Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Luis Buñuel, un souffle de liberté
Luis Buñuel, un souffle de liberté, la critique de B.G
Cette rétrospective en six films propose de (re)découvrir les derniers longs-métrages de Luis Buñuel, tournés entre 1964 et 1977 entre la France et l’Espagne. C’est à cette époque que le cinéaste fait la rencontre de Jean-Claude Carrière, lequel deviendra son coscénariste attitré – sauf sur Tristana. À ses côtés, l’Espagnol signera quelques-unes de ses œuvres les plus emblématiques, se partageant entre adaptations littéraires (Le Journal d’une femme de chambre, Tristana, Cet obscur objet du désir) et scénarios originaux (La Voie lactée, Le Charme discret de la bourgeoisie, Le Fantôme de la liberté). Rêve et imaginaire s’entrelacent et se confondent dans des expérimentations narratives et filmiques à forte teneur autobiographique...
(Lire la suite)
Embrasse-moi !
Embrasse-moi ! (2016), la critique de SarahdVic
Franchement pour être honnête au début j'avais peur un peu de la comédie un peu potache qui reprend des codes hétéros à la sauce lesbienne. Mais franchement c'est vraiment drôle. L'autodérision dont fait preuve Océane Rose Marie est à la fois touchante et drôle. Les dialogues sont vraiment bons, le jeu des acteurs et actrices aussi. Les privates jokes lesbiennes j'ai aussi pas mal kiffé. Juste un peu plus de Nicole Ferroni et ça aurait été parfait :) Bref allez le voir, vous allez bien vous marrer en plus d'être aussi touché-e-s.
(Lire la suite)
In the Fade
In the Fade (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION La loi de Caïn Né de parents turcs en 1973, le réalisateur allemand Fatih Akin s’est imposé avec son premier long métrage intitulé L’engrenage (1998), couronné du Léopard d’argent à Locarno, lui-même suivi de Head On, Ours d’or et prix Fipresci à Berlin en 2004. Après le documentaire musical Crossing the Bridge, présenté en séance spéciale à Cannes en 2005, il a accompli ses débuts en compétition avec De l’autre côté, qui lui a valu les prix du scénario et du jury œcuménique en 2007. Akin signe avec In the Fade (Aus dem nichts) un thriller interprété par Diane Kruger (dont c’est curieusement le premier rôle dans son pays natal) situé dans le cadre de la communauté turque de Hambourg...
(Lire la suite)
Le Vénérable W.
Le Vénérable W. (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: SÉANCE SPÉCIALE Le génocide inconnu Dans l’esprit de Barbet Schroeder, Le vénérable W. est le dernier pan d’une trilogie du mal entamée avec Général Idi Amin Dada (1974) et L’avocat de la terreur (2007). Converti au bouddhisme à l’âge de 20 ans, le réalisateur s’attache dans son nouveau film au génocide méconnu perpétré en Birmanie contre la minorité musulmane des Rohingyas, à l’instigation du mouvement 969 dirigé par le moine extrémiste Ashin Wirathu et dénoncé comme un crime contre l’humanité par l’ONU…le 4 avril 2017...
(Lire la suite)
120 battements par minute
120 battements par minute (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Orgueil et préjugés À travers la saga du mouvement Act Up,né en 1989, Robin Campillo évoque dans 120 battements par minute les années Sida et les ravages provoqués par cette épidémie au sein d’une communauté homosexuelle à la fois démunie et stigmatisée. Il a écrit ce film militant avec le concours de Philippe Mangeot, président de l’association entre 1997 et 1999, lequel a déjà collaboré au scénario des Nuits d’été (2014) de Mario Fanfani...
(Lire la suite)
K.O
K.O (2016), la critique de B.G
Allez les amis, il va falloir changer un peu vos habitudes, accepter d’emprunter l’autre chemin, celui qui vous mène dans un endroit inconnu, peut-être même dans un endroit où vous ne voulez pas aller. Une fois n’est pas coutume, il va falloir suivre un salaud, un magnifique salaud, un beau salaud comme on les aime au cinéma, un salaud qu’on va adorer détester, puis qu’on va finalement se surprendre à aimer, c’est bien là tout l’intérêt de ce petit jeu de pistes. Et des pistes, dans K.O...
(Lire la suite)
A Serious Game
A Serious Game (2016), la critique de B.G
Dans la Suède du début du XXème siècle, Arvid Stjärnblom, un jeune journaliste, et Lydia Stille, fille d’un artiste peintre, tombent fous amoureux l'un de l'autre. Mais la triste réalité les rappelle à l'ordre : quand la jeune femme devient orpheline et qu'ils s'avouent leur amour, Arvid déclare qu'il ne peut pas l'épouser, faute de moyens, et espère de tout son cœur qu'elle le comprend. Quand ils se retrouvent par hasard 10 ans plus tard au théâtre, ils ont tous les deux fait des mariages de convenance dont ils ont eu chacun une fille, baptisées respectivement Marianne et Anne-Marie. A Serious Game est une adaptation d’un roman de Hjalmar Söderberg. Pernilla August a été séduite par l’histoire d’amour que raconte l’écrivain suédois...
(Lire la suite)
Moi, moche et méchant 3
Moi, moche et méchant 3 (2014), la critique de B.G
Les petits personnages jaunes et rondouillets et leur gourou, le tendre et machiavélique Gru, sont de retour une troisième fois. Après des années de méchanceté ardue, le héros Gru s’est rangé de la cambriole et mène une vie simple et paisible aux côtés de son amoureuse Lucie et de ses trois adorables fillettes. Gru est devenu un agent secret au service du bien. Mais cette vie n'est pas non plus de tout repos. Il faut attraper des vilains pour gagner sa vie et finalement c'était peut-être plus simple de voler des diamants et d'être moche et méchant...
(Lire la suite)
À voix haute - la force de la parole
À voix haute - la force de la parole (2016), la critique de B.G
Chaque année à l’Université de Saint-Denis se déroule le concours « Eloquentia » créé par le réalisateur, Stéphane de Freitas, qui vise à élire « le meilleur orateur du 93 ». Des étudiants de cette université issus de tout cursus, décident d’y participer et s’y préparent grâce à des professionnels (avocats, slameurs, metteurs en scène...) qui leur enseignent le difficile exercice de la prise de parole en public. Au fil des semaines, ils vont apprendre les ressorts subtils de la rhétorique, et vont s’affirmer, se révéler aux autres, et surtout à eux-mêmes. Munis de ces armes, Leïla, Elhadj, Eddy et les autres, s’affrontent et tentent de remporter ce concours pour devenir « le meilleur orateur du 93 »...
(Lire la suite)
Le Jour d'après
Le Jour d'après (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Retrouvailles Chez le réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo, un film chasse l’autre et certains cultivent des connivences intimes et existentielles qui ne prennent un sens véritable que si l’on considère son œuvre dans sa globalité, en passant outre l’identité spécifique de chacun de ses chapitres...
(Lire la suite)
Faute d'amour
Faute d'amour (2016), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Lorsque l’enfant disparaît… Film après film, le cinéaste Andreï Zviaguintsev, 53 ans, explore les méandres de la famille et utilise ce microcosme pour mieux décrire la faillite morale d’une société russe en quête de repères. Dans Faute d’amour, produit par Why Not et distribué par Pyramide, c’est un couple en crise qui se reforme pour retrouver son fils fugueur, sous le signe de la série télévisée Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman. Lion d’or à Venise en 2003 dès son premier film, Le retour, Zviaguintsev a obtenu le prix spécial du jury Un certain regard en 2011 pour Elena, puis le prix du meilleur scénario avec Oleg Negin pour Leviathan, en 2014...
(Lire la suite)
HHhH
HHhH (2016), la critique de B.G
Reinhard Heydrich, militaire déchu, se tourne vers le régime nazi, influencé par sa femme Lina. Il monte vite les échelons. Il devient le bras droit d’Himmler, le chef de la Gestapo, et prend le commandement de la Bohême-Moravie. Il sera l’architecte de la solution finale. Face à lui, deux jeunes soldats, le Tchèque Jan Kubis et le Slovaque Jozef Gabcik, se sont engagés au côté de la résistance. Ils se sont portés volontaires pour éliminer Heydrich. Au cours de l’infiltration, Jan rencontre Anna Novak, dont il tombe amoureux. Le 27 mai 1942, Jan et Jozef entrent en action. HHhH est une adaptation du roman de Laurent Binet, qui a reçu le Prix Goncourt du premier roman en 2010...
(Lire la suite)
La Belle et la meute
La Belle et la meute (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Viol et châtiment La cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania a signé le documentaire Les imams vont à l’école (2010) et les courts métrages Peau de colle et Yed Ellouh (2013), avant de signer son premier long, Le challat de Tunis (2013), montré à l’Acid en 2014, qui lui a valu notamment le prix de la critique au festival d’Amiens et le Trophée francophone du cinéma, puis Zaineb n’aime pas la neige (2016), présenté hors compétition à Locarno, primé au Cinemed de Montpellier et Tanit d’or au festival de Carthage...
(Lire la suite)
Le Privé
Le Privé (1973), la critique de B.G
Adapté du roman homonyme de Raymond Chandler (son avant-dernier) par la grande Leigh Brackett, celle-là même qui avait signé le scénario du Grand Sommeil de Howard Hawks, The Long goodbye est un régal seventies, une variation audacieuse et volontiers iconoclaste, très marquée par la contre-culture américaine de l'époque, sur les thèmes et les figures imposées du film noir, et plus précisément du film de détective privé, de « private eye »...
(Lire la suite)
Visages villages
Visages villages (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: HORS COMPÉTITION L’union fait la force À la veille de ses 89 ans, Agnès Varda revient à Cannes où tout a commencé avec la présentation de La pointe courte, le 10 mai 1955, et où elle a obtenu le Carrosse d’or en 2010 et une Palme d’or d’honneur en 2015, après y avoir montré en compétition son court métrage Ô saisons, ô châteaux en 1958 et Cléo de 5 à 7 en 1962...
(Lire la suite)
Révolution silencieuse
Révolution silencieuse (2016), la critique de tifroumi
pour ceux que ça intéresserait il existe un dossier pédagogique en lien avec le film ici -> http://revolution-silencieuse.ch/wp-content/uploads/2017/02/Fiche_pedagogique_Revolution_silencieuse.pdf - patrick
(Lire la suite)
Retour à Montauk
Retour à Montauk (2016), la critique de B.G
Max Zorn, le protagoniste principal du film, raconte que son père, sur son lit de mort, lui a dit que ce ce qui compte dans la vie, ce sont d'un côté les choses que l'on a faites et qu'on regrette, de l'autre les choses qu'on a omis de faire et qu'on regrette également. Dans le cas de Max, la pensée paternelle s'incarne ainsi : il y a un amour dans la vie que tu n'oublies jamais, peu importe à quel point tu essaies…Max Zorn est un écrivain célèbre (tout est relatif évidemment) qui vit à Berlin. Il arrive à New York pour promouvoir son nouveau roman. Sa jeune épouse Clara l'a précédé de quelques mois pour contribuer à la parution du livre aux Etats-Unis...
(Lire la suite)
Churchill
Churchill (2016), la critique de little river
Un film ne peut évidemment pas suffire pour faire le tour de cette emblématique figure dont l’envergure et l’étoffe sont dignes des plus grands héros de fiction. La gouaille, le panache, le verbe mais aussi et surtout le sens du devoir autant que celui, comme inné, de l’histoire : Winston George Churchill est un monument à lui tout seul. Comme un film tout entier ne saurait suffire pour embrasser son légendaire embonpoint et encore moins sa longue et passionnante existence, Jonathan Teplitzky et son scénariste ont donc eu la bonne idée de ne surtout pas chercher à faire le tour de la question, impossible aventure, mais plutôt de tenter d’en restituer une parcelle de la complexité, d’en saisir un peu de l’esprit, d’en cerner les contours...
(Lire la suite)
L'Amant d'un jour
L'Amant d'un jour (2016), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 De l’inconscient féminin Philippe Garrel fait partie des cinéastes présentant leurs œuvres dans le cadre de la Quinzaine avec une certaine constance. "Nous nous sommes aperçus qu’elle était sa vraie maison au sein du Festival ", soulignait Edouard Waintrop lors de la présentation de sa sélection. Le réalisateur avait notamment inauguré la première édition en 1969 avec Le lit de la vierge, interprété par Tina Aumont et Pierre Clémenti, véritable ovni allégorique tourné dans le désert marocain, qui se situait dans la lignée de l’après 1968. Il devait revenir l’année suivante, puis en 1976, faisant l’ouverture de la sélection en 2015 avec L’ombre des femmes...
(Lire la suite)
Andreï Tarkovski - cinq films russes
Andreï Tarkovski - cinq films russes, la critique de B.G
- L'ENFANCE d'IVAN 1h96 (1962),visa d'exploitation 27977 - ANDREI ROUBLEV 2h30 (1966),visa d'exploitation : 35995 - SOLARIS 2h45 (1972),visa d'exploitation : 42272 - LE MIROIR 1h48 (1972),visa d'exploitation : 46907 - STALKER 2h43 (1979),visa d'exploitation : 52521 En un peu plus de 25 ans, de 1959 à 1985, Andreï Tarkovski a réalisé dix films, dont trois courts-métrages et un moyen métrage documentaire co-signé avec l'écrivain-scénariste italien Tonino Guerra. Donc sept longs métrages seulement, mais qui constituent une oeuvre d'une densité exceptionnelle, une oeuvre-univers qui fascine, qui interroge, qui déroute, qui effraie même : nombre de spectateurs hésitent devant la durée, devant l'ampleur des films, sont rebutés par leur hermétisme supposé...
(Lire la suite)