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Toutes vos critiques :

Rendez-vous à Atlit
Rendez-vous à Atlit (2013), la critique de B.G
Rien de plus contradictoire et contrariant que la famille. Le plus souvent on l'aime autant qu'on la hait, on la fuit et on la cherche, on la vomit et on la rêve...
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Et maintenant ?
Et maintenant ? (2014), la critique de B.G
Atteint depuis une vingtaine d’années par le VIH et l’hépatite C, Joaquim Pinto a dû renoncer à une carrière cinématographique diversifiée et reconnue face à la progression de sa maladie. Pinto, qui habite la campagne lisboète en compagnie de son mari Nuno et de leurs chiens, décide de changer le protocole et s’adonne à des essais avec des drogues expérimentales. Il nous livre ainsi un documentaire aux allures de confession, au cours duquel il traite différents sujets relevant tantôt de sa situation personnelle, tantôt de notre société dans son ensemble...
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Birdman
Birdman (2014), la critique de B.G
Alejandro Iñarritu (Amours chiennes, Babel, Biutiful, qui remonte déjà à plus de quatre ans) revient au sommet de sa virtuosité et de son énergie avec cette plongée trépidante dans les coulisses d'un théâtre de Broadway où un acteur hollywoodien sur le retour tente un come-back délirant. Dialogues au cordeau, rythme tendu, distribution exceptionnelle et mise en abyme assez étourdissante, Birdman vous hisse sur ses ailes et vous entraîne dans son tourbillon.Première scène: Riggan (Michael Keaton, époustouflant, dans un des rôles de sa vie avec Beetlejuice et le flic de Jackie Brown), de dos, médite...
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Le Garçon et le Monde
Le Garçon et le Monde (2013), la critique de B.G
Chef d'œuvre du film d'animation, on annonce la couleur, on persiste et on signe : Le Garçon et le monde est une merveille, tant par son graphisme magnifique et son univers sonore que par la poésie et l'émotion qu'il génère. Ce bijou brésilien restera longtemps gravé dans nos esprits, à l'instar des plus grandes réussites d'un Miyazaki ou d'un Takahata, les maîtres japonais. Autant dire qu'il s'adresse tout autant aux adultes qu'aux enfants (pas avant 8 ans). Le dessin est limpide, minimaliste et pourtant puissamment expressif...
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Sous X
Sous X (2014), la critique de B.G
Sorti de prison après une peine de 9 ans, Jean-Jacques souhaite changer de vie et devenir illustrateur. Mais il n’a pas d’autre choix que de retourner habiter dans son ancien quartier, qu’il redécouvre. Les jeunes ont pris le pouvoir et ses amis aimeraient bien qu’il reprenne la main. Jean-Jacques se sent tiraillé entre son passé et l’avenir qu’il pourrait se construire. Afin de comprendre qui il est et de prendre une direction qui lui convienne, il se met en quête d’informations sur ses origines, né sous X, manifestement métis, il a été adopté par des blancs...
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Ablations
Ablations (2013), la critique de B.G
Pastor Cartalas, un jeune quadragénaire, se réveille au milieu d’un terrain vague après plusieurs heures d'inconscience. Rapidement, il constate qu’il a une cicatrice dans le bas du dos. Anna, son ancienne maîtresse, chirurgienne de profession, lui apprend qu’on a pratiqué sur lui une ablation du rein. Interrogé par sa femme, Léa, Pastor ne peut donner d’explication. Il décide de mener lui-même l’enquête pour comprendre ce qui lui est arrivé. Il commence par se rendre dans un bar, dernier lieu dont il se souvient. Personne ne l’y reconnaît...
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Alda et Maria
Alda et Maria (2012), la critique de B.G
Voilà un joli film qui nous raconte une page d'histoire largement méconnue des non lusophones mais qui s'avère universelle et évoque de manière plus large le destin de tous les exilés. Un film qui sonne de manière d'autant plus authentique qu'il est inspiré de la propre jeunesse de la réalisatrice. Au début des années 1980, Alda et Maria sont deux jeunes sœurs angolaises à peine sorties de l'adolescence que leur mère a envoyées à Lisbonne pour les protéger de la guerre civile qui déchire leur pays depuis une indépendance arrachée dans le sang, avant de pouvoir les rejoindre elle-même...
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La Terre éphémère
La Terre éphémère (2014), la critique de B.G
La terre Le film est à l'image de son titre, beau et mystérieux, simple et pourtant poétique... Et ce titre, La Terre éphémère, aussi joli et imagé soit-il, n'est pas qu'une formule, c'est une réalité : chaque été, le cours du fleuve Inguri, frontière naturelle entre la Géorgie et l'Abkhazie, laisse émerger des îlots de terre fertile qui seront de nouveau recouverts pas les eaux dès les premières pluies...
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Someone You Love
Someone You Love (2014), la critique de B.G
Lui, c’est Thomas Jacob : bien qu’il vienne du pays de Lars Von Trier et non de celui des Rolling Stones, c’est une rockstar, un auteur-compositeur mondialement reconnu qui a fait toute sa carrière aux states, comme ne le disent plus que les branchés ringards… Une carrière remplie de disques d’or, de salles combles et de groupies en furie. Une carrière qui lui a procuré des plaisirs divers et variés, licites ou pas, dont on suppose qu’il a usé et abusé. Les femmes bien sûr, l’alcool évidemment, les drogues assurément. Thomas Jacob semble aujourd’hui revenu de tout, c’est un rockeur désabusé qui semble ne plus croire à grand-chose et surtout pas à l’illusion d’un bonheur rendu possible grâce à la magie de l’argent et de la gloire...
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Une merveilleuse histoire du temps
Une merveilleuse histoire du temps (2014), la critique de B.G
Adapté de l’autobiographie Travelling to Infinity: My Life with Stephen de Jane Hawking, Une merveilleuse histoire du temps est une histoire d’amour tonifiante, poignante et magnifique, sans misérabilisme ni complaisance « people », pleine d’humour et d’intelligence et aux images, idées et décors aussi parfaits que le jeu des comédiens. Cependant, plus qu'un simple biopic, Une merveilleuse histoire du temps est une extraordinaire leçon de résilience (vous savez, cette capacité psychologique à se reconstruire après un événement traumatique)...
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Foxcatcher
Foxcatcher (2013), la critique de B.G
L'intrigue va en dérouter plus d'un, surtout ceux qui s'attendent à voir de la lutte… En fait le sport n'est qu'une toile de fond. Même si pour les protagonistes il est tout. L'enjeu d'une vie, d'une reconnaissance ou d'une domination… La lutte n'est ici que le socle d'un thriller psychologique tendu, complexe, même s'il faut saluer bien bas les acteurs qui ont réussi cet exploit admirable de restituer des scènes de combat dignes des plus grands lutteurs mondiaux. Channing Tatum et Mark Ruffalo ont travaillé des mois sous la houlette d'entraîneurs olympiques, afin de coller à leurs personnages, les frères Schultz, Mark et Dave, qui furent tous deux champions du monde...
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Bébé Tigre
Bébé Tigre (2013), la critique de B.G
Cinéma vérité Bébé tigre . Le titre désigne métaphoriquement le jeune héros du film, Many, originaire de l'Inde et membre de la communauté Sikh…Many a 17 ans, il est arrivé clandestinement en France il y a deux ans et son passeur, Kamal, l'a abandonné, le laissant livré à lui-même, Mineur Isolé Étranger selon la dénomination officielle, pris en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance… Depuis Many s'est remarquablement intégré, il a de bons résultats scolaires, il sort avec ses potes et il a une petite amie, Elisabeth… Bref un adolescent ordinaire, ou presque...
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Whiplash
Whiplash (2014), la critique de little river
VU EN 2015
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Phoenix
Phoenix (2014), la critique de B.G
Christian Petzold avait remporté l'Ours d'Argent à Berlin avec son film Barbara, dont vous vous souvenez sans doute, il reprend dans Phoenix les deux acteurs qui lui avaient si bien réussi. La guerre vient de finir, nous sommes en juin 1945 et Nelly Lenz, chanteuse berlinoise, a survécu par miracle au camp de concentration. Torturée, le visage écrabouillé, elle est soutenue par son amie Lene qui, plus perspicace, avait pu passer en Angleterre quand il était encore temps et s'active désormais à la réintégration de ceux qui essaient de reconquérir une place...
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Snow Therapy
Snow Therapy (2014), la critique de B.G
Il a eu tellement peur qu'il s'est enfui en courant ! Les vacances à la neige comme révélateur de la crise du couple, du malaise de la famille, de l'ultra-moderne désarroi...
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Exodus : Gods and Kings
Exodus : Gods and Kings (2014), la critique de B.G
2014 restera comme l’année de la résurrection au cinéma des récits bibliques. Une tradition hollywoodienne marquée notamment par le fameux Les 10 Commandements, de Cecil B. DeMille, et dans lequel on peut également inscrire Ben Hur, de William Wyler, qui s’était néanmoins cantonné à la télévision ces dernières années, via des super-productions destinées à cartonner dans les foyers du monde entier pendant les fêtes. 2014 donc, a vu resurgir deux personnages clés de L’Ancien Testament, à savoir Noé et Moïse...
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La Rançon de la gloire
La Rançon de la gloire (2013), la critique de Kev44600
Quatre ans après le succès phénoménal, mais avant tout insoupçonné, que ce soit critique comme public, du film Des Hommes et Des Dieux, Xavier Beauvois passe une nouvelle fois derrière la caméra. Pour rappel, Des Hommes et des Dieux ce n’est pas moins de sept récompenses, dont le Grand Prix à Cannes en 2010 et trois Césars en 2011 dont celui du Meilleur Film et du Meilleur Second Rôle pour l’immense Michael Lonsdale. Pour cette sixième réalisation, plus de religion au programme, mais toujours les thèmes scénaristiques qui sont chers au réalisateur français...
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Captives
Captives (2014), la critique de Kev44600
Gone Girl ou plus nettement Prisoners, beaucoup de films traitant du sujet fort qu’est le kidnapping ont réussi ces dernières années à sortir du lot et à ce faire leur place sur les devantures de nos cinémas. Égyptien de naissance, mais Canadien depuis la plus tendre enfance, c’est donc un nouveau canadien qui, après Denis Villeneuve, s’attaque à ce difficile sujet qu’est la disparition d’un enfant. Sauf que contrairement à son homologue, Atom Egoyan ne souhaite pas émettre de doute dans la tête du spectateur et décide dès les premières minutes de son film, de jouer sur les flash-back pour prouver que la jeune fille est toujours vivante, huit ans après son kidnapping...
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Invincible
Invincible (2013), la critique de Kev44600
L’année passée, on s’esclaffait soi-disant parce que 2014 était l’année du biopic, l’année du film où n’importe quel fait divers ou vie de célébrité vivante ou morte avait soi-disant le potentiel de faire un long métrage. Il faut croire que 2015 n’en sera que la continuité avec des films comme L’Enquête, L’Affaire SK1 ou encore Invincible, qui n’est autre que l’adaptation d’un roman publié en 2010 servant de biographie officielle à une large parcelle de la vie de l’américain Louis Zamperini...
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Loin des hommes
Loin des hommes (2013), la critique de B.G
Ce beau film, qui nous ramène aux premiers grondements de la guerre d'Algérie, est « librement inspiré » de deux textes d'Albert Camus, en particulier de sa nouvelle L'Hôte. Et si de fait il n'en respecte pas de très près la lettre, Loin des hommes en est fidèle à l'esprit, nous paraît très camusien dans son approche humaniste du contexte et des situations, dans son respect empathique de chaque individu et de ses motivations, dans son refus de juger trop vite, dans son souci de la nuance qui pourrait passer pour de la mollesse politique ou pour un manque de conviction anti-colonialiste… mais ce serait injuste : la vision du film suffira à vous en convaincre. 1954 dans les montagnes de Kabylie...
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