Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Une belle fin
Une belle fin (2012), la critique de B.G
  Petits arrangements avec les morts John May est un drôle de bonhomme effacé, dont le regard de cocker attendri laisse deviner des trésors d'humanité, des richesses insondées. Les premières scènes sont cocasses : voilà notre homme, dégaine à la Droopy, apparaissant aux quatre coins de maintes funérailles, s'adaptant avec la même solennité tenace aux rituels de confessions parfois diamétralement opposées. Du kilt au costard cravate, du rockabilly à la musique classique, les façons de dire adieu sont aussi multiples que le furent les défunts...
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The Big Lebowski
The Big Lebowski (1997), la critique de B.G
L'humour est omniprésent chez les frères Coen. Dans la plupart de leurs films, il est noir, il est pour de bon la politesse du désespoir...
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Les Optimistes
Les Optimistes (2013), la critique de B.G
Voilà un joli film qui devrait comme on dit être remboursé par la Sécu tant il est un parfait substitut à tous les antidépresseurs, un remède à toutes les angoisses métaphysiques face à la finitude de l'existence. Tout ça grâce à une bande de filles qui font du volley-ball ! Des filles qui présentent une petite particularité : la benjamine de leur équipe est une jeunette de 66 ans, et la doyenne porte fièrement ses 96 printemps ! On savait que la consommation de rollmops et l'air vivifiant des fjords constituaient des élixirs de jouvence mais là ça nous coupe le sifflet...
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Every Thing Will Be Fine
Every Thing Will Be Fine (2014), la critique de B.G
Après une dispute avec sa compagne, Tomas, un jeune écrivain en mal d'inspiration, prend sa voiture et conduit sans but. C'est un soir d'hiver. Une route de campagne. Il neige, la visibilité est mauvaise. Sortie de nulle part, une luge glisse sur la route. Crissement des freins, la voiture s'arrête. Silence. Terrible accident. Personne n'est coupable mais Nicolas est mort. Tomas n'est pas à blâmer pour ce tragique accident, ni le jeune Christopher qui aurait pu mieux surveiller son frère, ni Kate, la mère des deux jeunes enfants, qui auraient pu faire rentrer ses petits plus tôt. Personne n'est coupable mais Tomas, Kate et Christopher ne se pardonneront pas...
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Ady Gasy
Ady Gasy (2014), la critique de B.G
« Le socle de notre culture, c'est la fraternité ». C'est un orateur des pauvres qui le dit, un orateur mis en scène par le Malgache Nantenaina Lova dans Ady Gasy car, comme le précise un insert en début de film : « Certains se la pètent avec leurs mallettes et leurs leçons d'économie, mais nos orateurs les attendent de pied ferme ici ». Un orateur, à Madagascar, fait partie d'un spectacle populaire : il s'excuse de ne pas être plus sage et introduit quelques idées simples. Dans Ady Gasy, ce sera une femme car le groupe de musiciens qui tourne de village en village propose une vision nouvelle : prendre conscience de sa propre force...
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Crosswind - la croisée des vents -
Crosswind - la croisée des vents - (2013), la critique de B.G
Attention: chef d’œuvre Ce film étonnant est un double choc : un choc historique et un choc esthétique. Historique : il met en lumière ce que peu d'Européens savent, alors même que l'Estonie a récemment intégré l'Union. Ce petit état balte a connu un drame qu'on peut apparenter à un génocide, causé non par les Nazis, qui occupèrent l'Estonie à partir de la fin de 1941, mais par le grand voisin soviétique, à l'époque dirigé d'une main de fer par Staline...
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Sangre de mi sangre
Sangre de mi sangre, la critique de B.G
C’est un documentaire drôle, touchant, stimulant, tourné aux antipodes, quelque part à 600 km au Sud de Buenos Aires, dans une région de l’Argentine où les indiens mapuches sont encore nombreux et cultivent leur langue et leur culture. Plus précisément à Bahia Blanca, une ville pas forcément présente sur les circuits touristiques de l’Amérique australe...
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Avengers : l'ère d'Ultron
Avengers : l'ère d'Ultron (2015), la critique de B.G
AVENGERS – L’ÈRE D’ULTRON, deuxième film de Joss Whedon réunissant la célèbre bande de super-héros. Alors que Tony Stark (Robert Downey Jr.) tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America (Chris Evans), Thor (Chris Hemsworth), Hulk (Mark Ruffalo), Black Widow (Scarlett Johansson) et Hawkeye (Jeremy Renner) vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine...
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Le Cousin Jules
Le Cousin Jules (1972), la critique de B.G
En 1973, Dominique Benicheti explique comment lui est venue l’idée de réaliser ce documentaire : « En Bourgogne, j’ai un cousin éloigné́ du côté́ de ma mère ; il vit dans un petit village près de Pierre-de-Bresse. Jules est né en 1891. À l’âge de vingt-deux ans, il épouse Félicie. Son père et son grand-père étaient forgerons. Il est donc devenu forgeron à son tour. Dans mon enfance, je passais tous mes étés chez eux. J’ai toujours été fasciné par le travail du fer. En 1967, j’ai alors décidé de réaliser un film sur Jules...
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Indian Palace - Suite royale
Indian Palace - Suite royale (2014), la critique de B.G
On se souvient du premier volet de cette charmante et drolatique saga so british, où de sympathiques retraités britanniques se trouvaient embringués très très loin de chez eux dans l'aventure du lancement d'un hôtel (au départ plutôt une ruine) à Jaipur, capitale du mythique état indien du Rajasthan. Dans ce deuxième opus, nos vieux amis sont bien installés et peu décidés à retrouver les frimas de leur verte Albion. Le « Best Marigold Hotel » est devenu un établissement prisé par les « elderly and beautiful » (seniors et sexy)...
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Histoire de Judas
Histoire de Judas (2015), la critique de B.G
Il se dégage de la beauté des images, de l'épure de la mise en scène et de la vérité des personnages une telle force, une telle puissance d'évocation poétique qu'on se sait immédiatement et durablement marqué par cette Histoire de Judas. Après nous avoir conté dans son style âpre et enivrant la naissance de la légende de Mandrin, Rabah Ameur-Zaïmeche s'approprie un nouveau morceau de notre Histoire collective. Encore une histoire de bande, encore une histoire de transmission, encore une histoire de prosélytisme amoureux, encore une histoire de ferment révolutionnaire emprunt de mysticisme – et surtout encore une histoire pleine de blancs à remplir. L'histoire, dans ses grandes lignes, on la connait...
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Jauja
Jauja (2014), la critique de B.G
Il y a dans Jauja, le sixième long métrage de l'argentin Lisandro Alonso, l'un des plus beaux plans qu'il nous ait été donné de voir ces derniers mois : en pleine nuit, allongé à même un rocher, perdu en plein désert, son épée posée à côté de lui, le capitaine Gunnar Dinesen (Viggo Mortensen) s'endort sous la voûte céleste. Au fin fond de la Patagonie, alors que se prépare une campagne génocidaire contre les « têtes de coco » qui vivent dans cette région, cet ingénieur danois engagé dans l'armée argentine est parti seul à la recherche de sa fille et du jeune soldat dont elle est tombée amoureuse...
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Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence
Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence (2014), la critique de B.G
"J'ai des dents de vampire, je vous les fais à moitié prix...
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Sea Fog (Les Clandestins)
Sea Fog (Les Clandestins) (2014), la critique de B.G
Yeosu, Corée du sud, octobre 1998 : Dong-Sik embarque comme matelot à bord du Junjin, un chalutier commandé par le capitaine Kang Chul-Joo. Hélas, sur injonction du FMI, le gouvernement a décidé de supprimer tous les vieux bateaux de pêche. Pour racheter le sien et sauver son équipage, le capitaine Kang, par ailleurs cocu et ruiné, se résout, contre une confortable avance financière, à embarquer en haute mer une trentaine de clandestins sino-coréens destinés à fournir de la main d’œuvre bon marché. Sur place, il découvre la présence de femmes, synonyme pour lui de mauvais présage...
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La Maison au toit rouge
La Maison au toit rouge (2013), la critique de B.G
Taki aurait pu faire geisha, si elle avait été plus jolie. Du moins c'est ce qu'elle dit. À notre époque, elle serait partie sac au dos à la découverte de sa vie, sans entraves, goûtant tous les plaisirs interdits, goûtant aux garçons peut-être. Mais dans le Japon des années trente, une jeune fille d'extraction modeste n'a pas le choix de sa destinée. La voilà, quittant pour la première fois sa province natale du Yamagata perdue au milieu des rizières. Mi- angoissée, mi- excitée : l'idée de découvrir une autre vie dans une grande ville l'emporte sur sa tristesse de quitter sa famille...
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L'Antiquaire
L'Antiquaire (2014), la critique de B.G
Esther, juive, 30 ans, reçoit une grosse enveloppe de la part de Claude Weinstein, un antiquaire qui fut en son temps proche de sa famille. Dans cette enveloppe, un vieux film remontant à 1938 dans lequel on voit son grand-père Jean et sa grand-mère Jeanne ainsi que Klaus, un jeune Allemand venu chercher le moyen de sauver les biens des juifs que les nazis spolient chez lui. Simultanément, Melchior, commissaire-priseur et mari d’Esther, se retrouve amené à expertiser un tableau du peintre suisse Jacques-Laurent Agasse dont la vision incidente trouble anormalement Simon Stegmann, le père d’Esther...
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Tu dors Nicole
Tu dors Nicole (2014), la critique de B.G
Pour fêter l'arrivée du printemps, voilà une comédie québécoise estivale, légère, insouciante et donc tout à fait bienvenue, qui confirme, après le succès mondial du Mommy de Xavier Dolan, l'excellente santé du jeune cinéma au pays de Céline Dion. L'été au Québec, quand on sait à quel point il est court et quelles sont les rigueurs climatiques qui lui succèdent, tout Canadien se doit d'en profiter à plein. Celui de Nicole, 22 ans, se présente bien...
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Taxi Téhéran
Taxi Téhéran (2014), la critique de B.G
C'est un magnifique et allègre bras d'honneur aux barbus barbons barbants. Les BBB (c'est plus court comme ça), ce sont les mollahs du régime iranien et leurs fonctionnaires zélés qui ont tenté par tous les moyens de faire taire le réalisateur Jafar Panahi. En 2010, les autorités l'ont d'abord emprisonné puis, après l'avoir libéré, lui ont interdit toute sortie du territoire et surtout ont essayé de l'empêcher de tourner. Mais on ne peut pas interdire à un être humain de respirer et durant les cinq dernières années, Panahi a naturellement désobéi en tournant clandestinement trois films, montrés dans les plus grands festivals internationaux...
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Caprice
Caprice (2014), la critique de B.G
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La Promesse d'une vie
La Promesse d'une vie (2014), la critique de B.G
1919, province de Victoria (Australie). Quatre ans après que leurs fils Edward, Henry et Arthur ont été tués à Gallipoli, Turquie, Joshua Connor, fermier et sourcier, fait la promesse à sa femme Eliza de ramener leurs corps pour qu’ils soient enterrés « en terre consacrée ». À Constantinople, il s’installe dans l’hôtel tenu par la jeune et belle Ayshe, veuve et mère du petit Orhan (10 ans). Bravant l’interdiction de l’administration militaire britannique, Joshua se rend sur les lieux de la bataille...
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