Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Tsili
Tsili (2013), la critique de B.G
Adapté du roman d’Aharon Appelfeld, le film retrace l’histoire de Tsili, une jeune juive polonaise prise dans les affres de la Seconde Guerre Mondiale. Après que sa famille entière ait été déportée dans les camps, Tsili, une jeune juive, part se cacher dans la forêt au sud de Czernowicz. En pleine zone de guerre, elle se construit un refuge dans la nature où elle échappe aux sauvageries qui se déroulent dans la vallée. Son abri est découvert par Marek qui s'adresse à elle en yiddish. Découvrant qu'ils font partie du même peuple ils décident de rester ensemble...
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Dragon Inn
Dragon Inn (1967), la critique de B.G
Réalisé en 1967, L'auberge du dragon est la première production taïwanaise de King Hu, suite à son départ précipité de Hong Kong où le réalisateur était sous contrat avec la Shaw Brothers. Dans la lignée de son précédent long-métrage, L’hirondelle d’or (1966), L'auberge du dragon est un film d’arts martiaux qui permet d’asseoir la réputation de ce cinéaste érudit et perfectionniste qui éleva le genre du wuxia,"film de sabre chinois" au rang d'œuvre d’art...
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Les Mille et une nuits - volume 3 : l'enchanté
Les Mille et une nuits - volume 3 : l'enchanté (2015), la critique de B.G
  Volume 3: l'apothéose Volume le plus libre et poétique des Mille et Une Nuits à la fois tristes et dionysiaques de Miguel Gomes, « L’enchanté » nous emmène d’abord dans un Bagdad des calanques, avec l’eau et la lumière méditerranéennes où s’ébrouent de jeunes corps insouciants, plongeurs et pécheurs marseillais, Adonis au physique de surfeur, sirènes aux allures de cagoles, et Shéhérazade (magnifique Crista Alfaiate, photo en tête de texte) qui apparaît enfin dans toute sa sensualité et sa suprême sagesse...
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A Touch of Zen
A Touch of Zen (1971), la critique de B.G
L’un des événements majeurs de cette édition de Cannes Classics est sans conteste la projection de A Touch of Zen (Hsia nu, 1971) de King Hu dans une restauration en 4K menée par le Taiwan Film Institute, sous l’égide du Ministère de la Culture de Taïwan, au laboratoire L’immagine ritrovata de Bologne. Dans un grand village du nord de la Chine, à l'époque Ming. Un jeune dessinateur et écrivain public, Ku Shen Chai, ouvre son échoppe et prépare ses pinceaux. Arrive un mystérieux étranger qui lui demande de faire son portrait, et dont la présence semble inquiéter l'apothicaire voisin...
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Amnesia
Amnesia (2014), la critique de B.G
Ibiza. Début des années 90, Jo a vingt ans, il vient de Berlin, il est musicien et veut faire partie de la révolution électronique qui commence. Pour démarrer, l’idéal serait d'être engagé comme DJ dans le club L'Amnesia. Martha vit seule, face à la mer, depuis quarante ans. Une nuit, Jo frappe à sa porte. La solitude de Martha l'intrigue...
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Aferim!
Aferim! (2015), la critique de B.G
On pourrait dire que c'est un grand et beau western, qui déploie en un récit picaresque l'ample beauté de son classieux noir et blanc. Un western avec ses somptueux paysages de plaines parcourus par des cavaliers, avec ses shérifs à la recherche de fugitifs. À ceci près que nous ne sommes pas au pied des Rocheuses ou sur les berges du Rio Grande, mais en Valachie en l'an de grâce 1835. La Valachie c'était, avant que la Roumanie s'appelle Roumanie, une des provinces roumanophones et orthodoxes vassales de l'Empire ottoman mais relativement autonomes, où les Boyards, une classe d'aristocrates, faisaient régner leur pouvoir tout puissant...
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La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil
La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil (2015), la critique de B.G
Elle est la plus rousse, la plus myope, la plus sentimentale, la plus menteuse, la plus vraie, la plus déroutante, la plus obstinée, la plus inquiétante des héroïnes. La dame dans l’auto n’a jamais vu la mer, elle fuit la police et se répète sans cesse qu’elle n’est pas folle… Pourtant… « Il n’y a pas cinquante grands auteurs de romans noirs en France. J’ai grandi en lisant des polars de Jonquet, de Manchette et de Japrisot. Ils m’ont nourri au point qu’une partie de mon imaginaire leur doit énormément...
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Ted 2
Ted 2 (2015), la critique de B.G
Ce Ted 2 est meilleur que le premier, le scénario réellement plus construit avec même une pointe d’émotion ici et là. On finit par l’aimer ce sacré petit ours et sa bonhomie juvénile ravira tout le monde. Bien sûr il dit quelques jurons et a un comportement un peu immature, et c’est un euphémisme, mais au fond il a un cœur gros comme ça...
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Ant-Man
Ant-Man (2013), la critique de B.G
Assurément le meilleur MARVEL à ce jour, ANT-MAN est une réussite totale: scénario intelligent, c'est drôle, bourré d'humour, bourré d'action, les fourmis alliées se révéleront d'astucieuses combattantes, un super-héros "normal", bravo d'avoir choisi l'excellent Paul Rudd, mais les autres acteurs ne sont pas en reste, Michael Douglas dans le rôle du Dr. Pink, le scientifique qui a inventé le système de réduction de la taille, bref on ne s'ennuie pas une seconde à cette xème mouture des Avengers.
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Les Nuits blanches du facteur
Les Nuits blanches du facteur (2014), la critique de B.G
C'est le grand retour d'Andreï Kontchalovski, grand cinéaste russe assez méconnu (Le Premier maître, Le Bonheur d'Assia, Riaba ma poule…), qui travailla avec Tarkovski, qui réalisa plusieurs films à Hollywood, dont le grandiose Runaway Train… Andrei Kontchalovski est revenu au pays et c'est d'ailleurs dans la veine naturaliste de son premier chef d’œuvre, Le Bonheur d'Assia (un film que le régime soviétique rejeta en 1967 car il donnait une vision trop sombre des kolkhozes), qu'il nous propose cette très belle chronique d'un petit bout de Russie à travers les yeux de son facteur...
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Le Petit Prince
Le Petit Prince (2014), la critique de B.G
Près de dix ans ont été nécessaires pour voir naître ce spectacle sur grand écran. Mais quelle merveille ! Au lieu de se cantonner à une adaptation linéaire de l'œuvre, avec le risque de s'y casser les dents, le cinéaste américain nous fait vivre l'expérience du livre...
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Summer
Summer (2015), la critique de B.G
L'été, une période souvent décisive dans la vie de chaque adolescent : le temps des rencontres qui peuvent changer un destin, le temps des premières fois qui vous précipitent dans l'âge adulte, l'occasion de surmonter ou pas ses tabous et ses craintes, de chasser ou pas ses démons… Summer, c'est l'été de Sangaïlé, une jeune fille de dix-sept ans qui a quitté la capitale lituanienne Vilnius pour un séjour dans la résidence secondaire familiale au cœur d'une belle région lacustre et forestière...
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Hill of Freedom
Hill of Freedom (2014), la critique de B.G
Quand Kwon revient à Séoul après une convalescence à la montagne, elle trouve une liasse de lettres de Mori. Revenu du Japon pour lui déclarer sa flamme à nouveau, il s’étonne de ne pas l’avoir trouvée et lui raconte son attente près de chez elle, dans le quartier traditionnel de Bukchon. Au trouble de ce petit « paquet d’amour » s’ajoute le décalage délicieusement ludique du découpage de Hong Sang-soo : la liasse tombée à terre puis ramassée, les lettres se sont parfois mélangées. Leur récit qui devient la chair du film déroule donc ses flashbacks légèrement dans le désordre...
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Love & Mercy
Love & Mercy (2014), la critique de B.G
Surfin' USA, I Get Around, Dance Dance Dance, California Girls, Barbara Ann, Good Vibrations… Tout le monde ou presque a un tube des Beach Boys qui lui colle encore au cœur et au corps comme dirait l'autre. Rappelons en quelques mots les débuts de ce groupe légendaire constitué en 1961. Composé des frères Wilson – Brian, Carl et Dennis – de leur cousin Mike Love et d'un ami de Brian, Al Jardine, il s'agit quasiment d'une affaire de famille. Après seulement quatre ans d'existence, les Beach Boys sont au sommet de leur gloire...
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Microbe et Gasoil
Microbe et Gasoil (2015), la critique de B.G
Voilà un film jubilatoire qui arrive à point nommé en ce début d'été, un film à voir tout seul ou à deux ou à plusieurs, à voir en famille, composée, recomposée, décomposée. Un film qui devrait rassembler toutes les générations par sa tendresse, son intelligence, sa fantaisie, sa foldinguerie. Un film qui donnera envie aux ados débutants de profiter des vacances pour s'affranchir un peu de leurs parents et aux parents inquiets de nature de les laisser faire en toute confiance. Aux commandes de ce film qui fait du bien, l'imprévisible et follement talentueux Michel Gondry. Il est libre, Michel...
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Trois souvenirs de ma jeunesse
Trois souvenirs de ma jeunesse (2014), la critique de B.G
Nos Arcadies Après son escapade américaine, sur les traces d'un Indien des plaines – diversement appréciée d'ailleurs ; pour notre part, nous avions beaucoup aimé Jimmy P –, Arnaud Desplechin retrouve son territoire et sa tribu naturels, l'axe Roubaix – Paris et le petit monde de Paul Dédalus. Paul Dédalus – nom choisi en hommage à James Joyce – c'est l'alter ego fictionnel de Desplechin dans son imaginaire biographie filmée. À l'intention de ceux qui suivent l'œuvre du réalisateur, on précisera que Trois souvenirs de ma jeunesse se rapporte à la période précédant celle évoquée dans Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle), réalisé en 1996. L'enfance et l'adolescence de Paul Dédalus, donc...
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Falstaff
Falstaff (1965), la critique de B.G
La plus joyeuse et crépusculaire à la fois de ses adaptations de Shakespeare, la plus profondément accordée aussi aux préoccupations de Welles qui revient à sa chère Espagne pour réaliser un projet (l'audacieuse synthèse de plusieurs pièces de Shakespeare) qu'il avait déjà tenté à la scène en 1939 et 1960. Magnifique.
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Loin de la foule déchaînée
Loin de la foule déchaînée (2014), la critique de B.G
C’est le fruit superbe de la rencontre improbable entre un réalisateur danois touche-à-tout et un romancier anglais naturaliste de la fin du xixe siècle. C’est aussi la preuve vibrante que la littérature traverse les décennies en majesté, sans souffrir ni des modes ni des esprits grincheux. Et c’est pour tout dire assez rassurant de constater qu’il nous est encore possible, dans un monde abasourdi de technologie, esclave du virtuel, d’être touchés droit au cœur par une histoire d’amour épique dont l’intelligence n’a d’égal que le romantisme. Tout se passe dans la campagne anglaise...
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Le Retour de Fabiola
Le Retour de Fabiola (2012), la critique de B.G
Fabiola a choisi de revenir vivre dans son village natal après avoir passé plusieurs années à Santiago du Chili où elle avait fait carrière comme actrice reconnue du cinéma X. Dans la maison de famille, elle retrouve son vieux père et sa sœur aînée Georgina et, dans le village, ceux qu’elle a connus autrefois. Moisés le ferrailleur, qu’elle n’a jamais laissé insensible, l’envisagerait bien vivant à ses côtés...
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Le Café des Jules
Le Café des Jules (1988), la critique de B.G
Avec Paul Vecchiali, tout commence comme dans une ancienne rengaine de faubourg, feutrée et lancinante. Puis le ton monte, par petites touches d’abord imperceptiblement, puis acides, électriques enfin comme l’orage, jusqu’à ce que le refrain se gonfle puis éclate en des échos désespérés. On se sort jamais du café éclairé au néon. Lugubre à souhait. Les Jules ne sont que de pauvres bougres sinistres...
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