Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Esto es lo que hay, chronique d'une poésie cubaine
Esto es lo que hay, chronique d'une poésie cubaine (2015), la critique de B.G
Esto es lo que hay suit le parcours de Los Aldeanos, groupe de hip-hop le plus populaire et contestataire de Cuba, formé en 2003 par Aldo et El B. Authentiques et marginaux, Los Aldeanos connaissent un immense succès dans leur pays et à l'étranger, mais sont victimes de la censure du gouvernement cubain qui leur interdit de se produire sur l'île tout en les empêchant de quitter le pays. Mais il en faut plus pour faire taire Aldo et El B, véritables guérilleros du hip-hop, qui continuent à autoproduire leurs albums et leurs clips, et à critiquer dans leurs textes les défaillances d'un système, dévoilant sans relâche l'envers de la révolution castriste et des paysages de cartes postales...
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Le Tout Nouveau Testament
Le Tout Nouveau Testament (2014), la critique de little river
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Une comédie loufoque, véritable bouffée d'hilarité vivifiante pour attaquer la rentrée et chasser la morosité… Le bien que ça fait ! « Être la femme de Dieu, ça ne se refuse pas ! J'ai dit oui tout de suite sans même lire le scénario ! »...
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Human
Human (2015), la critique de B.G
Six ans après Home qui a été vu par 600 millions de personnes dans le monde entier, cette œuvre colossale de 191 minutes qui a pris trois ans de préparation et nécessité des centaines d'interviews offre un très large panorama de la planète, des espoirs et des douleurs des êtres humains sur tous les continents. La photographie est d'une beauté à couper le souffle. Lacs immenses, mers déchaînées, grandes montagnes, steppes et déserts, plaines surpeuplées, grands marchés ont été filmés par hélicoptère...
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Les Terrasses
Les Terrasses (2012), la critique de B.G
Certaines villes façonnent notre imaginaire, les villes portuaires plus que d'autres, presque par essence. Que dire d'Alger, cité surpeuplée, effervescente et aux couleurs multiples ? Le nouveau film de Merzak Allouache nous propose une vision éminemment symbolique de sa ville tant aimée, Alger, dont il est originaire. Cette vision, il nous la livre gâce à un dispositif singulier et réussi : tout se voit, se vit, s'appréhende depuis les terrasses de la cité, qui deviennent le lieu nécessaire de toutes les intrigues, accueillent malheurs, espoirs, petits et gros gros défauts des protagonistes...
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Des Apaches
Des Apaches (2014), la critique de B.G
Voilà un film brillant dont la mise en scène limpide ondule à la façon d'un impressionnant boustrophédon – type d'écriture imitant le mouvement des sillons tracés dans les champs, dans lequel les lignes se lisent alternativement de gauche à droite puis de droite à gauche. On suit avidement l'un des fils du récit et, quand on pense en atteindre le bout, on découvre qu'il fait partie d'une boucle malicieuse, délicieusement insaisissable, qui nous entraîne ailleurs. C'est malin et captivant ! Le titre lui-même est comme une énigme au multiples réponses...
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Les Chansons que mes frères m'ont apprises
Les Chansons que mes frères m'ont apprises (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS Voici un premier film d'une maturité rare, poignant de réalisme et bouleversant d'amour. Les Chansons que mes frères m’ont apprises décrit avec retenue et sensibilité le quotidien d'une réserve indienne au cœur des grandes plaines du Dakota du Sud. Passionnée par la communauté Lakota de Pine Ridge, la jeune réalisatrice – d'origine chinoise, paradoxe – Chloé Zhao s'est immergée pendant près de quatre ans dans cette réserve avant de filmer avec respect et humilité l'un des drames de l'histoire américaine, la condition actuelle des « Native Americans »...
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Daddy Cool
Daddy Cool (2014), la critique de B.G
Ce qu’il y a de formidable dans cette lumineuse, attachante… et franchement barrée comédie familiale, c’est sa justesse et sa sincérité. Pas un hasard puisque la jeune réalisatrice Maya Forbes, dont c’est le premier long métrage, ne fait que raconter avec talent sa propre enfance. Celle d’une enfant aimée de ses parents au cœur des années 1970, à ceci près que son père fut diagnostiqué bipolaire à une époque libertaire où la folie douce pouvait être considérée comme un truc sympa et romantique...
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Youth
Youth (2015), la critique de B.G
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French connection
French connection (1970), la critique de B.G
  Un polar américain quasi-mythique, qui contribua à chambouler durablement le genre dans les glorieuses années 1970. La recette de ce bouleversement : une injection massive de réalité brute, des personnages de flics dépouillés de toute dimension héroïque ou chevaleresque, donc volontiers désagréables, grossiers, violents... et une réalisation sur le vif, sur les nerfs, débarrassée de toute pesanteur technique. « Je voulais que la caméra suive tous les déplacements des personnages », dit William Friedkin...
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La Isla Mínima
La Isla Mínima (2014), la critique de B.G
Le générique donne d'emblée le ton : des images aériennes à couper le souffle, aussi belles qu'irréelles, des méandres du delta du fleuve Guadalquivir en Andalousie, lacis d'eau labyrinthique au cœur d'une nature moite et désolée qu'on pourrait tout à fait croire être celle du bayou en Louisiane. La comparaison n'est pas anodine, La Isla Mínima s'inscrit en effet comme le pendant espagnol des meilleurs polars américains – on pense aussi à des séries, True detective tout particulièrement – , de ceux qui nous plongent dans des contrées reculées, isolées et inquiétantes, où la recherche d'un coupable est bien souvent un prétexte à la description des us et coutumes, souvent peu avenants, des communautés qui y (sur)vivent...
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Cemetery of Splendour
Cemetery of Splendour (2015), la critique de B.G
CANNES 2015 - UN CERTAIN REGARD Si la presse se bousculait pour le sulfureux LOVE de Gaspard Noé, ce n'était pas le cas pour le dernier film du cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Et pourtant quel film, quel chef-d'œuvre ! Après l'audacieuse palme d'or avec ONCLE BOONMEE, CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTÉRIEURES (2010), le cinéaste nous revient en sélection d'Un certain regard.« Le film est une quête des anciens esprits de mon enfance. Mes parents étaient médecins et nous vivions dans un logement attenant à l'hôpital. Mon univers se limitait alors aux salles de soins où travaillait ma mère, à notre maison en bois, une école et un cinéma...
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The Rose
The Rose (1979), la critique de B.G
  Attention chef-d’œuvre Si on devait résumer le film en un mot, ce serait sans doute « Rock'n Roll ». Le vrai rock, dans sa splendeur, le pur, le dur. Car c'est bien Janis Joplin qui est au cœur de The Rose, dont le titre initial, dans une des toutes premières versions du script, était d'ailleurs « Pearl », un des surnoms de la chanteuse découverte morte d'overdose le 4 Octobre 1970. Et puis le projet a évolué et The Rose n'est pas à proprement parler un biopic de la grandiose Janis, même si c'était l'idée initiale...
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Une famille à louer
Une famille à louer (2014), la critique de little river
Dans cette fort aimable comédie sentimentale de Jean-Pierre Améris, on retrouve certains des ingrédients qui avaient fait le succès d’un ses précédents films, Les émotifs anonymes, dont le personnage principal était déjà incarné par Benoît Poelvoorde. On retrouve un personnage gentiment inadapté aux exigences de la vie, qui va rencontrer son alter ego féminin. Mais autant Isabelle Carré était son sosie psychologique dans le film sus-nommé, autant Virginie Efira est ici son parfait opposé. Poelvoorde est donc Paul-André, un quadragénaire qui peut légitimement afficher une splendide réussite économique...
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Les Secrets des autres
Les Secrets des autres (2014), la critique de B.G
Gracieuse autant que pudique. Gaie et émouvante à la fois. Cette perle rare faisait partie, lors du festival de Cannes, de la sélection Acid, un particulièrement bon cru dont certains films auraient amplement mérité d'être primés s'ils avaient été en compétition officielle. Souvenez-vous : In the Family, du même Patrick Wang, nous avait déjà énormément touchés l'an dernier. Son nouvel opus est de la même veine : tout en finesse et en tendresse, un baume puissant capable de colmater les fissures des cœurs endeuillés… Derrière chaque paupière, chaque sourire, se cachent des secrets, des incertitudes, parfois des chagrins inavoués...
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Derrière le mur, la Californie
Derrière le mur, la Californie (2012), la critique de B.G
Vingt-cinq ans que le Mur de Berlin est tombé, et avec lui la RDA. Vingt-cinq ans c’est peu et pourtant ce moment historique paraît lointain, d’une autre époque, tant les événements mondiaux récents semblent l’avoir chassé de nos mémoires. Avec brio et maîtrise, Marten Persiel nous replonge au cœur de la République Démocratique Allemande, entre la fin des années 1970 jusqu’à 1989, en dressant le portrait de trois jeunes est-allemands...
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La Niña de Fuego
La Niña de Fuego (2014), la critique de B.G
On était un peu sans nouvelles du cinéma espagnol, et à vrai dire plutôt inquiets que la crise qui touche le pays ne plombe durablement la production cinématographique, dont peu de titres ont traversé les Pyrénées ces dernières années. Mais voilà qu'en cet an de grâce 2015, les bonnes nouvelles ibériques se succèdent. Alors que, sous l'impulsion de la jeunesse, le pays se renouvelle politiquement avec l'élection à la mairie de plusieurs villes importantes des candidat(e)s du mouvement Podemos, le cinéma trouve lui aussi un nouveau souffle dont témoigne l'arrivée sur nos écrans de deux films ambitieux et novateurs...
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Dheepan
Dheepan (2015), la critique de B.G
Dheepan, c'est le prénom du héros. Qui donne son titre à ce film qui claque comme une arme à double détente. Première salve : un cinéma social, presque organique, qui démarre dans une jungle moite et luxuriante sur les traces d'un éléphant filmé de manière mystique, référence à Ganesh, divinité hindou. Deuxième salve : basculement complet dans du cinéma de genre, un « vigilante », où Dheepan se transformera en justicier des temps modernes. Mais nous n'en sommes pas là...
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While We're Young
While We're Young (2013), la critique de B.G
Noah Baumbach, on l'avait laissé sur le petit nuage du succès aussi considérable qu'inattendu de son précédent film : Frances Ha. Une miniature charmante et pleine d'allant, un peu anodine mais charmante...
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Floride
Floride (2014), la critique de little river
La Floride : ses palmiers, ses flamands roses, son fameux jus d’orange et ses retraités venus trouver le soleil pour l’éternité. Quand il ferme les yeux, pas encore pour toujours – plutôt crever ! – c’est à la Floride qu’il pense, Claude. À sa douceur, à sa chaleur, et surtout à sa fille qui est partie vivre là-bas et qu’il rêve de retrouver. Mais en attendant de s’envoler, de prendre ses clics, ses clacs et ses baskets fluos à scratch (comme les enfants, parce que les lacets, c’est plus de son âge), c’est près du lac d’Annecy qu’il tue le temps...
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Tsili
Tsili (2013), la critique de B.G
Adapté du roman d’Aharon Appelfeld, le film retrace l’histoire de Tsili, une jeune juive polonaise prise dans les affres de la Seconde Guerre Mondiale. Après que sa famille entière ait été déportée dans les camps, Tsili, une jeune juive, part se cacher dans la forêt au sud de Czernowicz. En pleine zone de guerre, elle se construit un refuge dans la nature où elle échappe aux sauvageries qui se déroulent dans la vallée. Son abri est découvert par Marek qui s'adresse à elle en yiddish. Découvrant qu'ils font partie du même peuple ils décident de rester ensemble...
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