Mère et fils (2013), la critique de
B.GCe MÈRE ET FILS signé par un réalisateur roumain de trente-huit ans dont c'est le troisième long métrage, s'inscrirait plutôt dans la tradition de la représentation des mères louves, celle qui sont prêtes à tout pour protéger leurs petits, y compris contre leur volonté.
Quand on la rencontre, Cornelia a toute l'apparence d'une sexagénaire sociable, cultivée, sensée, rien d'une harpie. Elle fait partie de la bonne société de Bucarest, celle qui a dû composer avec le régime de Ceausescu avant de se convertir à la nouvelle doctrine ultralibérale pour garder ses avantages. Son mari est un médecin réputé, et dans le salon familial se croise personnages politiques, sopranos célèbres… Cornelia est une femme de pouvoir qui aime tout contrôler...
(
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