Ma belle gosse (2012), la critique de
B.GLa Citadelle
C'est pas pour dire, mais on n'est guère sérieuse quand on a dix-sept ans. C'est pourtant pas l'envie qui manque, on est à peine sortie de l'enfance (et encore, est-ce bien sûr ?), on entrevoit l'horizon, on singe les adultes en s'efforçant de les garder à distance, il faut s'affranchir du regard des parents, ça fait grincer, rugir, fuir, se butter, dieu que la mue est difficile. Difficile et charmante, l'âge des émois, des rêves indicibles et des expériences secrètes où l'on cherche à se réinventer, où l'on se croit unique, indestructible, ultime et première...
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