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Toutes vos critiques :

My Sweet Pepper Land
My Sweet Pepper Land (2012), la critique de B.G
Allégorie parodique Un petit bijou. Oscillant entre un western spaghetti à la mode Kurde et une critique sociale libertaire, féministe, jamais trop lourde ni maladroite. Hilarant, vif, efficace, grinçant… D'abord la beauté des vastes paysages qui se passe de commentaires et qui suffirait presque pour que, même sans l'histoire, on reste plongé des heures durant les yeux dans les yeux avec les montagnes du coin...
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Real
Real (2012), la critique de B.G
Ched d'oeuvre absolu à voir plusieurs fois La nébuleuse Kurosawa Real est le film d'un immense poète, et un grand film sur l'imaginaire. Un imaginaire qui se faufile dans une fête foraine abandonnée, ou dans une maisonnette où l'on assiste, bouche-bée, à une sorte de fascinante procession de fantômes derrière des voiles. La science du cadre de Kiyoshi Kurosawa, sa lumière envoûtante, renversent et bouleversent. Il y a des moments de Real où l'on a l'impression que le réalisateur n'a même pas besoin de raconter quelque chose pour captiver : son talent seul de metteur en scène suffit pour évoquer, provoquer, exciter, émouvoir...
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Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? (2013), la critique de Kev44600
Nouvelle réalisation de Philippe de Chauveron, il faut croire que lorsqu'on n’arrive pas à se faire un nom au sein d'un genre en particulier, il ne faut pas persister et s'essayer à autre chose. Après nous avoir outrés à deux reprises avec L'élève Ducobu et Les Vacances de Ducobu, le réalisateur français revient encore une fois avec une comédie, mais pas une comédie pour enfant. En effet, alors que ces deux précédents films avaient comme véritable public, des enfants de 3 à 13 ans, sa nouvelle réalisation tente quelque chose de dangereux, à savoir faire rire avec un sujet qui ne s'y prête pas...
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Noé
Noé (2012), la critique de Kev44600
Un film qui fait l’unanimité cache toujours une part d'ombre et des petits détails que l'on essaye de dissimuler derrière des points positifs qui ne peuvent être contredits grâce au spectacle magique proposé aux spectateurs. Au cinéma, on aime être touché par une histoire, on aime que cette histoire nous provoque des émotions et on aime que cette histoire nous soit conté par des techniciens de l'image et des acteurs qui se donnent corps et âme dans leurs rôles respectifs pour le bien du film. Le cinéma est là pour provoquer des émotions, pour offrir du spectacle et il est aussi là pour nous interroger...
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Les Yeux jaunes des crocodiles
Les Yeux jaunes des crocodiles (2013), la critique de Kev44600
Adaptation du roman éponyme écrit par Katherine Pancol et paru en 2006, Les Yeux Jaunes du Crocodile a la lourde tâche de faire transparaître l'écriture de Katherine Pancol dans une œuvre cinématographique, dans laquelle, chaque détail du livre doit être transcrit par le biais de la mise en scène, réalisation ou de l'écriture du scénario/des personnages. Fresque sociale nous démontrant la générosité des gens de la classe moyenne et l'aigreur et stupidité des gens de la haute comme on pourrait dire, Les Yeux Jaunes des Crocodiles est un film intéressant avant d'être un film bancal et inachevé...
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Les Trois sœurs du Yunnan
Les Trois sœurs du Yunnan (2012), la critique de B.G
Immense cinéaste pour histoire simple On se souvient depuis À l'ouest des rails, son impressionnante saga documentaire sur l'agonie d'une région industrielle du Nord-Est de la Chine, Wang Bing est un immense cinéaste. Il nous apparaît comme le parfait alter-ego de Jia Zang-Khe (dont le récent A touch of sin nous/vous a fait l'effet d'une grande claque) : leurs films, d'une force et d'une beauté exceptionnelles, brossent un tableau terrible de la Chine telle qu'elle évolue à marche forcée, en même temps qu'ils offrent à notre empathie des personnages inoubliables...
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Salaud, on t'aime
Salaud, on t'aime (2013), la critique de B.G
Johnny et Monsieur Eddy Jacques Kaminsky était photographe de guerre. Pour sa carrière, il a complètement délaissé ses quatre filles, nommées, comme les quatre saisons, Printemps, Été, Automne et Hiver, et quitté leur mère. Aujourd’hui « à la retraite », il mène une existence paisible, dans les Alpes, auprès de sa nouvelle compagne, Nathalie. Un beau jour, Printemps, Été, Automne et Hiver réapparaissent. Par l’entremise de Frédéric, le meilleur ami de Jacques, et sur la foi d’une information fausse, elles sont venues se réconcilier avec leur père absent. L’heure du règlement de comptes a sonné...
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Rio 2
Rio 2 (2013), la critique de B.G
Rio 2 la suite tout simplement… Dans la grande guerre qui oppose les géants de l’animation, il est un studio Blue Sky qui fait son petit bonhomme de chemin avec des films hauts en humour et en couleurs, à l’origine de la série de L’Age de Glace, d’Epic et du diptyque qui nous intéresse aujourd’hui, Rio. Le perroquet bleu revient au cinéma dans la suite, sobrement intitulée Rio 2. Blu, Jewel ainsi que leurs trois enfants mènent une vie parfaite dans la magique ville de Rio de Janeiro. Lorsque Jewel prend la décision que ses enfants doivent apprendre à vivre comme des oiseaux sauvages, elle insiste pour que la famille s’aventure dans la forêt amazonienne...
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Heli
Heli (2013), la critique de B.G
Quand dans un pays la violence est une culture… Amat Escalante nous a déjà sidérés avec ses deux premiers longs métrages, les radicaux et terribles Sangre et Los Bastardos. Il nous scotche tout autant dès le premier plan d'Heli : un jeune homme balancé et pendu du haut d'un pont, signal envoyé fréquemment semble-t-il par les gangs ou les paramilitaires à ceux qui voudraient contester leur pouvoir… La suite du film nous contera en flash-back le destin inéluctable d'Heli, sa femme et son jeune enfant, ainsi que celui de sa jeune sœur de douze ans, fiancée pour son malheur avec un jeune policier de dix-huit ans, un peu crétin et fanfaron...
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Arrête ou je continue
Arrête ou je continue (2013), la critique de B.G
Aïe !... Aïe !... Aïe !... Pierre et Pomme. Pomme et Pierre. Entre eux d’eux, une histoire où la pomme a été croquée depuis bien des années, suffisamment de temps pour que du goût sucré il ne reste plus qu’un peu de saveur acide, suffisamment de saisons pour que la chair gourmande ait laissé place à quelques pépins desséchés. De gros pépins, pourtant, point. Une vie de couple qui s’est nourrie de belles choses joyeuses et fulgurantes et puis qui s’est vidée de sa mœlle tout doucement, tranquillement, l’air de rien du tout...
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Dancing in Jaffa
Dancing in Jaffa (2013), la critique de B.G
Danse avec la paix C’est à Jaffa en 1944 que naît Pierre Dulane. Il s'installe ainsi que sa famille à l'étranger en 1948 … Danseur quasi professionnel dès son adolescence, il mène toute sa vie une brillante carrière de danseur de salon : il remporte quatre fois les championnats du monde de la spécialité...
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Noé
Noé (2012), la critique de B.G
  Il fallait bien un jour que quelqu’un s’attaque au récit biblique de Noé et son arche, après tout ce que le cinéma nous a offert dans le genre en passant des 10 Commandements à La Bible de John Huston sans oublier dans une version beaucoup plus cosmique et métaphysique,  le The Tree of Life de Terrence Malick. Et Darren Aronofsky, le cinéaste hétéroclite nous livre une version péplum de The Tree of Life où l’on sent déjà la foudre cabalistique s’abattre sur notre homme. Les pays arabes n’étant pas très contents de cette vision très terre à terre  de notre Noé...
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Tom à la ferme
Tom à la ferme (2013), la critique de SarahdVic
Je ne me suis pas sentie comme ça depuis le 2 décembre 2009, date où est sorti en salles le film Canine de Yórgos Lánthimos : le sentiment d’avoir été manipulée du début à la fin avec l’envie, dès les premières secondes, de crier tout en faisant du sur place. Pour son quatrième film, Xavier Dolan prend un malin plaisir à jeter son spectateur dans une marre d’impuissance. Une heure et demi en plein sable mouvant. Tom à la ferme, adapté de la pièce de théâtre éponyme de Michel Marc Bouchard est un thriller psychologique saisissant...
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L'Étrange petit chat
L'Étrange petit chat (2013), la critique de B.G
Dans un appartement en ville, les membres d’une famille se réunissent et préparent un repas, bientôt rejoints par des voisins et des amis. Les adultes s’affairent dans la cuisine, rangent les courses ou réparent la machine à laver, tandis que les enfants rêvent, ou jouent. Les conversations sont à peine troublées par les bruits de la cuisine, les jeux et les cris des enfants et les ronronnements du chat, qui fascinent le chien. Occupés par des gestes automatiques et une communication polie, chacun enfermé dans sa bulle, reste relativement insensible aux petits événements décalés qui surviennent lors de cette journée moins ordinaire qu’il n’y paraît...
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All About Albert
All About Albert (2013), la critique de B.G

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All About Albert
All About Albert (2013), la critique de B.G
Plaisante et divertissante comédie qui nous vaut la présence de James Gandolfini, l'inoubliable et immortel Tony Soprano, ici dans son dernier rôle. Gros nounours d'une incroyable délicatesse, Gandolfini dégage un charme, une tendresse, une humanité qui n'étonneront pas ceux qui ont vu Les Soprano. C’est toute la distribution de All about Albert qui est impeccable, à commencer par les femmes : Julia Louis-Dreyfus (également révélée à la télévision, dans la sitcom Seinfeld), Catherine Keener et Toni Collette… La piquante en diable Julia est une femme divorcée qui consacre la quasi-totalité de son énergie à son boulot de masseuse à domicile...
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Aimer, boire et chanter
Aimer, boire et chanter (2013), la critique de B.G
  Plaisir du cinéma, plaisir du théâtre, amour immodéré pour le jeu de (avec) ses comédiens… Après Smoking / No Smoking (1993) et Cœurs(2006), le réalisateur adaptait pour la troisième et dernière fois au cinéma une pièce de l'anglais Alan Ayckbourn...
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Son épouse
Son épouse (2012), la critique de B.G
Son épouse… Voilà un titre bien classique, presque fade, qui évoque mal le côté étrange et envoûtant de ce film. Presque hypnotique, déroutant. Autant une plongée dans l'âme humaine et sa folie qu'une plongée au cœur de l'Inde mythique et de ses sortilèges. L'histoire commence en France. Dans la vie d'un couple modèle ou presque. Joseph est vétérinaire, à la SPA, un peu mutique mais attentif aux animaux qu'il soigne (un rôle sur mesure pour Yvan Attal). Du genre fidèle, sécurisant, impavide. Catherine (Charlotte Gainsbourg), son épouse, s'épaule à lui, à son calme, comme si elle fuyait sa propre fragilité...
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I Am Divine
I Am Divine (2013), la critique de SarahdVic
I am divine retrace l'histoire émouvante d'Harris Glenn Milstead, devenu l'une des plus célèbres Drag Queen, gràce à, entre autres, sa collaboration avec John Waters. Cette biopic réalisée par Jeffrey Schwartz est, par sa forme, tout à fait banale; il reprend les codes en vigueur du documentaire. C'est par son contenu, à la fois émouvant et subversif qu'il se démarque. Harris Glenn Milstead soulève à lui même des questions liées au genre, à la sexualité et aux codes physiques de notre société. Le fait qu'il soit qualifié de "La plus belle femme du monde" est en soi encore suberversif aujourd'hui...
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Captain America : le Soldat de l'Hiver
Captain America : le Soldat de l'Hiver (2013), la critique de B.G
     À quoi reconnaît-on les méchants ? C'est en fait ce que demande l’agent Natasha alias Black Widow à Rogers alias Captain America en pleine action. C’est aussi la question que l’on se pose tout au long de ce film au scénario alambiqué et dont ceux qui n’ont pas vu le premier opus de la série risque d’être un peu perdus. D’autant que le plus méchant n’est pas celui qu’on croit.Steve Rogers, alias Captain America, fait de son mieux pour s’adapter au XXIe siècle, lorsque le SHIELD l’appelle pour assurer la protection de l’un de ses membres, visé par un nouvel ennemi, dont l’arme secrète est un agent soviétique surnommé le soldat de l’hiver...
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