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Toutes vos critiques :

Entre les vagues
Entre les vagues (2020), la critique de B.G
Quinzaine des Réalisateurs 2021 Hommage à la fiction “Le point de départ d’Entre les vagues est très sensoriel. Le film est né d’un besoin de retranscrire une énergie plutôt qu’un événement . J’ai eu envie de rendre hommage à ces émotions vives que j’ai pu ressentir entre mes 17 ans (mon arrivée à Paris) et mes 27 ans, au travers des héroïnes de ce qu’elles seront amenées à vivre tout le long du récit. C’est une envie de raconter ce virage dans lequel on se sent parfois à 27 ans: lorsqu’on se retrouve dans la fin de la vingtaine avec une fougue impatiente que la vie décolle enfin, avec la crainte que nos rêves soient finalement plus grands que nous, inaccessibles...
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Trois fois rien
Trois fois rien (2020), la critique de B.G
« Au suivant… et au suivant… » Tout commence comme dans la chanson de Jacques Brel… Coup sur la porte… « Au suivant » : il faut libérer la douche, d’autres attendent… Alors Brindille se hâte et va rejoindre Casquette qui l’attend avec leurs affaires devant les bains-douches municipaux. C’est le jour des rituels pour ces deux copains, qui se sont fabriqués une vie à deux dans une cabane de bric et de broc dans le bois de Boulogne : douche, repas chaud et soirée loto. Comme chaque semaine ils finiront cette journée sur un banc en essayant de décider ce qu’ils feront avec la cagnotte. Mais ce soir-là rien ne va se passer comme d’habitude. D’abord un grand escogriffe qui tombe de nulle part avec son chien puant se joint à eux...
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L'Histoire de ma femme
L'Histoire de ma femme (2021), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 - compétition Mariage de déraison C’est au Festival de Cannes que la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi doit sa célébrité, Mon XXe siècle y ayant reçu la Caméra d’or en 1999, alors même qu’elle avait déjà signé un premier long métrage, intitulé Vakond. Elle a réalisé par la suite quatre autres films plus confidentiels et apporté sa contribution aux œuvres collectives 2000 vu par… Une collection internationale (1988) et From Europe into Europe (2004). Son retour au cinéma s’est effectué avec Corps et âme, qui a obtenu quatre prix lors de la Berlinale 2017, dont l’Ours d’or, ainsi qu’une nomination à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère...
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Soy Libre
Soy Libre (2021), la critique de B.G
  « Je suis libre ». Non, ce n’est pas une information, c’est un cri. Un hurlement silencieux, empli d'une infinie tendresse mélancolique. Le film de Laure Portier est comme son sujet, son petit frère en l’occurrence : un joyau brut. Mais sans jamais être brutal. En 2005, la réalisatrice commence à filmer son frère. On comprend assez rapidement que leur enfance et leurs parcours ne sont pas les mêmes. Alors qu’elle commence une école de cinéma à Bruxelles, lui entre en centre éducatif fermé. Abandon du père, mère dépressive, Arnaud se débat dans la vie à la recherche de lui-même, de son émancipation. Les images défilent : plan après plan, on voit ce gamin devenir adulte, se construire d'une manière un peu bancale, se débrouiller souvent seul...
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Viens je t'emmène
Viens je t'emmène (2020), la critique de B.G
  Quelle providence ! Il fallait bien un cinéaste de la singularité d’Alain Guiraudie pour jeter un regard libérateur sur l’époque trouble et un rien inquiétante que nous traversons. Une époque où la suspicion généralisée remplace parfois l’idée de « vivre ensemble », où l’actualité saturée de menaces parasite nos relations. Et quelle meilleure forme pour traiter de choses sérieuses que celle de la comédie ? En la matière, il faut reconnaitre qu’Alain Guiraudie a l’art de poser les situations avec juste ce qu’il faut de décalage et d’absurde pour susciter simultanément le rire et le sentiment de toucher précisément aux zones sensibles de notre société...
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À demain mon amour
À demain mon amour (2021), la critique de B.G
  Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues de la grande bourgeoisie, sont passés maîtres dans l’art de décortiquer les mécanismes de la domination sociale. Pendant plus de trente ans, ils ont arpenté les beaux quartiers, les dîners mondains avec des membres de l’ancienne noblesse pour mieux comprendre les ghettos du pouvoir...
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Jacques Doillon, jeune cinéaste
Jacques Doillon, jeune cinéaste, la critique de B.G
Rétrospective en 4 films : - LES DOIGTS DANS LA TÊTE 1h40 (1974),visa d'exploitation : 42648- LA DRÔLESSE 1h30 (1979),visa d'exploitation : 49456- LA FEMME QUI PLEURE 1h33 (1980),visa d'exploitation : 48742- LA VIE DE FAMILLE 1h35 (1984),visa d'exploitation : 59682
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Petite nature
Petite nature (2019), la critique de B.G
Semaine de la Critique 2021 – Séance spéciale Échapper à son destin “Pour mon premier long, je suis allé filmer ma famille dans ma région d’enfance, en Lorraine. De retour à Forbach, j’essayais de me souvenir du moment où j’avais pris la décision de partir. Petite nature est né comme ça, avec cette question. Johnny est cet enfant qui va prendre conscience de son milieu et de son désir de s’en échapper”, raconte Samuel Theis. Celui-ci a mis du temps à écrire le scénario : “Il y a eu de multiples versions. Je partais d’éléments biographiques. Il a fallu déconstruire d’abord, pour comprendre ce que j’étais en train d’écrire, et savoir où je voulais emmener mon histoire...
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Uncharted
Uncharted (2019), la critique de B.G
  Dans ce qui fait ici office d’antépisode à la série de jeux Uncharted, Tom Holland troque les habits de Spiderman pour enfiler ceux de Nathan Drake, chasseur de trésors téméraire. Avec l’aide de son mentor Victor Sullivan (Mark Wahlberg), il traversera la planète pour tenter de mettre la main sur le mythique trésor de Magellan.Tout ça, évidemment, ne sera en fait que prétexte à une enfilade de scènes d’action pétaradantes, de poursuites effrénées et d’énigmes à résoudre. Et ça fonctionne particulièrement bien, entraînant les cinéphiles dans un tourbillon semblable à ceux d’Indiana Jones. Oui, on balance par la fenêtre une bonne part de logique, de vraisemblance et un nombre incalculable de règles de la physique...
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The Housewife
The Housewife (2020), la critique de B.G
The housewife s’ouvre sur un tissu rouge frappé par le vent et la neige dans la nuit. Ces premières minutes imprègnent le film d’une poésie visuelle nous rappelant l’univers singulier des œuvres de Wong Kar-Wai. La mise en scène sophistiquée est enrichie par un minutieux travail de la bande-son et par l’interprétation de l’actrice principale, Kaho. Yukiko Mishima dépeint un parcours de femme, un apprentissage de soi au cours duquel le repli se transforme en accueil et chaleur. Derrière les lignes d’un scénario pouvant paraître au premier abord classique, la réalisatrice revisite la thématique de l’émancipation et de la quête du bonheur, à travers une représentation résolument contemporaine de la place de la femme dans la société japonaise...
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Les Graines que l'on sème
Les Graines que l'on sème (2020), la critique de B.G
  Nathan Nicholovitch aime confronter ses ambitions de fiction aux contraintes d’une réalité qui ne s’y livre pas aisément. Après les faubourgs de Phnom Penh hantés par le génocide des Khmers rouges (Avant l’aurore, 2015), c’est dans un lycée de banlieue parisienne plongé dans la lutte contre Parcoursup et les réformes du ministre Blanquer qu’il plante son cinéma. Invité à mener un atelier cinéma dans une classe de 1ère, il saisit l’occasion du conflit qui mobilise une partie des élèves pour faire de l’invention fictionnelle un moteur d’intensification du présent et de révélation de la vérité, affective et politique, de la situation...
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Les Meilleures
Les Meilleures (2019), la critique de B.G
Ici règnent des codes – ceux de l’adolescence, ceux des réseaux sociaux, ceux du wesh, langage à part – qui tentent de s’émanciper de ceux des adultes. On se colle des défis drôles, idiots, parfois redoutables. On se fout la honte et on a peur qu’elle retombe sur soi. Souvent au cinéma étaient sur-représentées les aventures masculines, voici que les réalisatrices d’une nouvelle génération essaient de combler le manque de représentations féminines, loin des modèles préformatés. « Les meilleures », ce pourrait-être un surnom que des adolescentes se donnent pour se galvaniser, affronter les arènes de la vie, celles de leur quartier, pour se renforcer mutuellement...
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Rien à foutre
Rien à foutre (2020), la critique de B.G
Semaine de la Critique 2021 Le cri du cœur “Nous partons toujours d’une image, d’un moment, même fugace, que l’on a croisé dans la vie, qui trotte en tête et dont on essaie de comprendre pourquoi il nous manque”, racontent les deux cinéastes Julie Lecoustre et Emmanuel Marre. “Sur Rien à foutre, c’était une hôtesse d’une compagnie low cost assise sur son siège, au décollage d’un avion Charleroi-Majorque qu’avait pris Emmanuel. Elle paraissait avoir vécu quelque chose de très fort ce jour-là, qui la plongeait dans ses pensées. Lorsqu’a retenti le ‘ding’ du début de service, elle a arboré une sorte de masque de sourire. Et puis elle s’est plongée dans son travail d’hôtesse qui semblait lui permettre de s’oublier...
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Trilogie Infernal Affairs
Trilogie Infernal Affairs (2003), la critique de B.G
programme Infernal Affairs (1 h 41)Infernal Affairs II (1 h 59)Infernal Affairs III (1 h 58)
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Great Freedom
Great Freedom (2021), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : Un certain regard Amour de perdition La grande liberté est le deuxième long métrage de fiction du réalisateur autrichien Sebastian Meise – remarqué pour ses courts métrages Prises de vues (2003), Random (2005), Dämonem (2006) – après Stilleben (2011). Il évoque l’acharnement judiciaire dont est victime un homme déporté en raison de son homosexualité, en vertu du paragraphe 175 du Code pénal allemand qui a réprimé ces pratiques “contre nature” jusqu’à la fin des années 60. Dans l’Allemagne de l’après-guerre, c’est en détention qu’il tombe amoureux de son compagnon de cellule condamné pour meurtre...
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Histoire(s) de famille(s)
Histoire(s) de famille(s) (2022), la critique de B.G
De l’amour, des non-dits- de la transmission, de l’émancipation aussi… Cinq histoires de familles. Le programme :- The Sound of Water (Réal : JB. Braud, 12min, France)- Camille et moi (Réal : Marie Cogné, 18min, France)- I'm not telling you, just Sayin' (Sanja Milardovic, 19min, France/Croatie)- Better Men (Réal : Guillaime Doucet, 11 min, France)- Abada (Réal : Jean-Benoit Ugeux, 14min, France/Belgique)
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Belfast
Belfast (2021), la critique de B.G
  Kenneth Branagh réalisateur nous livre ici l’une de ses œuvres les plus accomplies, en même temps que la plus intime : « Je me suis perdu pendant pas mal de temps, je crois. Ça m’a pris du temps pour retrouver mon chemin jusqu’à la maison, et avec ce film j’y suis arrivé », constate-il. Nous voilà par-dessus les toits de sa ville natale, une Belfast très photogénique, majestueuse et gentrifiée, loin de sa réputation de naguère, avec ses sculptures, ses musées, son port industriel à la géométrie bigarrée. On ne voit plus guère de traces de la classe ouvrière paupérisée, sinon dans quelques fresques murales commémoratives...
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200 mètres
200 mètres (2020), la critique de B.G
  Deux cents mètres c’est, à vol d’oiseau, la distance qui sépare le balcon de Mustafa de la fenêtre de Salwa. Autant dire rien, presque rien. Une paille. Si on est un oiseau. Mustafa et Salwa s’aimaient d’amour tendre et vivaient à deux cents mètres l’un de l’autre, dans deux villages palestiniens, l’un en Cisjordanie, l’autre en Israël, mais n’avaient jamais éprouvé le besoin d’avoir des ailes. Jusqu’à ce qu’en 2002, pour « sécuriser » Israël, soit édifié entre Salwa et Mustafa un mur-frontière infranchissable, haut de dix mètres, long d’un petit millier de kilomètres, dont l’essentiel est bâti en Cisjordanie. Palestinienne originaire du côté israélien du mur, Salwa a de facto la nationalité israélienne...
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The Batman
The Batman (2019), la critique de B.G
  Gotham City croule sous la criminalité, la peur et les inégalités sociales. Malgré les efforts de Batman pour défendre la population en danger, les ténèbres se sont emparées de la ville. La situation s'envenime lorsque le maire est retrouvé mort. Le justicier masqué et le commissaire Gordon mènent l'enquête sur cet horrible assassinat, remontant rapidement jusqu'au Sphinx. Cet homme mystérieux a décidé de s'attaquer à l'omniprésente corruption qui gangrène la société en éliminant ses membres les plus influents. Dans sa quête de vérité, Batman croisera la route de la Femme-chat, du Pingouin et du parrain de la mafia Carmine Falcone...
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Robuste
Robuste (2021), la critique de B.G
Semaine de la critique 2021 - Ouverture Double portrait Robuste, qui fait l’ouverture de cette 60e Semaine de la critique, “est l’histoire d’une rencontre. Entre un acteur de cinéma vieillissant et une jeune femme, agent de sécurité, qui doit partager son quotidien pendant un mois”, résume Constance Meyer. L’idée du film lui est venue d’une image, “un homme robuste évanoui dans les bras d’une femme. Comme une image galante inversée. Et puis très vite, l’envie de filmer Gérard Depardieu et Déborah Lukumuena”. Elle commence à écrire en ayant déjà choisi ses deux comédiens. “J’ai jusqu’à présent toujours écrit pour des acteurs en particulier, avant même de savoir s’ils seront d’accord. Ça me plonge dans une réalité...
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