A Most Violent Year (2015), la critique de
B.G
Au début, on croirait une armure. Ce manteau en poil de chameau, clair, doré presque, aux épaules carrées, donne à Abel Morales la silhouette d’un héros, qui se détache nettement sur le gris de la ville, sur la vilenie de ses adversaires. Et puis, au fur et à mesure qu’avance A most violent year, on se dira que le manteau n’était qu’une carapace, un exo-squelette qui a poussé pour que cet être vivant, fragile, complexe, tienne debout et résiste au mal que lui veut le monde.
C’est le genre d’idée qui vient en regardant le très brillant, très intelligent et très séduisant troisième film de J. C...
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