Shazam ! 3D TP

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On a tous un super-héros qui sommeille au fond de soi… il faut juste un peu de magie pour le réveiller. Pour Billy Batson, gamin débrouillard de 14 ans lacé dans une famille d'accueil, il suffit de crier 'Shazam !' pour se transformer en super-héros. Ado dans un corps d'adulte sculpté à la perfection, Shazam s'éclate avec ses tout nouveaux superpouvoirs. Est-il capable de voler ? De voir à travers n'importe quel type de matière ? De faire jaillir la foudre de ses mains ? Et de sauter son examen de sciences sociales ? Shazam repousse les limites de ses facultés avec l'insouciance d'un enfant. Mais il lui faudra maîtriser rapidement ses pouvoirs pour combattre les forces des ténèbres du Dr Thaddeus Sivana…

Vos commentaires et critiques :

Certains critiques reprochent aux films de superhéros leur univers sombre, voire dépressif, d’où le plaisir enfantin des BD originelles est absent. Ce n’est pas le cas avec Shazam!, comédie fantaisiste drôle et irrévérencieuse (sur un mode mineur) qui joue avec les codes du genre — un divertissement léger avec du cœur et un peu de poudre de perlimpinpin.
Ce septième film de l’univers cinématographique DC se présente comme un récit initiatique sur le mode de la dérision qui met en scène un ado de 14 ans héritant de super-pouvoirs légués par un sorcier à l’article de la mort. Billy Batson (Asher Angel) est un fugueur en série à la recherche de sa mère, qui l’a «perdu» très jeune. Après une énième escapade, il se retrouve dans une famille d’accueil avec des parents sympathiques (et trop parfaits) ainsi que cinq enfants plutôt normaux.
Alors qu’il voyage en métro, Billy se retrouve projeté dans la grotte du vieux Shazam. Ce dernier lui transfère les capacités et pouvoirs de six figures mythologiques (la sagesse de Salomon, la force d’Hercule, l’endurance d’Atlas et ainsi de suite pour chaque lettre de son nom). Lorsqu'il prononce Shazam, il devient un superhéros (Zachary Levi) avec un corps d’adulte… mais avec les réactions de l’ado qu’il demeure. Autrement dit, un grand nigaud qui ne sait pas trop quoi faire de sa peau… Évidemment, un super-vilain va entrer en scène. Thaddeus Sivana (Mark Strong), sous l’emprise des sept péchés capitaux, représente le mal incarné. Il convoite les pouvoirs de Shazam et va tenter de l’asservir par tous les moyens. Mais Billy peut compter sur le soutien de sa nouvelle «famille».
Cette dernière obtiendra une bonne note de la part de ceux qui sont obsédés par la diversité — les enfants forment l’ONU à eux seuls avec un Asiatique, un Latino, une Noire, un handicapé… Le film a aussi le souci de l’humour bon enfant et des bonnes valeurs. Shazam! propose un jeune ordinaire, et donc imparfait, qui doit apprivoiser ses nouvelles responsabilités afin de devenir un «héros» qui peut s’épanouir avec un peu de magie. Abracadabra!
Après deux films d’horreur, le Suédois David F. Sandberg se tire plutôt bien d’affaire. Il ne s’est pas laissé distraire par la lourdeur de la machine et mène sa mise en scène avec efficacité et une touche de charme. Le long métrage contient évidemment quelques références à Batman et à Superman, mais rien de trop lourd. Toutefois, le scénario aurait gagné à prendre ses distances avec l’interminable lutte finale entre le bien et le mal. Les clichés finissent par peser lourd.
Film familial, donc avec une petite réserve pour les jeunes enfants. Les gargouilles incarnant les péchés capitaux sont vraiment dégueu (et terrifiantes à cet âge).
Avec Shazam!, DC Comics peut donc reprendre son souffle . Mais malgré tout le plaisir qu’il procure, ce long métrage demeure ce qu’il est : un film de super héros presque pour rire…