Auteur d'une cinquantaine de longs-métrages réalisés entre 1946 et 2003, Ingmar Bergman occupe une place essentielle dans le patrimoine cinématographique mondial. Influencé aussi bien par le cinéma français des années 1930 que par le néoréalisme italien ou le romantisme allemand, le « magicien du Nord » n'a eu de cesse d'autopsier les rapports familiaux et amoureux, dévoilant ainsi sa passion pour les femmes - et les actrices - mais aussi sa lucidité face à la vie de couple et à la famille. Cette rétrospective propose de (re)découvrir une œuvre protéiforme, parfois onirique (Le Septième Sceau, La Source), parfois légère (Sourires d'une nuit d'été), souvent tragique (Scènes de la vie conjugale, Sonate d'automne) où Bergman se révèle un formidable peintre des visages. Plus de six ans après la mort du cinéaste, son oeuvre reste indéniablement une référence majeure pour de nombreuses générations de réalisateurs, de Woody Allen à Pedro Almodóvar, de Philippe Garrel à Arnaud Desplechin en passant par Asghar Farhadi.
Musique dans les ténèbres 1947 
La Prison 1948 
Jeux d'été 1951 
Monika 1953 
Sourires d'une nuit d'été 1955 
Le Septième sceau 1957 
Les Fraises sauvages 1957
La Source 1960 
Les Communiants 1963 
Persona 1966
Cris et chuchotements 1972 
Scènes de la vie conjugale 1973 
Sonate d’automne 1978