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Toutes vos critiques :

Cavanna, jusqu'à l'ultime seconde, j'écrirai
Cavanna, jusqu'à l'ultime seconde, j'écrirai (2015), la critique de B.G
« Seule la virulence de mon hétérosexualité m'a empêché à ce jour de demander Cavanna en mariage. » Pierre Desproges Le très beau documentaire du journaliste, écrivain et cinéaste Denis Robert et de sa fille Nina commence par l'enterrement de ce géant qu'était François Cavanna, l'homme dont les romans historiques et populaires (Les Ritals, Les Russkofs…), largement inspirés de son histoire personnelle (l'arrivée en France de ses parents, immigrés italiens, puis, durant la guerre, son séjour en Allemagne au service du travail obligatoire…) et de son vécu politique, ont fait le bonheur de toute une génération de lecteurs...
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Manos Sucias
Manos Sucias (2014), la critique de B.G
Il serait dommage de ne voir dans cet excellent thriller tourné en Colombie qu'un énième récit de trafic de drogues, dans un pays connu trop longtemps pour cette spécialité. Manos sucias n'est pas un film de genre mais plutôt une tragédie dans laquelle les deux personnages principaux suivent inexorablement un destin sur lequel ils ont peu de prise. Le théâtre de cette tragédie est Buenaventura, un port maritime de la côte pacifique colombienne où les habitants peinent à survivre des activités traditionnelles...
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Vice versa
Vice versa (2015), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Ici à Cannes, le dernier opus des studios Pixar-Disney aura été l’un des films les plus applaudis. Pas de chance, il n’était pas en compétition ! Le voici qui arrive en salle… alors ne ratez pas ce formidable voyage aussi drôle qu’émouvant dans l’esprit d’une enfant. Un récit d’une rare intelligence dans le monde très codifié des films d’animation. Au Quartier Cérébral, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, onze ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse...
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L'Échappée belle
L'Échappée belle (2014), la critique de B.G
Il est 5 heures du matin, à une terrasse de café, Léon s’assoit à la table d'Eva et lui demande un chocolat chaud. Il a 11 ans, vit dans un foyer et voudrait quelle l'aide à retrouver sa mère. Elle a 35 ans, pas d’enfant, elle est libre, fantasque et mène une vie de privilégiée. Il est malin et sage... " Le quotidien d'Eva s’inscrit dans un univers singulier, empreint de légèreté et d’insouciance. Elle va en boîte de nuit, en sort à cinq heures du matin, se réveille à quinze heures. Son père vit dans un château...
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Une seconde mère
Une seconde mère (2014), la critique de B.G
Si on devait parier sur film de cette gazette qui pourrait remporter le prix du public, ce serait sans doute celui-ci qu'on choisirait ! Ce formidablement attachant, terriblement humain Une seconde mère, avec son style fluide, léger, enjoué, brut de décoffrage.  Au bord d'une piscine bien proprette semble cheminer une caravane de jouets luxueux. Un bébé chien pataud gambade au milieu. Une femme à la peau mate s'occupe d'un môme aux cheveux sombres. Elle le regarde avec toute l'attention, toute la tendresse d'une mère qu'elle n'est pourtant pas...
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Casa Grande
Casa Grande (2014), la critique de B.G
À Rio de Janeiro, Jean, 17 ans, fait partie de l’élite bourgeoise. Il apprend un jour que ses parents lui mentent. Acculés, ceux-ci n’arrivent pas à rembourser leurs dettes. Même s’ils tentent par tous les moyens de cacher leur désarroi, ils doivent se séparer du personnel de maison qu’ils ne peuvent plus payer. Jean rencontre une belle jeune fille prénommée Luiza qui vit avec sa famille dans une favela. Entre amour et responsabilité familiale, le jeune homme se retrouve en proie au doute et prend petit à petit conscience du monde qui l’entoure et de ses contradictions. Dans certains îlots des mégalopoles brésiliennes, l’opulence générale ferait complètement oublier les extrêmes inégalités sociales...
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Un voisin trop parfait
Un voisin trop parfait (2015), la critique de B.G
À Los Angeles, Claire Peterson est une séduisante enseignante fraîchement divorcée. Esseulée, la quadragénaire tente de retrouver un peu de bonheur en s'occupant de Kevin, son fils adolescent. Un jour, elle voit emménager en face de chez elle son nouveau voisin, Noah, un beau jeune homme d'une vingtaine d'années, et elle tombe rapidement sous son charme. Après avoir entretenu une aventure avec lui, Claire décide pourtant de stopper cette liaison et demande au jeune homme de partir. Dès lors, Noah se montre de plus en plus inquiétant, puis dangereux en s'immisçant dans la vie de Claire et celle de son fils...
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Le Labyrinthe du silence
Le Labyrinthe du silence (2014), la critique de B.G
Nous sommes en 1958 à Francfort, la toute jeune République Fédérale d'Allemagne tente de se reconstruire, de panser les blessures de sa société meurtrie par la barbarie nazie. Un peintre en balade lâche soudain chevalet et pinceaux en reconnaissant, derrière les grilles d'une école, un homme qui a été un de ses tortionnaires dans le camp d'extermination d'Auschwitz et qui est devenu depuis professeur, sans être inquiété semble-t-il. Relayé par un journaliste tenace, Thomas Gnielka, le témoignage du peintre juif va changer la vie d'un tout jeune procureur, Johann Radmann, jusque-là préposé aux délits routiers...
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L'Éveil d'Edoardo
L'Éveil d'Edoardo (2014), la critique de B.G
Le premier long-métrage captivant de Duccio Chiarini, L'éveil d'Edoardo (Short Skin), a été projeté à Venise dans le cadre de la deuxième édition du volet parallèle Biennale College - Cinema, réservé aux premiers longs-métrages. Le héros de cette comédie douce-amère, Edoardo (incarné par le jeune et prometteur Matteo Creatini), est un adolescent qui doit combattre son manque d’assurance sexuelle au sein d'une famille qui est la famille italienne par excellence. Edoardo vit à Pise et souffre de phimosis depuis sa plus tendre enfance...
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Masaan
Masaan (2015), la critique de B.G
L’inde bien représentée cette année à Cannes après le séduisant CHAUTHI KOOT  voici le non moins séduisant MASAAN tributaire d’un prix d’ailleurs Bien loin des charmantes « Bollywooderies », une nouvelle vague de films indiens parvient sur nos écrans pour nous parler de ce magnifique pays de manière plus authentique. Tout récemment Titli aussi présenté l’année dernière à Un certain regard , et aujourd'hui donc Masaan. Le film nous entraîne au fil du Gange. Pas celui des touristes, non, celui sur les bords duquel vivent les intouchables. Jamais misérabiliste, le récit, fluide, rend l'intrigue captivante...
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Jurassic World
Jurassic World (2014), la critique de B.G
Sur Isla Nubar, au large du Costa Rica, le gigantesque parc de dinosaures vivants Jurassic World connaît un immense succès depuis dix ans. Mais la direction cherche à présenter une nouvelle attraction pour ses milliers de visiteurs et se tourne vers la chef scientifique du parc, Claire Dearing. Son équipe crée alors l'Indominus Rex, un dinosaure hybride issu de mélanges génétiques. Mais le monstre, encore plus imposant et dangereux que le T-Rex, parvient à s'échapper et sème la terreur dans le parc en tuant par plaisir. Tandis qu'une chasse au dinosaure s'organise, les espoirs reposent bientôt sur Owen Grady, le dresseur de vélociraptors. L'effet de surprise de cet énième opus tient en fait de la 3D qui ici assume son rôle en ajoutant de la terreur à la terreur...
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Cendres
Cendres (2014), la critique de B.G
C'est un splendide et bouleversant documentaire sur l'universalité du deuil, qui transcende les différences culturelles. Un film formidable sur la recherche par une femme de son histoire familiale morcelée, fragmentée par les séparations, les incompréhensions et les milliers de kilomètres.Au début du film, nous sommes au cimetière parisien du Père Lachaise. Akiko Gaisseau, franco-japonaise, est venue de Tokyo pour récupérer les cendres de sa mère Kyoko. La quadragénaire, un peu désemparée, retrouve dans l'appartement maternel des traces de ces fragments de vie un peu étrangers depuis que mère et fille avaient décidé de vivre leur vie très loin l'une de l'autre...
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The Road Within
The Road Within (2015), la critique de B.G
Lorsqu’un jeune homme  atteint du syndrome de Gilles de la Tourette partage la même chambre d’un institut médical avec un autre garçon atteint lui de trouble obsessionnel compulsif (TOC) et qu’il tombe amoureux d’une jeune fille anorexique dans le même institut, cela donne un trio d’un naturel pour  le moins hétéroclite et l’on se dit que ça va pas être triste, nos trois héros bien que constamment en souffrance s’amusent comme des fous de leur petite différence et nous avec...
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Les Jardins du roi
Les Jardins du roi (2013), la critique de B.G
Nous sommes au temps du Roi Soleil, Louis le quatorzième pour l'état civil, au moment où, au faîte de son pouvoir, il a décidé de déplacer sa cour pléthorique du trop étroit palais du Louvre jusqu'à Versailles qui sera pour l'éternité ou presque le signe de sa magnificence (en tout cas avant que Jeff Koons s'en mêle). Très attaché au moindre détail dans la création de son environnement, doté d'une imagination débordante – bien au-delà souvent des possibilités techniques de l'époque – le roi est particulièrement obsédé par la perfection de ses jardins...
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Le Monde de Nathan
Le Monde de Nathan (2014), la critique de B.G
En 2007, Morgan Matthews avait choisi la voie du documentaire pour nous parler de ces petits génies des mathématiques, par ailleurs souvent incapables de communiquer avec les autres. Beautiful young minds était le titre de son film. Quelques années plus tard, s'inspirant de ce premier travail, il nous propose une fiction autour du personnage de Nathan, un jeune autiste d'une quinzaine d'années qui semble avoir perdu toute chance d'entretenir des rapports dignes de ce nom avec les autres, depuis le jour où son père qui l'accompagnait a été tué par un chauffard...
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Un Français
Un Français (2014), la critique de B.G
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Le Dos rouge
Le Dos rouge (2014), la critique de B.G
Il y a ce garçon pas si jeune mais avec beaucoup d’enfance, au visage toujours comme étonné, disponible à une surprise, sur un fil entre extrême sérieux, effroi et fou rire devant l’absurdité du monde. Il s’appelle Bertrand, il est réalisateur de films. Il est joué par le réalisateur de films Bertrand Bonello, qui s’amuse à l’évidence à interpréter un personnage qui n’est pas lui, mais lui ressemble à plus d’un titre. Ce Bertrand veut faire un film, visiblement il ne sait pas bien lequel, il a une idée plutôt qu’un projet, a fortiori qu’un scénario...
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San Andreas
San Andreas (2015), la critique de B.G
En Californie, Tom Gaines est un pilote d'hélicoptère de secours ayant plus de 600 sauvetages à son actif. Une équipe de télé vient même faire un reportage sur lui pour souligner ses exploits. Lui ne pense qu'à revoir sa fille, qui va bientôt faire son entrée à l'université. Pendant qu'il qu'il essaie de trouver un terrain d'entente avec Emma, son ex-compagne, la terre se met à trembler. La secousse est historique et le séisme atteint la magnitude 9. Alors que San Francisco est en train d'être détruite, Gaines n'a qu'une idée en tête : mettre à l'abri les deux femmes de sa vie...
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Fort Buchanan
Fort Buchanan (2014), la critique de B.G
«Ce serait thérapeutique de pincer quelque chose de très dur», «Tu étais à l’école d’infirmière et ça, il y a dix-huit ans», «Tout ce que je peux dire, c’est que notre vie sexuelle est fiable», «Et toi, t’as un petit nom pour tes parties intimes ?» : ces quelques extraits des dialogues de Fort Buchanan ne donnent qu’une demi-idée de la bizarre impression de déphasage linguistico-sémantique que produit le film...
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Mustang
Mustang (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Mustang nous plonge dans une Turquie qui, depuis quelques années, subit une lente mais indéniable refonte sociale qui ne va pas forcément dans le bon sens… Le film traduit la fougue contagieuse d'une jeune réalisatrice qui manifestement ne se reconnait pas dans ces transformations. C’est le dernier jour de l’année dans ce collège d’un village de bord de mer. Un moment bien particulier qui draine son lot d’émotions fortes et de sentiments contradictoires. La tristesse de quitter ses camarades de classes, d’en être séparé pour un temps qui parait une éternité, la joie d'être délivré des obligations quotidiennes, de pouvoir vivre les aventures palpitantes des vacances...
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