Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Pauline s'arrache
Pauline s'arrache (2015), la critique de B.G
« On s'aime mal, mais on s'aime fort. » Pauline, 15 ans, est la seule de la fratrie à vivre encore avec ses parents. Entre sa mère, une ancienne reine de la nuit, et son père qui se travestit, son quotidien est explosif. Pauline est filmée pendant deux ans par sa demi-sœur Emilie, qui mélange des archives familiales et des images prises sur le vif... On y découvre une jeune fille pleine de vie, parfois agaçante mais au charme désopilant, très amoureuse d'un musicien. Pendant les deux années où la caméra la suit se joue une question fondamentale : quand et comment devient-on adulte ? Quel est le bon moment pour quitter le giron familial, pour «s'arracher»...
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Je vous souhaite d'être follement aimée
Je vous souhaite d'être follement aimée (2014), la critique de B.G
  Deux femmes douces  Nous avions découvert Ounie Leconte, réalisatrice née en Corée avant d'être adoptée à l'âge de neuf ans par une famille française, avec Une vie toute neuve (2010), un film bouleversant inspiré de son expérience à l'orphelinat avant de rejoindre la France. Son nouveau et très joli film questionne encore la construction de l'identité familiale...
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Je suis le peuple
Je suis le peuple (2015), la critique de B.G
Si tu veux voir la révolution, tu n’as qu’à la regarder à la télé ! Anna Roussillon a longtemps vécu en Egypte avant de s’installer à Paris. Ses parents habitent aujourd’hui au Caire. Donc elle connaît parfaitement ce peuple égyptien si attachant lorsque le vent de la démocratie commence à se lever. En 2009, la réalisatrice fait la connaissance de Farraj, un paysan égyptien, avec lequel elle sympathise...
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Gaz de France
Gaz de France (2015), la critique de B.G
Les yeux dans les yeux Françaises, Français, « Souhaitez-vous (regard caméra) être gouverné (un temps) par l’homme ? (Un temps plus long) Ou par le costume de l’homme ? » Chers compatriotes, la question est posée et la réponse pourrait se trouver, contre toute attente, dans les sous-sols de l’Élysée. Soit dans un espace aux décors réalisés par les meilleurs artisans ébénistes et peintres de France, où sont entreposés, entre autre, plusieurs bustes de Marianne (les plus sensuels), quelques chouettes empaillées, une grande pendule aux airs surréalistes… En effet : l'heure est grave...
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Les Nouveaux loups du web
Les Nouveaux loups du web (2013), la critique de B.G
Le nouvel ordre mondial Aux États-Unis, un père qui avait porté plainte contre une société de marketing adressant à sa fille mineure des coupons de réduction pour des produits destinés à la grossesse a dû affronter la triste réalité : à cause des achats en ligne de l'adolescente, l'entreprise avait appris avant lui qu’elle était enceinte ! Depuis longtemps, les experts en marketing (et même en typographie!) livrent les trucs et astuces aux compagnies internationales pour vous faire signer tout et n’importe quoi sur le web sans jamais achever la lecture de ces conditions de vente...
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La Chambre interdite
La Chambre interdite (2015), la critique de B.G
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Et ta sœur
Et ta sœur (2014), la critique de B.G
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Toto et ses sœurs
Toto et ses sœurs (2015), la critique de B.G
Ça commence par une séquence qui aurait pu figurer en bonne place dansLes 400 coups de François Truffaut ou dans Zazie dans le métro de Louis Malle, ces deux bijoux de la Nouvelle Vague dont les héros sont des enfants. Un enfant escalade un muret pour chaparder une pomme, hélé par sa sœur qui s'inquiète pour lui. La suite sera moins champêtre mais non moins formidable, en tout cas aussi bouleversante que revigorante. Il faut dire qu'on est ici bien loin des faubourgs parisiens populaires et insouciants des années 1960 où évoluaient Antoine Doinel et Zazie. Toto, le gamin chapardeur de pommes (son prénom entier est Totonel), vit dans une des banlieues misérables de Bucarest où s'entassent les familles roms, dans des logements sociaux en partie à l'abandon...
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Les Huit salopards
Les Huit salopards (2015), la critique de B.G
  Quentin Tarantino, cinéphile inusable, réalisateur maniaque, a décidé de tourner Les Huit salopards, son huitième film  au format 70 mm. Précisément l'Ultra Panavision 70, utilisé pour la dernière fois au cinéma en 1966, avec Khartoum de Basil Dearden et Eliot Elisofon. Huit minutes de film supplémentaire, un montage inédit pour le format 70 mm qui diffère des versions d’exploitation en DCP numérique, puis une amorce d’ouverture où s’affiche à l’écran immense un panneau rouge avec l’inscription OVERTURE, sans la lettre U avec la musique composée par Ennio Morricone . 1h40 plus tard INTERMISSION, un entracte de 12 mn...
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Le Pont des espions
Le Pont des espions (2014), la critique de B.G
Avec Le Pont des espions, une histoire de prisonniers russes et américains échangés pendant la guerre froide, le cinéaste célèbre une délivrance qui est d'abord la sienne… Paralysé par la reconnaissance tous azimuts dont il est l'objet, et qui a culminé avec la sortie de Lincoln fin 2012, le réalisateur a depuis passé son temps à hésiter entre différents projets de films, pour mieux y renoncer. Il a même enterré « Robopocalypse », une superproduction futuriste qu'il présentait, pendant la promotion de Cheval de guerre (2011), avec un sourire amusé et une formule clé en main : « Du popcorn avec un message dedans »...
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L'Usure du temps
L'Usure du temps (1981), la critique de B.G
George Dunlap, écrivain à succès, est depuis quinze ans l'époux de Faith. Celle-ci s'est occupée pendant toutes ces années d'élever leurs quatre filles et d'entretenir leur vaste et confortable demeure de la campagne californienne. Aujourd'hui, George et Faith ne s'entendent plus. Après une nouvelle et violente dispute, George rejoint sa maîtresse, Sandy, et décide d'entamer une procédure de divorce. Les filles sont choquées et blessées par l'attitude de leur père, qui se voit lui-même meurtri dans son amour paternel. L'absence de son mari pousse Faith à s'interroger sur les raisons qui ont fait que la passion s'est à ce point estompée...
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Argentina
Argentina (2015), la critique de B.G
Vivre ensemble « J'ai toujours eu l'envie de faire un film sur la musique argentine, spécialement pour la richesse de ses Zambas et de ses Chacareras. Ce que vous appelez folklore. » Carlos Saura De la Pampa aux Andes, de l'univers des indiens Mapuche à celui des villageois qui chantent leur nostalgie dans les cafés, du monde des Gauchos à celui des grandes villes d'aujourd'hui, c’est un voyage fascinant que nous propose Carlos Saura, grand admirateur et connaisseur des musiques et danses populaires d'Espagne et d'Amérique latine...
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Hector
Hector (2015), la critique de B.G
Ce film anglais d’un réalisateur inconnu (et pour cause : c’est un premier long métrage), on avait envie de le voir rien que pour son acteur principal : l’écossais Peter Mullan, dont on suit la carrière avec une véritable affection, n’ayons pas peur des mots, et qui ne nous a jamais déçus. Il a bien sûr été l’un des comédiens fétiches de Ken Loach : il a débuté dans Riff Raffen 1991, avant d’obtenir un magnifique premier rôle dans My name is Joe, qui lui valut consécration et Prix mérité d’interprétation au Festival de Cannes...
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Vue sur mer
Vue sur mer (2014), la critique de B.G
Un couple américain à la croisée des chemins cherche à sauver son mariage en séjournant dans un hôtel français près de la Méditerranée. Une tentative peu concluante, car monsieur ne pense qu'à écrire son nouveau livre au café/bar et madame à rester cloîtrée. Tout change le jour où de nouveaux mariés (Mélanie Laurent et Melvil Poupaud) louent la chambre à côté d'eux... Couple le plus glamour et médiatisé d'Hollywood, Brad Pitt et Angelina Jolie ont su contourner les pièges de la célébrité en jouant au fil des années dans des œuvres  généralement méritoires...
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Une femme dans la tourmente
Une femme dans la tourmente (1964), la critique de B.G
Attention chef-d'œuvre C'est une splendeur japonaise réalisée il y a plus de cinquante ans que nous vous invitons aujourd'hui à découvrir dare-dare. Une splendeur restée inexplicablement inédite en France et réalisée par le quatrième mousquetaire du cinéma japonais classique (les trois autres étant évidemment Mizoguchi, Ozu et Kurosawa), le moins connu et le moins diffusé, en tout cas chez nous, j'ai nommé Mikio Naruse, 89 films à son actif, le plus célèbre étant sans doute Nuages flottants (1955). À l'égal d'Ozu mais dans un style totalement différent, Mikio Naruse est un maître des « Shomin-geki » (« théâtre du peuple »), des films racontant la vie ordinaire et les problèmes quotidiens des petites gens...
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Le Dernier jour d'Yitzhak Rabin
Le Dernier jour d'Yitzhak Rabin (2015), la critique de B.G
4 novembre 1995. Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, l’homme des accords d’Oslo et Prix Nobel de la paix, est assassiné sur la place des Rois d’Israël à Tel Aviv après un long discours pour la réconciliation. Son assassin : un étudiant juif religieux d’extrême droite. Vingt ans après, le cinéaste Amos Gitai revient sur cet événement traumatisant avec un nouvel éclairage. Replaçant l’assassinat dans son contexte politique et sociétal, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives afin de nous offrir un véritable thriller politique...
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L'Étreinte du serpent
L'Étreinte du serpent (2015), la critique de B.G
Tel un immense serpent, le fleuve rampe au milieu d'arbres centenaires, enracinés dans une terre de mystères. La nature vigilante semble tenir à l'œil celui qui s'aventure à la lisière de ses songes. La jungle amazonienne renvoie celui qui y pénètre à sa condition chétive et vulnérable. Evans fait partie de ceux-là. Ethno-botaniste passionné, il n'a pu résister à braver les dangers pour venir vérifier les dires de ses livres et partir à la recherche de la « yakruna », liane sacrée rarissime, réputée pour ces fortes vertus hallucinogènes...
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La Montagne magique
La Montagne magique (2015), la critique de B.G
Attention : chef-d'œuvre ! Ou tout comme, parce qu'on en connaît qui vont encore nous reprocher de nous enthousiasmer sans nuances. Maintenant, s'il faut absolument nuancer, disons plus modestement que La Montagne magique est un vrai, un pur, un authentique bijou de cinéma. Voilà, on ne pourra pas dire qu'on ne vous a pas prévenus. Une merveille aussi rare que précieuse, forte et belle, qui déboule telle un météore sur les écrans comme à l'improviste, entre la bûche de Noël et le Champomy du jour de l'an...
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Au-delà des montagnes
Au-delà des montagnes (2015), la critique de B.G
   Attention chef-d'œuvre  Deux hommes aiment une femme. Elle choisit. Et à travers l'histoire de ce trio, dans les conséquences de leurs décisions, dans les chemins qu'ils empruntent et ceux qu'ils délaissent, c'est tout le destin de la Chine d'aujourd'hui et de demain, entre 1999 et 2025, qui nous est raconté. Au-delà des montagnes allie la beauté poignante d'un grand mélodrame et l'acuité d'un regard politique sur son époque. On connaît son auteur, Jia Zhang-Ke, 45 ans et déjà immense cinéaste, pour son habileté à jauger l'état de son pays et de ses concitoyens...
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Star Wars : le réveil de la force
Star Wars : le réveil de la force (2015), la critique de B.G
  Allons droit au but : Star Wars : Le réveil de la force est un film divertissant, qui donne tout son sens à l'ambitieuse saga intergalactique créée par George Lucas il y a près de 40 ans. On retrouve les personnages mythiques de la première trilogie. Carrie Fisher reprend le rôle de Leia, la princesse, et Harrison Ford celui d'Han Solo. Ce septième volet marque un retour aux sources, avec de nombreuses références à la première trilogie sortie entre 1977 et 1983. On retrouve sans surprise les personnages mythiques de la Princesse Leia, qui a pris du galon, et Han Solo, qui a poursuivi sa route. Mais Le réveil de la force n'a rien d'un film nostalgique...
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