Le Cœur régulier (2015), la critique de
B.G
Les abîmes du cœur
Parfois, quand on a envie que tout cesse, qu'on s'apprête à sauter dans le vide, apparaît une main secourable, qui redonne le courage d'avancer. Au dessus de falaises battues par les vents marins, dans le lointain Japon, s'agrippe une petite maison où veille Daïsuke, un homme entre deux âges, qui guette ceux qui n'ont plus le cœur à vivre. Dans sa bouche, ni jugement, ni mots de consolation. Il est juste une oreille qui écoute. Il a laissé derrière lui son étrange passé, la somme de toutes ses impuissances pour se placer du côté de la barrière où il peut encore tenter de faire bifurquer le cours des choses. Ni héros, ni gourou, il est là où il lui semble devoir être...
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