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Toutes vos critiques :

La Quatrième voie
La Quatrième voie (2015), la critique de B.G
  L’Inde, l’un des pays à la plus grande production cinématographique mondiale (plus de 1.000 films par an) a fait de nouveau escale sur la Croisette. Au sein de son Pavillon du Village International et du Marché du Film, mais surtout dans deux films Un Certain Regard du 68e Festival de Cannes : La Quatrième Voie de Gurvinder Singh et Masaan de Neeraj Ghaywan (prix de l'Avenir Un Certain Regard et prix Fipresci de la même section). Deux films coproduits par la France grâce aux accords de coproductions signés entre l’Inde et 10 pays, dont six européens : la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, l’Espagne et le Royaume-Uni.Penjab, 1984...
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Vers l'autre rive
Vers l'autre rive (2015), la critique de B.G
Sept ans après le Prix du Jury reçu à Un Certain Regard pour Tokyo Sonata, Kiyoshi Kurosawa fait son retour en Sélection officielle avec une réflexion spirituelle sur la mort. Kishibe no tabi (Vers l’Autre Rive) est l’adaptation étroite d’une nouvelle fantastique de Kazumi Yumoto. Parcourant les villages qui lui sont familiers, rencontrant celles et ceux qu’il a un jour croisé, Yusuke (Tadanobu Asano) attend son heure au bras de Muzuki (Eri Fukatsu), celle qu’il a tant aimé. Cet ultime voyage, auquel il a convié sa bien-aimée, est un prélude à son départ définitif vers l’au-delà. Car voici trois ans, Yusuke a péri tragiquement au fond de l’océan...
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Taklub
Taklub (2015), la critique de B.G
Brillante Mendoza est l'un de ces réalisateurs qui semble faire du cinéma par nécessité absolue tant ses films témoignent de la situation d'un pays, au-delà des récits personnels, petits ou grands. Toujours surgissent, derrière l'histoire qu'il raconte, des moments, des réalités parfois difficiles, la situation d'une ville, la débrouille de ses habitants. La solidarité aussi.Taklub s'inscrit tout à fait dans cette démarche mais de manière plus frontale encore, puisque le film s'attache à raconter un épisode particulièrement tragique : l'après typhon Haiyan, qui a dévasté la ville de Tacloban aux Philippines en 2013. Le film commence par un incident dramatique, avant même qu'on ait pris conscience de l'ampleur du désastre lié au typhon : un incendie...
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Dope
Dope (2014), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS Une fois qu'on a vu l'énergisant, le désopilant, le brillantissime, l'irrévérencieux Dope, on se sent bien nul de ce côté-ci de l'Atlantique avec nos films lourdingues et sociologisants qui veulent évoquer la banlieue si possible sans humour mais avec force clichés et regards aussi moralisants que condescendants. Dope se déroule dans un quartier bien pourri et met en scène les adolescents qui tentent d'y survivre. Ici c'est Inglewood, une ville de la banlieue de Los Angeles qui pourrait paraître sympa avec ses palmiers, si on ne pouvait y mourir à tout instant d'une balle perdue...
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Broadway Therapy
Broadway Therapy (2014), la critique de B.G
Parce qu'elle a du mal à obtenir des rôles, Isabella, une jeune comédienne, se retrouve contrainte de se prostituer. Elle rencontre Arnold, qui lui propose 30 000 dollars pour qu'elle arrête. C'est du moins ce qu'elle raconte à Jane, sa psy. Finalement la chance tourne, et Isabella doit auditionner pour un rôle de prostituée. Le metteur en scène n'est autre qu'Arnold, déjà marié à Delta. De son côté, Joshua, qui travaille avec Arnold, s'avère être le compagnon de Jane. Difficile pour Isabella et Arnold de mentir : Delta découvre la vérité et Jane ne veut pas se laisser marcher sur les pieds...
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My Old Lady
My Old Lady (2014), la critique de B.G
Le film commence comme une jolie balade romantique dans le « Paris éternel ». Le décor est planté, Mathias, beau quinquagénaire, débarque fraîchement de New York, sans le sou mais plein de projets. En fait surtout un, bien précis : vendre au plus vite l'appartement dont il a hérité de son défunt père… mais il découvre encore plus vite que ce logement délicieux en plein cœur du Marais est habité par une vieille dame, Mathilde, et sa fille Chloé...
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Mad Max : Fury Road
Mad Max : Fury Road (2015), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES Évidemment il était difficile de présenter ce MAD MAX: FURY ROAD en compétition officielle, celle-ci étant réservée plus aux films d’auteur grand public, mais au fait MAD MAX n’est-il pas un film d’auteur ? Certes la saga inventée par George Miller est devenue au fil du temps une œuvre spectaculaire et si le concept de son origine est bien là, à savoir l'histoire d'une société post-apocalyptique où tous les repères s’effondrent, le scénario évoluant pour finir dans une explosion de violence avec Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre...
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Les Mille et une nuits - volume 1 : l'inquiet
Les Mille et une nuits - volume 1 : l'inquiet (2015), la critique de B.G
SPÉCIAL QUINZAINE DES RÉALISATEURS L’édition de cette édition cannoise 2015 restera à n’en pas douter cette magnifique trilogie de Miguel Gomes, LES MILLE ET UNE NUIT à la fois docu-fiction, comédie musicale et fresque sociale sur l’histoire du Portugal. Un monument que certains ont qualifié de film-monde, c’est bien de cela qu’il s’agit. Une œuvre exceptionnelle, complexe et exigeante, dont on se souvient longtemps encore après la (les) projections. Une œuvre qui nous hante et dont on n’a du mal à s’échapper. En trois volets sur un total de plus de 6 heures, c’est une véritable odyssée, une expérience cinéma unique dont la Quinzaine des réalisateurs s’est honorée en l’offrant à son public...
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La Loi du marché
La Loi du marché (2015), la critique de B.G
CANNES 2015 Avec un palmarès hétéroclite dont on se demande si les jurés ont bien vu tous les films, une chose est certaine ils ont vu celui-ci et en octroyant le prix d’interprétation à Vincent Lindon pour son rôle de chômeur dont on a l’impression qu’il va péter un câble à chaque scène, c’est bien un très grand acteur du cinéma français enfin récompensé. Dès la première scène, impressionnante d'intensité, le ton est posé. Un homme – c'était le titre de travail du film : « Un homme » – d'une cinquantaine d'années est en discussion avec son conseiller Pôle Emploi...
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L'Ombre des femmes
L'Ombre des femmes (2014), la critique de B.G
C’est avec L’OMBRE DES FEMMES le dernier opus de Phillipe Garrel que s’est ouverte cette édition 2015 de la Quinzaine des réalisateurs qui restera dans les annales comme l’une des plus prestigieuses et bien supérieure à la sélection officielle cette année.C’est avec L’OMBRE DES FEMMES le dernier opus de Phillipe Garrel que s’est ouverte cette édition 2015 de la Quinzaine des réalisateurs qui restera dans les annales comme l’une des plus prestigieuses et bien supérieure à la sélection officielle cette année.On ne sera pas étonné de voir Philippe Garrel filmer les amours désaccordés. Depuis Marie pour mémoire en 1967, il n'a cessé de le faire...
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La Tête haute
La Tête haute (2014), la critique de B.G
  SPÉCIAL CANNES « Cette année, on a voulu commencer par un bon film » a déclaré Thierry Frémaux, directeur et sélectionneur en chef, après avoir annoncé que La Tête haute serait projeté en ouverture du Festival de Cannes. Il dit vrai, La Tête haute est un très bon, un très beau film. « C’est un film universel, qui exprime bien les questions qui se posent sur nos modèles de société ; un film qui parle de la jeunesse, de transmission, du rapport entre la justice et la société, des mécanismes sociaux et éducatifs mis en place dans un pays comme la France pour traiter des cas de délinquance… Et c'est un film très émouvant. » Là encore, Thierry Frémaux parle d'or...
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Titli, une chronique indienne
Titli, une chronique indienne (2014), la critique de B.G
Une plongée dans une Inde brute de décoffrage, d'une authenticité criante, d'une force saisissante. Une chronique indienne loin des clichés et des quartiers touristiques, antithèse des productions Bollywoodiennes. Titli est le benjamin d'une fratrie infernale, si docile face aux grandes gueules de sa famille qu'on pourrait prendre ça pour de la gentillesse. Avec son prénom de fille (qui signifie papillon), son aspect chétif, peut-être était-il prédestiné à avoir une sensibilité plus développée que ses frères...
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La Tribu des fourmis
La Tribu des fourmis (2013), la critique de B.G
Dans un quartier périphérique de Beijing naguère tenu par des marchands de sommeil, s’amassent des citoyens souvent venus de la campagne dans l’espoir d’une vie meilleure. La croissance économique n’est pas pour tous, hélas, et ces travailleurs surnommés « la tribu des fourmis » y connaissent la face cachée du miracle chinois...
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Nymph()maniac - Director's Cut (vol. I & II)
Nymph()maniac - Director's Cut (vol. I & II) (2013), la critique de B.G
Sorti en salle en 2 chapitres, l’un interdit aux moins de 12 ans, l’autre plus cru, interdit aux moins de 16 ans, Nymphomaniac n’est pas le film de la rédemption pour Lars Von Trier, reparti persona non grata de Cannes, à la suite de la conférence de presse de Melancholia en 2011. Le cinéaste semble explorer ses démons à travers le personnage de Joe, joué par Charlotte Gainsbourg, dépravée du corps, âme perdue, en quête d’une rédemption impossible via l’abus sexuel et toutes formes de perversions. Même dans la version salle censurée par son distributeur, dont le cinéaste ne se porte pas garant, les outrages faits aux corps sont nombreux et la philosophie nihiliste du cinéaste sur l’hypocrisie humaine peut faire des ravages au moral...
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Howard Zinn, une histoire populaire américaine
Howard Zinn, une histoire populaire américaine (2015), la critique de B.G
Si ceux qui tiennent les rênes de la société se montrent capables de contrôler nos idées, ils sont à peu près assurés de conserver le pouvoir. Nul besoin de soldats dans les rues. Nous nous contrôlons nous mêmes. » HOWARD ZINN En 1980 paraissait aux États Unis le livre de Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis, dans lequel il questionne les fondements de la nation américaine en écho aux premiers mots du préambule de la Constitution des États-Unis, « Nous, le Peuple » : de quel peuple écrit-on l'histoire ? « Tant que les lapins n'auront pas d'historiens, l'histoire sera racontée par les chasseurs »...
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Dark Places
Dark Places (2013), la critique de B.G
Libby avait 8 ans la nuit où sa mère et ses sœurs furent assassinées. Lorsqu'on l'interroge sur l'identité du meurtrier, elle est catégorique : il s'agit de son frère Ben alors âgé de 16 ans. Trente ans après ce traumatisme, Libby est approchée par un groupe baptisé le Kill club composé de personnes passionnées de faits divers et d'enquêtes policières. L'un de leurs membres, Lyle, est convaincu que toute la vérité n'a pas été faite sur cette terrible nuit durant laquelle la famille Day a été massacrée. Libby finit par accepter de l'aider dans ses recherches...
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Sayat Nova, la couleur de la grenade
Sayat Nova, la couleur de la grenade (1969), la critique de B.G
La vie de Harutyun Sayatyan, alias Sayat Nova (« le roi des chansons »), poète arménien du xviiie siècle devenu héros national après avoir été assassiné par Agha Mohammad Khan – un chef turcomane d’Iran, descendant lointain du terrible Gengis Khan –, la légende voulant qu’il aie refusé d’abjurer sa foi chrétienne...
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Un jeune poète
Un jeune poète (2014), la critique de B.G
  Un jeune poète, si l’on veut, est une ode burlesque à Paul Valéry (à ce qu’il en reste à Sète : une tombe, une vision, une mer toujours recommencée). Cela change des hagiographies muséales ou des pantalonnades verbeuses. Ici, Valéry compte pour beaucoup, mais il compte aussi pour rien : et c’est la beauté de ce Jeune poète. Une beauté libre, une beauté en tongs. Une présence au monde où l’humour et l’inquiétude font bon ménage. Ce qui traduit, l’air de rien, l’air du temps. Damien Manivel est un réalisateur qui s’est fait remarquer avec ses courts métrages (il était passé par Amiens avec la Dame au chien en 2010, où l’on trouvait déjà son acteur fétiche, Rémi Taffanel)...
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Une belle fin
Une belle fin (2012), la critique de B.G
  Petits arrangements avec les morts John May est un drôle de bonhomme effacé, dont le regard de cocker attendri laisse deviner des trésors d'humanité, des richesses insondées. Les premières scènes sont cocasses : voilà notre homme, dégaine à la Droopy, apparaissant aux quatre coins de maintes funérailles, s'adaptant avec la même solennité tenace aux rituels de confessions parfois diamétralement opposées. Du kilt au costard cravate, du rockabilly à la musique classique, les façons de dire adieu sont aussi multiples que le furent les défunts...
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The Big Lebowski
The Big Lebowski (1997), la critique de B.G
L'humour est omniprésent chez les frères Coen. Dans la plupart de leurs films, il est noir, il est pour de bon la politesse du désespoir...
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