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Toutes vos critiques :

I Am Not a Witch
I Am Not a Witch (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Libre comme une chèvre La productrice Juliette Grandmont a découvert le court de Rungano Nyoni, Mwansa the Great, dans un festival en Grèce. "J’ai ressenti une émotion oubliée depuis l’enfance. Son travail provoque l’émerveillement de celui qui voit du cinéma pour la première fois. "Elle la contacte par mail, en lui disant qu’elle voudrait "produire ses prochains films, en Zambie ou ailleurs". L’écriture va prendre du temps, passant par la résidence de la Cinéfondation, puis le Moulin d’Andé. "Le premier jet comportait des problématiques réalistes, sociales et urbaines. Rungano a eu alors l’intelligence de transporter le récit dans un monde imaginaire...
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Mobile Homes
Mobile Homes (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Horizontalité de la fuite Vladimir de Fontenay avait déjà réalisé un court métrage du même titre, présenté au Festival de Clermont-Ferrand en 2013. "Il était né d’une image, celle d’un mobile home qui me dépasse un jour en voiture, sur la route aux États-Unis. Toute la contradiction de la maison mobile. "Le jeune cinéaste fait la connaissance de Frédéric de Goldschmidt, qui va lui donner le feu vert pour qu’il écrive le scénario d’un long, autour de l’idée centrale du court. Un projet auquel s’associe en 2014 Éric Dupont pour Incognito Films, en tant que coproducteur, puis Virginie Lacombe, qui rejoint Madeleine Films en 2015...
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The Rider
The Rider (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Cowboy et indien C’est lors du tournage de son film précédant, Les chansons que mes frères m’ont apprises, présenté à la Quinzaine en 2015, que la réalisatrice Chloé Zhao fait la rencontre de cowboys Lakotas, fiers de leurs origines sioux mais aussi de leur métier. Parmi eux, un certain Brady Jandreau va retenir l’attention de la cinéaste. Dresseur et adepte de la discipline du cheval sauvage, il est victime d’un grave accident lors d’un rodéo, qui lui vaudra plusieurs jours de coma et de devoir passer le reste de sa vie avec une plaque de métal vissée sur le crâne...
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La Defensa del Dragón
La Defensa del Dragón (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Suspend ton vol Après un cursus littéraire, Natalia Santa travaille au sein d’une maison d’édition, puis commence à écrire des séries jeunesse pour la télévision. Elle commence à développer en 2008 le projet La defensa del dragón, tout en nourrissant peu à peu l’espoir de le réaliser. Elle fait alors la connaissance de la productrice Ivette Liang, qui l’encourage dans cette voie. L’idée des personnages centraux de son film, "trois hommes d’âge mûr persuadés que plus rien ne va changer dans leur vie, mais qui vont être amenés à devoir prendre des décisions décisives", lui est venue d’une série de photographies faites par son mari, Iván Herrera...
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Tesnota - Une vie à l'étroit
Tesnota - Une vie à l'étroit (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Un élève doué Coproduit par la Fondation Example of Intonation et la société Lenfilm, Une vie à l’étroit est le premier long métrage de Kantemir Balagov, né à Naltchik, dans le nord du Caucase, en 1991. Il a été l’élève du grand cinéaste russe Aleksandr Sokurov à l’université d’État de Kabardino-Balkarie, à partir de l’automne 2011, et y est resté pendant cinq ans au cours desquels il a signé plusieurs courts métrages, dont Pervyy ya (2016) qui a été montré à Cannes en 2015 au Short Film Corner et dans le cadre du pavillon russe. Balagov a aussi participé à l’écriture de Sofichka  (2016), le premier film de sa camarade de classe, Kira Kovalenko...
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Cœurs purs
Cœurs purs (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Moments volés Photographe et artiste vidéo, passé par la London International Film School, Roberto De Paolis a fait des expositions dans de nombreuses villes d’Europe avant de réaliser deux courts, Bassa Marea en 2010 et Alice en 2011, qui seront tous deux présentés à la Mostra de Venise. En 2013, il crée avec Carla Altieri, la société Young Films, avec laquelle il commence par produire des documentaires avant de passer à la production de son premier long, désireux de garder une totale liberté de création. Cuorri puri narre une rencontre improbable entre Agnese, qui vit seule avec une mère ultracatholique, et Stefano, un jeune room, gardien de parking, marqué par un passé de violence...
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Avant que nous disparaissions
Avant que nous disparaissions (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Possession Après un détour par la France où il a tourné Le secret de la chambre noire (2016), Kiyoshi Kurosawa est reparti au Japon pour y porter à l’écran une pièce du dramaturge Tomohiro Maekawa, adaptée avec son coscénariste de Tokyo Sonata (2008) et Real (2013), Sachiko Tanaka. Avant que nous disparaissions, dont la sortie japonaise est prévue en septembre, traite de la possession à travers la disparition d’un homme soupçonné d’avoir été victime d’extraterrestres. Il réunit Masami Nagasawa, vue dans Notre petite sœur d’ Hirokazu Kore-eda, en compétition à Cannes en 2015, Ryūhei Matsuda et Hiroki Hasegawa, révélés l’un et l’autre dans Tabou de Nagisa Ōshima, en lice sur La Croisette en l’an 2000...
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Fortunata
Fortunata (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Mère courage Le comédien Sergio Castellitto signe avec Fortunata son sixième film en tant que réalisateur et revient à Un certain regard où il a déjà présenté À corps perdus en 2004. À son habitude, avec ce film programmé le 20 mai en Italie, il met en scène un scénario écrit par son épouse romancière, Margaret Mazzantini, où il réunit Jasmine Trinca, Trophée de la révélation féminine en 2006 pour Le rêve italien de Michele Placido, Stefano Accorsi, lauréat de la Coupe Volpi à Venise en 2002 pour Un viaggio chiamato amore de Michele Placido, et l’actrice allemande  Hanna Schygulla, égérie de Rainer Werner Fassbinder, prix d’interprétation féminine à Cannes en 1983 pour L’histoire de Pierra de Marco Ferreri...
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Wind River
Wind River (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Rouges comme neige Scénariste de Sicario de Denis Villeneuve, en compétition à Cannes en 2015, et de Comancheria de David Mackenzie (pour lequel il a été nommé à l’Oscar), présenté à Un certain regard l’an dernier, Taylor Sheridan signe avec Wind River sa deuxième réalisation après Vile (2011). Cette enquête, menée dans une réserve indienne par une stagiaire du FBI et un tireur d’élite local chargé d’abattre les grands fauves, n’est pas sans évoquer la tonalité de certains romans de l’écrivain Jim Harrison, notamment par le regard que pose son réalisateur sur une communauté ravagée par son addiction à l’alcool et à la drogue...
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Marlina la tueuse en 4 actes
Marlina la tueuse en 4 actes (2017), la critique de B.G
  QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 À l’ouest de Sumba L’idée du personnage central de Marlina est né lors d’une discussion entre la réalisatrice Mouly Surya et Garin Nugroho, l’un des cinéastes indonésiens les plus connus. Ce dernier avait développé une histoire en quelques pages, s’inspirant d’un fait réel qui s’était déroulé sur l’île de Sumba. Le traitement séduit aussitôt la jeune réalisatrice et ses producteurs. Les possibilités cinématographiques vont en outre se révéler très riches, en raison de la nature très particulière de l’île de Sumba...
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Un beau soleil intérieur
Un beau soleil intérieur (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 (Film d'ouverture) Autour du regard amoureux "Isabelle, divorcée, un enfant, cherche un amour. Enfin un vrai amour." Un pitch minimum pour un film particulièrement attendu, choisi par Edouard Waintrop pour faire l’ouverture de cette 49e Quinzaine des réalisateurs. Nouveau long métrage de Claire Denis, Un beau soleil intérieur marque un changement de ton radical pour la cinéaste qui a choisi de se livrer à l’exercice délicat de la comédie, quatre ans après Les salauds. Cette très libre adaptation de Roland Barthes, qui a changé plusieurs fois de titre, a été écrite par Claire Denis en compagnie de Christine Angot...
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Pirates des Caraïbes - La vengeance de Salazar
Pirates des Caraïbes - La vengeance de Salazar (2017), la critique de B.G
Cela faisait six ans que le capitaine Jack Sparrow n'avait pas repris du service. La franchise Pirates des Caraïbes a débuté en 2003 et s'inspire de l'attraction du même nom qu'on retrouve dans les parcs Disney. Le quatrième volet n'était pas à la hauteur de nos attentes, mais les nouveaux réalisateurs (Espen Sandberg et Joachim Rønning) ont su remettre le vent dans les voiles. Lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par le terrifiant capitaine Salazar s’échappe pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots, Jack Sparrow n’a qu’un seul espoir: survivre. Il doit retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans...
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Après la guerre
Après la guerre (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Les jeux sont faits La cinéaste italienne Annarita Zambrano a signé les courts métrages Andante mezzo forte (montré à Berlin en 2008), À la lune montante (présenté à Venise en 2009), Tre ore (sélectionné à la Quinzaine en 2010), Ma vision du monde (Dans la cour des grands) (2011), Schengen (2012), devenu ensuite un épisode de la série La collection donne de la voi(e)x, et Ophelia en compétition à Cannes en 2013. Auteure du documentaire L’anima del Gattopardo (2014), elle écrit Après la guerre avec sa partenaire habituelle, Delphine Agut, leur scénario ayant reçu le prix spécial du jury Sopadin en 2015...
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En attendant les hirondelles
En attendant les hirondelles (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Questions de société En attendant les hirondelles est le premier long métrage de Karim Moussaoui, acteur dans Délice Paloma (2007) de Nadir Moknèche et remarqué comme réalisateur des Jours d’avant (2013), lauréat d’une mention spéciale au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, prix spécial du jury à Namur et nommé au César en 2015...
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Jeune femme
Jeune femme (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD (CAMÉRA D'OR) Paris brûle-t-elle ? Prolongement d’un exercice de fin d’études à La Fémis en 2013, où elle a été élève du département scénario, le script du premier film de Léonor Séraille a séduit Sandra da Fonseca, qui en a fait sa deuxième production après À peine j’ouvre les yeux de Leyla Bouzid, avec l’Avance sur recettes. Le rôle principal est tenu par Laetitia Dosch, bientôt à l’affiche de Gaspard va au mariage d’Antony Cordier, avec Souleymane Seye Ndiaye, révélé par La pirogue (2012) de Moussa Touré, et Grégoire Monsaingeon, vu dans Tu seras un homme (2013) de Benoît Cohen...
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Barbara
Barbara (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD (OUVERTURE) Le chant de l’aigle noir C’est à une mise en abyme sophistiquée que nous convie Mathieu Amalric, prix de la mise en scène et de la Fipresci pour Tournée en 2010, en évoquant le destin de la chanteuse Barbara, à travers le film que lui consacre un cinéaste. L’occasion pour l’acteur de s’offrir pour partenaire son ex-épouse, Jeanne Balibar, avec laquelle il a déjà joué plusieurs fois, de Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996) d’Arnaud Desplechin à À jamais (2016) de Benoît Jacquot...
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Le Chanteur de Gaza
Le Chanteur de Gaza (2015), la critique de B.G
L'histoire – bien réelle – que raconte Le Chanteur de Gaza est un de ces contes trop rares qui réchauffent le cœur des peuples en souffrance. Mohammed Assaf est un enfant de Gaza, un gamin ordinaire dans ce micro-territoire le plus densément peuplé au monde. Né en Lybie en exil (le village de ses ancêtres est un de ceux qui furent détruits par les Israéliens lors de la Nakba en 1948) mais grandi dans le camp de réfugiés de Khan Younis. Enfant heureux, de parents aimants appartenant à la classe moyenne (sa mère est professeur de mathématiques), qui gagne un peu d'argent de poche en chantant de temps en temps avec sa sœur et quelques copains, dans la rue puis dans des mariage...
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Un homme intègre
Un homme intègre (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Il est interdit d’interdire Révélé en 2005 à la Quinzaine des réalisateurs avec son deuxième long métrage, La vie sur l’eau, le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof a reçu le prix de la mise en scène en 2011 pour Au revoir, avant d’y décrocher, deux ans plus tard, le prix Fipresci pour Les manuscrits ne brûlent pas. Il a été condamné entre-temps à une peine de six ans de prison et 20 ans d’interdiction de tourner, puis placé en résidence surveillée, pour avoir filmé la manifestation de protestation qui a suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, en juin 2009. Distribué en France par ARP Sélection, son septième film, Un homme intègre, rompt un silence de quatre ans...
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L'Usine de rien
L'Usine de rien (2016), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS  Nos vies, pas leurs profits ! En pleine Berlinale, une tribune signée par plus de 500 personnalités artistiques s’alarmait de la situation du cinéma portugais, victime de conflits d’intérêt depuis l’adoption en 2013 d’un décret-loi encadrant les pratiques du secteur. Pourtant, le pays continue de produire une douzaine de longs par an, lesquels connaissent pour la plupart une belle carrière à l’international. Premier opus du jeune réalisateur Pedro Pinho, A fábrica de nada raconte un conflit social radical débouchant sur l’occupation, puis la prise de contrôle, d’une usine par ses ouvriers qui vont ensuite l'autogérer...
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Roman Polanski, 3 œuvres de jeunesse
Roman Polanski, 3 œuvres de jeunesse, la critique de B.G
Le couteau dans l'eau, Répulsion et Cul-de-sac ont été réalisés dans les premières années de tournage du cinéaste franco-polonais. Ces long-métrages s'offrent un lifting au cinéma, à partir du mercredi 24 mai.
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