Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Mr. Turner
Mr. Turner (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Attention: chef-d'œuvre   Mike Leigh nous montre avec une truculence jubilatoire toute la complexité du personnage durant les vingt dernières années de sa vie, sans jamais oublier, en arrière-plan, le créateur génial. Le film s’ouvre d’ailleurs sur un superbe travelling qui filme les plaines marécageuses flamandes, avec leurs célèbres moulins à vent, qu’arpentait le peintre aux aurores...
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Iranien
Iranien (2014), la critique de B.G
Le bon et les méchants Dans Bassidji, son premier et déjà remarquable long métrage documentaire, Merhan Tamadon, cinéaste iranien expatrié entre la France et la Suisse, baroudeur des idées et cinéaste à la fois imaginatif et rigoureux, choisissait d'aller à la rencontre des Bassidji, ces gardiens de la révolution, héros un temps de l'effroyable guerre Iran/Irak et désormais gardiens surtout des mœurs, voiles mal ajustés, comportements prétendument licencieux qu'ils repèrent dans leurs quartiers respectifs en dénonciateurs minables et zélés...
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Baal
Baal (1970), la critique de B.G
Allégorie du poète maudit C’est en 1969 que Volker Schlöndorff transpose au cinéma en 1969 l’œuvre expressionniste de Bertolt Brecht. Baal est un poète maudit qui rejette les mœurs et les conventions de la société bourgeoise, s’adonnant à tout-va aux plaisirs de l’alcool et de la chair. Au cours de son parcours errant, cet anti-héros tente de combler son vide existentiel en menant une vie intense et déréglée, multipliant la souffrance des amantes qu’il délaisse et sombrant peu à peu dans la criminalité...
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Master of the Universe - Confessions d'un banquier
Master of the Universe - Confessions d'un banquier (2013), la critique de B.G
Maîtres de l’Univers « Si un directeur arrivait un matin en disant (et si tout le monde faisait pareil) : celui qui vend des actifs pourris, je le vire, tout s’arrêterait immédiatement. » Rainer Voss synthétise ainsi l’insoluble dynamique de la finance dont il fut partie prenante trente ans durant. Dès 1986, grâce à la dérégulation initiée par le tandem Thatcher-Reagan, cet Allemand, fils de chauffagiste, va s’employer à générer à lui seul plus d’un million d’euros de profit chaque jour...
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Respire
Respire (2013), la critique de B.G
Amitié vénéneuse Pour sa deuxième réalisation, l'actrice Mélanie Laurent (Inglourious Basterds, Je vais bien, ne t'en fais pas) s'est inspirée du premier roman d’Anne-Sophie Brasme, édité en 2001, et qui l'avait bouleversée, lycéenne. L'histoire d'une amitié délétère entre une ado discrète, Charlie (Joséphine Japy, qui jouait France Gall dans Cloclo) et la flamboyante Sarah (Lou de Laâge, vue dans Jappeloup) dont elle admire la liberté et l’indépendance et d’esprit. Rapidement, elle la laisse prendre sur elle un ascendant qui va s'avérer destructeur...
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Of Men and War (Des hommes et de la guerre)
Of Men and War (Des hommes et de la guerre) (2014), la critique de B.G
Une généalogie de la colère  " Le temps de l’après-guerre est plus long que celui de la guerre " confie Fred Gusman, vétéran du Vietnam, fondateur en 2008 du Pathway Home, fondation accueillant les soldats atteints de syndrome de stress post-traumatique (PTSD). Durant cinq ans, Laurent Bécue-Renard a filmé douze des 2,6 millions de GI’s revenus d’Irak et d’Afghanistan. Engagés pour certains à 17 ans, ils ont découvert les horreurs de la guerre à 18. Traumatisés d’avoir tué ou vu tuer des copains, des enfants, des femmes, ils culpabilisent, accumulent les cauchemars. " Je ne trouve plus ma place " dit l’un...
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Gone Girl
Gone Girl (2014), la critique de B.G
Amazing Amy Nick et Amy sont mariés depuis cinq ans, ils se sont rencontrés à New-York, lui un gars simple et plutôt beau gosse débarqué de son Missouri natal pour faire du journalisme dans un magazine branché ; elle, belle et supérieurement intelligente, créatrice sans illusions de test inutiles pour magazines féminins, mais surtout connue pour être l'héroïne fantasmée de la saga écrite par sa mère, le best-seller Amazing Amy. Leur rencontre est un vrai coup de foudre tout droit sorti d'un conte de fée, et tout semble sourire aux amoureux. Mais un job perdu et la mère de Nick malade, et les voilà contraints de venir s'installer près de sa famille...
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Pôle emploi, ne quittez pas!
Pôle emploi, ne quittez pas! (2013), la critique de B.G
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Voilà à l’heure où nos gouvernants qui pour se faire élire se sont fait passer pour des gens de gauche et qui désormais stigmatisent jour après jour un peu plus les chômeurs, un documentaire coup de poing, baffe dans la tronche, uppercut, bourre pif qui met les points sur les i, les barres sur les t, et remet à l’équerre les idées corrompues par les préjugés rances...
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L'Incomprise
L'Incomprise (2013), la critique de B.G
Pauvre petite fille riche Aria 9 ans vit avec ses parents dans un appartement cossu de Rome. Nous sommes en 1984 et le fillette se sent désorientée avec des parents artistes, immatures et égocentriques. Quand ceux-ci se séparent la voilà ballotée entre eux, chacun se la renvoyant au gré de leurs envies. Seul un chat noir qu’elle trimballe dans une cage à oiseaux lui procure les câlins qui lui manquent.  «Je ne vous ai pas raconté tout ça pour jouer les victimes, mais pour que vous me connaissiez un peu mieux. Et peut-être que maintenant, vous serez un peu plus gentil avec moi », conclut Aria, 9 ans, à la fin de ce film choc dont elle est l’héroïne...
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Alléluia
Alléluia (2013), la critique de B.G
Sauce meetic Un jeune homme charmant, tendre, qui sait parler aux femmes de préférence d’âge mûr, mais il ne rechigne pas une jeunette non pus… Un peu trop beau pour être vrai ? Pourtant il l'est, vrai, tout le film est lui-même porté par un réalisme magique, l'image filmée en 16mm procurant un grain un rien inquiétant et crade comme les personnages. Quant à l'intrigue déjantée et son humour sanguinolent, elle est tirée d'un fait divers des années cinquante, revu à la sauce meetic. Oui, Michel est un gigolo...
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Naguima
Naguima (2013), la critique de B.G
D’un caractère réservé, abandonnée par sa mère à sa naissance, Naguima, 18 ans, travaille, pour un salaire de misère, dans les arrière-cuisines d’un restaurant situé dans une grande ville kazakhe. En dehors, elle partage une chambre dans un quartier-dortoir de la bourgade d’Almaty avec sa sœur de cœur Ania. Toutes deux ont grandi ensemble à l’orphelinat. Leur seule amie est Nina, une prostituée au grand cœur. Depuis quelques temps, Ania, enceinte de huit mois, ne cesse de perdre du sang mais n’a pas les moyens de se faire soigner. Elle meurt durant son accouchement...
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L'Oranais
L'Oranais (2012), la critique de B.G
Il était une fois en Algérie Aux premières heures de la guerre d’Indépendance, Hamid et Djaffar choisissent le maquis et la lutte pour la liberté de leur pays, l’Algérie. Cinq ans plus tard, héros de la Révolution, aux rênes de la jeune République d’Algérie, leurs familles et leurs proches constituent outre un groupe d’amis soudé, une classe d’apparatchiks portés sur les avantages de la fonction… Hamid, charismatique orateur d’exception, endosse le costume d’homme politique, futur ministre et tribun...
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De l'autre côté du mur
De l'autre côté du mur (2013), la critique de B.G
"Feu de camp" Nelly, belle femme blonde au regard d'acier trempé, quitte Berlin Est. Elle s'engouffre dans une berline avec son fils Alexej, petit pâlichon binoclard de 8 ans aux cheveux d'un noir de jais, et un ami sensé jouer le rôle du père. Fin des années 70… Le rideau de fer est bien là qui sépare les deux Allemagne. À la frontière, les gardes ne sont pas spécialement avenants. Nelly reste impavide. Elle en a vu d'autres, on le devine. Elle obtempère mais ne plie pas. L'allure fière, le regard droit. On la fait se déshabiller… Ambiance glaciale, désabusée...
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Le Sel de la terre
Le Sel de la terre (2014), la critique de B.G
Le Cœur des ténèbres Photographe majeur, témoin de quelques évènements parmi les plus importants de l’histoire récente, Sebastiao Salgado s’est lancé dans un nouveau projet. Il souhaite photographier des territoires inexplorés, de paysages grandioses à des faunes sauvages, et rendre ainsi hommage à la beauté de la planète. Il est accompagné dans son périple par son fils, Juliano, et par le réalisateur Wim Wenders. Ce documentaire raconte leur aventure. Réalisateur de fiction mondialement célébré, de Paris, Texas aux Ailes du Désir, Wim Wenders s’oriente régulièrement vers le documentaire...
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Eden
Eden (2013), la critique de B.G
French Touch C'est un très beau film – comme les précédents de Mia Hansen-Løve, notamment Le Père de mes enfants – sur la jeunesse et les choix de vie qu'elle doit faire, sur les tournants qu'elle doit savoir prendre, sans vraiment savoir s'ils déboucheront sur une grande et belle ligne droite ou sur un cul-de-sac… C'est une chronique stylée et touchante sur la jeunesse et la musique, qui est au cœur du récit, qui lui fournit inspiration et respiration...
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Les Opportunistes
Les Opportunistes (2013), la critique de B.G
Le"capital humain" ou la violence des riches   Le "capital humain" titre du  dernier chapitre de ce film sous forme de kaléidoscope en trois parties parle d’un fait divers au demeurant banal : une veille de Noël en Lombardie, aux abords du lac de Côme, dans cette région au pied des Alpes aussi belle que glaçante, où la splendeur des paysages se conjugue avec la noirceur de ce qui s’y trame, un malheureux serveur est renversé par un gros 4x4 noir qui prend la fuite...
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Travailleuses...
Travailleuses... (2014), la critique de B.G
Ouvrières À travers cinq pays, des travailleuses du textile évoquent leur quotidien, dans les usines, les ateliers, auprès de leurs machines. Elles parlent de leur activité, de ses règles et de ses difficultés, mais aussi de leurs choix, du besoin d’argent, d’indépendance, de leurs rêves...
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'71
'71 (2014), la critique de B.G
La situation est confuse Belfast, 1971. Tout juste incorporé dans l’armée britannique, l’insouciant Gary Hook est envoyé à Belfast (Irlande du Nord) en lieu et place de l’Allemagne initialement prévue et alors que le conflit contre les indépendantistes catholiques gagne en violence. Confronté à une émeute dès sa première mission, il se retrouve isolé au milieu des insurgés avec son ami Thompson. Débordé, leur lieutenant ordonne la retraite de la section en les oubliant. Thompson est froidement abattu. Gary s’enfuit. Traqué, il erre dans la ville...
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Au nom du Pape Roi
Au nom du Pape Roi (1977), la critique de B.G
Au nom de Dieu En 1867, dans une Rome en pleine effervescence, les armées du Vatican se comportent de façon bien peu chrétienne, traquent les petits « terroristes » (ou patriotes selon le point de vue depuis lequel on se place) qui réclament l'unification de l'Italie en un seul état laïque et viennent de faire sauter avec succès la caserne Serristori, tuant une vingtaine de zouaves pontificaux… vous savez : ceux qui ont ces formidables culottes bouffantes et un joli chapeau. C'est furieusement actuel mais délicieusement romanesque, car si on se bat pour un idéal, ça n'empêche pas l'amour (sous toutes ses formes)...
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La Prochaine fois je viserai le cœur
La Prochaine fois je viserai le cœur (2013), la critique de B.G
Le Prédateur Comment et pourquoi tout cela a-t-il commencé ? Nul ne le saura jamais sans doute et c’est sûrement dans les mystères insondables de l’âme meurtrière que réside l’étrange pouvoir de fascination qu’exercent depuis toujours les faits divers. Celui dont est tiré LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR défraya la chronique à la fin des années 70 dans le département de l’Oise. Pendant plusieurs mois, entre 1978 et 1979, les habitants se trouvèrent plongés dans l’angoisse et la terreur : un maniaque prenait pour cibles des jeunes femmes. Après avoir tenté d’en renverser plusieurs au volant de sa voiture, il finit par blesser et tuer des auto-stoppeuses choisies au hasard (une en mourra)...
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