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Toutes vos critiques :

Le Juge
Le Juge (2014), la critique de B.G
Trop cher pour les innocents… Fils de magistrat, Hank Palmer, grand avocat, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa famille avec laquelle il avait pris ses distances … LE JUGE porté à l'écran par David Dobkin, plutôt connu pour ses comédies légères (Shanghai Kid 2, Serial Noceurs, Echange Standard) est la chronique d'un avocat de Chicago arrogant et pas très net (Downey Jr.), forcé de retourner dans sa ville natale en Illinois après la mort de sa mère...
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Elle l'adore
Elle l'adore (2013), la critique de B.G
La groupie du pianiste Muriel est esthéticienne. Mais elle est avant tout fan. Elle est la plus grande admiratrice française de Vincent Lacroix, un chanteur de variétés au sommet de sa carrière. C’est donc une Muriel sidérée, émerveillée, qui ouvre la porte à son idole cette nuit-là. Il lui demande son aide pour se débarrasser d’un paquet encombrant : Le corps d'une femme caché dans le coffre de sa voiture. Et surtout, elle ne posera aucune question. Sans hésitation, Muriel accepte. Cette nuit-là, elle a ouvert la porte à son idole. Cette nuit-là, les ennuis ont commencé...
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Geronimo
Geronimo (2013), la critique de B.G
Roméo et Juliette version tzigane à la sauce hip-hop Dans les rues d’une banlieue du sud de la France, Nil, jeune femme d’origine turque, fuit un mariage arrangé et court, robe blanche immaculée au vent, pour retrouver Lucky, son amoureux gitan, qui l’emmène vers la liberté sur sa moto. Le coup d’éclat des deux jeunes gens va provoquer une guerre entre leurs deux clans, prêts à tout pour laver leur honneur bafoué...
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Le Paradis
Le Paradis, la critique de B.G
Le tombeau du paon Le film débute par les images irréelles et magiques d'une mère paon et de son petit, faisant ses premiers pas dans une nature au demeurant paisible. Pourtant l'oisillon ne survivra pas et l'homme à la caméra l'enterrera paisiblement, balisant l'emplacement de la minuscule sépulture par un petit caillou coincé par deux clous dorés au pied d'une souche, gardant ainsi, saison après saison, malgré les intempéries et les changements de la végétation, la trace de cette vie si éphémère...
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Les Boxtrolls
Les Boxtrolls (2013), la critique de B.G
Trolls-en-boîte C’est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’Angleterre victorienne, dont les principales préoccupations sont le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et… leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru...
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Samba
Samba (2014), la critique de B.G
Garder la distance Intouchables était un coup d’essai, Samba est un coup de maître, le grand film français populaire sans être populiste, drôle, touchant et en phase avec la société telle qu’elle se vit, un film à l’égal des comédies sociales anglaises de Ken Loach ou de Mike Leigh, où les héros souffrent, rient, résistent, ne baissent jamais les bras face à une adversité aussi réelle qu’écrasante, des héros du quotidien qui nous font trembler et qui finissent par nous redonner espoir en la vie et en nos combats. À priori Samba et Alice ne sont pas franchement bien barrés dans la vie...
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White Bird
White Bird (2013), la critique de B.G
Kat Connors a dix-sept ans, l'âge de tous les possibles, de toutes les découvertes, notamment de celle de la sexualité. Kat n'échappe pas à la règle : ses hormones sont en ébullition, elle pense beaucoup à ça, et ne comprend pas pourquoi son beau gosse et voisin de petit-ami ne répond pas aussi souvent qu'elle le voudrait à ses ardeurs… Kat Connors a dix-sept ans, et sa mère disparaît du jour au lendemain, sans prévenir et sans laisser de traces. Cette disparition ne semble pas troubler outre mesure l'adolescente, du moins en apparence...
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Un homme très recherché
Un homme très recherché (2013), la critique de B.G
À l’affût du faux pas C’est, grâce au cinéma, la rencontre de deux monstres sacrés, passés maîtres dans leur domaine. Le premier, David John Moore Cornwell alias Jonh le Carré, peut être considéré à raison comme le plus grand auteur contemporain de littérature d’espionnage. Ses romans, dont plusieurs ont été portés à l’écran, dressent depuis cinquante ans un état des lieux souvent très critique des relations internationales. Loin du folklore glamour à la James Bond, ses (anti)héros sont des êtres complexes traversés par le doute...
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Heritage Fight
Heritage Fight (2012), la critique de B.G
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Les Gens du Monde
Les Gens du Monde (2013), la critique de B.G
Le journal « Le Monde » a 70 ans, et son évolution, tourneboulée par une mutation sans précédent des médias sous l'influence grandissante d'Internet et des comportements des lecteurs qui en découlent, élargit la perspective du microcosme d'un journal en train de se faire à celui de l'évolution de la société tout entière et de son rapport à l'information. Yves Jeuland choisit de s'immerger au cœur de l'équipe de rédaction du Monde dans un moment de tension, au plus fort des pressions et des débats autour de la campagne électorale de 2012...
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National Gallery
National Gallery (2013), la critique de Utopia
« Je voudrais que vous imaginiez que vous êtes à l’intérieur de cette église, celle-là même où ce triptyque était placé. Vous n’êtes plus à la National Gallery, mais dans l’église, vous regardez ce tableau à la lueur des cierges. Vous ne savez ni lire ni écrire. C’est l’an 1377. Vos maisons sont brûlantes en été, glaciales en hiver. La mort fait partie du quotidien… À la lueur vacillante des cierges, vous pourriez croire que ces figures bougent. Et donc, qu’elles sont réelles, qu’elles entendent vos prières et intercèdent pour vous auprès du Christ et de la Vierge...
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Annabelle
Annabelle (2014), la critique de B.G
Annabelle est laide, objectivement hideuse. Cette horrible et abominable poupée qu'on dirait sortie du grenier malsain de quelque maison hantée a pourtant une grande valeur sentimentale dans le cœur de Mia, jeune épouse enceinte qui vient d'emménager avec son brave et pieux mari dans la jolie maison d'une banlieue cossue. Petit couple exemplaire, propret, qui va à la messe. Un soir, les tourtereaux seront terrassés à domicile par deux psychopathes sanguinaires, adeptes d'une secte satanique: les monstres seront abattus, Mia échappera de justesse à la mort, se rétablira, le couple déménagera, le bébé naîtra et la poupée prendra, comme on dit, le bord des vidanges...
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Mommy
Mommy (2013), la critique de B.G
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Le Temps de quelques jours
Le Temps de quelques jours (2014), la critique de B.G
 Servir à rien c'est la plus grande des libertés", conclut, le regard plein d’une profonde douceur, Sœur Michèle Cointet, la mère abbesse. Après avoir rejeté toutes les autres demandes, elle a accepté que Nicolas Gayraud filme de l’intérieur, " le temps de quelques jours ", l’ordre cistercien de la Stricte Observance, un des plus stricts, regroupant une trentaine de sœurs dans le couvent de Bonneval, créé en 1147 dans l’Aveyron...
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Gemma Bovery
Gemma Bovery (2013), la critique de B.G
Martin est boulanger, mais du genre atypique. Un boulanger un brin rêveur qui pétrit sa pâte comme on écrirait un poème. Martin fait du pain avec ses mains, ce qui laisse tout le temps à son esprit vagabond d’aller et venir au gré de ses pensées, de ses regrets peut-être, de ses désirs sans doute. Il observe depuis son fournil de privilégié la vie comme elle va autour de lui, dans ce petit village normand que l’on croirait tiré d’une carte postale, à moins que ce ne soit d’un roman, Madame Bovary par exemple, dont le titre original complet était Madame Bovary, mœurs de province...
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Un été à Quchi
Un été à Quchi (2013), la critique de B.G
Bao est un petit garçon dont les parents sont sur le point de divorcer. Envoyé chez son grand-père pour leur permettre de faire le point, il intègre une nouvelle école primaire. L’adaptation est difficile et Bao vit avec tristesse ce changement de situation. Pourtant, des rencontres vont lui permettre de mieux vivre la nouvelle conjoncture. Ainsi, il se lie d’amitié avec une fille de sa classe, toujours joyeuse en dépit d’une situation familiale précaire, et qui porte le même surnom que lui, « Bear ». Il y a également Mingchuan, un secret amoureux de Bear. Petit à petit, Bao reprend goût à la vie...
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Les Âmes noires
Les Âmes noires (2014), la critique de B.G
Ils sont trois frères. Trois caractères radicalement opposés. Luigi est la tête pensante d’une entreprise de bâtiment qui sert à blanchir l’argent sale récolté par un trafic international de drogue. Petites lunettes, appartement bourgeois, costumes impec, il serre les pattes des pantins locaux, en graisse quelques-unes au passage pour acheter la tranquillité de son business. Rocco est dans l’action, c’est l’homme de terrain qui négocie avec les fournisseurs, se charge du bon acheminement de la marchandise. Aussi volubile que son frère est taciturne. Autour d’eux, un chœur d’hommes de mains dévoués à la petite entreprise familiale...
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The Tribe
The Tribe (2014), la critique de B.G
Le film qui a dérangé le festival de Cannes. Un pari fou de cinéma. Un pari tenu au-delà de tout pronostic, de toute attente, qui fait de ce film une véritable révélation, une expérience à nulle autre pareille de radicalité productive, d'audace exaltante. Vous n'entendrez aucun dialogue dans The Tribe puisque tous les personnages – et les acteurs qui les interprètent – ou presque sont sourds-muets et s'expriment en langage des signes, que le jeune réalisateur a choisi de ne pas sous-titrer...
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Les Recettes du bonheur
Les Recettes du bonheur (2013), la critique de B.G
Les années 80 dans un village de carte postale du Sud-Ouest, règne de main de maître Madame Mallory, chef étoilée d'une honorable maison qui attire tous les gourmets de la région et de bien au-delà. Débarque sur ces entrefaites une famille indienne chassée de son pays par des émeutes locales et qui, suite à une panne de son van brinquebalant, se retrouve bloquée quelques jours au village...
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Mercuriales
Mercuriales (2013), la critique de B.G
Les Mercuriales, ce sont deux grandes tours impersonnelles et froides, qui ont pris naissance comme un rêve futuriste en bordure parisienne au milieu des années 70 du côté de la Porte de Bagnolet et qui ne symbolisent plus que l’échec d’une vieille utopie fanée. Paumées entre le périph assourdissant et la banlieue crasse, ces vestiges froids se dressent comme des monolithes mortifères et anxiogènes. C’est là que Virgil Vernier a choisi d’entrecroiser les personnages de son premier long-métrage de fiction...
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