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Toutes vos critiques :

C'est quoi ce travail ?
C'est quoi ce travail ? (2015), la critique de B.G
C’est quoi finalement le travail ? C’est la question à laquelle se sont attelés Luc Joulé et Sébastien Jousse à la faveur de la présence du compositeur Nicolas Frize, en résidence dans l’usine PSA à Saint-Ouen pour sa future création musicale. Ils se sont immergés deux années durant au plus près du travail à l’œuvre dans cette usine de production industrielle qui emboutit chaque jour 800 000 pièces de métal pour alimenter les chaînes d’assemblage du groupe automobile...
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The Lobster
The Lobster (2015), la critique de B.G
The Lobster est une fable dystopique qui nous projette dans un monde déshumanisé où le couple est devenu une obligation. Ayant perdu sa femme, un architecte est envoyé d’office dans un hôtel luxueux pour un séjour spécial de quarante cinq jours au bout desquels il est tenu d’avoir rencontré l’âme sœur. Il sera sinon transformé en animal, mais de son choix – c’est dire si le film est aussi glaçant que sardonique...
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Notre petite sœur
Notre petite sœur (2015), la critique de B.G
Attention chef-d'œuvre C'est une histoire aérienne, enjouée, qui se laisse porter au gré de brises légères. Un récit gracieux sur les choses simples et joyeuses de la vie. L'odeur discrète d'une fleur qui fait remonter les parfums de l'enfance. Les saveurs des petits plats de mère-grand à tout jamais inscrits dans nos papilles. Les arbres fruitiers qui enneigent le printemps de leurs flocons de pétales immaculés… Le cinéma de Kore-Eda, c'est l'invitation à l'eudémonisme, au carpe diem : savoir déguster et embellir le temps qui nous conduit inéluctablement vers la poussière. C'est aussi une leçon de zénitude d'où l'on ressort conquis et apaisé. Un film qui donne faim et soif de nourritures terrestres et de tendresse...
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Le Bouton de nacre
Le Bouton de nacre (2015), la critique de B.G
Patricio Guzmán nous offre un film documentaire d'exception, qui nous subjugue par son intelligence et sa beauté. Le cinéaste chilien parvient à nous raconter plusieurs histoires qui n'ont a priori rien à voir : celle d'une goutte d'eau coincée dans un bloc de quartz depuis quelques milliers d'années, celle des Indiens des terres australes décimés par les colons et les maladies et enfin celle tout aussi terrible des victimes du régime sanglant de l'infâme général Pinochet… Et tout ça avec une fluidité incroyable, une maîtrise éblouissante des images et de l'agencement du récit. Ça commence avec une séquence splendide : l'interminable (4000 kilomètres !) façade littorale Pacifique du Chili vue du ciel...
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Seul sur Mars
Seul sur Mars (2014), la critique de little river
Mark Watney et ses coéquipiers sont envoyés en mission sur Mars. Une tempête met à mal leur expédition. Les astronautes doivent quitter en urgence la planète rouge, laissant derrière eux Mark, qu'ils croient mort. Watney finit par se réveiller et, décidé à survivre, il tente de communiquer avec la Nasa. Refusant de perdre espoir et, dans l'attente d'un éventuel sauvetage, il met à profit toutes ses connaissances en agronomie pour faire pousser de quoi se nourrir. En dépit des difficultés, il y parvient. Son message est finalement reçu par la Nasa. Se sentant coupable de l'avoir laisser seul, son équipage se lance dans une mission de secours...
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L'Odeur de la mandarine
L'Odeur de la mandarine (2015), la critique de B.G
En cette période anniversaire de la première Guerre Mondiale, le cinéma nous offre une sorte de panorama de ces années sombres. Après le radical La Peur, après le beau film britannique Mémoires de jeunesse et avant le formidable film d’animation Adama, Gilles Legrand signe un film romanesque et sensuel autour de la rencontre de deux personnages abîmés par la guerre et qui tentent de se reconstruire. Été 1918. La guerre fait rage pour quelques mois encore, mais pour Charles elle est déjà finie. Officier de cavalerie, il y a laissé une jambe et rumine dans son domaine sur sa nouvelle condition de riche estropié...
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Blade Runner
Blade Runner (1981), la critique de B.G
Ceci est donc la version définitive de Blade Runner, peaufinée en 2007 par Ridley Scott, et présentée pour la première fois en copie numérique. Il faut rappeler que le film avait été modifié au dernier moment à l’époque de sa sortie, en 1982, par crainte de trop bousculer les petites habitudes des spectateurs américains. Scott avait donc ajouté la voix off de Harrison Ford qui explicitait les méandres de l'intrigue, ainsi qu'un dénouement qui imposait une improbable happy end. Escamotée la voix off, balancé le happy end, l’œuvre prend toute sa dimension, visionnaire, prophétique, et profondément tragique...
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Pan
Pan (2014), la critique de B.G
Orphelin, Peter est un petit garçon espiègle et turbulent, qui refuse de grandir. Un jour, il est envoyé par magie au Pays imaginaire, peuplé de pirates et de fées. Cette terre de contes est sous la coupe du tyrannique Barbe Noire. Peter finit par tomber dans les griffes du redoutable flibustier. Celui-ci lui raconte une prophétie : un petit garçon qui sait voler viendra le détrôner. Or Peter semble être l'élu car il se découvre ce don. Lily la Tigresse vient à sa rescousse car elle est persuadée qu'il est le seul à pouvoir libérer le Pays imaginaire...
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Alphabet
Alphabet (2014), la critique de B.G
Après avoir mis en évidence l’absurdité et la fin programmée du système alimentaire industriel (We feed the world), puis celles du système financier ultra-libéral (Let’s make money), Erwin Wagenhofer s’attaque à un autre mammouth, moins polémique sur le papier mais pas le moins important des trois : le système éducatif. Et une fois de plus, l'étude est argumentée, le constat sans concession...
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Alphabet
Alphabet (2014), la critique de B.G
A
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Elser, un héros ordinaire
Elser, un héros ordinaire (2014), la critique de B.G
Oliver Hirschbiegel est l’homme qui a osé il y a quelques années réaliser le dantesque La Chute, sur les derniers jours d’Adolf Hitler. Pendant quelques années, Hirschbiegel a mené hors d’Allemagne des projets très différents, d’un biopic sur Lady Diana aux premiers épisodes de la série historique Les Borgia. Mais le IIIe Reich a toujours fasciné le cinéaste parce que, comme bien des Allemands, il s’est toujours demandé pourquoi, face au régime nazi, la résistance intérieure fut proche de l’inexistant. Bien sûr l’efficacité de la machine policière et concentrationnaire explique beaucoup mais pas tout...
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Adama
Adama (2015), la critique de B.G
C’est un pari magnifique, presque insensé dans le monde souvent formaté du film d’animation. Le pari d’un conte initiatique qui s’enracine dans l’une des pages d’histoire les plus dramatiques du monde occidental moderne, mais à hauteur d’enfant. Le pari d’un récit au fil d’un extraordinaire voyage qui va des grands plateaux africains aux tranchées de Verdun. Le pari d’une animation aux mille et un visages, qui a su prendre le meilleur des techniques anciennes ou dernier cri sans perdre ni son âme ni sa générosité. Mais surtout le pari de miser sur l’intelligence, la curiosité, l’ouverture au monde et aux autres des jeunes spectateurs...
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Bends
Bends (2013), la critique de B.G
Entre Hongkong et Shenzhen, en Chine continentale, Anna mène la vie d’une épouse fortunée. Oisive, elle remplit son temps en pratiquant le tango. Elle fréquente les salons de thé avec des femmes avec lesquelles elle ne partage rien, et se met au feng shui. Mais, chaque jour, elle sauve surtout les apparences d’une richesse qui s’envole. Fai, son chauffeur, réside à Shenzhen. Ting, sa femme, attend un second enfant. Afin d’éviter la lourde amende imposée par la « loi de l'enfant unique », le couple lutte pour qu’il naisse à Hongkong...
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Asphalte
Asphalte (2015), la critique de B.G
À coups de gags hilarants, de situations cocasses, de dialogues ciselés, Samuel Benchetrit réussit le tour de force de nous parler de sa banlieue sans la caricaturer et en bousculant les clichés. Son Asphalte est une merveille de comédie loufoque, intelligente et humaine, qui fuse en tous sens. Qui dit immeuble dit ? Copropriété ! Qui dit copropriété dit ? Réunion des copropriétaires ! Le début des emmerdements donc ! Quoi de plus laborieux que d’essayer d’obtenir l’unanimité dans un tel groupe ? Eh bien là, pour une fois, c’est idyllique : tous sont d’accord pour se cotiser afin d’avoir enfin un ascenseur qui fonctionne...
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La Glace et le ciel
La Glace et le ciel (2014), la critique de B.G
Le documentariste Luc Jacquet donne la parole à Claude Lorius, glaciologue reconnu, qui évoque avec inquiétude les évolutions climatiques que subit la planète. Le scientifique se souvient de ses débuts, en 1957, lorsqu'il étudiait les glaces de l'Antarctique. À travers de nombreuses images d'archives, le réalisateur retrace son parcours et ses nombreuses découvertes, effectuées au cours de différentes expéditions. Il évoque également les rudes conditions de vie auxquelles étaient confrontés ces hommes, prêts à tout pour faire avancer la science.
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Mémoires de jeunesse
Mémoires de jeunesse (2015), la critique de B.G
C'est un film aussi beau et romanesque que bouleversant, une fresque historique et intime qui nous plonge au cœur de la tragédie que fut la première guerre mondiale tout en brossant le portrait passionnant d'une femme passionnante : Vera Brittain. Tout commence paradoxalement par une scène de liesse. Nous sommes en 1918 dans les rues de Londres et tout le monde fête l'armistice. Dans la foule, une belle jeune femme garde un visage grave, étrangère à l'allégresse générale. Son regard est celui d'une génération perdue, décimée, passée de l'innocence à la conscience de l'indicible...
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La Taverne de la Jamaïque
La Taverne de la Jamaïque (1939), la critique de B.G
À la mort de sa mère, la jeune Mary Yellard part en Cornouailles retrouver la seule famille qui lui reste : sa tante Patience et son mari Joss. Ce dernier est le tenancier de la taverne de la Jamaïque, un lieu à la réputation sordide, repaire des brigands du coin. Le soir de son arrivée, Mary sauve la vie d’un des malfrats, Jem Trehearne, accusé d’avoir volé une part de leur dernier butin. Tous deux parviennent à s’échapper de la taverne et trouvent refuge chez l’excentrique juge Pengallan...
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Le Chant de la fleur écarlate
Le Chant de la fleur écarlate (1938), la critique de B.G
Le fils d'une famille aisée, séducteur impénitent, est déshérité par ses parents. Le jeune homme devient bûcheron itinérant et tombe amoureux d'une paysanne. Les péripéties d’un Don Juan campagnard, d’un flottage à l’autre, d’une fleur à l’autre avant qu’il ne se marie et s’installe dans une ferme.  Le réalisateur finlandais Teuvo Tuvio est peu connu, mais ses 13 longs métrages sont remarquables par la poésie qui s’en dégage, et dans lesquels la nature semble indifférente aux malheurs humains.
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Le Rêve dans la hutte bergère
Le Rêve dans la hutte bergère (1940), la critique de B.G
Un champ de bataille entre ciel et terre, innocence et dépravation, péché et expiation. Deux frères, l’un chrétien et l’autre mauvais comme un païen, deux femmes, l’une l’innocence pure et l’autre la séduction sombre. À partir de ces oppositions, se développe le mélodrame de Tulio en rivalisant avec des images inoubliables de la nature. Un long-métrage qui multiplie les plans sur la rivière, et donne à la nature une sensualité audacieuse, manifestant ainsi que l’instinct libertin de l’homme est inséparable d’un paysage qui les dépasse.
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Une jeunesse allemande
Une jeunesse allemande (2014), la critique de B.G
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