Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Sangue del mio sangue (Sang de mon sang)
Sangue del mio sangue (Sang de mon sang) (2015), la critique de B.G
Karl Marx disait que les grands faits se produisent toujours deux fois : la première fois comme une tragédie, la seconde comme une farce. Marco Bellocchio pourrait bien avoir fait sienne cette formule pour bâtir la colonne vertébrale de son nouveau film, puisqu'il propose de mettre en regard, dans un même lieu mais à plusieurs siècles d'écart, deux histoires aux personnages étrangement similaires. Bellocchio n'a eu de cesse d'analyser avec rage et acuité la société italienne, d'en dénicher les impasses et les éléments régressifs...
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Qui a tué Ali Ziri ?
Qui a tué Ali Ziri ? (2015), la critique de B.G
Le 11 juin 2009, Areski Kerfali, 61 ans et Ali Ziri, 69 ans sont interpellés par la police nationale d’Argenteuil, lors d’un contrôle routier. Ali Ziri quitte le commissariat dans le coma et décède à l’hôpital deux jours plus tard. L’explication donnée par la police et le procureur est : « décès suite à une malformation cardiaque ». Deux semaines après les faits, le juge d’instruction classe l’affaire sans suite. Un collectif d’habitants d’Argenteuil, Vérité et justice pour Ali Ziri se mobilise pour exiger une contre-expertise...
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Le Nouveau stagiaire
Le Nouveau stagiaire (2014), la critique de B.G
Depuis la mort de sa femme, Ben Whittaker se sent seul et la retraite n'a rien arrangé. Afin de donner du piment à sa vie, il décide de postuler à un stage pour un site Internet de mode. Contre toute attente, il est pris. Jules Ostin, la patronne de l'entreprise, est d'abord surprise de le voir dans ses murs mais s'aperçoit vite que cette nouvelle et atypique recrue s'est rapidement fait accepter par l'équipe. Et pour cause, Ben est un homme chaleureux qui prodigue de judicieux conseils. Jules, sur la sellette, se prend d'amitié pour lui et le présente à sa famille. Ben devient une figure quasi paternelle pour la jeune femme...
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Fatima
Fatima (2014), la critique de B.G
Fatima, c'est plus qu'un magnifique portrait de femme, c'est le portrait d'une foultitude d'autres et même, en filigrane, celui de notre société. C'est un film qui vient plonger au plus profond de nous-mêmes, nous bousculer à tel point qu'il sera impossible de regarder de la même manière les passantes inconnues que l'on croise dans la rue têtes nues ou discrètement voilées...
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Hôtel Transylvanie 2
Hôtel Transylvanie 2 (2015), la critique de B.G
Le bébé s'appelle Dennis et Drac ne pourrait pas être plus heureux. Mais... ce dernier aimerait bien que son petit-fils soit plus vampire qu'humain. Mavis et Johnny s'en moquent, et, afin d'avoir un avant-goût de la vie chez les humains, la jeune maman demande à son mari de partir en road-trip à travers la Californie. Le petit Johnny reste avec son grand-père, qui décide de tout faire pour qu'il soit un vampire...
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Maryland
Maryland (2014), la critique de B.G
Maryland présente un intérêt particulier. Romanesque, il assume les ficelles du genre et en joue de manière inhabituelle. On peut tout aussi bien le voir au premier degré comme un très bon suspense ou y entrer à des niveaux plus subtils, distanciés, presque moqueurs. Peut-être est-ce le fait qu'une femme soit derrière la caméra. De façon très culottée, la réalisatrice d'Augustine (son premier film) se confronte à un domaine généralement (quelques exceptions, dont Kathryn Bigelow en Amérique ou Claire Denis chez nous) réservé aux hommes et lui imprime sa marque...
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Amours, larcins et autres complications
Amours, larcins et autres complications (2014), la critique de B.G
C'est une comédie policière enlevée et trépidante, avec en tête d'affiche imparable un personnage de loser que vous allez adorer, parce qu'il est l'incarnation vivante de la loi non moins imparable des emmerdements maximum ! Et ce petit polar hilarant représente en plus une grande première puisqu'il se déroule dans les territoires palestiniens, où la sus-dite loi des emmerdements maximum et autres complications s'applique mieux encore sans doute que dans la plupart des autres coins du monde. Il faut dire d'emblée que les emmerdes, Mousa, notre héros, les cherche avec plus de constance que Lancelot le Saint Graal...
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Vierge sous serment
Vierge sous serment (2014), la critique de B.G
Dans les replis obscurs des Montagnes des Damnés, au cœur de l'Albanie près de la frontière du Kosovo, se terrent quelques hameaux lointains aux maisons éparses. Les hommes y sont rudes et rocailleux à l'instar du sol sur lequel ils travaillent, loin de l'agitation du monde moderne et de ses considérations. Des villages presque suspendus hors du temps. Les lois albanaises n'arrivent pas jusque là. Seul le kanum, le droit coutumier séculaire, régit les alliances, les conflits, la vie, la mort des habitants. Œil pour œil, dent pour dent… Sauf si tu es une femme : peut-être alors ne vaux-tu même pas le prix de tes dents. Ici on n'endort pas les demoiselles avec des contes de fées, inutile qu'elles attendent le prince charmant...
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Bonté divine
Bonté divine (2013), la critique de B.G
Depuis son arrivée sur une petite île croate, un jeune prêtre a enregistré dans sa paroisse 22 décès et aucune naissance. Fabijan se désole de voir se réduire ainsi la population, comme un peu partout dans le pays, jusqu'au jour où il rencontre Petar, un kiosquier qui lui fait une étonnante confession : sa femme lui reproche de tuer des gens car il vend des préservatifs. Cet aveu donne une idée au prêtre qui décide, avec la complicité du vendeur, de percer des trous dans les préservatifs avant qu'ils soient mis dans le commerce. Le pharmacien Marin devient leur complice en remplaçant ses pilules contraceptives par des vitamines...
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Les Deux amis
Les Deux amis (2015), la critique de B.G
Depuis qu'il a vu la mystérieuse et belle Mona, vendeuse dans une sandwicherie de la gare du Nord, Clément, figurant de cinéma, ne pense qu'à la jeune femme. Or si celle-ci le trouve gentil, elle n'est pas amoureuse de lui. Elle ne peut d'ailleurs envisager aucune vie sentimentale car elle est en liberté surveillée et continue de purger une peine de prison. Désespéré, Clément se confie à son ami Abel, qui lui dit d'agir s'il est sûr de ses sentiments. Les deux hommes font alors sortir la jeune femme du train qui la ramène à la prison...
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Une enfance
Une enfance, la critique de B.G
Ce gosse-là, pas bien haut sur pattes, a déjà toute l'attitude d'un petit mec : râblé, bien planté, ll semble porter sur ses épaules toutes les désillusions d'un monde qu'il observe avec un regard noir, rebelle, sans jamais esquisser un sourire. Entre Pris (sans doute un diminutif de Priscilla ?), sa mère, éternelle immature, et Duke, son compagnon, qui ne l'est pas plus (mature), c'est Jimmy qui fait figure d'homme de la famille malgré ses treize ans. C'est lui le garant des repères de la maisonnée. Lui qui veille sur son petit frère Kevin, le lave, l'envoie se coucher, l'oblige à respecter les horaires...
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La Belle saison
La Belle saison (2014), la critique de B.G
  Les débuts ne sont pas tout roses et son boulot n'est pas folichon. Mais elle est libre, n'a de comptes à rendre à personne… réceptive à ce parfum décapant de printemps parisien, accessible à toutes les découvertes. Puis un jour plus beau encore que les autres, elle se retrouve à prendre la défense d'une fille qu'un mec harcèle dans la rue… et là, sa vie s'emballe, embarquée qu'elle est avec une bande de nanas délurées et rigolardes où Carole fait autorité...
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Everest (3D)
Everest (3D) (2014), la critique de B.G
Depuis des années, Rob Hall, comme son ami Scott Fischer, emmènent des touristes sur l'Everest, le plus haut sommet du monde. L'afflux de grimpeurs rend l'ascension encore plus difficile. Pas de quoi décourager Beck, un Texan sujet à la dépression, Doug, un facteur timide, Yasuko qui a déjà gravi six très hautes montagnes ou John Krakauer, venu faire un article sur l'entreprise de Rob Hall. Ce dernier a laissé son épouse, Jan, alpiniste également, enceinte de leur premier enfant. Rob et Scott profitent d'un créneau favorable pour se lancer...
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Miss Hokusai
Miss Hokusai (2015), la critique de B.G
Dans les pas des stars de l'animation japonaise que sont Hayao Miyasaki et Isao Takahata, qui ont apparemment pris leur retraite, une nouvelle génération d'artistes a pris la relève : de Mamoru Osada à Mizuho Nishikubo (auteur du très beau L'Île de Giovanni produit par le même studio I.G.), ils offrent des films dignes de leurs glorieux aînés. Ce nouvel opus de Keiichi Hara (Un été avec Coo et Colorful) en apporte une nouvelle preuve, toute d'intelligence, de tendresse et de poésie. En 1814, Hokusai est un peintre reconnu de tout le Japon. Il réside avec sa fille O-Ei dans la grande ville d’Edo (l’actuelle Tokyo)...
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Amy
Amy (2015), la critique de B.G
Amy Winehouse avait une voix comme aucune autre chanteuse de sa génération. Elle était adulée par ses fans et pourchassée par les paparazzis. Le documentaire révèle que derrière son succès et sa notoriété se cachait une jeune femme sensible, fragile et tourmentée. Ce film amène d'ailleurs des pistes de réflexion sur son parcours qui s'est arrêté tragiquement quand elle avait 27 ans. Pendant deux heures, on entend les proches d'Amy Winehouse raconter sa vie sans jamais les voir. On est submergés d'images de cette artiste à chaque étape de sa vie...
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L'Oracle
L'Oracle (2014), la critique de B.G
Martin Armstrong a prévu avant tout le monde l'explosion des dettes souveraines non remboursées et ses conséquences désastreuses. Le meilleur des conseillers américains en investissements avait fait part de ses inquiétudes et la plupart de ses prédictions se sont révélées justes : la plongée de l'indice Nikkei, le krach du marché boursier. En fait, Martin Armstrong a mis au point un code informatique très efficace basé sur le nombre Pi que le gouvernement américain a voulu récupérer. Après avoir refusé de donner le code source, Martin Armstrong a passé 12 ans derrière les barreaux...
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The Program
The Program (2013), la critique de B.G
David Walsh, journaliste sportif irlandais, s'intéresse au coureur cycliste Lance Armstrong depuis ses débuts. Pris de sympathie pour le sportif, mais peu convaincu par sa capacité à devenir un champion, Walsh observe le parcours du cycliste et suit son ascension proprement surnaturelle. Des témoignages surgissent peu à peu, qui indiquent qu'Armstrong, sous la houlette du docteur Ferrari, doit son incroyable succès à de nombreux produits dopants. Walsh se mue alors en journaliste d'investigation et tente de faire éclater la vérité. Mais Armstrong, multiple vainqueur du Tour de France, est aussi populaire que puissant dans le milieu du cyclisme...
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La Vanité
La Vanité (2015), la critique de B.G
On ne badine pas avec la mort… David Miller (Patrick Lapp, limpide, découvert en ingénieur du son génialement bougon dans le précédent et très drôle film de Lionel Baier, Les Grandes ondes), vieil architecte malade, fatigué, blasé de tout, veut en finir avec la vie. Nous sommes en Suisse, pays qui accepte la fin de vie assistée, il a donc tout organisé : choisi le lieu, la date et le moment idoines, fait appel à une association d'aide au suicide...
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Esto es lo que hay, chronique d'une poésie cubaine
Esto es lo que hay, chronique d'une poésie cubaine (2015), la critique de B.G
Esto es lo que hay suit le parcours de Los Aldeanos, groupe de hip-hop le plus populaire et contestataire de Cuba, formé en 2003 par Aldo et El B. Authentiques et marginaux, Los Aldeanos connaissent un immense succès dans leur pays et à l'étranger, mais sont victimes de la censure du gouvernement cubain qui leur interdit de se produire sur l'île tout en les empêchant de quitter le pays. Mais il en faut plus pour faire taire Aldo et El B, véritables guérilleros du hip-hop, qui continuent à autoproduire leurs albums et leurs clips, et à critiquer dans leurs textes les défaillances d'un système, dévoilant sans relâche l'envers de la révolution castriste et des paysages de cartes postales...
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Le Tout Nouveau Testament
Le Tout Nouveau Testament (2014), la critique de little river
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Une comédie loufoque, véritable bouffée d'hilarité vivifiante pour attaquer la rentrée et chasser la morosité… Le bien que ça fait ! « Être la femme de Dieu, ça ne se refuse pas ! J'ai dit oui tout de suite sans même lire le scénario ! »...
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