Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Un sort pour éloigner les ténèbres
Un sort pour éloigner les ténèbres (2013), la critique de B.G
Le film suit la route, en trois temps, d’un homme intégrant une communauté libertaire d’une petite île d’Estonie, puis s’isolant en Finlande où il va vivre en ermite. Il deviendra ensuite le chanteur d’un groupe de black-métal néo-païen en Norvège.Signé par deux réalisateurs aux styles très complémentaires, ce documentaire est une évocation du parcours de Robert AA Lowe, chanteur et multi-instrumentiste originaire de Chicago et connu sous le nom de Lichens. Il offre en outre un regard fascinant sur les pays du Nord, et leurs magnifiques paysages...
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Cendrillon
Cendrillon (2015), la critique de B.G
La jeune Ella a fait une promesse à sa mère sur son lit de mort : toujours rester courageuse et agir avec bonté. Ainsi, lorsque son père se remarie, elle est heureuse d'accueillir sa belle-mère, lady Tremaine et ses filles, Anastasia et Drisella. Ces dernières sont à peine polies, mais à la disparition du père d'Ella, elles laissent tomber les masques et se montrent affreusement cruelles envers la jeune fille, dont elles font leur servante et qu'elles baptisent " Cendrillon "...
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Voyage en Chine
Voyage en Chine (2014), la critique de B.G
Notre chère Yolande Moreau est une fois de plus magnifique dans ce très chouette film, premier long métrage de Zoltán Mayer, remarqué jusqu'ici pour son travail de photographe – qui lui a sans doute bien servi pour composer les images magnifiques de ce Voyage en chine. Elle est ici Liliane et dans les premières séquences on la sent comme absente, à côté d'elle-même, infirmière quinquagénaire fonctionnant en pilotage automatique, pas vraiment malheureuse mais pas non plus très épanouie dans son mariage avec Richard, son compagnon de toujours (comme d'habitude impeccable André Wilms)...
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La Vie des gens
La Vie des gens (2013), la critique de B.G
Lyon, 2013. Pendant un an, nous suivons à travers Françoise, infirmière libérale, le quotidien d’hommes et de femmes souvent âgés, souvent isolés. D’eux, elle sait presque tout ; pour eux, elle est parfois absolument tout. Sans misérabilisme, avec un enthousiasme et un humour communicatifs, cette professionnelle hors norme nous invite chez celles et ceux que nous ne voyons plus, que nous n’entendons plus… nous offrant mois après mois, saison après saison, l’occasion de rencontres en apparence simples mais d’une inestimable richesse...
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À trois on y va
À trois on y va (2014), la critique de B.G
Quoi de neuf ? L'amour ! Jérôme Bonnell prouve qu'on peut encore charmer, émouvoir, surprendre avec une histoire de trio amoureux. Tout comme il nous avait emballés il y a tout juste deux ans avec la rencontre de deux inconnus dans un train : c'était Emmanuelle Devos et Gabriel Byrne, c'était Le Temps de l'aventure. Bonnell a un vrai talent pour saisir les sentiments dans ce qu'ils ont de plus authentique, de plus instinctif, de plus évident. Un vrai talent pour faire vivre des personnages justes, crédibles, attachants jusque dans leurs faiblesses et leurs contradictions...
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Indésirables
Indésirables (2014), la critique de B.G
Philippe Barrassat, on le connaissait et on l'aimait pour ses courts métrages, drôles et dérangeants, et notamment Mon copain Rachid, dont le jeune héros était fasciné par le développement de la virilité chez son copain de classe...
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La Sapienza
La Sapienza (2014), la critique de B.G
La sapience est le mot noble pour désigner la sagesse Limpidité et apaisement font de La Sapienza une totale évidence. Le nouveau film d'Eugène Green fait partie de ces œuvres qui – de manière très difficile à expliquer, par une sorte de miracle païen – concilient les contraires. Plus il simplifie, plus il gagne en profondeur. Plus sa mise en scène est formelle, plus elle éveille l'émotion. Avec leur diction surannée et leur caractère précieux, les films de Green semblent surgir d'un autre âge : c'est justement ce qui séduit d'emblée à la vision de La Sapienza...
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À la folie
À la folie (2013), la critique de B.G
Une expérience cinématographique unique, mais aussi une expérience humaine exceptionnelle grâce au chinois Wang Bing, incontestablement l'un des plus grands documentaristes au monde. Près de quatre heures de plongée jusqu'au vertige dans un hôpital psychiatrique de la région désolée du Yunnan, dans le Sud-Ouest de la Chine – c'est déjà dans cette région que Wang Bing avait tourné son précédent chef d'œuvre, Les Trois sœurs du Yunnan. Le premier plan est saisissant : une chambre spartiate où se serrent plusieurs lits, deux corps qui bougent sous une couette. Symbole de la promiscuité dans cet hôpital où les chambrées de cinq ou six pensionnaires sont ordonnées autour d'une coursive circulaire...
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Hacker
Hacker (2014), la critique de B.G
La centrale nucléaire de Cjai Wan, basée à Hong Kong, a été piratée. Le système de refroidissement de la centrale a été détruit, provoquant la fissure d’un caisson de confinement et la fusion de son cœur. Cet acte criminel n’a cependant pas été revendiqué. L’armée populaire de libération chinoise charge le capitaine Dawai Chen, spécialiste de la lutte contre les cyberattaques, de retrouver l’auteur de ce méfait. Au même moment, à Chicago, le Mercantile Trade Exchange est également attaqué, provoquant l’inflation soudaine des prix du soja...
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L'Abri
L'Abri (2014), la critique de B.G
Le Bunker est un centre d’hébergement d’urgence pour sans-abri de la Protection civile, situé dans un parc de Lausanne, Suisse, ouvert durant l’hiver. Chaque soir, à 22 h précises, José, longs favoris et bras tatoués aussi gros que son cœur, accueille avec une dizaine de personnes, les 50 « élus », prioritairement femmes, enfants et vieillards - quitte à séparer les familles - lesquels pourront, le temps d’une nuit, manger, dormir, se laver...
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Hungry Hearts
Hungry Hearts (2014), la critique de B.G
Cela commence par une rencontre hilarante. Un coup de foudre excrémentiel qui restera gravé dans les annales… Comme quoi on ne sait ni le jour ni l'heure où l'amour vous tombe dessus… Cœurs désespérés cessez de l'être ! Même dans les lieux et les circonstances les plus ridicules, si on ne meurt pas de rire, on peut rencontrer l'âme sœur. C'est ainsi que Mina et Jude se trouvèrent...
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Bons à rien
Bons à rien (2014), la critique de B.G
Sous les atours d’une bonne pantalonnade à l’italienne, une comédie légère truffée de personnages excessifs et sympathiques, un film d’une joyeuse impertinence, allant de manière réjouissante à l’encontre du “travailler plus pour gagner plus”. On peut même dire que Bons à rien est un hommage aux branleurs de tout poil, ceux pour qui la dolce vita passe par un travail le moins éreintant possible. Gianni est de ceux-là...
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Big Eyes
Big Eyes (2014), la critique de B.G
Les derniers films de Tim Burton avaient laissé la critique pantoise, et les fans, peut-être un peu déçus. Tim Burton teste et évolue, pourtant, son style reste le même, parfois il s'épure et croit s'éloigner des atmosphères glauques de ses tous premiers films.  C'est un peu ce qui se passe avec le film Big Eyes: le style semble, de prime abord, plus lisse que les autres, moins sombre. Pourtant, l'atmosphère devient de plus en plus lourde...
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Révolution Zendj
Révolution Zendj (2013), la critique de B.G
Un reportage sur les affrontements communautaires dans le sud du pays amène un journaliste algérien à s’intéresser au soulèvement des Zendj contre le califat abbasside du 8ème et 9ème siècles en Irak. Sous prétexte d’enquêter sur l’état de "la nation arabe", il se rend à Beyrouth qui représenta pendant des décennies, les luttes et les espoirs du monde arabe, puis dans les Marais de Mésopotamie, au sud de l’Irak où avaient été retrouvées des pièces, traces d’un soulèvement vieux de douze siècles...
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L'Enquête
L'Enquête (2013), la critique de B.G
Le film porte très bien son titre et commence comme le précédent opus de Vincent Garenq, Présumé coupable : l'arrestation par les gendarmes, au petit matin, d'un homme incrédule et sonné sous les yeux de sa famille. Un homme qui, comme le héros de Présumé Coupable croyait non seulement n'avoir rien à se reprocher mais pensait incarner un certain idéal de justice. Dans Présumé Coupable, c'était l'huissier Alain Marécaux, victime d'un des plus incroyables flops judiciaires de ces dernières années, la fameuse affaire d'Outreau...
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It Follows
It Follows (2014), la critique de B.G
Une expérience sexuelle on ne peut plus ordinaire sur la banquette arrière d'une voiture bouleverse la vie de Jay. Des visions inquiétantes viennent hanter la jeune fille de 19 ans persuadée d'être suivie par une présence mystérieuse. Aidée de ses amis, elle tente de percer ce mystère et découvre qu'elle est touchée par une malédiction qui se transmet par le sexe, une MST surnaturelle... Seules les personnes porteuses de cette maladie voient véritablement « la chose » menaçante qui les poursuit.Après un très beau premier film, The Myth of the American Spleepover, David Robert Mitchell poursuit sa plongée dans le monde adolescent sur un mode fantomatique plus clairement affiché cette fois-ci...
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Le Dernier loup
Le Dernier loup (2013), la critique de Kev44600
En France, on aime critiquer à tout va et les cinéphiles ou simples spectateurs aiment critiquer le cinéma français. Lorsque le cinéma français est pris pour cible par n'importe quel spectateur, c'est parce qu'il effectue une généralité. Il le sait, mais effectue tout de même sa critique. Lorsque l'on parle de cinéma français, on pense en tout et pour tout, aux films qui ont une forte visibilité, aux films populaires qui ont pour têtes d'affiche des acteurs qui font vendre comme les livres pour enfants Martine avec Martine va à la Pêche, Martine va à l'école.....
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Chappie
Chappie (2015), la critique de Kev44600
De spécialiste des effets visuels sur des séries télévisées à succès comme Stargate SG-1 à réalisateur de talent, il n'y a pas qu'un simple pas, mais un véritable fossé qu'il faut franchir. Depuis son premier court-métrage Alive in Joburg, court-métrage pouvant être interprété comme une introduction au film acclamé District 9, Neill Blomkamp a fait son bout de chemin et a franchi ce fossé qui le sépare maintenant de son ancien poste de technicien déjà talentueux...
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Citizenfour
Citizenfour (2014), la critique de Kev44600
Dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 février, les Français ont découvert un documentaire et pas des moindres puisqu’en plus d’être nommé dans la catégorie Meilleur Documentaire, il a été récompensé dans cette même catégorie. Ce documentaire réalisé par Laura Poitras, ce nomme Citizenfour et reviens sur l’histoire du jeune informaticien Edward Snowden qui a révélé au monde entier des documents classés secret-défense à la NSA...
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Nuits blanches sur la jetée
Nuits blanches sur la jetée (2014), la critique de B.G
  Galéjons Sur le port de Sainte-Maxime, un jeune homme confie à un homme d’âge mûr être méchant, déplaisant et aimer le mal car cela le pousse à éprouver du remord et qu’il apprécie cette souffrance. Le même soir, mais cette fois sur la jetée, le jeune homme surprend l'homme d’âge mûr importunant une jeune femme. Après avoir fait fuir son aîné, le jeune homme lie connaissance avec celle-ci. Elle confie s’appeler Natacha et attendre l’homme qu’elle aime. Lui se prénomme Fédor, en hommage à Dostoïevski, est instituteur et promet de ne jamais lui mentir s’ils se revoient...
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