Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Tom Medina
Tom Medina (2020), la critique de B.G
  Ceux qui connaissent Tony Gatlif vont le retrouver tout entier dans ce Tom Medina qui signe son retour au cinéma après Djam en 2017. Ceux qui le découvriront à travers son 17e long métrage auront toutes les clés pour partir à la rencontre des 16 précédents. Le choix de la marge ou en tout cas le refus des sentiers balisés. La soif de liberté comme valeur essentielle. L’importance capitale des rencontres. L’importance encore plus grande de l’amitié, de la confiance. Le rejet viscéral de l’injustice. Et puis la Camargue sauvage et mystique, les chevaux qui galopent, le soleil qui réchauffe les os et le cœur, le vent qui vivifie et qui balaie toutes les petitesses...
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Bonne mère
Bonne mère (2016), la critique de B.G
Cannes 2021 : Sélection officielle – Un certain regard  L’esprit de famille Révélée à 20 ans par Abdellatif Kechiche dans La graine et le mulet (2007), qui lui a valu le prix Marcello Mastroianni à Venise et le César du meilleur espoir féminin, Hafsia Herzi signe le court métrage Le Robda (2010), puis un premier long, Tu mérites un amour, qui remporte le Valois de la mise en scène au Festival d’Angoulême 2019...
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Journal de Tûoa
Journal de Tûoa (2021), la critique de B.G
Quinzaine des Réalisateurs 2021 Pour que l’art change nos vies Maureen Fazendeiro a commencé à collaborer avec Miguel Gomes d’abord comme directrice de casting sur As Mil e Uma Noites (2015), puis en tant que scénariste sur Sauvagerie et Grand Tour, avant de coréaliser avec lui Journal de Tûoa. Le film se présente comme un journal de confinement atypique, entièrement fictionnel et filmé sur pellicule. L’idée est née d’une conversation avec la comédienne Crista Alfaiate et son compagnon Rui Monteiro, éclairagiste pour le théâtre. "Nous avons décidé qu’il fallait faire un film ensemble pour sortir de notre isolement, le plus vite possible, raconte Miguel Gomes...
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The Suicide Squad
The Suicide Squad (2019), la critique de B.G
  Amanda Waller, chef de division d’une agence gouvernementale secrète, recrute les pires criminels de la planète afin de sauver la ville de Midway d’une mystérieuse entité quasi invincible. Deadshot, Harley Quinn, Killer Croc, Captain Boomerang et El Diablo s’embarquent dans une mission suicidaire en échange d’une réduction de peine. Sous les ordres du capitaine Rick Flag, l’unité de psychopathes traque l’ennemi sous le regard attentif du Joker et de l’Enchanteresse.Le sort de l’humanité repose entre les mains d’une armada de crapules de la pire espèce...
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Sous le ciel d'Alice
Sous le ciel d'Alice (2020), la critique de B.G
  « Nous sommes comme les noix, nous devons être brisés pour être découverts. » Gibran Khalil Gibran« Ça fait un peu mal de rêver toujours. Ça rend fou, mais ce qu’il y a de plus douloureux dans le rêve, c’est qu’il n’existe pas. » Wajdi MouawadC’est un merveilleux rêve éveillé auquel nous convie la réalisatrice Chloé Mazlo pour un premier film d’une merveilleuse délicatesse poétique. Le rêve d’un paradis perdu qui n’existe que dans le souvenir de celles et ceux qui l’ont connu et qui disparaîtront bientôt...
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True Mothers
True Mothers (2020), la critique de B.G
  Une nouvelle fois Naomi Kawaze nous emmène avec une infinie délicatesse vers ces endroits ténus, subtils, du nous, du nous deux et de la connexion à la nature. Comment parvient-elle à nous porter avec autant de douceur, de rythme vagabond et poétique vers ces contrées féminines et profondes qui nous parlent de maternité, de liens, d’exclusion, d’amour, de rencontre, et du bonheur de vivre avec l’autre ?Ce nouveau film débute par une naissance durant laquelle les cris de bébés sont illustrés par des images de la mer. On entend les nouveaux venus humains, mais c’est la nature qui prend le pas, et va s’immiscer dans les plans, comme un fil narratif fondamental et intrinsèque au cœur du travail de la cinéaste...
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Le Mandat
Le Mandat (1968), la critique de B.G
  À Dakar, Ibrahim Dieng, en bon musulman sénégalais, vit tranquillement avec ses deux femmes et leurs sept enfants. Tout bascule quand arrive une lettre d’Abdou, son neveu, balayeur de rues à Paris, accompagnée d’un mandat de vingt-cinq mille francs CFA. Une petite fortune pour une famille nombreuse sans revenus. Sur le pactole, 2000 francs sont réservés à Ibrahim, le reste devant être remis à sa sœur. Mais la nouvelle se répand dans le quartier, déclenche convoitises et jalousies... Généreux, Ibrahim aide famille et voisins. Mais sans carte d’identité, la poste refuse de lui remettre l’argent. C’est le début d’un long parcours du combattant dans les méandres de l’administration sénégalaise.....
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Kaamelott - Premier volet
Kaamelott - Premier volet (2019), la critique de B.G
  En 484, le tyran Lancelot du Lac règne sur un royaume en déchéance. Les habitants peinent à survivre à cause des taxes élevées collectées par les mercenaires saxons engagés par le pouvoir. Dans des abris cachés, des groupes de résistants, maladroits et confus, sont incapables de s’organiser. Néanmoins, en dépit des difficultés, plusieurs demeurent fidèles à l’ancien roi Arthur Pendragon, de retour au pays après un long exil. Cependant, ce dernier n’a aucun désir de reprendre sa vie d’avant.Suite cinématographique d’une série culte française créée par Alexandre Astier, cette production met en scène une version parodique des légendes arthuriennes. Le récit humoristique, voire absurde, enchaîne les situations et les répliques sciemment ridicules...
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La Loi de Téhéran
La Loi de Téhéran (2019), la critique de B.G
Il y avait bien longtemps qu’on avait été séché, littéralement, par une scène de poursuite dans un film policier. Un dealer, surpris par l’arrivée des pandores, file dans un dédale de ruelles comme s’il avait le diable à ses trousses. Il zigzague entre les maisons, longe les murs, passe d’un ilot d’habitations à une zone de travaux, tente au passage, un flic toujours sur ses talons, de se débarrasser de sa cargaison en la jetant sur un toit-terrasse, passe des grilles et trouve refuge dans l’excavation d’un chantier. Échappant ainsi in-extremis à un inspecteur à bout de souffle, les poumons en feu, qui se retrouve Gros-Jean comme devant...
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Sembene !
Sembene ! (2015), la critique de B.G
  C'est un chuchotement à la mémoire d'Ousmane Sembene que laisse entendre ce film documentaire sur un homme au parcours cinématographique absolument remarquable, à l'engagement conséquent, au courage jamais entamé face aux circonstances. Sembène ! peut être considéré comme un film qui ouvre les pages nouvelles d'une conscience africaine dans un regard en miroir porté par le "Ceddo" (le "rebelle", en langue wolove). Rebelle jusqu'à la lie ! Ainsi oserions-nous qualifier Sembene après avoir vu le film, portant le même nom, produit par Samba Gadjigo et Jason Silverman...
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Milla
Milla (2019), la critique de B.G
Milla, qui portait encore son titre original de Babyteeth (dent de lait) fut un de nos gros coups de cœur du Festival de Venise l’an dernier. C’est un premier film parfaitement maîtrisé, virevoltant, remuant dans tous les sens du terme et auquel il est difficile de rester insensible, à moins d’avoir un raisin sec à la place du palpitant… C’est un hymne à l’amour, à la vie qui court à en perdre haleine, un voyage à bout de souffle.« Niveau autorité parentale… on doit être les pires ! ». Si Anna Finley (bourgeoise sous hauts médocs) et son époux Henry (psychiatre évanescent) sont des parents dépassés par les événements, il ne manquent pas pour autant d’humour...
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Sweet Thing
Sweet Thing (2020), la critique de B.G
  C’est un petit bijou de cinéma libre et généreux, qui vous retourne le cœur comme une lessiveuse que vous ayez 12 ou 80 ans, et qui est en plus un bel hommage à l’histoire du cinéma qu’on peut apprécier sans être du tout un grand cinéphile. Un film qui irait plutôt chercher dans notre mémoire cinématographique collective, sans même qu’on le réalise, toutes les images magiques qui nous ont bercés depuis toujours. Dès la première séquence, où l’on voit à travers une focale ronde et dans un noir et blanc hors d’âge des petits pieds chaussés de trop grosses baskets, on est projeté dans Le Kid de Chaplin...
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Fast & Furious 9
Fast & Furious 9 (2019), la critique de B.G
  Neuvième volet d’une populaire franchise de films d’action, F9 propose une suite ininterrompue de péripéties et de cascades spectaculaires qui défient toutes les lois de la physique. La vitesse, les explosions, les sauvetages in extremis et les situations périlleuses survoltées et extravagantes demeurent le clou de ce divertissement grand public qui oppose deux clans de personnages aux motivations bien définies. D’un côté, il y a les intrépides invincibles qui s’en sortent toujours indemnes. De l’autre, il y a les rivaux éliminés ou défaits aux mains des premiers. Le sort des victimes, souvent indistinctes, est traité de manière humoristique et détachée, à l’intérieur de scènes d’action enlevantes, mais peu crédibles...
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Désigné coupable
Désigné coupable (2020), la critique de B.G
  Au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre 2001, les autorités américaines font arrêter en Mauritanie Mohamedou Ould Slahi, étudiant en génie électrique, et l'envoient à Guantánamo. Ce centre de détention américain, situé dans le sud-est de Cuba, soustrait techniquement ceux qui s'y trouvent aux exigences habituelles du système judiciaire, les maintenant de ce fait dans un flou légal pour une durée indéterminée. Le cas de Slahi attire l'attention de l'avocate Nancy Hollander, qui accepte d'assumer gratuitement sa défense. Face à elle, le lieutenant-colonel Stuart Couch représente le gouvernement américain. Les deux plaideurs débattent alors de la légalité de la détention du Mauritanien, qui passera quatorze ans à Guantánamo...
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L'Île au Trésor
L'Île au Trésor (2018), la critique de B.G
  En ces temps estivaux, cette immersion rafraîchissante au cœur d'une base de loisirs de la grande banlieue parisienne aurait dû, sur le papier, parler principalement à nos camarades d'Utopia Saint-Ouen l'Aumône et Pontoise, voisins et habitués de ce rendez-vous incontournable des jeunes et des familles du coin. Mais vous auriez grand tort de vous en désintéresser tant le talentueux Guillaume Brac a su retrouver le regard d'un Renoir (Partie de campagne) ou d'un Duvivier (La Belle équipe) pour filmer avec tendresse, humour et parfois gravité les baigneurs, pique-niqueurs, joggers et autres dragueurs qui peuplent dès les beaux jours venus les plages et les sentiers des Étangs de Cergy-Neuville, aux abords de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise...
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À l'abordage
À l'abordage (2020), la critique de B.G
  Guillaume Brac est devenu un peu le héros dans le coin de Cergy depuis qu'il a réalisé un documentaire magique sur la base de loisirs, cet endroit unique où se retrouvent dès les premiers beaux jours venus tous les ados et familles de l'agglo privés de vacances plus exotiques. Un film étonnant, un film doux, drôle et attachant qui séduisait bien au delà du neuf-cinq tant sa portée était universelle...
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Onoda, 10 000 nuits dans la jungle
Onoda, 10 000 nuits dans la jungle (2018), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : un certain regard Le dernier samouraï  Arthur Harari s’est fait remarqué dès son premier long métrage, Diamant noir, un thriller d’atmosphère situé dans le milieu des diamantaires qui a été nommé au César du meilleur premier film en 2017 et a obtenu le prix du Syndicat français de la critique du cinéma (SFCC). Lui qui affirme que "le cinéma est une manière de vivre avec une réalité que je ne supporterais pas sans lui" a obtenu une mention spéciale du jury du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2008 pour La main sur la gueule, puis une mention spéciale du jury presse et le prix du jury jeune pour Peine perdue en 2014...
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Bergman Island
Bergman Island (2019), la critique de B.G
Cannes 2021 : compétition Dans l’ombre d’un géant Par son titre et le cadre qu’elle a choisis, l’île de Fårö dans la province suédoise de Gotland où Ingmar Bergman a tourné plusieurs films et fini ses jours, Mia Hansen-Løve se place sous un parrainage écrasant. Elle s’attache au séjour d’un couple de scénaristes (on pense évidemment à celui formé naguère par la réalisatrice avec Olivier Assayas, l’un des plus fins connaisseurs français de Bergman) venus là taquiner la muse. Jusqu’au moment où débarquent ses personnages à elle, qu’incarnent  Mia Wasikowska et Anders Danielsen, l’acteur fétiche de Joachim Trier...
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In the Mood for Love
In the Mood for Love (2000), la critique de B.G
  Depuis sa programmation en l’an 2000, In the mood for love a laissé dans notre mémoire cinéphile une marque précieuse, comme l’empreinte d’une émotion unique, la trace secrète de quelque chose qui nous habite en dépit du temps qui passe, avec discrétion, grâce et sensualité. Ce sera une scène, une image, un air de valse ou des volutes de fumée, un motif sur une robe, la lumière bleutée d’un néon… Car chaque plan offre le détail qui déclenche la magie, chaque scène contient à elle seule tout ce qui fait l’essence du film : le désir...
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Titane
Titane (2019), la critique de B.G
Cannes 2021 : compétition Crash test Révélée à la Semaine de la critique en 2011 avec son court métrage Junior qui a remporté le Petit rail d’or, puis en 2017 avec Grave, qui a décroché le prix de la critique internationale (Fipresci), le prix Louis Delluc du premier film, deux Magritte et six nominations aux César, Julia Ducournau appartient à cette école  française de cinéastes de genre qui commence à engranger des succès à l’étranger et compte un réalisateur tel que Just Philippot, sélectionné dans la même section en 2020 avec La nuée...
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