Nymph()maniac - Director's Cut (vol. I & II) (2013), la critique de
B.G
Sorti en salle en 2 chapitres, l’un interdit aux moins de 12 ans, l’autre plus cru, interdit aux moins de 16 ans, Nymphomaniac n’est pas le film de la rédemption pour Lars Von Trier, reparti persona non grata de Cannes, à la suite de la conférence de presse de Melancholia en 2011. Le cinéaste semble explorer ses démons à travers le personnage de Joe, joué par Charlotte Gainsbourg, dépravée du corps, âme perdue, en quête d’une rédemption impossible via l’abus sexuel et toutes formes de perversions. Même dans la version salle censurée par son distributeur, dont le cinéaste ne se porte pas garant, les outrages faits aux corps sont nombreux et la philosophie nihiliste du cinéaste sur l’hypocrisie humaine peut faire des ravages au moral...
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