Macbeth (2015), la critique de
B.G
SPÉCIAL CANNES
Et voici le Macbeth projeté en fin de festival qui attire moins de monde que Love et on ne se bat pas pour rentrer dans la salle Lumière. Et pourtant quel film !
« La vie est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »
Adapter Macbeth… après Orson Welles, après Roman Polanski… fichtre ! Pour s'attaquer à une telle montagne, il fallait de l'audace, du culot, voire de l’inconscience. Justin Kurzel, talentueux cinéaste australien, ne manque sans doute pas ni des unes ni de l'autre et nous livre ici, pour son second long métrage, sa version très cinématographique, tendance plein écran, de l’œuvre de Shakespeare. C’est du lourd, du majestueux, du spectaculaire, du sanglant...
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