Bayan Ko (1984), la critique de
B.G
Interdit aux Philippines, son pays d’origine, Bayan Ko (Mon pays) garde, sept mois après le Festival de Cannes, les vertus didactiques et roboratives qui en faisaient déjà tout le prix. C’est un Lehrstück (pièce didactique) brechtien, si l’on veut, mais s’inscrivant dans une double tradition : hollywoodienne et nationale. Hollywoodienne, car le metteur en scène, dans un entretien cité dans le dossier de presse, se réfère spécifiquement à une tradition, celle de la Warner des années 30, réussissant, derrière les conventions d’un genre, mélodrame ou thriller, à développer une critique de la société. Nationale, car il s’agit d’un pays, d’une culture et d’un moment d’histoire précis...
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