Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Chala, une enfance cubaine
Chala, une enfance cubaine (2014), la critique de B.G
Rien de nouveau sous le soleil Nous voici au cœur des quartiers populaires de La Havane, là où habite la majorité de la population de la capitale cubaine, là où le quotidien tourne toujours autour du besoin de se nourrir. C'est ici que grandit Chala, petit homme malin et débrouillard. C'est une période de transition à la croisée de deux systèmes, une période qui n'en finit pas, qui désespère les laissées pour compte d'un régime à bout de souffle, d'une société en pleine mutation. Chala a onze ans et oscille entre deux statuts. Celui de l'enfant qui devrait aller régulièrement à l'école et celui de l'homme de la famille qui se charge d'amener nourriture et attention particulière à une mère défaillante, qui vit la nuit plutôt que le jour...
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A Bigger Splash
A Bigger Splash (2015), la critique de B.G
Sirocco Les cinéphiles ne seront pas surpris par le scénario de ce film délicieusement italien au casting international. Puisque A Bigger Splash n’est ni plus ni moins que le remake de La Piscine de Jacques Deray, film culte qui rendit folle de désir pour Alain Delon toute une génération de spectatrices à la fin des années 60. Dans La Piscine, Jean-Paul (Alain Delon), agent publicitaire, coulait une vie de farniente sur la Côte d’Azur dans une villa avec piscine avec Marianne (sublime Romy Schneider), jusqu’à la visite surprise de Harry (Maurice Ronet), playboy patenté vieillissant et ancien amant de Marianne, accompagné de sa fille Pénélope, lolita troublante (Jane Birkin)...
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Un marchand, des artistes et des collectionneurs
Un marchand, des artistes et des collectionneurs (1996), la critique de B.G
 Marchands d'art Pendant un an, de Paris à New York, de Vence à Beyrouth, du Salon de mars à la FIAC, Jean-Luc Léon a suivi les marchands d'art, Marianne et Pierre Nahon et les très officiels artistes français Arman et Lois Cane. Les seconds ont besoin des premiers pour le travail de vente de leurs œuvres, alors que ces derniers ont besoin des meilleurs artistes pour faire des affaires et surtout pour se faire un nom. Le but du marchand est de vendre, pas celui de l'artiste... enfin parfois, lorsqu'il est comme Arman, passionné d'art africain. Avec ce film, Jean-Luc Leon nous fait pénétrer indiscrètement dans le microcosme de l'art contemporain...
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L'Histoire du géant timide
L'Histoire du géant timide (2015), la critique de B.G
  La laideur a ceci de supérieur à la beauté c'est qu'elle dure   On connaît le refrain reggae de Gainsbourg : « La beauté cachée des laids, des laids, se voit sans délai, délai ». Ici c'est la délicatesse introvertie des gros qui se révèle au grand jour. C'est la profonde gentillesse (au sens fort du terme) des maous, des ventrus, des XXL qui nous met du baume au cœur et le sourire aux lèvres...
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Un vrai faussaire
Un vrai faussaire (2015), la critique de B.G
Les récits des faussaires sont aussi vrais que leurs œuvresC'est l'histoire d'un mec qui a réussi à foutre en l'air tout un système. Ce système, c'est le marché de l'art et ses cotations qui valorisent les artistes et leurs œuvres. Ce mec, c'est Guy Ribes, 67 ans, peintre de talent, faussaire génial...
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Kung Fu Panda 3
Kung Fu Panda 3 (2013), la critique de B.G
Alors que Disney est actuellement en plein essor non pas grâce aux franchises Star Wars et Marvel, mais bien grâce au carton international et de surcroît mérité, du film Zootopie, Dreamworks Animation bat légèrement de l’aile. Leurs productions sont reconnaissables parmi les autres grâce à cette envie de faire de l’entertainement pour les plus jeunes. Ils utilisent la même recette depuis la création du studio et ont de cette manière pu se reposer sur des franchises...
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Minuit à Paris
Minuit à Paris (2011), la critique de B.G
Tout le monde sait depuis toujours que les douze coups de minuit sont le signal des contes les plus fantasques, des aventures les plus magiques : Dong ! Dong ! Dong !… et les jouets s'animent, la bergère de porcelaine s'enfuit de sa cheminée avec son ramoneur pour vivre une immense histoire d'amour, Cendrillon perd la chaussure qui lui ramènera son prince… et autres miraculeuses histoires dont on ferme toujours les pages à regret…Le nouveau film de Woody Allen est un petit miracle où Paris est belle comme un fantasme amoureux, pleine de lumières et de mystères...
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The Assassin
The Assassin (2015), la critique de B.G
SPÉCIAL CANNES   Guerre des clans   Pour quelques uns d'entre nous – et pour pas mal de critiques aussi –, The Assassin était le plus beau film du Festival de Cannes 2015, stupéfiant de splendeur, un film qui rentrera à coup sûr au panthéon du cinéma asiatique. Dès son subjuguant prologue en noir et blanc, on est saisi par la beauté sidérante de chacun des plans, de leur minutie frisant la folie : sensation rare de se trouver littéralement happé par une œuvre, de perdre ses repères, d'être hors du temps qui défile… The Assassin nous propose un bond en arrière jusqu'au IXe siècle, au cœur de la dynastie Tang...
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Le Cœur régulier
Le Cœur régulier (2015), la critique de B.G
  Les abîmes du cœur    Parfois, quand on a envie que tout cesse, qu'on s'apprête à sauter dans le vide, apparaît une main secourable, qui redonne le courage d'avancer. Au dessus de falaises battues par les vents marins, dans le lointain Japon, s'agrippe une petite maison où veille Daïsuke, un homme entre deux âges, qui guette ceux qui n'ont plus le cœur à vivre. Dans sa bouche, ni jugement, ni mots de consolation. Il est juste une oreille qui écoute. Il a laissé derrière lui son étrange passé, la somme de toutes ses impuissances pour se placer du côté de la barrière où il peut encore tenter de faire bifurquer le cours des choses. Ni héros, ni gourou, il est là où il lui semble devoir être...
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Good Luck Algeria
Good Luck Algeria (2014), la critique de B.G
Rasta Rockett   Good Luck Algeria est un de ces petits bonheurs qui ne courent pas les rues : une comédie épatante et rafraichissante qui fait énormément de bien par les temps qui courent. On y rit volontiers, on y réfléchit aussi. C'est aussi un pamphlet humoristique particulièrement bien venu, qui pourrait ouvrir les yeux de tous ceux qui oublient combien l'immigration a aussi contribué à construire notre beau pays. Allez : que chacun d'entre nous essaie d'attirer devant ce film réjouissant un de ces drôles d'oiseaux qui croient aux vertus des frontières et, avec une humilité et une gentillesse infinies, ce Good luck (bonne chance) leur donnera un angle de vue salutaire en même temps que la banane ! C'est une histoire vraie...
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Batman v. Superman : l'aube de la justice
Batman v. Superman : l'aube de la justice (2016), la critique de B.G
Paroles de fans Les critiques sont unanimes, ils en ont assez des films de super-héros. Pas les fans. Et pour les fans, ce film est un chef-d’œuvre. Batman est extrêmement bien joué. Le jeu de Superman laisse parfois de marbre, mais le personnage reçoit sa dose de développement. Seul bémol, Lex ressemble peut-être trop au Joker, en comparaison de la BD (parenthèse dans le bémol, son jeu est excellent et sert très bien la direction du film) Les multiples caméos sont très bien intégrés, mieux qu'espéré. En résumé: à voir absolument, à revoir, à acheter et à partager. Les fans de Comics (BD) vont adorer! Un mélange de "The Dark Knight Returns part 2" et "Superman Doomsdays". De plus, le film est magnifique...
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Brooklyn
Brooklyn (2015), la critique de B.G
  Vintage Brooklyn raconte l’histoire d’une jeune immigrante irlandaise écartelée entre deux hommes, deux pays, deux destins. Entre renoncement, désir et amour, le film nous plonge dans le New York des années 50, où de nombreux Européens ayant laissé derrière eux leur terre natale ravagée par la Seconde Guerre mondiale débarquaient, en quête de prospérité. Écrit par Colm Tóibín, Brooklyn fut l’un des romans les plus plébiscités de ces dernières années. Il est aujourd’hui adapté au cinéma par le scénariste Nick Hornby ("Wild" "Une Education") et le réalisateur John Crowley ("Boy A"). La force de cette histoire repose sur le point de vue original qu’elle adopte...
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La Chambre d'en face
La Chambre d'en face (2015), la critique de B.G
Love story C'est un sujet universel qui nous a concernés, qui nous concerne, qui nous concernera tous à un moment ou à un autre : que faire de nos derniers élans amoureux ou sensuels au crépuscule de notre vie, pour parler fleuri ? Les étouffer au nom de la raison, de la résignation qui paraît-il viennent avec l'âge ? Ou au contraire braver les conventions qui voudraient rendre asexués les hommes et les femmes abordant la dernière partie du parcours ? C'est la question que pose, avec délicatesse mais sans faux semblants, ce très joli film danois...
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Médecin de campagne
Médecin de campagne (2015), la critique de B.G
Sacerdoce On a découvert Thomas Lilti, médecin passionné devenu cinéaste du même métal, avec Hippocrate, formidable portrait d'un jeune interne plongé dans le maelstrom d'un grand hôpital parisien en proie à la réduction des effectifs et à la surchauffe. Son nouveau film s'intéresse encore à la médecine – le titre ne laisse aucun doute sur la question – mais, bien loin des grands complexes hospitaliers parisiens, il nous parachute dans le Vexin, région encore largement rurale à cheval entre la Normandie et les confins de l’île de France...
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Les Innocentes
Les Innocentes (2015), la critique de B.G
  Le Christ interdit   Ce film est un moment de grâce. Et même davantage tant l'univers dans lequel il nous plonge nous confronte à quelque chose qui relève de cette émotion secrète et profonde que tout être humain éprouve un jour ou l'autre, particulièrement lorsqu'il est confronté à des situations d'exception : ce sentiment indicible que la vie est un grand mystère, tout comme la mort, cette découverte que, parfois, la question de la transcendance s'impose intensément à nous...
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Éperdument
Éperdument (2015), la critique de B.G
37° 2 le matin Ecrit par le réalisateur (qui a fait ses débuts dans le long en 2013 avec Juliette) d'après le roman Défense d'aimer de Florent Gonçalves, le scénario est centré sur Jean, un directeur de prison reconnu et apprécié, sa carrière dans l’administration étant sur la pente ascendante. L’arrivée d’une nouvelle détenue, Anna, va détruire cet équilibre et les emporter dans une histoire d’amour interdite et passionnelle...
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Les Salauds dorment en paix
Les Salauds dorment en paix (1960), la critique de B.G
 Implacable On célèbre le mariage de la fille de M. Iwabuchi, vice-président d'une société publique, avec le secrétaire de son père, un certain Nishi. Durant la cérémonie, des allusions sont faites concernant le décès, alors qualifié de "suicide", d'un employé de l'entreprise, cinq ans auparavant. Différents responsables sont également soupçonnés de corruption. Il va apparaître que Nishi n'est autre que le fils du disparu, déployant les plus subtils stratagèmes pour venger la mort de son père...
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In Jackson Heights
In Jackson Heights (2015), la critique de B.G
Les visages de Wiseman Alors que les chaînes d'info font leur choux gras d'une des campagnes présidentielles les plus puantes que les Etats-Unis aient connues – avec son clown peroxydé, outrancier, raciste et misogyne en meneur de revue –, le grand Frederick Wiseman nous donne une magnifique lettre d'amour à ce pays de contrastes. Et ça fait un bien fou. Malgré Donald Trump, malgré les flics pères la bavure, malgré les armes en vente libre qui tuent quotidiennement, on n'a qu'une envie à la fin de In Jackson Heights : rejoindre la grosse pomme et plus particulièrement ce petit quartier new yorkais qui nous réconcilie avec l'Amérique qu'on aime...
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Innocence of Memories
Innocence of Memories (2015), la critique de B.G
Éloge de la mélancolie Avec l'argent de son prix Nobel, l'écrivain turc Orhan Pamuk a ouvert un étonnant musée dans un vieux quartier populaire d'Istanbul - un musée-fiction, fascinante mise en abyme de son huitième roman, Le musée de l'innocence (Gallimard, 2011), histoire d'un amour impossible qui revit à travers une collection fétichiste d'objets. Dans la maison qu'aurait habitée dans les années 1970 la belle Füsun, héroïne du roman, et que Kemal, son amoureux, aurait achetée après sa mort, sont exposées 83 vitrines faisant écho aux 83 chapitres du livre...
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Moonwalkers
Moonwalkers (2015), la critique de B.G
Sous acide C’est une comédie hilarante, délirante et décalée comme on les aime, dont l’action se situe dans le Swinging London de la fin des années 1960, où se côtoient vieux gangsters à l’ancienne tirés à quatre épingles, hippies défoncés et insupportables, malfaisants vraiment pas gentils… et héros calamiteusement amateurs… Le plus étonnant, c’est que ce film « so british » est réalisé par un Français pur souche, petit prodige du clip, révélé par ses réalisations pour Alex Gopher, Air et autres groupes de la « French Touch »...
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