Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Le Grand musée
Le Grand musée (2014), la critique de B.G
Dans la lignée du récent National Gallery (il ne faut cependant pas comparer les deux films, celui de Frederick Wiseman avait une autre dimension, ne serait-ce que du fait de sa durée), cet excellent film documentaire nous entraîne dans les entrailles d'un des plus grands musées du monde, le Musée de l'Histoire de l'Art à Vienne, la capitale autrichienne. C'est un regard curieux, attentif, empathique et non dénué d'humour que porte le réalisateur Johannes Holzhausen sur cette vénérable institution, que l'on découvre ainsi comme jamais sans doute aucun visiteur n'a pu la voir...
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Les Jours d'avant
Les Jours d'avant (2014), la critique de B.G
Djaber, 18 ans, traîne son ennui et ses interrogations à Sidi Moussa, au sud d’Alger, où ses parents ont été mutés avant même sa naissance pour raisons professionnelles. Il rencontre par hasard Yamina, jolie jeune fille qui lit Proust quand sa mère, malade, sa grande sœur Nadjla ou son père lui en laisse le loisir, et que la profession paternelle, policier, stigmatise au sein de la communauté. Tombé amoureux d’elle mais timide, Djaber aimerait l’approcher. Hélas ! les rapports hommes-femmes sont très codifiés...
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Spartacus & Cassandra
Spartacus & Cassandra (2013), la critique de B.G
Chienne de vie Il était une fois, il y a peu, dans un pays pas très éloigné où une partie non négligeable de la population vivait dans une très grande pauvreté, un garçon qui naquit au cœur de l'hiver. Un garçon qui riait tellement malgré le froid, qui sembla si robuste à ses parents qu'ils décidèrent de l'appeler Spartacus. Quelques années plus tard, Spartacus vit arriver une petite sœur, qu'on baptisa – le conte ne dit pas pourquoi – Cassandra...
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Il est difficile d'être un Dieu
Il est difficile d'être un Dieu (2013), la critique de B.G
De boue les morts ! Attention, vous allez vivre une expérience sensorielle déstabilisante avec ce film monstrueux et génial, dans lequel chaque plan est un tableau d'une densité exceptionnelle, presque étouffante, surchargé de corps et de tous leurs fluides : urine, morve, excréments et liquides séminaux se mêlant à la boue et aux moisissures envahissent le champ visuel. On pourrait évoquer un croisement entre La Chair et le sang, le chef d'œuvre médiéval de Verhoeven, et l'univers en noir et blanc de Béla Tarr. On pourrait évoquer les délires organiques d'un Peter Greenaway, ou les trips oniriques d'un Jodorowsky… mais non : finalement ce film est unique...
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Jupiter : le destin de l'Univers
Jupiter : le destin de l'Univers (2015), la critique de B.G
  Space opera Jupiter Jones est une jolie jeune femme rêveuse, à qui le tempérament lunaire ne promet pas de destin particulier. Au contraire, Jupiter semble plutôt accumuler les coups durs. Aussi ne s’attend-t-elle pas à voir débarquer dans sa vie le charismatique Caine, ancien chasseur militaire génétiquement modifié. Celui-ci est venu sur Terre pour lui faire une improbable révélation : elle est l’héritière d’une planète située au cœur d’une galaxie dont elle ignorait complètement l’existence. Jupiter accompagne Caine dans ce monde, nouveau pour elle, et se voit propulsée princesse, puis ennemie du machiavélique Balem. L’équilibre du cosmos risque fort de s’en retrouver bouleversé...
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Sud Eau Nord Déplacer
Sud Eau Nord Déplacer (2014), la critique de B.G
Le « Nan Shui Bei Diao » – littéralement Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le Sud et le Nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier colossal, le film d’Antoine Boutet dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose...
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Mr. Smith au sénat
Mr. Smith au sénat (1939), la critique de B.G
L'optimisme critique de Frank Capra dans toute sa splendeur, dans toute son énergie. Mr Smith au sénat, porté par un extraordinaire James Stewart, est un vibrant hommage aux idéaux démocratiques des États Unis (ne jamais oublier que le film a été tourné en 1939, ne pas le voir donc à la seule aune de notre regard à juste titre désabusé des années 2000), en même temps qu'il en dénonce les dérives, et surtout les hommes qui essaient éhontément d'en profiter, de les détourner...
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Félix et Meira
Félix et Meira (2014), la critique de B.G
Félix et Meira est le récit d’une rencontre inhabituelle. Une jeune mère juive hassidique étouffe au sein de sa communauté dans le quartier du Mile End à Montréal et rencontre un héritier québécois, indolent et bohème, revenu dans sa ville natale à la suite du décès de son père. Cette rencontre ne sera pas passionnelle mais profonde et salvatrice pour ces deux êtres à la dérive en quête d’une issue de secours...
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Les Moomins sur la Riviera
Les Moomins sur la Riviera (2014), la critique de B.G
C'est le grand retour à l'écran de nos amis les Moomins, ces créatures craquantes qui ressemblent à des hippopotames miniatures et qui sont ultra-célèbres dans de nombreux pays, notamment scandinaves. Créés en 1945 par la dessinatrice Tove Jansson (décédée en 2001, c'était en 2014 le centenaire de sa naissance), les Moomins ont été les héros de huit romans, de moult livres illustrés, d'une série télévisée japonaise et de deux longs métrages de cinéma...
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Pioneer
Pioneer (2014), la critique de B.G
En 1980, un gigantesque gisement de pétrole est découvert en mer du Nord au large de la Norvège. L’État, en association avec les États-Unis, met en œuvre l’extraction du pétrole. Deux frères font partie des plongeurs appelés à sonder les fonds marins pour la réalisation de cette entreprise. Un étrange accident survient à l’un d’eux au cours de ces plongées.Des séquences très intenses ponctuent ce récit traité comme un thriller, s’inspirant de la découverte réelle du pétrole qui enrichit la Norvège...
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A Most Violent Year
A Most Violent Year (2015), la critique de B.G
Au début, on croirait une armure. Ce manteau en poil de chameau, clair, doré presque, aux épaules carrées, donne à Abel Morales la silhouette d’un héros, qui se détache nettement sur le gris de la ville, sur la vilenie de ses adversaires. Et puis, au fur et à mesure qu’avance A most violent year, on se dira que le manteau n’était qu’une carapace, un exo-squelette qui a poussé pour que cet être vivant, fragile, complexe, tienne debout et résiste au mal que lui veut le monde. C’est le genre d’idée qui vient en regardant le très brillant, très intelligent et très séduisant troisième film de J. C...
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The Smell of Us
The Smell of Us (2013), la critique de B.G
" T’affoles pas on est en 2013, tous les garçons sont pédés… "   Sacré Larry Clark ! Pas le moins du monde assagi malgré ses 70 ans bien tassés, il nous livre un brûlot sans concession, une œuvre majeure et sépulcrale, parfaitement désespérée, entre sexe sans joie et faillite morale absolue. Un film quasi-testamentaire qui est le pendant de son tout premier, réalisé alors qu'il était un photographe reconnu, encouragé à devenir cinéaste par Gus Van Sant et Martin Scorsese, fans invétérés de son travail...
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Papa ou maman
Papa ou maman (2014), la critique de Kev44600
Le drame familial et la comédie sont les genres que nous connaissons bien en France, car notre cinéma en est le spécialiste ou en tout cas, aimerait bien l’être. Chaque mois, les spectateurs français découvre sur leurs écrans une nouvelle comédie ou un nouveau drame français, ce qui n’est en aucun ça une mauvaise chose, faut-il un tant soit peu connaître ses goûts et bien les choisir. Souvent les films qui nous sont les plus accessibles sont les productions « populaires », car elles disposent d’un marketing plus important et qui permet à chacun de savoir que le film est, ou, va être visible en salles...
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Imitation Game
Imitation Game (2014), la critique de Kev44600
Après avoir signé quelques longs-métrages dans son pays natif qu’est la Norvège, Morten Tyldum débarque dans cette grande contrée qu’est Hollywood avec comme bagage, quelques courts-métrages et longs-métrages faits en amont comme Headhunters ou Anges Déchus. Même s’il ne paye pas de mine, le cinéaste norvégien ne se dégonfle pas et contrairement à beaucoup qui tentent leur chance, il ne ressort pas bredouille du pays de l’oncle Sam, mais avec un projet ambitieux, rien de moins qu’un film à Oscars...
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Taken 3
Taken 3 (2014), la critique de Kev44600
Taken 3 est annoncé comme étant le dernier opus de la trilogie Taken démarrée en 2008 avec le très satisfaisantTaken premier du nom, qui permettait au studio EuropaCorp de marquer une nouvelle fois d’une pierre blanche son nom au box-office américain. Studio qui se sert des grosses productions afin d’amasser de l’argent avant de le distribuer en partie dans divers projets indépendants français tels que Jack et la Mécanique du Cœur ou encore internationaux comme The Homesman, EuropaCorp ne pouvait laisser la saga Taken dans un tiroir...
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Une heure de tranquillité
Une heure de tranquillité (2014), la critique de B.G
Passionné de jazz, Michel Leproux vient d’acquérir un album rare qu’il souhaitait dénicher depuis des années. Aussi rêve-t-il de l’écouter dans son salon. Mais sa femme, Nathalie, rompt cette trêve en venant lui faire une révélation inopportune, suivie de leur fils arrivant à l’improviste et d’un ami, inattendu lui aussi. Sa mère, en outre, l’appelle à maintes reprises sur son portable et, comble de malchance, on célèbre ce jour-là la Fête des voisins… Exaspéré, Michel déploie mensonges et manipulations pour se préserver de ces gêneurs et jouir de cette inaccessible heure de tranquillité...
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Heinrich Himmler - The Decent One
Heinrich Himmler - The Decent One (2014), la critique de B.G
Allemagne, 28 septembre 1945 : Margarete Himmler, veuve de Heinrich Himmler suicidé le 23 mai, nie avoir connu ses activités. La récente découverte, en Israël, de centaines de lettres personnelles, journaux intimes et photos de l’ex Reichsführer, démontre l’inverse...
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Into the Woods - Promenons-nous dans les bois
Into the Woods - Promenons-nous dans les bois (2014), la critique de B.G
Parce qu’une vieille sorcière rancunière leur a jeté un sort, un couple de boulangers se retrouve dans l’impossibilité d’avoir un enfant. Mais la malfaisante créature réapparaît et propose d’annuler la malédiction en échange d’un service. Ils doivent trouver, dans les bois, une capeline rouge, une mèche de cheveux blonds, une pantoufle de verre, et d’autres accessoires de contes de fée. Sur sa route, le couple va croiser Cendrillon, Raiponce et leurs princes respectifs, le Petit Chaperon rouge ou encore Jack et le haricot magique, qui vont accompagner leur chemin vers le happy end. Mais celui-ci existe-t-il vraiment ?Après Chicago et Nine, Rob Marshall (Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence), revient à son genre de prédilection : la comédie musicale...
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Night Call
Night Call (2014), la critique de B.G
Charmeur et sans scrupules, Lou Bloom vit à Los Angeles du trafic de métaux. Sa rencontre avec un journaliste free lance devant un accident de la route va bouleverser sa vie. Il se procure un caméscope et un scanner, pirate les liaisons radio de la police, en apprend le jargon et se lance dans la production d’images trash, notamment de meurtres. Embauché par Nina, directrice des programmes de la télé locale KWLA, il suscite aussitôt des records d’audience avec ses reportages. Poussé par une ambition illimitée et sa soudaine obsession à séduire Nina, il recrute un chômeur facile à manipuler pour l’assister...
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Rendez-vous à Atlit
Rendez-vous à Atlit (2013), la critique de B.G
Rien de plus contradictoire et contrariant que la famille. Le plus souvent on l'aime autant qu'on la hait, on la fuit et on la cherche, on la vomit et on la rêve...
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