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Toutes vos critiques :

Palo Alto
Palo Alto (2013), la critique de B.G
C'est l'histoire tendre et cruelle d'un amour adolescent, semblable à toutes les amours adolescentes depuis toujours. Une fille aime un garçon, un garçon aime une fille. Mais comme tous les adolescents, maladroits et timides derrière les rodomontades, ils sont incapables de se le dire et tout foire jusqu'à ce que… Elle c'est April, une jeune fille plutôt sage et bonne élève, qui ne se déchaîne que dans l'équipe de foot de son lycée. Elle a une paire de parents plus que cool et permissifs, notamment un beau-père intello et amateur de haschisch, qui passe le plus clair du temps dans son bureau chaotique embrumé par les fumées qui font tourner la tête...
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Bird People
Bird People (2012), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Lauréate de la Caméra d’or en 1994 avec son premier film "Petits arrangements avec les morts", Pascale Ferran réalise en 1996 " L’âge des possibles", Grand Prix du festival de Belfort et en 2005 ce qui reste à ce jour son chef d’œuvre "Lady Chatterley", prix Louis-Delluc et obtient cinq Césars en février 2007. La cinéaste se fait rare ? Elle est aujourd’hui en sélection officielle à Un Certain Regard avec "Bird People". Mettant en scène  Anaïs Demoustier et Josh Charles, Bird People a pour cadre un hôtel international situé près de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle...
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Maestro
Maestro (2013), la critique de Fatna
La réalisatrice Léa Fazer nous livre avec Maestro un long-métrage drôle et touchant. Pio Marmaï qui incarne le rôle d'Henri, un jeune acteur désinvolte, plus fan du dernier Die Hard que d'un film de  Buñuel , joue à la perfection. Oscillant entre le rôle de comique de service et celui d'acteur dramatique, tout est juste. Mais il n'est pas seul à jouer avec les sentiments du spectateur, le film repose sur un duo efficace. C'est Michael Lonsdale qui tient le rôle du grand réalisateur Cédric Rovère, il transporte tout ceux qui le souhaitent dans un monde où la poésie a toujours sa place. Sa prestance impressionne...
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Terra nullius, confessions d'un mercenaire
Terra nullius, confessions d'un mercenaire (2012), la critique de B.G
Une pièce nue, une chaise. Autour, la pénombre. Le « no man’s land » du titre est un terrain neutre sur lequel Paulo de Figueiredo, mercenaire sexagénaire, accepte de raconter sa vie. Mais il désigne aussi une zone historique encore si récente, si peu documentée, que les révélations de l’homme semblent appeler l’empreinte formelle de la cinéaste – chapitres numérotés,  cartons de texte. « L’odeur de sang me donnait des poussées d’adrénaline… » – il faut au moins ces annotations pour encaisser la violence de ce qui est dit et le soupçon de la possible jouissance que procure au mercenaire sa remémoration...
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Transformers : l'âge de l'extinction
Transformers : l'âge de l'extinction (2014), la critique de Fatna
Ce quatrième opus de la saga robotique Transformers a tout pour plaire aux amateurs de films d'action à gros budget. Trois heures intenses où le spectateur en prend plein les yeux, entre les scènes de combats explosives et les effets spéciaux à gogo. Les dialogues pour leur part restent assez plats, mais heureusement il y a des passages assez drôles qui sauvent l'ensemble. Le nouveau casting qui inclut Mark Wahlberg, Nicola Peltz ou encore l'acteur Stanley Tucci, apporte à la saga un nouveau souffle dont le besoin se faisait sentir. C'est dans l'ensemble un film assez divertissant, qui essaye parfois de trop tirer sur la corde sensible du spectateur sans forcément y arriver...
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Épilogue
Épilogue (2012), la critique de B.G
Berl, 84 ans, et Hayuta, 80 ans, vivent à Tel Aviv dans leur appartement. Du fait de leur grand âge, ils doivent subir un contrôle de la sécurité sociale, supposée évaluer leur niveau de dépendance. Leur maintien dans leur appartement est en balance... Après des années de lutte, ces deux-là refusent d’abandonner leurs rêves communautaires et leurs plans révolutionnaires pour construire un Etat-Providence en Israël. Au cours d’une nuit de douloureuse désillusion, ils décident ensemble de mettre fin à leurs jours, afin de mettre un terme aux souffrances physiques et morales qui remplissent leurs vieux jours...
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Peau d'Âne
Peau d'Âne (1970), la critique de B.G
En version restaurée, le conte de Perrault comme vous ne l’avez jamais vu Peau d’âne est un véritable enchantement, porté par la musique et les chansons de Michel Legrand. Jacques Demy harmonise à la perfection la féerie du conte de Charles Perrault, la poésie de Jean Cocteau (La Belle et la bête) et un humour très contemporain. On y découvre des chevaux bleus et d’autres rouges, une robe couleur du temps, une cabane qui scintille, une rose qui parle, un âne banquier, une dame laide qui crache des crapauds, une fée qui connaît tout des choses de l’avenir... Le livre s’ouvre. Il était une fois, dans un heureux royaume, un roi, une reine et une belle princesse...
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Albert à l'Ouest
Albert à l'Ouest (2013), la critique de B.G
Arizona, 1882. Albert, éleveur de moutons, semble loin d'être l'homme le plus courageux de l'Ouest. C'est pour cette raison d'ailleurs que sa fiancée le quitte, après avoir été témoin de sa lâcheté et aussi, il faut bien le dire, parce qu'elle souhaitait aller voir ailleurs. Albert parviendra-t-il à se comporter en homme alors que la violence éclate à chaque coin de rue, bien souvent de manière totalement absurde ? Il se lie d'amitié avec une inconnue tout juste arrivée en ville : femme d'un redoutable hors-la-loi, Anna lui donne des leçons de tir et noue avec lui une relation de plus en plus intime...
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Dragons 2
Dragons 2 (2014), la critique de B.G
        SPÉCIAL CANNES Le premier chapitre de DRAGONS voyait la réconciliation et une paix durable des Vikings avec les dragons après moult batailles épiques et le savoir-faire diplomatique de notre petit héros Harold, qui d’ailleurs y laissera une jambe, et se liera d’une amitié sincère avec Krokmou, le dernier spécimen de la race des Dragons, Furie Nocturne Le second chapitre palpitant de la trilogie nous emmène une fois de plus dans le monde fantastique d’Harold et de Krokmou...
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Le Procès de Viviane Amsalem
Le Procès de Viviane Amsalem (2013), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Viviane est d'une beauté hiératique, sobre, digne. Viviane, c'est Ronit Elkabetz au sommet de son art et de son charisme. Elle n'a pas besoin de montrer ses jambes pour être sensuelle et divine. Tant mieux, la société dans laquelle elle vit ne le lui permettrait pas, pas plus qu'elle ne lui permet de laisser libres ses cheveux. Mais peu lui importe, elle semble planer loin au-dessus de toutes ces choses et si elle se présente devant un tribunal rabbinique, c'est après en avoir bien pesé les conséquences, et après avoir ramassé tout son courage. Il en faut pour affronter la partie de pingpong ubuesque qui l'attend...
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Aux mains des hommes
Aux mains des hommes (2013), la critique de B.G
Tore appartient au groupe des Jesus Freaks, un mouvement punk chrétien entré en rebellion contre l'ordre religieux tout en suivant les préceptes de l'amour enseignés par Jesus. Tore fait la connaissance de Benno, en l’aidant à redémarrer sa voiture d'une manière quasi miraculeuse. Il emménage sous une tente dans le jardin de Benno et devient un membre de la famille. Cependant, Benno ne peut résister à la tentation de mettre à mal les convictions de Tore. La violence du mal et la cruauté des humiliations que Benno va lui faire subir vont mettre à l'épreuve la foi de Tore pour son prochain...
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Under the Skin
Under the Skin (2013), la critique de B.G
Totalement bizarre et dérangeant, d’une beauté hypnotisante, "Under the Skin" est un ovni cinématographique et Scarlett Johansson son égérie. "Under the Skin" est une expérience unique et borderline, captivante par sa cérébralité racée et son esthétique soignée. Pêle-mêle, on pense aux univers de Kubrick, Richard Kelly, Jodorowsky... pour mieux établir l’originalité totale de ce film virtuose et provocant. Même banalisée, il s’agit de Scarlett Johansson, qui porte inconditionnellement le film...
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Le Conte de la princesse Kaguya
Le Conte de la princesse Kaguya (2012), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Les yeux s'écarquillent, la bouche s’entrouvre de béatitude, tous nos poils se hérissent de bonheur, on se sent empreint d'une sérénité semblable à celle qui s'emparerait de nous si nous étions téléportés au printemps au pied du mont Fujiyama alors que les fleurs des cerisiers s'envolent et qu'un léger vent fait frémir les rizières… C'est l'effet Princesse Kaguya… Cette merveille de film d'animation est l'œuvre d'Isao Takahata, l'alter ego de Hayao Miyazaki au sein des désormais légendaires Studios Ghibli...
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Jersey Boys
Jersey Boys (2014), la critique de B.G
Qui eut cru que le Blondie du film Le Bon, la brute et le truand avec quatre Oscars à son actif et quelque 250 autres prix et nominations allait devenir un des plus grands cinéastes de sa génération, donc la nôtre, en réalisant un film pratiquement tous les deux ans depuis 1971 et « Un frisson dans la nuit » et que chacun de ses films allaient devenir culte au cours de cette dernière décennie, étant en soi un événement, avec reconstitution historique et mise en scène grandiose...
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Caricaturistes - Fantassins de la démocratie
Caricaturistes - Fantassins de la démocratie (2013), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES Ce matin était projeté dans la salle Bazin en séance spéciale hors compétition un film exceptionnel CARICATURISTES - FANTASSINS DE LA DÉMOCRATIE À l'origine du projet de ce documentaire, il y a l'amitié entre Radu MIHAILEANU, réalisateur de films, et PLANTU, caricaturiste pour le Journal Le Monde depuis 40 ans. Une admiration réciproque et des valeurs communes débouchent sur l'envie de créer un film ensemble...
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Les Sœurs Quispe
Les Sœurs Quispe (2013), la critique de B.G
Nous sommes en 1974, aux confins de l'Altiplano chilien, à plus de 4000 mètres d'altitude, là où l'air et la végétation se font rares. Justa, Lucia et Luciana sont trois sœurs, bergères indigènes Coyas entre deux âges. Leur existence minimale et répétitive s'apparente à de la survie, les bergères vivant aux creux de grottes où elles partagent des repas de fromage et de viande séchée tout en tentant d'échapper aux vents glacés...
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Minuscule - La Vallée des fourmis perdues
Minuscule - La Vallée des fourmis perdues (2012), la critique de B.G
Les Minuscules, c’est une bande d’insectes ou plutôt des bandes, qui à grand renfort de Bzzzzz…, BZZZZZZ… et de Pffuuuu…, survivent dans la jungle des prés et des sous-bois de nos chères campagnes. Coccinelles, fourmis noires, mouches aux yeux rouges et au rire sardonique, araignées hospitalières, mélomanes et bricoleuses, fourmis rouges aboyeuses comme des pittbulls et j’en passe forment le bestiaire génial qui peuple ce formidable film d’animation made in France. Dans une campagne au printemps, les vestiges d’un pique-nique abandonné déclenchent un branle-bas de combat au pays des Minuscules...
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Xenia
Xenia (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Il n’est un secret pour personne qu’en dépit d’un environnement économique défavorable, le cinéma grec est en plein essor. Original, novateur et ce n’est donc pas une surprise de voir le dernier film de Panos H. Koutras sélectionné à Cannes dans la sélection Un certain regard. Ce quatrième film du réalisateur grec est une coproduction gréco-franco belge, qui a d’ailleurs faillit ne jamais voir le jour après le démantèlement de la chaîne publique grecque  ERT pour raison économique. Panos H...
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Guy Moquet
Guy Moquet (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS   Œuvre du cinéaste grenoblois Démis Herenger, qui a mené plusieurs projets en milieu carcéral, cette comédie romantique de 32 minutes, aux antipodes du film de banlieue, a été entièrement tournée à la Villeneuve, quartier populaire du sud de la ville, théâtre d'émeutes en 2010. "Quand j'ai eu vent du projet, j'étais sur le point d'arrêter l'école, j'étais complètement à la dérive. Et puis j'ai fait un stage avec l'équipe du film...
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Black Coal
Black Coal (2013), la critique de B.G
En 1999, un employé d’une carrière minière est retrouvé assassiné et son corps dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête, mais doit rapidement abandonner l’affaire après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects. Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service...
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