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Toutes vos critiques :

Les Garçons et Guillaume, à table !
Les Garçons et Guillaume, à table ! (2012), la critique de B.G
Tip Top On ne naît pas Guillaume Gallienne, on le devient. Autrement dit par lui-même, sourire aux lèvres : « Comment je suis devenu un acteur en devenant ma mère pour réussir à devenir moi ». Des années d'étude, d'attention, d'observation admirative d'une femme, de la femme, de cette femme, de cette mère magnétique, hypnotique, pur produit du gratin de l'aristocratie slave. Autoritaire, incontestable, incontournable, pas piquée des vers ! De celles qui donnent l'impression exaspérante de tout maîtriser et auxquelles il est inutile de s'opposer...
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Quai d'Orsay
Quai d'Orsay (2012), la critique de Kev44600
Bertrand Tavernier est un réalisateur qui a une pâte cinématographique bien distincte. Ne faisant rien comme les autres, il va toujours chercher des idées de film dans son intérieur. On aime ou on n’aime pas et c'est le cas pour toute sa filmographie, sauf pour un film : Quai d'Orsay qui est peut-être le film le plus réussi de sa carrière et le plus grand public. Malgré une filmographie qui peut paraître vieillissante, le metteur en scène se rattrape depuis une petite dizaine d'années avec des films comme Holy Lola et Dans La Brume Electrique...
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Elephant
Elephant (2003), la critique de B.G
  Mythologie de l'adolescence?!   Gus Van Sant poursuit, avec ELEPHANT, son travail dans la voie d’un cinéma radical et très personnel, entamé avec GERRY. Le réalisateur de MY OWN PRIVATE IDAHO et PRÊTE À TOUT, qui s’était un peu perdu dans des projets calibrés pour les studios (PSYCHO, A LA RECHERCHE DE FORRESTER) délivre cette fois-ci un film coup de poing intransigeant. Inspiré du même et tragique fait-divers que BOWLING FOR COLUMBINE, ce film tourné quasiment sans scénario et avec de vrais lycéens fait preuve d’une rare cohérence entre sa forme et son fond, son propos et sa mise en scène...
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The Major
The Major (2013), la critique de B.G
Une journée dans la vie de Sergueï Sobolev  En se rendant à la maternité où sa femme vient de mettre au monde un garçon, le capitaine de la police locale Sergueï Sobolev sur la route enneigée  renverse et tue un enfant de 7 ans sous les yeux de sa mère...
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Quai d'Orsay
Quai d'Orsay (2012), la critique de B.G
Que la fête commence… Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plaît aux femmes et détient accessoirement le prestigieux maroquin de ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps svelte légèrement hâlé est partout, de la tribune des Nations-Unies à New York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique...
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Il était temps
Il était temps (2013), la critique de B.G
About Time Enfin au milieu de cette sinistrose (également cinématographique, certes il y a de beaux films actuellement mais pas forcément très marrants) une comédie romantique, teintée de magie, mêlant l’humour, la tendresse, le comique, tout ce que le cinéma british a de meilleur surtout lorsque l’on sait que c’est Richard Curtis (4 mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Le journal de Bridget Jones, Love Actually) qui l’a réalisée. Les 2 heures, un vrai régal...
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Violette
Violette (2012), la critique de B.G
Si vous avez aimé Séraphine déjà réalisé par Martin Provost, vous vous passionnerez pour Violette, qui est comme une sœur de la première : la peinture pour l'une, l'écriture pour l'autre auront été leur force et leur arme pour accéder à une forme de libération. Écrire pour ne pas mourir, pour se libérer de la souffrance de ne pas s'aimer, pour échapper à la folie, pour parvenir à trouver un statut qui lui permette de vivre avec les autres : il y a dans l'œuvre de Violette Leduc quelque chose qui ressemble à l'énergie du désespoir, une vitalité salvatrice qui en fait un personnage d'exception...
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Prisoners
Prisoners (2013), la critique de Kev44600
Tout juste trois ans après la sortie du long-métrage Incendies qui lui avait permis de recevoir plusieurs récompenses dont le prix Lumière du meilleur film francophone, Denis Villeneuve revient cette année avec son premier grand thriller hollywoodien : Prisoners. Nous contant l'histoire de deux pères qui sont à la recherche de leurs fillettes disparues au cours de repas de Thanksgiving, le film se veut être un thriller manichéen dans la veine de Zodiac signé David Fincher ou Se7ven par le même réalisateur...
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Malavita
Malavita (2012), la critique de Kev44600
Adaptation cinématographique du roman éponyme, Malavita c'est un casting de rêve, un synopsis attrayant, un producteur exécutif inégalable et ... Luc Besson et son équipe de chez EuropaCorp. Depuis 1997 et son Cinquième Elément, Luc Besson n'a jamais réussi à nous faire de nouveau vibrer. Il a malgré tout essayé de nous émouvoir en 2011 avec un biopic tendre et pas si mauvais, mais maladroit consacré à Aung San Suu Kyi. C'est grâce à ses relations et à son image que Luc Besson a réussi à dégoter un casting de choix afin de redorer son blason et revenir en force avec ce Malavita...
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Shérif Jackson
Shérif Jackson (2013), la critique de Kev44600
Cinq ans après avoir réalisé leur premier film grâce à celui qui en tenait le premier rôle, Ed Harris, les frères Miller reviennent sur le grand écran avec un film qui sent bon le sable chaud et les déserts arides. Avec comme trame principale une sombre histoire de vengeance dans laquelle on retrouve une jeune femme prise en sandwich par les égos du shérif et d'un représentant de l'église, on se croirait presque revenu au temps des westerns réalisés par Sergio Leone. Détrompez-vous, ce western qui n'en est pas vraiment un reprend les codes de ce dernier afin de se rapprocher du maître Tarantino et de son très récent Django Unchained...
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9 mois ferme
9 mois ferme (2013), la critique de Kev44600
Réalisateur des délirants et divertissants, même si inégaux Bernie, Enfermé Dehors et Le Vilain, Albert Dupontel reste le seul réalisateur français qui tente de faire des comédies déjantées et toujours à la limite du raisonnable. Avec 9 Mois Ferme, il tente une toute nouvelle expérience en tant que réalisateur, tout en gardant un humour décomplexé orienté gaguesque. Avec son scénario fort simpliste et au combien prévisible, il réussit l'exploit de créer des personnages attachants et drôles à tout moment...
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Le Coeur des hommes 3
Le Coeur des hommes 3 (2012), la critique de Kev44600
Après le cuisant échec au box-office français de son film Mon Pote, Marc Esposito avait en tête un cinquième long-métrage qui devait se nommer Ma Copine (quel titre original !), sauf que les studios n'ont pas souhaité lui donné l'argent souhaité à cause de son précédent film. Ces derniers ont malgré tout, eu une bonne idée qui est de ressortir du placard la bande de potes de la série Le Cœur des Hommes, série qui arrive toujours à dépasser le million au box-office français...
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En solitaire
En solitaire (2013), la critique de Kev44600
Les films se déroulant en mer sont peu nombreux, mais ils s'avèrent être très intéressants, car le monde marin est fascinant. Très mystérieux, le monde marin peu permettre à de bons scénaristes de créer des histoires folles et passionnantes (La Vie Aquatique, Le Monde du Silence), mais également des films réalistes qui réussissent à nous effrayer et/ou à nous émouvoir (Les Dents de la Mer, L'Odyssée de Pi, La Pirogue)...
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Inside Llewyn Davis
Inside Llewyn Davis (2012), la critique de Kev44600
Avec leur filmographie très impressionnante en tant que réalisateurs qui ne comptent que pour un, les frères Coen ne cessent de nous éblouir, de nous faire rire et de nous émouvoir à chaque nouveau film. Leur véritable force est de réussir à allier le rire et la tendresse dans chacun de leurs scénarios même si celui-ci est totalement burlesque. Que ce soit Burn After Reading, The Big Lebowsky ou même Intolérable Cruauté, ce sont des films imparfaits, mais très bien écrits avec des personnages sauvages. Les personnages font le film et les réalisateurs s'en servent pour faire vivre des émotions...
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Mes séances de lutte
Mes séances de lutte (2013), la critique de B.G
Doillon entre en résistance Jacques Doillon prend les choses en main, il crée sa propre boîte de production pour son dernier film MES SÉANCES DE LUTTE, tourne le film dans sa propre maison avec le minimum d’ingrédients. Et oui Doillon n’est plus à la mode, aujourd’hui c’est Kechiche. Et pourtant celui dont la cinéphilie post-soixante-huitarde a enchanté toute une génération et qui a trouvé son aboutissement avec la rétrospective à la Cinémathèque Française a encore une poignée de fidèles et son dernier film fera encore le plaisir de ses fans et des critiques...
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Histoire de ma mort
Histoire de ma mort (2011), la critique de B.G
« C’est un film sur l’hypocrisie. On ne sait jamais ce que les personnages désirent vraiment : étrangement, on ne sait jamais jusqu’à quel point ils restent passifs et fatalistes et à partir de quand ils deviennent calculateurs. Je voulais faire un film sur la nuit et j’ai finalement réalisé un songe sur les désirs que la nuit recouvre de ses artifices, mais que le jour découvre à la lumière. » Albert Serra. Il y a les films prévisibles. Ce sont de loin les plus nombreux, et il y en a de très bons. Et puis il y a les films uniques, en tout cas absolument singuliers, qui nous surprennent, nous ahurissent, nous émerveillent...
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Une femme douce
Une femme douce (1968), la critique de B.G
Une femme douce Enfin Robert Bresson voué à l’hégémonie de la restauration 2K , et c’est d’autant plus satisfaisant que ses films bénéficient d’une lumière particulière valorisée par des chefs opérateurs prestigieux. Les ”noir et blanc” de Bresson restent dans les mémoires des cinéphiles. Pour l’heure c’est un film en couleur sous la houlette du chef op Ghislain Cloquet, ce n’est pas rien, le méconnu UNE FEMME DOUCE qui ressort cette semaine dans une somptueuse copie restaurée...
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Inside Llewyn Davis
Inside Llewyn Davis (2012), la critique de B.G
Sacrés frères Coen ! On a beau guetter avec impatience chaque nouveau projet, tenter d'imaginer une suite potentielle à leur filmographie foisonnante, ils ne sont jamais là où on les attend, capables de se renouveler à chaque fois sans jamais se perdre pour autant, conservant immanquablement ce ton si particulier qui fait leur charme et leur succès… Immédiatement reconnaissables et sans cesse surprenants, c'est l'apanage des plus grands ! Et disons-le d'emblée : INSIDE LLEWYN DAVIS est un de leurs meilleurs films...
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Sâdhu
Sâdhu (2012), la critique de B.G
Il y aura sans doute quelque chose de salutaire que de venir découvrir, en cette fin d’année toujours propice aux excès, l’incroyable portrait de cet homme ascète ayant fait le choix de renoncer aux biens terrestres pour vivre retiré loin de la compagnie des hommes dans une grotte à 3000 mètres au cœur des montagnes de l’Himalaya. Sans doute, nous tous, accros à la technologie et aux bienfaits de la « modernité », confortablement installés dans nos vies remplies de choses futiles et inutiles, nous sentirons-nous tout petits riquiquis devant la grandeur d’âme de Suraj Baba...
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Les Enfants des Mille Jours
Les Enfants des Mille Jours (2013), la critique de B.G
Dès les premières images de cet étonnant documentaire, on comprend que les événements survenus en septembre 1973 au Chili ne sont pas une affaire du passé, un truc de vétérans touchés dans leur chair et leur cœur et ressassant des histoires d'espoir brisé et de répression féroce d'il y a quarante ans, mais bien une blessure qui se décline encore au présent dans la société chilienne. Ces premières images sont celles des supporters en liesse de Piñera, le candidat de droite arrivé au pouvoir en janvier 2010 après 20 ans de coalition de centre gauche...
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