Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

L'Impasse
L'Impasse (1993), la critique de B.G
C'est l'un des plus beaux films – sinon LE plus beau – de Brian De Palma, c'est un des plus beaux films noirs de ces vingt dernières années , c'est un grand moment de cinéma, une variation assez déchirante sur la solitude, le poids du passé, la trahison, l'impossibilité d'échapper à son destin… La mise en scène de De Palma, inspiré comme rarement, est d'une maîtrise impressionnante, culminant dans deux ou trois séquences d'une virtuosité exceptionnelle. Et pour finir, c'est magnifiquement interprété, Al Pacino et Sean Penn en tête de pont… Bref c'est peu dire qu'on est heureux de la réédition de L'Impasse...
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La Confrérie des larmes
La Confrérie des larmes (2012), la critique de B.G
À Paris, Gabriel, la trentaine, élève seul sa fille Juliette. Ancien flic retiré des affaires suite à un drame personnel, l'homme a du mal à joindre les deux bouts. Un jour, une ancienne connaissance lui propose un travail bien rémunéré. S'il accepte le marché, Gabriel doit livrer des mallettes à travers le monde pour des commanditaires anonymes. Les termes du contrat sont clairs : il ne doit poser aucune question sur le contenu des valises et ne jamais essayer de les ouvrir. Intrigué et persuadé que ce job le fera sortir de son impasse financière, Gabriel se lance dans l'aventure...
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As I Lay Dying (Tandis que j'agonise)
As I Lay Dying (Tandis que j'agonise) (2013), la critique de B.G
Odyssée tragique Le film, tout comme le roman de Faulkner dont il est adapté, nous plonge immédiatement dans la chaleur moite des confins subtropicaux du Deep South Américain. Il sent la sueur des hommes de peine autant que le parfum des magnolias en fleur, il montre la misère crasse aussi bien que les paysages splendides des abords du fleuve Mississippi. Un film bercé par le grincement d'un rocking-chair abandonné devant une masure en bois, fouetté par le souffle des chevaux en plein effort. Un film dont les héros ont tous un accent nasillard et rocailleux, probablement accentué par les défauts de dentition, et qui nécessite des sous-titres même pour les meilleurs des anglophones...
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9 mois ferme
9 mois ferme (2013), la critique de Utopia
C’est le grand retour d’Albert Dupontel réalisateur, électron libre du cinéma comique français, et cette fois il a parfaitement réussi son coup ! Il a calmé sa caméra, la narration est plus fluide, le scénario plus nourri et mieux construit, le rythme moins éreintant que dans ses précédents films… sans qu’il renie rien de sa singularité, de sa rage, de son invention. Son grain de folie est toujours là, prêt à se manifester au détour de n’importe quelle scène. Dupontel a le don d’inventer des histoires abracadabrantesques, qui poussent à bout les ressorts du burlesque mais qui sont toujours porteuses de vérités sociales et humaines...
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L'Œil du cyclone
L'Œil du cyclone (2011), la critique de Utopia
C’est un film délicieusement désuet, du cinéma trop rare comme on l’aime et comme seuls les Anglais savaient en faire autrefois, avec un souci obsessionnel du moindre détail, un scénario doré à l’or fin adapté d’un immense roman, des décors sophistiqués en totale osmose avec les tourments des personnages, une musique aux petits oignons et surtout des acteurs magnifiques...
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9 mois ferme
9 mois ferme (2013), la critique de B.G
Qui vole un œuf vole un veuf Ariane, jeune juge au cœur sec du Palais de Justice de Paris est enceinte. Mais voilà, quel est l’heureux papa. Au cours d’un réveillon bien arrosé celle-ci ne se souvient pas du tout qui elle a pu rencontrer ce soir-là et demande donc à son collègue expert en analyse scientifique de faire un test de paternité parmi son entourage. Et il se trouve que l’heureux élu (caméra de surveillance à l’appui) est incarcéré, multirécidiviste de cambriolages en tout genre et cette fois-ci accusé d’avoir mangé les yeux et d’avoir plus ou moins coupé en morceaux le vieux monsieur qui l’avait surpris en train d’ouvrir son coffre...
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Elle s'en va
Elle s'en va (2012), la critique de Utopia
Ce serait l'histoire d'une femme de soixante bien sonnés qui part pour acheter un paquet de cigarettes et qui ne revient pas, qui s'offre une échappée… Ou alors ce serait l'histoire d'une actrice, et pas n'importe laquelle, Catherine Deneuve, qui oublie tous les oripeaux, toutes les contraintes de son statut de star et qui s'embarque dans une aventure où elle serait libre d'être elle-même, au naturel, à l'instinct, à l'envie… Emmanuelle Bercot : « J’avais depuis longtemps le désir de filmer Catherine Deneuve. Très peu d’acteurs en France m’inspirent une telle envie...
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Planète Marker
Planète Marker (2013), la critique de B.G
Rétrospective intégrale Chris Marker au Centre Pompidou à partir du 16 octobre
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La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 (2013), la critique de B.G
37°2 le matin Un film qui flotte tellement haut ! À quoi cela tient-il ? À un regard ? Une manière de filmer les choses de la vie. Kechiche affirme que ce n'est pas un film militant. C'est vrai et faux à la fois. Il explose vite les étiquettes qu'on voudrait lui coller, la puissance qui s'en dégage est plus efficace que n'importe quel discours. Un regard ? Celui juste et rare posé sur l'enseignement, les enseignants, ces acharnés qui tentent de rendre accessibles et lumineuses des contrées qui vous semblaient inaccessibles ou ennuyeuses, qui allument des feux qui ne s'éteindront jamais. C'est La Princesse de Clèves qui devient actuelle et vivante, le fastidieux théorème qu'on déguste soudain comme un poème...
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La Vie domestique
La Vie domestique (2012), la critique de B.G
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Eyjafjallajökull
Eyjafjallajökull (2012), la critique de B.G
Pas très original le dernier film avec Dany Boom et Valérie Bonneton: gags éculés, mise en scène plate,manque de rhytme, scénario pauvre, en fait le seul moment où l'on rit c'est quand les deux personnages principaux n'apparaissent pas à l'écran, le gag du repenti illuminé de Dieu ( Denis Ménochet) dans le camping-car est assez drôle. Sinon c'est a peu près de la même veine que Un Plan Parfait. Seule curiosité du film qui donne envie de le voir en fait son titre "Eyjafjallajökull"
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Fifi hurle de joie
Fifi hurle de joie (2012), la critique de B.G
Quand elle retrouve à Rome Bahman Mohassess, célèbre peintre iranien à l’oubli duquel le régime postrévolutionnaire a activement contribué, Mitra Faharani ignore qu’elle filmera les derniers mois de sa vie. La joie est pourtant au rendez-vous dans ce film. Malgré l’exil de cet homosexuel après la chute de Mossadegh, en 1954, une vitalité pasolinienne caractérise l’artiste et son travail. Rare toile à n’avoir pas été détruite de ses propres mains, Fifi hurle de joie, accrochée dans sa chambre d’hôtel, résume cette combinaison de truculence et de désespoir...
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Grandir
Grandir (2013), la critique de B.G
Depuis sept ans, Dominique Cabrera a filmé sa famille. Son journal intime de l'année 1995, DEMAIN ET ENCORE DEMAIN, a été un des premiers films autobiographiques scrutant la vie d'une femme ordinaire mais cinéaste. Cette fois, elle a cherché à filmer ce qu'est une famille, ce qui se transmet dans sa famille depuis les ressemblances et les prénoms jusqu'aux insomnies et à la bonne cuisine. GRANDIR se déploie dans le temps mais aussi dans l'espace. Entre la France, les Etats-Unis où vit un de ses frères et l'Algérie où elle a été avec sa sœur chercher les traces du passé.
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Omar
Omar (2013), la critique de B.G
Chronique palestinienne Une ville quelque part en Cisjordanie Tous les jours, Omar franchit le mur de séparation installé par l'armée israélienne pour rejoindre de l'autre côté ses amis d’enfance de toujours, Amgad et Tarek. Le film a été tourné principalement à Nazareth où il semble plus facile d’avoir des autorisations qu’auparavant. Omar grimpe vite, déterminé et sans hésitation, et redescend aussi vite, à l'aide d'une simple corde, pour éviter d'être repéré par les snipers ou les soldats qui font régulièrement leur ronde en bas...
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Blue Jasmine
Blue Jasmine (2012), la critique de B.G
Allen 2013 : un excellent cru Woody Allen, à raison d'un film par an, on a l'impression de le connaître par cœur, lui et ses blagues et ses tours et ses manies et ses obsessions… Et puis, régulièrement, contre toute attente, ce diable de cinéaste arrive à nous surprendre, à nous couper la chique ! Et c'est le bien le cas avec ce Blue Jasmine qui, après le très moyen To Rome with love, pourrait bien être son meilleur film depuis Match point, avec lequel il a le point commun de ne pas être une pure comédie, et même de proposer une vision assez noire, voire cruelle, de l'humaine condition… Ce coup-ci, la carte maîtresse du magicien Allen s'appelle Cate Blanchett, nouvelle venue dans son univers...
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Prisoners
Prisoners (2013), la critique de B.G
En cette froide journée d’octobre la famille Dover se rend chez leurs voisins et amis les Birch pour fêter Thanksgiving. Au cours de la journée leurs deux fillettes respectives, 6 et 7 ans, disparaissent soudainement. Très vite la thèse de l’enlèvement est privilégiée d’autant plus qu’un camping-car qui stationnait devant le pâté de maisons a subitement quitté les lieux… Le premier film américain de Denis Villeneuve n’a certainement rien à voir avec son film précédent INCENDIES, production québécoise adaptée de l’œuvre du dramaturge Wajdi Mouawad...
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Les Conquérants
Les Conquérants (2012), la critique de B.G
Bien plus que les vrais héros, rien de plus drôle et de plus romanesque que les authentiques losers, ceux dont la vie n'est qu'une succession tragicomique de foirages insensés, de ratages grandioses, d'impasses empruntées avec détermination, d'accidents improbables. Les losers étaient déjà les moteurs du cinéma burlesque, Chaplin autant que Keaton, dans des genres différents, faisaient (et font toujours) rire par leurs ratés, et portent en eux une poésie tragique teintée de mélancolie. Galaad et Noé, malgré leurs prénoms qui fleurent bon la mythologie héroïque, sont bien d'irréductibles losers...
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Machete Kills
Machete Kills (2013), la critique de B.G
Machete tweete pas! La fin du premier opus ou l'amorce finale nous signalait “Machete return“, et bien c'est chose faite avec ce deuxième volet de la saga de Robert Rodriguez. Cette fois-ci notre super-héros est mandaté par le président des Etats-Unis himself pour débusquer un dangereux psycho-mégalo qui menace d'envoyer un missile nucléaire sur Washington...
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Gare du Nord
Gare du Nord, la critique de B.G
Un village français Dans cette fourmilière qu'est la Gare du Nord, des milliers d'individus partent et arrivent tous les jours. Ils se croisent sans se parler, noyés dans une foule anonyme. Étudiant en sociologie, Ismaël observe cette circulation permanente, fascinante et vertigineuse, et tente d'interroger des voyageurs pour son mémoire de thèse. Sur un quai de gare de RER, il rencontre Mathilde, une femme d'une cinquantaine d'années, professeur d'histoire, et débute avec elle une relation amoureuse. Lieu de rencontre, la gare est aussi un lieu de perte : perte d'un être aimé, perte des repères, perte d'identité.....
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Le Majordome
Le Majordome (2013), la critique de B.G
Le Cœur de l’Amérique Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie au cauchemar de la ségrégation raciale. Il va s'accrocher, acquérir peu à peu les compétences qui lui permettent d'accéder à un poste aussi stratégique que convoité : majordome à la Maison Blanche...
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