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Toutes vos critiques :

Un amour sans fin
Un amour sans fin (2013), la critique de SarahdVic
Adapté d'un best-seller du même titre paru en 1979, "Endless love" est également un remake d'Un amour infini, réalisé par Franco Zeffirelli en 1981. Mis au goût du jour par les soins de Joshua Safran (scénariste de Gossip Girl), Un amour sans fin est inspiré de "Roméo et Juliette" selon son réalisateur.  Un amour sans fin, de son titre original Endless Love fait partie de ces films presque irréprochables dans la forme, mais un peu creux dans le fond.L'histoire est simple et ressemble de pres à celle de Roméo et Juliette ( il y a même la scène du balcon). Gabriella et Alex sont amoureux mais le père de celle-ci ne voit pas cela d'un bon œil...
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Comme le vent
Comme le vent (2013), la critique de SarahdVic
Italie, Armida Miserere l'une des premières femmes directrice d'une grande prison. Elle mène avec assurance et fierté sa vie professionnelle et sa vie amoureuse; et celle-ci semble comblée par l'amour de son partenaire. Un matin, alors qu'il se rend à son travail et qu'il promet de faire les courses en rentrant, il est assassiné. Une moto en coup de vent, plusieurs balles à travers la vitre de sa voiture. C'est la mafia. Armida passera ainsi les 15 années suivantes à traquer le moindre indice, chercher le coupable et parfois trouver d'autres amours. Le film suit l'histoire de cette femme forte qui, trimballée de prisons en prisons nous offre un portrait jamais vu du pays: l'Italie carcérale...
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Mange tes morts (Tu ne diras point)
Mange tes morts (Tu ne diras point) (2013), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Jason Dorkel, 18 ans, appartient à la communauté des gens du voyage. Il s’apprête à célébrer son baptême chrétien alors que son demi-frère Fred revient après quinze ans de prison. Ensemble, accompagnés de leur dernier frère, Mickael, un garçon impulsif et violent, les trois Dorkel partent en virée dans le monde des « gadjos » à la recherche d’une cargaison de cuivre.Mange tes morts est la suite directe de La MB du Seigneur, précédent long métrage de Jean-Charles Hue, avec les mêmes personnages, la famille Dorkel, dans le Nord de la France...
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Swim Little Fish Swim
Swim Little Fish Swim (2013), la critique de B.G
Lilas, jeune vidéaste française, débarque à New York afin de percer dans le monde de l'art. La jeune femme cherche à s’affranchir de la tutelle maternelle, artiste mondialement reconnue et exposée dans les plus grands musées du monde. Avant d'y arriver, elle erre de squats en squats avant de trouver refuge auprès de Leeward, un musicien talentueux mais qui peine à percer. Son truc à lui? Utiliser comme instruments de musique les jouets de sa fille Rainbow. Alors que Mary, sa femme voudrait enfin une certaine stabilité financière, Leeward trouve du réconfort auprès de Lilas, qui l'encourage et comprend son état d'esprit...
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The Rover
The Rover (2013), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES   Présenté en séances de minuit au 67e festival de Cannes, ce second film de David Michôd après ANIMAL KINGDOM nous plonge dans une jungle post-apocalyptique digne des successeurs de Mad Max et autres genres… Bienvenue dans le désert australien après la fin du monde. Ou plutôt après la fin d'un monde, celui de l'opulence occidentale et capitaliste qui semble enfin avoir rendu l'âme (dans tous les sens du terme)...
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Apprenti Gigolo
Apprenti Gigolo (2013), la critique de B.G
Woody Allen en proxénète, Vanessa Paradis en veuve juive orthodoxe et Sharon Stone qui se paie un escort boy: c'est "Apprenti Gigolo", comédie hilarante de et avec John Turturro, dévoilée en première mondiale au Festival de Toronto. John Turturro incarne Fioravante, un fleuriste travaillant à temps partiel tandis que Woody Allen est Murray Schwartz, son ami libraire qui se retrouve obligé de fermer boutique parce que "plus personne n'achète de livres". Pour pouvoir payer les factures, ils vont se lancer dans le plus vieux métier du monde, le plus âgé étant le mac du plus jeune...
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Party Girl
Party Girl (2013), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES Tourné en Lorraine, dans le bassin houiller mosellan mais également pendant le Mondial Air Ballons 2013, "Party Gril" a ouvert pour ce 67e Festival de Cannes la section Un Certain Regard, section parallèle de la sélection officielle. L'histoire est celle de l'actrice principale, Angélique Litzenburger. Cette ancienne prostituée, mère de quatre enfants qu'elle n'a pas élevés, fêtarde incontestée et excentrique, en pantalon léopard et bagues à toutes les mains, est résidente à temps plein d'un bar à hôtesse près de Forbach (Moselle). Elle décide finalement de changer de vie, à 60 ans, lorsque Michel, ancien mineur à la retraite la demande en mariage...
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Edge of Tomorrow
Edge of Tomorrow (2014), la critique de B.G
Dans un future proche, des hordes d'extraterrestres extrêmement organisés, appelés les Mimics, ont livré une bataille acharnée contre la Terre, réduisant les grandes villes en cendres et causant la mort de millions d'êtres humains. Aucune armée au monde n'est à même de rivaliser avec la rapidité, la violence et les capacités cognitives exceptionnelles des combattants Mimics, très bien armés, ou de leurs chefs dotés de pouvoirs télépathiques. Mais à présent, les armées du monde ont réuni leurs forces pour une ultime offensive à quitte ou double contre les extraterrestres.....
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D'une vie à l'autre
D'une vie à l'autre (2012), la critique de B.G
  Derrière la placide Katrine Evensen se cache une louve. Mais qui pourrait le deviner ? En la voyant, on croirait que le bonheur lui est inné et facile. La maison des Evensen, arrimée au bord d'un lac en Norvège, paraît être un havre de paix… Pourtant quelque chose rampe sournoisement, les prémisses d'une tension qui ira s'amplifiant puis ne vous lâchera plus jusqu'au dénouement de l'histoire et même au-delà ! Jamais Katrine ne laisse affleurer à la surface ne serait-ce qu'une vague de tristesse ou d'angoisse venue de son enfance dévastée. Son passé semble minutieusement enfoui, et ses proches sont loin d'imaginer le secret inavouable qu'il recèle...
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Amour fou
Amour fou (2014), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES   Inspiré du tragique suicide de l’écrivain allemand Heinrich von Kleist, adapté au cinéma l’an dernier avec Michael Kohlhaas,  qui entraîna dans la mort Henriette Vogel, le nouveau film de la réalisatrice  autrichienne Jessica Hausner loin d’être un biopic de plus, est une œuvre fascinante, que certains trouveront austère, mais d’une somptuosité baroque avec cette touche de romantisme noir XIXe, d’une sobriété riche et exemplaire à l’image de La Marquise d’O de Rohmer, tiré de l’œuvre du poète...
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Ugly
Ugly (2013), la critique de B.G
De l'Inde on ne connaît souvent que les images colorées et surannées de Bollywood, croisement entre l'héritage de l'Inde éternelle et le sentimentalisme de roman photo ; ou, à l'opposé, l'Inde misérabiliste de Salaam Bombay ou de Slumdog Millionnaire, celle des inclassables qui luttent dans les bidonvilles pour leur survie. Mais on connaît moins l'Inde émergente des classes moyennes, celle qui est née avec l'essor économique impressionnant d'un pays qui aspire à devenir une des principales puissances de l'Asie...
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White God
White God (2013), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES   Nous connaissons Kornél Mundruczó pour 2 de ses films présentés chez nous JOHANNA et DELTA Spécialiste de l'exploration du mal et de l'innocence bafouée, le cinéaste hongrois Kornél Mundruczó a transposé ses thématiques de prédilection dans un univers pour le moins inattendu puisque le personnage principal de son nouvel opus, Fehér isten (qui a fait sa première mondiale Certain Regard cannois du 67ème Festival de Cannes) est un chien bâtard dans un monde où le pedigree fait loi...
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Adieu au langage
Adieu au langage (2013), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Absent sur la Croisette pour la première mondiale de son film, Jean-Luc Godard (83 ans) a envoyé une lettre filmée au président Gilles Jacob et au délégué général Thierry Frémaux. "Le risque dans la solitude, c'est de se perdre soi-même" souligne t-il. "C'est le risque, professionnel pourrait-on dire, qu'assume le philosophe parce qu'il recherche la vérité et se préoccupe de questions qu'on qualifie de métaphysiques, mais qui sont en fait les seules qui préoccupent tout le monde."     Tandis que nous observons un chien errant entre ville et campagne, une femme mariée et un homme célibataire se rencontrent...
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Blackout Total
Blackout Total (2013), la critique de B.G
Télé poubelle La jeune présentatrice télé Meghan Miles traverse une mauvaise passe : le même jour, elle est quittée par son petit ami et se voit refuser une promotion qu'elle espérait. Mais cela n'est rien à côté de ce qui l'attend. Après avoir passé une nuit à faire la fête et à boire plus que de raison avec des copines pour oublier ses misères, elle se réveille chez un parfait inconnu, sans son sac ni son téléphone portable. Elle apprend en écoutant à distance sa messagerie vocale, qu'elle est attendue à la chaîne de télévision où elle travaille pour passer une audition pour le poste qu'elle visait...
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Deux jours, une nuit
Deux jours, une nuit (2014), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES Et revoici le dernier film des frères Dardenne sélectionné pour le Festival de Cannes. C'est la sixième fois qu'ils participent à cette compétition dont ils ne sont jamais revenus bredouilles : deux Palmes d'or, un Grand prix, un prix du scénario… un prix d'interprétation pour Olivier Gourmet, un autre pour Emilie Dequenne alors débutante dans Rosetta et qu'on retrouve quinze plus tard, superbe et touchante, dans le film de Lucas Belvaux, Pas son genre. C'est rien de dire qu'on a été tourneboulés, enchantés par ce petit dernier...
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Maps to the Stars
Maps to the Stars (2014), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES  On avait été déçu à Cannes avec Cosmopolis il y a 2 ans et son accueil mitigé d’ailleurs allait dans ce sens, mais cette fois-ci c’est un grand Cronenberg. Un grand film malade sur Hollywood, entre The Player de Robert Altman et Mulholland Drive de David Lynch, entre l'humour féroce du premier et le vertige cauchemardesque du second. Un canevas de tragédie antique qui vient s'abattre sur l'univers gangrené de l'usine à rêves, qui lui fait rendre gorge, qui expose au grand jour ses malédictions, ses tares, ses effets néfastes...
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ADN, l'âme de la terre
ADN, l'âme de la terre (2013), la critique de B.G
Yacim, le père d'Akim, lui a transmis son amour de la nature, sa passion pour la vie, et un don unique de guérisseur. Davantage qu'un simple talent, c'est dans le sang que se trouve l'origine de leur pouvoir. À la mort de Yacim, Akim quitte sa terre natale désertique pour rejoindre un ami dans une petite ville du Gers. Mais son talent y devient l'objet de convoitise d'un laboratoire pharmaceutique.Pour ce projet, Thierry Obadia dévoile l'étendue de ses ressources ! En effet, il apparaît à la fois scénariste, réalisateur, acteur, compositeur, directeur de la photographie et chef monteur du film. Il retrouve pour l'occasion Pascal J...
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The Homesman
The Homesman (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES   En 2005 pour sa première réalisation sur grand écran Tommy Lee Jones recevait ici à Cannes le Prix d'interprétation masculine ainsi que prix du scénario pour Guillermo Arriaga avec son magnifique Trois enterrements Il est à nouveau à Cannes cette année avec ce très beau western intimiste, qu'on pourra aussi qualifier de féministe. On a souvent pensé que le western avait connu sa fin avec le sublime Impitoyable de Clint Eastwood, mais on a pu voir ces derniers temps qu'il était toujours une source d'inspiration très forte pour quelques auteurs étasuniens et non des moindres : les frères Cœn avec True Grit ou Tarantino avec Django unchained...
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La Chambre bleue
La Chambre bleue (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Et voici Mathieu Amalric de retour sur la Croisette où l’acteur-réalisateur semble avoir trouvé ses marques depuis quelques années et pour notre plus grand plaisir. On se souvient encore de son film TOURNÉE et de son prix de la mise en scène ainsi que de son interprétation dans l’énigmatique JIMMY P. d’ Arnaud Desplechin au côté de Benicio del Toro l’année dernière Cette année c’est à la réalisation d’un roman de Simenon que nous convie Mathieu Amalric présenté dans la sélection Un Certain Regard « - Je t'ai fait mal ? - Non. - Tu m'en veux ? - Non. C'était vrai...
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Il a plu sur le grand paysage
Il a plu sur le grand paysage (2013), la critique de B.G
La démarche de Jean-Jacques Andrien est tout à fait singulière et magnifique. Petit-fils d'agriculteurs de la région bocagère de Herve, coincée entre la Meuse, la périphérie de Liège, le Limbourg hollandais au Nord et la frontière allemande à l'Est, il avait réalisé en 1981 dans sa région natale Le grand paysage d'Alexis Droeven une superbe fiction sur les hésitations d'un jeune paysan partagé entre l'envie de reprendre la terre du père récemment disparu et le désir de construire une nouvelle vie loin de là...
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