Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

La Promesse d'une vie
La Promesse d'une vie (2014), la critique de B.G
1919, province de Victoria (Australie). Quatre ans après que leurs fils Edward, Henry et Arthur ont été tués à Gallipoli, Turquie, Joshua Connor, fermier et sourcier, fait la promesse à sa femme Eliza de ramener leurs corps pour qu’ils soient enterrés « en terre consacrée ». À Constantinople, il s’installe dans l’hôtel tenu par la jeune et belle Ayshe, veuve et mère du petit Orhan (10 ans). Bravant l’interdiction de l’administration militaire britannique, Joshua se rend sur les lieux de la bataille...
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Les Messagers
Les Messagers (2014), la critique de B.G
Ces dernières années, la Méditerranée est devenue le décor de nombreuses traversées funestes, soldées par des morts aussi regrettables qu’invisibles. En effet, qui sont-ils, ces aventuriers démunis dont la mémoire semble vouée à l’oubli ? Du Sahara à l’enclave espagnole de Melilla, des migrants disparaissent tous les jours sans laisser de traces, avant même de rejoindre la mer. Les « messagers » sont autant de témoins qui tentent de nommer la mort de ceux qui sont partis sans jamais arriver à destination, engloutis par des frontières qui s’avèrent à la fois géographiques et humaines...
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Still Alice
Still Alice (2014), la critique de B.G
Pour son rôle d'Alice dans ce film aussi bouleversant qu'intelligent, on la donne grande favorite pour l'Oscar de la meilleure actrice, qui lui a très injustement échappé à plusieurs reprises. Après une heure et demie d'une performance incroyable, le cœur passé à la lessiveuse, on doit bien reconnaître que la performance de la sublime Julianne Moore (déjà primée l'an dernier à Cannes avec Maps to the stars de Cronenberg) mérite haut la main la statuette en or massif. Elle est ici une belle (forcément) quinquagénaire à qui tout sourit...
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Jack
Jack (2014), la critique de B.G
  C'est bien souvent quand elle s'éloigne des terrains de jeux que l'enfance en devient un pour de nombreux cinéastes du monde entier. Le cinéma regorge de personnages de gamins grandis trop vite, obligés de quitter l'enfance plus tôt que prévu pour compenser comme ils peuvent les défaillances des adultes censés s'occuper d'eux...
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L'Astragale
L'Astragale (2014), la critique de B.G
Albertine Sarrazin… drôle de destin que celui de cette fillette déposée tout bébé à l'assistance publique d'Alger le 17 septembre 1937 par des mains anonymes. Née de parents inconnus, mignonne à croquer, adoptée par un colonel à la retraite et sa femme infirmière volontaire pendant la guerre, qui s'installent à Aix en Provence dix ans plus tard. Elle se révèle une élève douée à Sainte-Catherine de Sienne, commence à écrire dans des petits cahiers à spirale...
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Jamais de la vie
Jamais de la vie (2015), la critique de B.G
Ancien ajusteur et délégué syndical il y a 10 ans, Franck, 52 ans, est, aujourd’hui, après licenciement et passage par la boisson, gardien de nuit en CDD dans un centre commercial de banlieue parisienne. Désillusionné, il vit seul, tente de sauver le couple formé par sa sœur Jeanne et son beau-frère Antoine à qui il doit son nouveau job. Il répare des objets de récup’ et paye le jeune Chad, un gamin de la cité, pour qu’il surveille sa voiture durant le jour et lui fournisse occasionnellement ce dont il a besoin...
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Arnaud fait son 2e film
Arnaud fait son 2e film (2013), la critique de B.G
Arnaud se demande bien comment réaliser son deuxième film, une comédie sur le désir et le cinéma qui raconterait l'histoire d'un homme impuissant... Pas de quoi éveiller l'enthousiasme de son producteur qui pense impossible de soutenir un tel projet, d'autant plus qu'Arnaud a déjà un autre handicap : il est identifié comme un acteur de télévision. Il joue dans la série Que du bonheur !, titre qui ne lui correspond pas du tout étant donné l'impasse dans laquelle il se trouve à tous les niveaux professionnel, sentimental et financier...
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Un amour (roman)
Un amour (roman) (2014), la critique de B.G
« Je n’ai pas cherché à écrire la vérité mais ma vérité » avertit Richard Copans au sujet de son second long-métrage. Mêlant archives personnelles, scènes jouées, enquêtes, moments de narration romancés par l’écrivaine Marie Nimier, le réalisateur raconte, entre humour et émotion, comment « morte pour son père » qui ne supportait ni son caractère rebelle ni qu’elle étudie, sa mère Lucienne Godiard quitta sa ville natale de Soissons à 18 ans pour Paris, entra chez l’éditeur Gallimard et s’engagea dans les mouvements liés au PCF. Puis sa rencontre le 7 mai 1939 avec Simon J...
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Diversion
Diversion (2015), la critique de Kev44600
Arnaqueur/Arnaqué, Maître/Apprenti, Chien/Chat, Cowboy/Indien, Police/Voleur... la dualité est un thème qui est cher au cinéma puisqu'il y est présent depuis le commencement. Tous les grands films reposent sur une confrontation entre le bien et le mal. Le trait est grossi, mais il est omniprésent dans le cinéma, qu'il se dit moderne ou non. Encore une fois, le film dont-il est question, repose non pas sur une dualité, mais une multitude qui conduise à une réponse ouverte à la réflexion. Réflexion extrêmement limitée dans le cas présent, mais réflexion tout de même...
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Journal d'une femme de chambre
Journal d'une femme de chambre (2014), la critique de Kev44600
  Femme forte et au tempérament bien trempé, Léa Seydoux donne cette image au travers des différents rôles que contient à ce jour sa filmographie. Gagnant en intensité au fur à mesure de son avancée dans ce métier, elle confirme son talent d'actrice et à ce véritable don d'agacer certains spectateurs. C'est sur cette image d'actrice agaçante, mais talentueuse, que se construit cette histoire prenant place au début du XXe siècle. Tenant le rôle d'une femme de chambre aux objectifs totalement flou pour le spectateur, la jeune actrice française se dévoile à nous par petite touche. Tantôt espiègle, tantôt féroce. Tantôt menaçante, tantôt agaçante...
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Shaun le mouton - le film
Shaun le mouton - le film (2014), la critique de Kev44600
Parmi un troupeau formé par une petite dizaine de moutons, Shaun est le plus malin. Toujours prêt à dirigé ses comparses afin de jouer des tours au fermier, Shaun a plus d'un tour dans son sac, mais cette fois l'aventure qui l'attends va totalement le dépasser. Habitué à un format court de 7 minutes, il est difficile de comprendre de quelle façon c'est effectué la transposition vers un format long, un format d'une heure et vingt-cinq minutes. Film d'animation à la durée raisonnable, Shaun le Mouton est une série populaire en Angleterre notamment et tout fan d'une saga, souhaite en avoir toujours plus...
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Tokyo fiancée
Tokyo fiancée (2014), la critique de B.G
Japoniaiseries À 20 ans, Amélie revient au Japon, sa terre natale, où elle a vécu jusqu'à l'âge de 5 ans, et dont elle a été arrachée par les aléas certes confortables mais parfois déchirants de la vie d'une fille de diplomate. Amélie se considère en exil en Europe et quand elle revient au Japon au sortir de l'adolescence, elle est bien décidée à conquérir une identité authentique de japonaise parfaitement assimilée...
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Cinquante nuances de Grey
Cinquante nuances de Grey (2013), la critique de B.G
Anastasia, étudiante en littérature à Portland, accepte de remplacer une amie pour interviewer l'homme d'affaires Christian Grey à Seattle pour le journal de son université. Elle tombe immédiatement sous le charme de ce séducteur énigmatique et intimidant. Peu de temps après leur rencontre, Christian vient la voir dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous. Commence entre eux une relation passionnelle au cours de laquelle Anastasia découvre la personnalité tourmentée et les penchants sexuels de son amant, qui l'initie aux pratiques sadomasochistes...
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Big Eyes
Big Eyes (2014), la critique de SarahdVic
Les derniers films de Tim Burton avaient laissé la critique pantoise, et les fans, peut-être un peu déçus. Tim Burton teste et évolue, pourtant, son style reste le même, parfois il s'épure et croit s'éloigner des atmosphères glauques de ses tous premiers films.  C'est un peu ce qui se passe avec le film Big Eyes: le style semble, de prime abord, plus lisse que les autres, moins sombre. Pourtant, l'atmosphère devient de plus en plus lourde...
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Ningen
Ningen (2013), la critique de B.G
Burn out métaphysique PDG, M. Yoshino voit sa société, créée voici 20 ans, s’effondrer. Dépressif, lorsqu’il ne se confie pas à son épouse Wajima ou à son meilleur ami d’origine chinoise Xiao Lee, heureux directeur d’un restaurant huppé du Quartier rouge de Tokyo, fondé il y a 10 ans grâce à l’argent des Yakusa, M. Yoshino s’abîme dans la boisson, fréquente les boîtes de nuit ou laisse son esprit vagabonder. Alors qu’il tente de se suicider, il est sauvé de justesse par son personnel...
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Le Challat de Tunis
Le Challat de Tunis (2014), la critique de B.G
Tunis, avant la révolution. En ville une rumeur court, un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l’appelle le Challat, « la lame ». Fait divers local ? Manipulation politique ? D’un quartier à l’autre, on en plaisante ou on s’en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle… sauf que personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues se délient. Une jeune réalisatrice décide d’enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis. Ses armes : humour, dérision, obstination...
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Shaun le mouton - le film
Shaun le mouton - le film (2014), la critique de B.G
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas autant rigolé devant un film d'animation ! Et tout en rigolant on se disait qu'il nous faudrait sans doute revoir cette nouvelle production des studios Aardman pour prendre un peu de recul et apprécier à leur juste mesure l'incroyable inventivité de la mise en scène, l'expressivité des personnages, la beauté des décors, le soin apporté au moindre détail dans tous les recoins de l'écran. C'est vraiment le grand retour des créateurs de Wallace et Gromit, dans toute leur singularité britannique après avoir goûté aux joies plus consensuelles et donc moins excitantes des productions made in Hollywood...
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Zorba le Grec
Zorba le Grec (1964), la critique de B.G
Basil, jeune écrivain britannique, se rend en Crète pour prendre possession de la mine de lignite que lui a léguée son père, défunt. Il y rencontre un Grec, Alexis Zorba, qui offre de l’aider à remettre ce site en exploitation. Les deux hommes, totalement différents l’un de l’autre, s’installent dans l’hôtel géré par une ancienne prostituée, Madame Hortense. Aimant boire, rire et chanter, Zorba déploie toute son énergie dans cette entreprise. Malgré l’échec qui en résulte, il a communiqué sa joie de vivre à Basil, transfiguré à son contact...
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300 hommes
300 hommes (2014), la critique de B.G
C'est un film sur des hommes entre eux. Des hommes qui ont en commun de ne plus posséder les attributs qui définissent notre place dans une société. Sans toit, sans travail, sans voiture… ils ont en commun le manque et c'est ce qui les rassemble là. Il suffit de peu pour que quelqu'un se retrouve à la rue, les raisons sont fatalement complexes, souvent économiques, mais pas uniquement : la solitude, l'absence de liens forts, du soutien de proches… On ne s'attarde pas sur ce qui les a conduits là mais on écoute passionnément : il leur reste la parole, l'humour, la colère ou la folie pour continuer à affirmer leur humanité, leur diversité...
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Gente de bien
Gente de bien (2014), la critique de B.G
Le paradis des riches, c'est l'enfer des pauvres… disait à peu de choses près Victor Hugo ; et même doré, cet enfer-là, au delà des signes extérieurs de confort, peut envahir les têtes et les cœurs. Gente de bien, au titre bien pensé, démontre qu'ici comme ailleurs les meilleures intentions du monde peuvent provoquer des effets contraires à ceux espérés… On ferait bien de s'en souvenir… Eric est un jeune garçon d'une douzaine d'années, un chouette gamin qui comprend plein de choses et que sa mère, qui ne peut plus le prendre en charge, refile au père dont elle est séparée...
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