Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Miele
Miele (2013), la critique de B.G
Le premier film de Valeria Golino Dès les premières images du film on voit Irène, une jeune femme silencieuse, tendue, tout en énergie et en rage, qui parcourt à vélo et à toute vitesse les rues de sa ville, ou qui fait l'amour avec fièvre...
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Ariane
Ariane (1956), la critique de little river
Elle s'appelle Ariane, elle est parisienne et fille d'un aimable détective privé joué par Maurice Chevalier. Elle est élève du conservatoire, dans une classe de violoncelle, mais elle n'a rien à apprendre en matière de justesse et de musicalité des sentiments. Ariane, c'est Audrey Hepburn, radieuse, la grâce incarnée, une beauté, un charme uniques, hors du temps, hors des modes… On fond. Il est riche, américain, adore se promener en Europe de palace en palace et de conquête féminine en conquête féminine. Il est plus âgé qu'elle, elle s'en fiche, nous aussi. Lui c'est Gary Cooper et ses longues jambes. Une silhouette de jeune homme et un visage qui en a vu de toutes les couleurs. Son regard bleu délavé est irrésistible en noir et blanc… On craque...
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La Petite fabrique du monde
La Petite fabrique du monde, la critique de B.G
Dodu le garçon de papier En suivant une drôle de coccinelle voyageuse, voici que Dodu, l’enfant en carton, plonge dans un univers enchanté. Ensemble, ils vont vivre de grandes aventures. Chinti Chinti, une petite fourmi vit dans une décharge… Après avoir trouvé par hasard une image du Taj Mahal sur un timbre-poste, elle décide de construire une oeuvre à l’identique. Un rêve un peu fou, qui devient l’obsession de sa vie. Grand frère En l’absence de leur créateur deux personnages prennent vie et s’amusent sur la planche à dessin. Mais le dessin n’est pas encore terminé et ils se moquent du troisième personnage...
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La Petite fabrique du monde
La Petite fabrique du monde, la critique de B.G
La Création de Cristina Lastrego et Francesco Testa Est-ce que le monde existe depuis toujours ? Les grillons, le vent, la lune, les coquillettes… ? Une Bouteille à la mer de Kirsten Lepore Des deux côtés de l’océan, deux personnages insolites vont échanger, via une bouteille jetée à la mer... Feu Follet de Sarah Wickens La lumière du soleil pénètre à travers la fenêtre d’une chambre et prend différentes formes, au fur et à mesure de son trajet dans la pièce.
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La Tour de guet
La Tour de guet (2012), la critique de B.G
Epopée tragique dans la forêt turque Nihat est gardien dans une tour de guet destinée à prévenir les incendies, au milieu d’une grande forêt. Marqué par un incident dramatique survenu avant son engagement à ce poste, il reste retiré du monde pour faire le point sur lui-même. Par un concours de circonstances, il rencontre, cependant une jeune femme nommée Seher. Celle-ci est hôtesse dans une petite gare routière non loin de la tour où officie Nihat. Comme lui, elle évite de se mêler aux autres et reste en proie à une grande tristesse. Surmontant leurs blessures respectives, Nihat et Seher vont réapprendre à communiquer...
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Ma belle gosse
Ma belle gosse (2012), la critique de B.G
La Citadelle C'est pas pour dire, mais on n'est guère sérieuse quand on a dix-sept ans. C'est pourtant pas l'envie qui manque, on est à peine sortie de l'enfance (et encore, est-ce bien sûr ?), on entrevoit l'horizon, on singe les adultes en s'efforçant de les garder à distance, il faut s'affranchir du regard des parents, ça fait grincer, rugir, fuir, se butter, dieu que la mue est difficile. Difficile et charmante, l'âge des émois, des rêves indicibles et des expériences secrètes où l'on cherche à se réinventer, où l'on se croit unique, indestructible, ultime et première...
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La Danza de la realidad
La Danza de la realidad (2012), la critique de B.G
« Si on montre une femme plantureuse on pense à Fellini, si on montre un nain on pense à Buñuel, si on montre un “freak” on pense à Tod Browning. Mais non, c’était ma vie dans mon village. Tous les éléments de mon enfance sont là. » Alejandro Jodorowsky C’est comme un voyage très lointain et sublime, voyage intérieur au plus profond de l’âme, voyage aux antipodes des terres arides du Grand Nord chilien, à la frontière bolivienne. Il faut dire que le voyageur revient lui-même de loin, de 23 ans d’absence sur les écrans de cinéma...
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Tip Top
Tip Top (2013), la critique de B.G
Le protocole bafoué... Deux inspectrices de la police des polices sont chargées d'enquêter dans un commissariat de province suite à la mort d'un indic d'origine algérienne. Esther devient le modèle de sa partenaire, Sally, qu'elle impressionne par ses méthodes, son aplomb et son autorité. Elles ont dans le collimateur Pierre Mendès, un flic qui travaillait avec l'homme qui a été tué. Toutes les deux sont soupçonnées d'avoir un comportement privé contraire à l'éthique de la police : Sally a été placardisée pour voyeurisme et Esther se bat régulièrement avec son mari, pour le plaisir...
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Les Miller, une famille en herbe
Les Miller, une famille en herbe (2012), la critique de B.G
En écoulant un peu d’herbe en dilettante à ses amis du quartier de la ville de Denver (Colorado) David Burke arrondit ses fins de mois et de ce fait mène une vie assez dissolue et qui lui convient parfaitement. Mais voilà en voulant jouer les bons samaritains en aidant une jeune fille importunée par des petits voyous, il se fait voler sa "marchandise", et doit rembourser l’argent à son fournisseur en sortant une certaine quantité de marijuana du Mexique. Pour ce fait afin de ne pas éveiller les soupçons il décide de constituer une "famille" avec sa strip-teaseuse de voisine, un jeune homme un peu benêt, son voisin de palier, et une jeune fille légèrement junkie...
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Les Salauds
Les Salauds (2013), la critique de B.G
Officier de marine, Marco Silvestri retourne à terre dans l'urgence à la demande de sa sœur Sandra. Le mari de celle-ci s'est suicidé, laissant derrière lui des dettes, et sa fille a été violée et retrouvée nue dans la rue. Un homme d'affaires, un certain Edouard Laporte, serait à l'origine de ces drames. Bien décidé à venger les siens, Marco mène son enquête et s'installe à Paris dans un appartement voisin de celui de la maîtresse de Laporte. Il se rapproche de cette femme et devient son amant. Très noir et violent, Les Salauds est le premier film de Claire Denis tourné en numérique, dans des conditions de tournage peu confortables...
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Barcelona, avant que le temps ne l'efface
Barcelona, avant que le temps ne l'efface (2010), la critique de B.G
Au travers d'un récit truffé d'anecdotes romanesques, sinistres ou drôles Javier Baladia se livre à une véritable chronique sociale autour de ce petit cercle protégé où barbotèrent ses ancêtres de la haute bourgeoisie catalane. Galerie de personnages déconcertants qui traversèrent leur époque avec désinvolture, insouciance, arrogance, mais avec la conscience de faire partie d'une élite qui se devait de faire honneur à son rang et de maintenir le titre prestigieux de « Citoyens Honnêtes » que leur avait attribué la ville de Barcelone...
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Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)
Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) (2013), la critique de B.G
De retour aux Etats-Unis après avoir combattu durant la Seconde Guerre mondiale, Jimmy Picard, un indien Blackfoot, est victime de violents maux de tête qui le mettent totalement chaos. Il entre à l'hôpital militaire de Topeka, au Kansas, pour y faire des examens, mais les médecins ne trouvent aucune cause physiologique à son mal. Ils évoquent la possibilité d'une schizophrénie et décident de faire appel à l'anthropologue et psychanalyste d'origine roumaine George Devereux pour les aider à y voir plus clair. Après sa rencontre avec Jimmy, ce spécialiste de la culture amérindienne invalide tout de suite leur diagnostic et propose au malade de le prendre en analyse...
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La Bataille de Solferino
La Bataille de Solferino (2013), la critique de B.G
La Bataille de Solferino, un film qui réussit l'étonnante performance d'avoir su conjuguer avec un brio époustouflant l'histoire intime d'un microcosme familial perturbé et le macrocosme national pris dans un moment de fulgurance incroyable où la foule se presse dans l'attente de la décision qui va modifier (?) l'avenir de tous...
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Chaque jour que Dieu fait
Chaque jour que Dieu fait (2012), la critique de B.G
Ça pourrait être le bonheur… ça devrait être le bonheur puisque Guido et Antonia ont ce dont tout le monde rêve : l'Amour ! Il est le plus adorable et le plus lunaire des hommes : patient, gentil, cultivé… Veilleur de nuit dans un hôtel, il étudie les langues anciennes, a toujours des histoires à raconter… Elle est charmante, instable, impatiente, rêve d'être chanteuse avec de bonne probabilités d'y arriver (d'ailleurs c'est elle qui a fait la musique du film), travaille le jour comme vendeuse de voiture, chante le soir… et chaque matin il la réveille en lui racontant à sa sauce l'histoire du saint du jour (d'où le titre original : tutti i santi giorni)...
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You're Next
You're Next (2012), la critique de GUY05
"You're Next" a rencontré un véritable succès dans les festivals internationaux de films fantastiques. - Lors du Fantastic Fest d'Austin, il a remporté quatre prix, décernés par le Jury Horreur : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario, Meilleure actrice. - A Gérardmer, le film a reçu le Prix du Jury SCI-FI en février 2013. - Le réalisateur Adam Wingard s'est vu décerner le Cadillac People's Choice, Prix du Public sélection Midnight Madness, lors du Festival International du Film de Toronto en 2011.
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Ma vie avec Liberace
Ma vie avec Liberace (2013), la critique de B.G
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Ilo Ilo
Ilo Ilo (2013), la critique de B.G
Venu d'un pays quasiment absent des écrans, ce splendide premier film - qui plus est visible par tous, enfants à partir de 10-12 ans inclus – évoque à la fois les tourments de l'enfance et ses sursauts, la famille qui se désagrège pour mieux se reconstruire, la différence et le mépris de classe mis à mal par la crise économique dévastatrice, laquelle a au moins un mérite : renvoyer chacun à sa propre humanité. Un film d'un humanisme généreux, qui ne méprise aucun personnage même quand il paraît détestable, car il montre que chaque être peut trouver les ressorts en lui pour devenir meilleur, ne serait-ce qu'un peu...
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Grand Central
Grand Central (2013), la critique de B.G
Enfin un grand film romanesque qui renoue avec la tradition du cinéma français des années 30, ces grands drames amoureux qui se déroulaient dans le monde ouvrier. Pas un hasard si le héros de Grand Central, Gary Manda, porte le même patronyme que celui de Casque d'or de Jacques Becker. Un monde ouvrier très particulier en l'occurrence, qui synthétise toute la dureté, toute la précarité de notre système. Gary est un jeune homme qui, comme pas mal d'autres, a enchaîné petites conneries et galères de boulot et qui finit par prendre ce qu'il peut trouver. Un boulot qui fait peur à certains, et dont l'immense majorité connaît mal la réalité : travailleur dans une centrale nucléaire, salarié par un sous-traitant...
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Keep smiling
Keep smiling (2011), la critique de B.G
À Tbilissi, le concours de la « Meilleure Mère de l'année » organisé par la télévision promet à la gagnante un appartement et une somme de vingt-cinq mille dollars. Les dix concurrentes sont prêtes à tout pour quitter leur quotidien difficile. En coulisses, ces jeunes et jolies mères ne cessent de se lancer des piques, de se faire des coups vaches mais sur scène elles gardent le sourire et tentent de ressembler à des saintes sexy. Premier long-métrage de la réalisatrice Rusudan Chkonia, Keep Smiling propose une critique de la télévision et de son exploitation parfaitement cynique de la misère...
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Kick-Ass
Kick-Ass (2009), la critique de B.G
Dave est un adolescent passionné de comics qui passe inaperçu dans son lycée et laisse les filles indifférentes. Il décide un beau jour de devenir un super-héros, comme les personnages de bande dessinée qu’il admire, afin de faire régner l’ordre dans sa ville. C’est sous le pseudo de Kick-Ass qu’il entre en action pour faire la peau aux méchants. Si son accoutrement peut vaguement faire illusion, malgré son aspect artisanal, ses interventions laissent quant à elles à désirer. En effet, les supers pouvoirs ne sont guère au rendez-vous et Kick-Ass doit encaisser courageusement les coups de ses ennemis...
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