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Toutes vos critiques :

La Mélodie du bonheur
La Mélodie du bonheur (1965), la critique de B.G
Let’s start at the very beginning… a very good place to start… En 1966, The Sound of Music obtient dix nominations aux Oscars et remporte cinq statuettes : meilleur film et réalisateur, meilleur son, meilleur adaptation musicale et meilleur montage. Julie Andrews, nommée meilleure actrice et Peggy Wood, (la Mère supérieure) nommée meilleure actrice dans un second rôle repartent bredouille comme le décorateur Boris Leven, le chef opérateur Ted McCord et la costumière Dorothy Jeakins. Mais avant d’être le film couronné de cinq oscars qui allait détrôner Autant en emporte le vent au box office, La mélodie du bonheur - The Sound of music est une histoire vraie...
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Apnée
Apnée (2015), la critique de B.G
  SEMAINE DE LA CRITIQUE 2016 Insoumis et inadaptés Dans son travail de mise en scène, Jean-Christophe Meurisse a toujours fait référence au cinéma. Sa compagnie Les Chiens de Navarre qu’il a créée en 2005 lui permet de monter des créations collectives mais, comme il le dit lui-même, “au-delà du performatif, je voulais plus de narration, de continuité, de notion de personnages. Je désirais raconter une histoire et voir des images autrement qu’à la scène”. Apnée est parti d’un scénario avec une trame, des situations, tableaux, décors, mais pas de dialogues. “On ne savait pas ce qu’on allait dire exactement pour trouver cet hyper présent. J’aime quand l’acteur écrit ou invente ses propres dialogues...
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Snowden
Snowden (2015), la critique de B.G
Hacker Edward Snowden : une énigme en treize lettres. A moins d’avoir passé les trois dernières années reclus dans une communauté amish, vous ne pouvez pas ne pas avoir entendu ce nom devenu mondialement célèbre du jour au lendemain, et adossé à des expressions aussi diverses et contradictoires que « lanceur d’alerte », « traître », « héros », « criminel », la liste est longue et non-exhaustive...
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Mademoiselle
Mademoiselle (2016), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION Les arnaqueurs Doublement primé au Festival du film asiatique de Deauville pour Joint Security Area en 2001, le réalisateur sud-coréen Park Chan-wook est venu pour la première fois en compétition à Cannes avec Old Boy qui a reçu le grand prix du jury en 2004, avant d’obtenir le prix du jury en 2009 pour Thirst, ceci est mon sang. Mademoiselle est adapté du roman Du bout des doigts de Sarah Waters (Éd. Denoël), transposé pour l’occasion de l’Angleterre victorienne à la Corée sous occupation japonaise des années 1930. Parce que, explique le metteur en scène, “en réfléchissant à une société où la noblesse existe encore, ainsi que le métier de servante, où un personnage collectionne des objets rares, etc...
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La Chasse au lion à l'arc
La Chasse au lion à l'arc (1965), la critique de B.G
 Le territoire des autres « Les chasseurs Songhay, une caste héréditaire, ont seuls le droit de tuer le lion. Les bergers ne peuvent que lui lancer des pierres pour le faire fuir. Les Peuls estiment que le lion est nécessaire au troupeau, et ils savent identifier chaque lion à ses traces. Mais, quand un lion tue trop de bœufs, il faut le supprimer, parce que c’est un lion tueur » (J. Rouch). De 1957 à 1964 Rouch suit les chasseurs Gaos de la région de Yatakala et réalise un film qui retrace les épisodes de cette chasse où technique et magie sont intimement liées…
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Les Beaux jours d'Aranjuez
Les Beaux jours d'Aranjuez (2015), la critique de B.G
Littérature en 3D Peter Handke et Wim Wenders sont amis depuis 1966 et depuis, ils ont souvent travaillé ensemble, de L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty et Faux mouvement aux Ailes du désir. Et voilà que l’écrivain autrichien et le cinéaste allemand culte ont voulu se retrouver pour une collaboration très spéciale dont le résultat, Les Beaux Jours d’Aranjuez, est en compétition à la Mostra de Venise. Ce “drame estival” tourné par Wenders en 3D est tiré d’une pièce de Handke qui est sortie en Allemagne en 2012 et dont la première version a été écrite en français pour l’actrice Sophie Semin, épouse de Handke depuis 1990...
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Moi, Daniel Blake
Moi, Daniel Blake (2015), la critique de B.G
  FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION L’union fait la force “On peut provoquer une agitation avec un film, on ne peut guère éduquer qui que ce soit – même si on peut soulever des questions – et on ne peut rien organiser, mais on peut vraiment susciter des remous.” Telle est la doctrine de Ken Loach qui sort de sa retraite anticipée avec Moi, Daniel Blake, l’un de ses films les plus socialement engagés. Il y orchestre la rencontre d’un menuisier cardiaque sommé de retrouver un travail, malgré ses problèmes de santé, et d’une mère célibataire déracinée, qui se retrouvent dans un centre réservé aux demandeurs d’emploi...
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Doctor Strange
Doctor Strange (2016), la critique de B.G
Marvel fan-club Brillant neurochirurgien, avide d'argent et peu soucieux de déontologie médicale, Stephen Strange est victime d'un accident de la route. Ses deux mains sont tellement abîmées qu'il ne peut plus exercer son métier. Alors qu'il a tenté toutes les opérations pour retrouver sa dextérité, c'est un homme fini. Il se rend dans l'Himalaya à la rencontre d'un guérisseur surnommé l'Ancien. C'est en fait un maître des sciences occultes, qui l'initie aux arts mystiques. Transformé et regrettant ses erreurs passées, il décide de lutter contre les forces du mal...
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Aquarius
Aquarius (2016), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION Une femme libre Repéré avec un premier long métrage multiprimé, Les bruits de Recife (2012), le réalisateur Kleber Mendonça Filho arrive à Cannes escorté par deux légendes du cinéma brésilien : les metteurs en scène Carlos Diegues et Walter Salles, habitués de longue date de La Croisette. Aquarius s’attache à une femme en lutte contre des promoteurs immobiliers bien décidés à la chasser de la résidence dont elle est la dernière habitante, y compris par les méthodes les plus immorales. Un rôle incarné par Sonia Braga, qui s’impose comme une sérieuse postulante au prix d’interprétation féminine à travers une composition particulièrement spectaculaire dans laquelle elle est omniprésente à l’écran...
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Les Sept mercenaires
Les Sept mercenaires (2016), la critique de B.G
La horde sauvage Dans l'Ouest américain, les habitants de la petite ville de Rose Creek vivent sous la tyrannie et le despotisme de l'impitoyable homme d'affaires Bartholomew Bogue. Terrorisés et désespérés, les villageois n'ont alors plus d'autres solutions que de contourner la loi pour être protégés, réclamer justice et chercher vengeance. Ils font ainsi appel à Sam Chisolm, un implacable chasseur de primes qui semble en mesure de les aider moyennant argent. Après avoir accepté un contrat pour mettre fin au règne de l'industriel, Chilsom décide de former une équipe et s'entoure de six autres mercenaires : un joueur, un bandit, un pisteur, un tireur d’élite, un guerrier et un assassin...
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Une vie entre deux océans
Une vie entre deux océans (2016), la critique de B.G
Janus Adaptation, par Derek (Blue Valentine), du bestseller de l'auteure M.L. Stedman, Une vie entre deux océans est l'histoire de Tom (Michael Fassbender), de retour en Australie après avoir survécu aux champs de bataille de la Première Guerre mondiale.Désireux de s'éloigner des autres, il demande et obtient un poste de gardien de phare sur Janus Rock, une île désertique, à mille milles de toute terre habitée. Le hasard veut qu'il rencontre Isabel (Alicia Vikander), une jeune femme bouillonnante et passionnée dont il tombe amoureux. Après leurs épousailles, le couple retourne vivre sur Janus Rock, Isabel s'accommodant à merveille de la solitude des lieux, superbement filmée par Derek Cianfrance dont la réalisation est, de plus, en tous points irréprochable...
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Homo sapiens
Homo sapiens (2016), la critique de B.G
  Le jour d'avant De Fukushima à Nagasaki, de l'ex-Union soviétique aux jolies forêts d'Autriche, Nikolaus Geyrhalter a posé sa caméra dans des lieux qui hier encore vivaient, et qui sont aujourd'hui désertés par les hommes. La nature y a repris ses droits. Les paysages vidés de toute forme ou de toute parole humaine se succèdent, à un rythme régulier et filmés en plans fixes. Le dernier film du réalisateur autrichien méticuleux et provoquant Nikolaus Geyrhalter peut être décrit comme un documentaire environnemental. Son format est simple comme la mort : une caméra fixe capture, l’une après l’autre, une seule image d’un endroit construit par l’humanité, puis abandonné...
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Captain Fantastic
Captain Fantastic (2015), la critique de little river
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Vie sauvage Captain Fantastic est le deuxième long métrage du comédien Matt Ross, révélé au dernier Festival de Sundance puis couronné à Palm Springs, où il a remporté le prix du “réalisateur à surveiller”. Il y aborde une thématique proche de celle de Vie sauvage de Cédric Kahn: l’hypothèse d’une éducation alternative distillée à ses enfants par un père de famille que campe Viggo Mortensen. “Le film a été tourné en l’espace de 39 jours dans les États de Washington et du Nouveau-Mexique, raconte Matt Ross. C’est au réalisateur qu’incombe la responsabilité de veiller à ce que tout le monde œuvre dans le même sens...
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Poesía sin fin
Poesía sin fin (2016), la critique de B.G
  QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016 Pour que la vie soit un acte poétique Difficile de faire artiste plus complet qu’Alejandro Jodorowsky. Après avoir débuté au théâtre, il réalise des films qui vont devenir cultes comme El topo ou La montagne sacrée, publie des livres, scénarise des bandes dessinées, fait de la thérapie et donne même des consultations de tarot. “J’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas faire une seule chose. C’est pour cela que je me manifeste sur plusieurs terrains.” Pendant une longue période de 22 années, il ne tourne plus aucun film, jusqu'à ce que Frank Pavich réalise son documentaire Jodorowsky’s Dune sur l’épopée de l’une des œuvres fantômes les plus célèbres de l’histoire du cinéma...
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Moi, un Noir
Moi, un Noir (1959), la critique de B.G
Les stars d'Abidjan Jean Rouch s'est rendu en Côte d'Ivoire, pour suivre le parcours de jeunes immigrés nigériens venus chercher du travail. C'est dans le quartier de Treichville, dans la capitale Abidjan, que le cinéaste suit plus particulièrement le parcours d'Oumarou Ganda, manutentionnaire que tout le monde surnomme Edward G. Robinson, pour sa ressemblance avec l'acteur américain. C'est cette fascination pour l'Amérique qui fait le trait d'union avec deux de ses amis, Alassane Maiga, un chauffeur de taxi surnommé Tarzan, et Petit Touré, un colporteur que tout le monde appelle Eddie Constantine...Autour d'Oumarou Ganda, ancien soldat engagé en Indochine qui se fait appeler, d'après son héros, Edward G. Robinson...
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Where to Invade Next
Where to Invade Next (2015), la critique de B.G
Le petit soldat Michael Moore n'a sans aucun doute pas vu le film de Cyril Dion et Mélanie Laurent mais on pourrait dire qu'il a réalisé son « Tomorrow » à lui, rigolard et volontiers roublard, mâtiné d'une variation sur le thème de « Ailleurs l'herbe est plus verte ». Et on sait bien que pour le trublion réalisateur de Bowling for Columbine et Farenheit 9/11, le modèle américain a cessé depuis longtemps d'être exemplaire – s'il l'a jamais été...
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La Fille inconnue
La Fille inconnue (2016), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION L'enjeu de la vérité Déjà “palmés” pour Rosetta en 1999 et L’enfant en 2005,les frères Dardenne figurent parmi les habitués de La Croisette. Après avoir fait appel à Cécile de France pour Le gamin au vélo (2011), puis Marion Cotillard pour Deux jours, une nuit (2014), ils ont confié le rôle principal de La fille inconnue à Adèle Haenel, aux côtés de trois de leurs interprètes de prédilection : Jérémie Renier (La promesse ,1996), Fabrizio Rongione, qu’ils dirigent pour la 6e fois, et Olivier Gourmet, prix d’interprétation à Cannes pour Le fils en 2002...
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Un petit boulot
Un petit boulot (2015), la critique de B.G
La revanche des prolos C'est une réjouissante comédie noire et grinçante, d'autant plus savoureuse qu'on en voit peu de cet acabit dans le cinéma français. La tradition dans le genre est plutôt anglo-saxonne (le scénario est d'ailleurs adapté d'un roman de l'américain d'origine écossaise Iain Levison) ou belge. Ou alors il faut remonter aux polars parodiques et anars des années soixante, dont les plus réussis étaients souvent dialogués par Michel Audiard.Iain Levison situait son intrigue dans une petite ville industrielle de l'Amérique profonde dévastée par le transfert au Mexique de l'entreprise locale...
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Comancheria
Comancheria (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Frères d'armes Connu sous le titre de travail de Comancheria, Hell or High Water raconte le combat mené par deux frères pour sauver leur ferme texane. Le scénario a été écrit par le comédien Taylor Sheridan, qui s’est fait remarquer l’an dernier avec celui de Sicario de Denis Villeneuve. Il s’agit du premier film américain du réalisateur écossais  David Mackenzie auquel on doit une dizaine de longs métrages, dont Young Adam présenté à Un certain regard en 2003 et Les poings contre les murs ,triplement primé aux Arcs en 2013. Hell or High Water réunit Jeff Bridges (oscarisé  pour Crazy Heart en 2009), Chris Pine (le capitaine Kirk de Star Trek en 2009) et Ben Foster (3h10 pour Yuma, 2007)...
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Cézanne et moi
Cézanne et moi (2015), la critique de B.G
L’Œuvre C’est l’histoire d’une amitié. Une amitié au moins aussi longue qu’une vie et au moins aussi intense qu’une histoire d’amour. Une amitié forte et tumultueuse, houleuse, passionnée et sans concession. Une amitié qui n’aurait rien d’extraordinaire si les deux êtres qu’elle liait ainsi à la vie à la mort n’étaient pas eux même deux êtres exceptionnels, j’ai nommé Paul Cézanne et Emile Zola.Rien ne semble effrayer Danièle Thompson, scénariste de talent et réalisatrice à succès qui n’a pas froid aux yeux quand il s’agit de s’attaquer à bras le corps à deux monstres sacrés du patrimoine culturel national...
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