Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Taj Mahal
Taj Mahal (2014), la critique de B.G
L'hôtel Taj Mahal, c'est l'hôtel le plus luxueux de Bombay, une énorme pièce montée qui trône sur une ville cosmopolite, une des plus grandes places financières du monde, mais grouillante de pauvres qui espèrent grappiller quelques miettes de cette concentration de richesse, à proximité des grands hôtels et des cafés... Jamais Louise n'aurait dû se trouver là si la maison, prévue par l'entreprise de son père qui l'a muté là pour deux ans, avait été prête...
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Mia madre
Mia madre (2014), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Qui a dit que cette année à Cannes il n’y avait pas de bons films ? Peut-être certains n’ont pu les voir obnubilés par la projection de certains films plus racoleurs projetés notamment la nuit. Mia madre qui est reparti d’ici sans récompense est un de ces films qui ne serait pas reparti bredouille en d’autres temps… Cette patte, ce style à nuls autres pareils, ce regard plein d'un humour tendre qui ne baisse jamais sa garde… C'est du grand Moretti, du très bon Nanni, petit garnement anxieux qui se cache dans l'ombre du grand réalisateur...
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The Other Side
The Other Side (2015), la critique de B.G
Waouh ! Les documentaires dépassent parfois la fiction ! En voyant The Other side, film résolument hors-normes, plongée intimiste et sépulcrale dans l'Amérique des laissés pour compte, on a l'impression de feuilleter les pages d'un Faulkner qui vivrait dans l'Amérique d'Obama, ou d'admirer les photos d'une Nan Goldin ou d'un Larry Clark. Ce film est le troisième volet d'une trilogie sur le Texas et les franges méridionales et très rednecks des USA. Dans le précédent opus, Le Cœur battant, Minervini nous immergeait dans une communauté chrétienne rongée par la religiosité morbide et aveugle...
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Sigo siendo
Sigo siendo (2013), la critique de B.G
Périple dans le monde de la musique du Pérou, à travers la vie de ceux qui la fabriquent et l’ont fabriquée, Sigo siendo (ou kachkaniragmi en quechua) va bien au-delà d’un simple film musical. Panorama des histoires personnelles qui composent le portrait sonore du pays, il donne à voir et à entendre une vingtaine de musiciens : de la zone andine d’Ayacucho, de la forêt amazonienne ou de Lima, chaque genre possède une manière de se raconter. Une immersion dans la poésie populaire qui renvoie à la diversité des identités péruviennes. Nous découvrons successivement des musiciens, chanteurs, des danseurs, tous aussi passionnés de musique...
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Le Voyage d'Arlo
Le Voyage d'Arlo (2012), la critique de B.G
Toujours au moment des grandes occasions l’arrivée au cinéma d’un nouveau Disney/Pixar est toujours un gros événement. Peter Sohn a commencé sa carrière en 2003 dans les locaux du studio Pixar comme animateur sur plusieurs productions importantes comme Le Monde de Nemo , Les Indestructibles  ou Ratatouille. Avec son allure de western épique – les paysages sont à couper le souffle –, Le Voyage d’Arlo  est un joli road-movie qui met en scène le maladroit Arlo parti à la recherche de sa famille après la disparition accidentelle de son père. Avec l’aide du gamin Spot, il va devoir en chemin surmonter ses peurs intérieures...
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Out 1 : noli me tangere
Out 1 : noli me tangere (1971), la critique de B.G
Out 1 (prononcer Out un) nous dit Rivette est le film archi-connu des cinéphiles mais qu’aucun n’a vu en tout cas dans son intégralité soit 12h30. Certes une projection par-ci par-là dans deux ou trois festivals et cette fameuse version courte (4h30 quand même) sous-titrée Spectres qui sortira en salles et qui ne ressemble pas vraiment à l’original qui nous est proposé par Carlotta (une fois de plus) dans son intégralité avec son titre d’origine, Out 1: Noli me Tangere (locution latine prononcée par le Christ lors de la Résurrection, signifiant “Ne me touche pas”) et dans une magnifique copie restaurée à partir de sa copie  16mm...
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El Club
El Club (2015), la critique de B.G
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs  Après sa trilogie ultra-lucide et dérangeante, tant dans le propos que dans la forme, sur les années Pinochet (Tony Manero, Santiago 73 post mortem, No), l'excellent Pablo Larraín s'attaque ici à une autre institution qui a pesé (pèse encore ?) de tout son poids sur l'histoire du Chili : l'Église. Laquelle, autant vous le dire d'emblée, en prend pour son grade car ce nouveau film est aussi captivant et décapant que les précédents...
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The Blues Brothers
The Blues Brothers (1979), la critique de B.G
Comment réunir 5 000 dollars pour sauver l'orphelinat de son enfance quand on a tous les flics du coin aux trousses, plus quelques truands et une harpie déchaînée ? Sapés comme des croque-morts, fous du volant et de la soul, les frères Blues, Jake le rondouillard et Elwood l'échalas, sèment panique et musique à travers les rues de Chicago pour reconstituer leur orchestre d'antan et organiser un lucratif concert. Cascades et rythm'n'blues : John Landis convoque le gratin de la musique afro-américaine pour un boeuf exceptionnel et endiablé. James Brown, Aretha Franklin, Cab Calloway, John Lee Hooker apportent leur mélodieuse contribution à ce réjouissant feu d'artifice...
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Ixcanul
Ixcanul (2014), la critique de B.G
Dès la première séquence, on est saisi par la beauté et la puissance de ce visage de jeune fille pris en plan serré alors que les mains de sa mère tressent ses cheveux et les ornent de fleurs...
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21 nuits avec Pattie
21 nuits avec Pattie (2015), la critique de B.G
À Lourdes, ville dont est originaire la famille Larrieu, la légende raconte que, lassée des pèlerins et des statues en plastique à son effigie, la vierge Marie est apparue dans la chambre d’Arnaud et Jean-Marie, alors enfants, pour leur prodiguer en douce quelques conseils : ne jamais se prendre trop au sérieux ; se fier sans crainte au vent frais de la liberté pour indiquer la voie (lactée, sans issue, ferrée, elle ne précisa pas) ; manier l’humour comme un rempart à la bêtise humaine ; aimer l’odeur des sous-bois ; oser être un peu barge (il est possible qu’elle n’utilisa pas exactement ce terme)...
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Les Cowboys
Les Cowboys (2015), la critique de B.G
Thomas Bidegain n’est pas un inconnu dans le cinéma français. En tant que scénariste, il possède même une sacrée carte de visite. Rien qu’avec Jacques Audiard, il a signé Un prophète, De rouille et d’os et Dheepan. Mais, visiblement, il ne se contentait pas d’écrire, il devait aussi observer, apprendre, emmagasiner avec le désir de passer derrière la caméra. Les Cowboys est donc son premier film en tant que réalisateur. Rarement un titre aura été aussi bien choisi...
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L'Étage du dessous
L'Étage du dessous (2014), la critique de B.G
  Allez savoir pourquoi, le lâche n'a pas souvent bonne presse au cinéma… Dès que la caméra scrute la face livide et cireuse du lâche, c'est toujours pour en dire du mal ! D'où l'originalité, la rareté, l'humanité de L'Étage du dessous, film peu spectaculaire, malaisé à saisir, dénué de toute démagogie morale, mais qui insinue dans le ressenti de son spectateur une tension dérangeante, croissante, pénétrante. L'idée-force de Radu Muntean, c'est de ne pas lui faire raser les murs, à son lâche, mais de le cadrer bien au centre de l'écran...
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Madame Bovary
Madame Bovary (2015), la critique de B.G
Ainsi donc Madame Bovary cause anglais. Sacrilège ? Non, loin de là. La destinée d’Emma Bovary, ses déceptions, ses tourments, ses délicieuses attentes, ses espoirs déçus n’ont qu’un seul et unique langage : celui d’un cœur bien trop grand pour un monde étriqué. Universel, atemporel, le personnage de Madame Bovary touche et séduit bien au-delà du texte originel et si les premières minutes du film peuvent dérouter et nous faire croire que nous nous sommes égarés chez les sœurs Brontë, on oublie très vite la barrière de la langue pour toucher l’essence du texte de Flaubert à travers la magnifique beauté enjouée d’Emma qui, peu à peu, va se faner au contact d’une vie monochrome...
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Steve McQueen : The Man & Le Mans
Steve McQueen : The Man & Le Mans (2014), la critique de B.G
Le destin de Steve McQueen s'est noué sur le circuit automobile du Mans. Trente-cinq ans après sa mort, à l'âge de 50 ans, deux documentaristes anglais, John McKenna et Gabriel Clarke, redonnent du souffle à la légende en déployant cette thèse. Grâce à une belle moisson d'images d'archives et à des témoignages clés — de sa première épouse et de son scénariste fétiche —, ils racontent comment la star a fait du Mans, fiction sur la célèbre course, un cauchemar. Trahisons, drogue, sexe, accidents.....
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Hunger Games : la révolte - partie 2
Hunger Games : la révolte - partie 2 (2013), la critique de B.G
La révolte - Part 2 commence exactement où se terminait le film précédent. Dans les couloirs gris du District 13, Peeta, torturé au Capitole et persuadé que Katniss est son ennemie, tente de séparer le vrai du faux. Josh Hutcherson est convaincant dans la dualité schizophrénique du bon garçon aux prises avec des forces sombres. Plus que Liam Hemsworth en Gale, troisième morceau d'un triangle amoureux qui n'a jamais vraiment marché à l'écran. La faute de l'acteur ou du scénario? Difficile à dire...
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Comme ils respirent
Comme ils respirent (2015), la critique de B.G
La danse qui dévore, qui casse les corps mais sans laquelle on ne pourrait pas vivre. C'est ce que ressentent Claire, Louise, Hugo et Anna, aux styles différents mais aux parcours similaires. Danseurs en devenir, certains ont dû ruser pour parvenir à leurs fins et tous nourrissent de grandes ambitions comme devenir soliste. On les suit lors des répétitions, de leurs passages sur scène, moments à la fois angoissants et exaltants...
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Casino
Casino (1995), la critique de B.G
C’est Nicholas Pileggi, coscénariste des Affranchis qui fait lire à Martin Scorsese un article du Las Vegas Sun datant des années 1980, traitant de l’altercation d’un couple dans son jardin. Les protagonistes : Frank  Rosenthal, célèbre directeur de plusieurs casinos de Las Vegas, et son épouse. Un fait divers parmi d’autres, mais le début de recherches exhaustives pour Pileggi, et bientôt d’un film pour Scorsese. Si Casino prend des allures flamboyantes, son propos est infiniment pessimiste et sombre...
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Comme ils respirent
Comme ils respirent (2015), la critique de B.G
 
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Crazy Amy
Crazy Amy (2014), la critique de B.G
"La monogamie, ce n'est pas réaliste" dixit le père d'Amy, quand il a annoncé son divorce à ses filles. Devenue adulte, la jeune femme applique ce principe à la lettre. Alors que sa sœur est "très mariée", elle collectionne les amants d'un soir et met un point d'honneur à ne pas les laisser dormir chez elle. Journaliste dans un magazine, elle, qui déteste le sport, est chargée d'interviewer Aaron Conners, un célèbre médecin sportif qui s'occupe entre autres de stars de la NBA. Contre toute attente , elle tombe sous son charme et commence à remettre en cause le concept paternel. Il faut d'ailleurs qu'elle s'occupe de son père, gravement malade...
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Macbeth
Macbeth (2015), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES Et voici le Macbeth projeté en fin de festival qui attire moins de monde que Love et on ne se bat pas pour rentrer dans la salle Lumière. Et pourtant quel film ! « La vie est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. » Adapter Macbeth… après Orson Welles, après Roman Polanski… fichtre ! Pour s'attaquer à une telle montagne, il fallait de l'audace, du culot, voire de l’inconscience. Justin Kurzel, talentueux cinéaste australien, ne manque sans doute pas ni des unes ni de l'autre et nous livre ici, pour son second long métrage, sa version très cinématographique, tendance plein écran, de l’œuvre de Shakespeare. C’est du lourd, du majestueux, du spectaculaire, du sanglant...
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