Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

À ciel ouvert
À ciel ouvert (2013), la critique de B.G
Le Courtil est un institut médico-pédagogique pour enfants et adolescents en situation de handicap mental. Il est situé à la frontière franco-belge. Les éducateurs y invitent les patients à participer aux activités de tous les jours (cuisine, jardinage), tout en travaillant sur leurs personnalités. C’est ainsi que nous observons le quotidien de ces jeunes résidents et leur étonnante vision du monde. Après avoir signé une série documentaire, La Loi du collège diffusée sur la chaîne Arte, et deux longs-métrages documentaires pour le cinéma, Histoire d’un secret et Entre nos mains, Mariana Otero propose ici un nouvel opus aussi passionnant que touchant...
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Les Sorcières de Zugarramurdi
Les Sorcières de Zugarramurdi (2013), la critique de Kev44600
Dire que les réalisateurs mexicains et espagnols envahissent de plus en plus nos écrans depuis plusieurs années est un doux euphémisme. En effet, entre le phénomène Alfonso Cuaron, Guillermo del Toro, Alexandro Amenabar, Carlos Reygadas, les frères Pastor et j'en passe, il y en a pour tous les goûts et c'est souvent un pur plaisir pour quiconque aime le réalisateur et son genre de prédilection. Il en reste un autre et pas des moindres qui répond au nom de Alex de la Iglesia...
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R
R (2010), la critique de noe75
Sur l'affiche, "R" est annoncé comme LE nouveau film de référence en terme d'univers carcéral et forcément, il y a des scènes clés que l'on s'attend à retrouver (le savon qui glisse dans la douche et hop)...
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Le Démantèlement
Le Démantèlement (2013), la critique de B.G
Le Démantèlement de Sébastien Pilote est porté par le souffle du grand cinéma classique américain, là où le paysage exprime la couleur des sentiments et le rythme devient une respiration. A lui seul, l’acteur (Gabriel Arcand, magnifique) insuffle la vie à la réalité organique du film. On songe à l’humanisme d’un John Ford. S’il ne renie pas ces attaches, Sébastien Pilote inscrit son film dans une autre histoire. Magnifique.
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Jacky au royaume des filles
Jacky au royaume des filles (2013), la critique de noe75
Après "Les Beaux Gosses", Riad Sattouf revient avec un film à l'univers décalé et loufoque, vision très personnelle du conte de Cendrillon. Le casting est alléchant puisque l'équipe gagnante du film précédent est de retour (Vincent Lacoste, Noémie Lvovsky, Anthony Sonigo), accompagnée par de nouvelles têtes (Charlotte Gainsbourg, Anémone...) et la popularité du réalisateur assez assise pour que l'on entre dans le film avec une certaine confiance...
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Du sang et des larmes
Du sang et des larmes (2013), la critique de Kev44600
Reconnu mondialement pour avoir réalisé Battleship, Peter Berg n'est pas seulement le metteur en scène de ce blockbuster sans queue ni tête (mais qui reste parfaitement regardable), il reste un réalisateur qui aime mettre en scène de belles histoires sur fond de patriotisme. Battleship était un film où le patriotisme était de chaque plan, mais il l'avait déjà fait il y a quelques années en parlant d'une équipe de football américain (Friday Night Lights) et en parlant d'un super héros sauveur du monde (Hancock)...
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La Vie rêvée de Walter Mitty
La Vie rêvée de Walter Mitty (2013), la critique de Kev44600
Paru en 1939, La Vie Rêvée de Walter Mitty était au départ une nouvelle écrite par James Thruber avant de se voir adaptée au cinéma en 1947 par Norman Z. McLeod. 66 ans après cette première adaptation, c'est l'acteur Ben Stiller qui retrouve son poste de réalisateur après le très acclamé Tonnerre Sous Les Tropiques. Adepte des comédies loufoques, Ben Stiller troque son costume de comique pour endosser le costume du rêveur Walter Mitty...
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Fruitvale Station
Fruitvale Station (2013), la critique de Kev44600
Des faits divers dramatiques se produisent malheureusement trop souvent de nos jours. C'est pour mettre en avant l'un de ces faits divers, que le réalisateur Ryan Coogler est parti à la conquête d'un studio de production avec l'idée d'un film en tête. À la recherche de jeunes metteurs en scène et d'idées de films atypiques, Forest Whitaker a rencontré Ryan Coogler et se fût le coup de foudre instantané. Heureux dans l'idée d'exposer au monde cette histoire et l'opinion du metteur en scène, Forest Whitaker a donc produit un film qui se nomme Fruitvale Station...
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Nymphomaniac - Volume 1
Nymphomaniac - Volume 1 (2013), la critique de noe75
Lars Von Triers livre un film patchwork, inégal mais absolument pas dénué de talent. Gros buzz médiatique oblige, lorsque les lumières s'éteignent à l'UGC Normandie, on s'attend à voir un chef-d’œuvre ou sinon rien. Un peu comme avec "La vie d'Adèle", on a en tête tout le background du film avant même sa sortie, à savoir les discordes entre LVT et son producteur, les scènes de cul non censurées, la photo de Charlotte Gainsbourg à poil "prise" entre deux blacks tout en muscle... sans oublier l'idée que la version diffusée ne correspond pas au montage voulu par le réalisateur et donc par là, plus difficile à juger (bien que l'on pourrait avoir de longues discussions sur l'importance d'"écarter" le réalisateur durant le montage de son film)...
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Albator, corsaire de l'Espace
Albator, corsaire de l'Espace (2013), la critique de Kev44600
Déjà à l'origine de la série télévisée créée en 1978, le studio Toei Animation a décidé de relancer le corsaire de l'espace sur grand écran afin de lui offrir une nouvelle vie en 3D. Albator, Corsaire de l'Espace est un film d'animation réalisé par Shinji Aramaki, réalisateur à qui l'on doit notamment Starship Troopers : Invasion paru en vidéo l'année passée...
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Le Loup de Wall Street
Le Loup de Wall Street (2013), la critique de Kev44600
Brillamment mis en scène, c'est grâce à une superbe coordination entre le montage et la mise en scène que le spectateur se rend compte que chaque plan a été étudié pour mettre en avant une émotion, un élément du décor ou une réplique. Martin Scorsese dirige ses acteurs avec panache et rend les personnages délicieusement attachants même si complètement déjantés dans leur façon de voir la vie. Entre les années soixante-dix et quatre-vingt-dix, le cinéma nous divertissait grâce à des figures qui gagnaient de l'argent tout en devenant des piliers dans un domaine et pas des moindres qui est la contrebande et donc la mafia...
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Tel père, tel fils
Tel père, tel fils (2013), la critique de B.G
Parmi les perles vues cette année au Festival de Cannes, TEL PÈRE, TEL FILS une des plus fines, des plus réjouissantes, des plus sensibles (Prix du Jury amplement mérité !). Le rire y rend légers les instants les plus sombres. Avec un tact infini, Kore-eda effeuille une à une les couches tantôt soyeuses, tantôt rêches ou clinquantes d’une société dont il est le fruit : moderne, capitaliste, camouflée sous ses fards, comme une vieille geisha toujours belle et toujours terrible...
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Fanny et Alexandre
Fanny et Alexandre (1982), la critique de B.G
Fanny et Alexandre fut d’abord un roman, écrit par un Bergman revenu en son île et devenant de plus en plus écrivain. Il décide de l’adapter pour ce qui sera son dernier long métrage au cinéma : « Je ne ferai plus de long métrage. Je ne me suis jamais autant amusé, et je n’ai jamais autant travaillé. Fanny et Alexandre représente la somme totale de ma vie en tant que réalisateur. » ...
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Don Jon
Don Jon (2012), la critique de Kev44600
Reconnu et acclamé par beaucoup comme étant l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération, Joseph Gordon-Levitt voit sa notoriété accroître de jour en jour. Afin d'élargir sa palette de connaissance sur le cinéma et d'être reconnu comme un véritable cinéaste malgré son jeune âge, ce dernier a décidé de passer derrière la caméra pour notre plus grand plaisir, mais auusi pour se faire plaisir. Se mettant lui-même en scène aux côtés de la ravissante Scarlett Johansson, Joseph Gordon-Levitt offre aux spectateurs une comédie romantique qui mêle sensualité et pornographie...
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Mandela : un long chemin vers la liberté
Mandela : un long chemin vers la liberté (2013), la critique de Kev44600
Alors que l'on a entendu parler de Nelson Mandela durant des semaines entières à cause de son décès, il faut croire que l'homme est toujours parmi nous et qu'il souhaite qu'on parle toujours de lui. Nelson Mandela est pour beaucoup un défenseur de la paix et le libérateur de tout un peuple ce qui est vrai, mais il n'était pas que ça. C'est le réalisateur Justin Chadwick qui a eu la lourde tâche que de mettre en scène le biopic dédié à la vie extrêmement riche et passionnante de cet homme connu de tous et dans le monde entier...
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My Beautiful Country
My Beautiful Country (2012), la critique de noe75
La réalisatrice Michaela Kezele offre au spectateur un premier film empreint d'un souffle tendre plein d'espoir mais pas dénué de lucidité pour autant. Sa réussite tient en cela qu'elle parvient à mêler intime et universel. Comment continuer à vivre malgré la guerre qui se tient là, partout alors que la nature reste elle-même, luxuriante et belle, que les enfants jouent toujours à la sortie de l'école et qu'il fait grand beau au dehors. L'horreur est là, banale mais pas sans conséquences, et chacun tente de s'y accomoder à sa façon...
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Le Géant égoïste
Le Géant égoïste (2013), la critique de B.G
Arbor est un gamin branché sur 220 volts, un écolier incontrôlable, qui envoie balader ses profs, qui n'a aucune crainte d'aucune autorité, ni de sa mère qui s'en sort comme elle peut, ni des policiers qu'il ridiculise (magnifique scène où, venus faire une perquisition, les représentants de l'ordre sont sommés par Arbor de se déchausser avant d'entrer), capable de piquer sans prévenir des crises de nerfs destructrices. Son seul soutien est son copain Swifty, un nounours taciturne, doux, pacifique mais influençable, qui voit en Arbor et ses projets fous une bouffée d'air pur dans sa vie monotone aux côtés de sa mère dépressive...
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Suzanne
Suzanne (2012), la critique de B.G
Le regard de ce père ému, séduit par la danse de sa fille qui en fait des tonnes : magnifique ! Il y a tout dans ce regard de papa poule. Il n'y a pas plus fort pour dire ce débordement de sentiments que Nicolas ressent et qui va animer toute sa vie : l'envie d'être là pour ses deux filles, de tout donner même s'il faut sacrifier une part de lui même. C'est beau, c'est lourd aussi. Car il ne reste plus à ses princesses qu'à être à la hauteur de tout cet amour. Cette petite gamine (huit ans peut-être ?) en train de frétiller devant lui, un peu effrontée et qui le restera longtemps, c'est Suzanne. Mais il y a aussi Maria, la sœur cadette, qui observe, cale ses pas dans ceux de son aînée...
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Mandela : un long chemin vers la liberté
Mandela : un long chemin vers la liberté (2013), la critique de B.G
 « J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. » C’est par cette citation d’une résonnance toute particulière que s’achève le  magnifique film  MANDELA: UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ...
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Una Noche
Una Noche (2012), la critique de B.G
Una noche, premier film, porte en lui un souffle extraordinaire, ayant su saisir l`essence même de la vie d`une jeunesse voulant, quelque qu`en soit le prix, forcer son destin. Nous la suivons dans sa poursuite d`un rêve de bonheur, pour l`un matériel, ou amoureux pour les autres. En fait, une jeunesse qu`on pourrait rencontrer dans bien des banlieues d`Europe. Caméra sensuelle qui caresse les corps, rythme endiablé, acteurs non-professionnels qui joueraient presque leur propre personnage, Lucy Mulloy nous montre La Havane telle qu`on ne l`a jamais vue.
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