Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Bloodshot
Bloodshot (2018), la critique de B.G
Le film de science-fiction porté par Vin Diesel, qui devait sortir dans les salles hexagonales le 25 mars, sera proposé  en vidéo à la demande à partir du 27 mars
(Lire la suite)
Les Grands Voisins, la cité rêvée
Les Grands Voisins, la cité rêvée (2019), la critique de B.G
La Vingt-Cinquième Heure maintient la sortie du documentaire de Bastien Simon le 1er avril en appliquant un mode de distribution et de diffusion innovant qui pourrait préluder à un nouveau modèle économique pour certains films indépendants privés de salles. Anticipant de plusieurs semaines l'état d'urgence et le confinement engendrés par la pandémie de coronavirus, la Vingt-Cinquième Heure a développé une plateforme de diffusion géo localisée de films en e-cinema disponible sur le site www.25eheure.com Ce dispositif permettra de visionner en ligne à partir du 1er avril Les Grands Voisins, la cité rêvée aux mêmes horaires que les séances en salle auxquelles il se substitue temporairement...
(Lire la suite)
Femmes d'Argentine (Que Sea Ley)
Femmes d'Argentine (Que Sea Ley) (2019), la critique de B.G
En Argentine, où l'interruption volontaire de grossesse est interdite, une femme meurt chaque semaine des suites d’un avortement clandestin. Le 14 juin 2018, les députés argentins disent "oui" à la légalisation de l’IVG. Le 9 août, par 38 voix contre 31, le Sénat rejette le projet de loi. Pendant huit semaines, le projet a été âprement discuté au Sénat, mais aussi dans la rue, où des dizaines de milliers de militants pro-avortement ont manifesté pour défendre ce droit fondamental. Que sea ley nous plonge au cœur de la lutte, à travers des témoignages de femmes et d’hommes arborant le foulard vert de la Campagne pour l’avortement libre...
(Lire la suite)
Mes jours de gloire
Mes jours de gloire (2019), la critique de B.G
Le film raconte l’histoire d’un ancien enfant-acteur star qui est devenu un homme-enfant dans sa vingtaine et qui a du mal, à présent, à trouver du travail comme comédien. Adrian est joué par Vincent Lacoste, qui était déjà dans le court-métrage de Bary L'Enfance d'un chef, très bien accueilli à la Semaine de la Critique de Cannes en 2016. Le dispositif central du court-métrage, qui racontait l’histoire d’un jeune acteur qui traverse difficilement l’adolescence et qui est choisi pour jouer Charles de Gaulle dans un film, est un des fils rouges sur lequel s’appuie ce premier long-métrage assez léger de Bary...
(Lire la suite)
Un fils
Un fils (2019), la critique de B.G
Le titre de ce remarquable premier film est intelligemment trompeur, car la figure du fils ne sera pas tant le centre du motif que le fil conducteur autour duquel gravitent les principaux protagonistes. Ce dont il s’agit, c’est de ce lien invisible qui relie un homme et une femme, bien au-delà de la notion de couple : la mystérieuse et viscérale sensation d’être parents. Mais le réalisateur n’en reste pas-là, car en filigrane il pose également la question des rôles en général et celui du patriarcat en particulier, qui fige les rênes du pouvoir, depuis des générations, entre des mains masculines...
(Lire la suite)
Vivarium
Vivarium (2019), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2019 Un monde parfait Garret Shanley et Lorcan Finnegan collaborent depuis plus de dix ans, ayant notamment réalisé ensemble le court métrage Foxes, qui a été le catalyseur de Vivarium. Cette histoire “de science-fiction surréaliste dépeignant un contrat social” a été longuement travaillée en écriture par les deux hommes, les derniers changements étant apportés à quelques jours du tournage. Mais, comme le rappelle Lorcan  Finnegan, “le financement de Vivarium a pris tellement de temps que nous avons fait Whitout Name, mon  premier long métrage, entre les deux”. Le développement a été financé par la société du cinéaste, Lovely  Productions, le projet étant ensuite coproduit avec Fantastic Film, puis des partenaires danois et belges...
(Lire la suite)
Jinpa, un conte tibétain
Jinpa, un conte tibétain (2018), la critique de B.G
Si je te raconte mon rêve, tu pourras l’oublier ; si j’agis selon mon rêve, sans doute t’en souviendras-tu ; mais si je te fais participer, mon rêve devient aussi ton rêve. (Proverbe tibétain)Dès les premières images, assez fascinantes, on a cet étrange sentiment d'être plongé simultanément dans de multiples univers cinématographiques qui ont bercé notre cinéphilie : un peu de Kaurismaki pour ses personnages atypiques au milieu de coins paumés, un peu de Jarmusch pour ses héros décalés et rock'n roll, un peu de Sergio Leone pour sa manière de filmer les déserts et les cow boys transpirants… et même un chouia d'esthétisme à la Wong Kar Wai...
(Lire la suite)
Le Mystère von Bülow
Le Mystère von Bülow (1990), la critique de B.G
Critique aux Cahiers du cinéma et assistant de Jean-Luc Godard pour Les Carabiniers (1963), Barbet Schroeder choisit de devenir producteur et fonde Les Films du Losange. Il produit, entre autres, Éric Rohmer et Jean-Daniel Pollet, avant de se lancer dans la réalisation en 1969, avec More. Il tourne plusieurs films bien accueillis, et, après Tricheurs (1984), entame une carrière aux États-Unis, au moment où a lieu le second procès von Bülow, qui se termine par un acquittement en 1985. Le cinéaste rêvait depuis longtemps de faire une comédie sur l’univers des milliardaires oisifs. Il rencontre alors Nick Kazan, fils d'Elia et scénariste, qui travaille à l’adaptation du roman d’Alan Dershowitz, le brillant avocat de Claus von Bülow...
(Lire la suite)
Invisible Man
Invisible Man (2019), la critique de B.G
Contrairement à la vingtaine d’adaptations de L’homme invisible, ce captivant thriller écrit et mis en scène par Leigh Whannell (Insidious : Chapitre 3 et Upgrade) ne se concentre pas sur le personnage central, mais plutôt sur sa veuve, Cecilia, incarnée par la formidable Elisabeth Moss (La servante écarlate). Vous l’aurez deviné, cette nouvelle mouture prend beaucoup de libertés avec le récit original essentiellement peuplé de protagonistes masculins. Ce constat ne se veut certainement pas un reproche. D’autant plus qu’Adrian Griffin (Oliver Jackson-Cohen) partage plusieurs traits de caractère avec le personnage du roman...
(Lire la suite)
En avant
En avant (2018), la critique de B.G
BERLINALE Ian et Barley Lightfoot, deux frères elfes aussi différents que complémentaires, se font offrir par leur mère un cadeau que leur défunt père leur a laissé avant sa disparition. Un bâton de sorcier capable de réaliser l'impossible, à savoir faire revenir à la vie leur père l'espace d'une journée. « Avec le temps, la magie finit par s'éteindre mais j'ose espérer qu'il reste un peu de cette magie en vous », leur écrit-il dans une missive qui marque le départ d'une quête mystique pour ce duo des plus touchants.Ian et Barley Lightfoot, deux frères elfes aussi différents que complémentaires, se font offrir par leur mère un cadeau que leur défunt père leur a laissé avant sa disparition...
(Lire la suite)
Hommage à Ernst Lubitsch
Hommage à Ernst Lubitsch, la critique de B.G
du 04 mars au 24 mars à La Filmothèque du Quartier latin   Haute PègreLe Ciel peut attendreLa Huitième femme de Barbe BleueSérénade à troisUne heure près de toi
(Lire la suite)
Nazarin
Nazarin (1959), la critique de B.G
Parce que sa générosité et sa charité n'ont pas de limites, le père Nazarin vit dans une misère profonde. Désavoué par l'Église pour avoir protégé une prostituée soupçonnée de meurtre, Nazarin doit fuir, condamné à une longue errance. Andara, la prostituée, et Beatriz, jeune femme délaissée par son amant, se joignent à lui. Nazarin poursuit son chemin de croix, mais toutes ses tentatives pour prêcher l'amour divin se retournent contre lui.Cette transposition du roman espagnol de Benito Pérez Galdós dans le Mexique du tournant des XIXe et XXe siècles est à la fois d'une grande violence mystique et d'un scepticisme radical. Dans le rôle du prêtre mené à la catastrophe par son adhésion aux préceptes christiques, Francisco Rabal est bouleversant.
(Lire la suite)
Lara Jenkins
Lara Jenkins (2019), la critique de B.G
Lara Jenkins  nous plonge dans l’univers sans concession de l’excellence, un milieu où la musique n’adoucit guère les mœurs, celui des conservatoires, des concours après lesquels seuls les plus ambitieux surnageront.Dès potron minet, cette journée-là débute d’une drôle de manière pour Lara Jenkins. Sans que rien d’extraordinaire ne semble devoir advenir. Sous l’apparence de la plus banale normalité, tout y sera pourtant, dès les premières minutes, subtilement en décalage, comme si notre anti-héroïne cheminait à côté d’elle-même, en observatrice passive ou du moins ayant un temps de retard sur la réalité...
(Lire la suite)
The Kindness of Strangers
The Kindness of Strangers (2018), la critique de B.G
En 2001, la réalisatrice danoise Lone Scherfig a insufflé à Berlin un vent nouveau. Son film Dogme Italian for Beginners était une histoire chaleureuse et humaniste, drôle et noire à la fois, qui suivait des âmes perdues dans les banlieues endormies de Copenhague qui retrouvaient le chemin de la vie (et de l’amour) via un cours d’italien. Le casting de qualité de Scherfig et son scénario très juste lui avaient valu l’Ours d’argent, le prix de la critique et le prix du public et peu après, ce film avait été érigé en chef-d’œuvre par Ingmar Bergman...
(Lire la suite)
Chut… !
Chut… ! (2019), la critique de B.G
Pour un film dont le titre est Chut… !, interjection que l’on entend régulièrement dans les lieux de concerts classiques, les lieux de recueillement, les salles d’examens scolaires ou universitaires et bien sûr dans les bibliothèques, bref partout où le silence est d’or, la première séquence de ce documentaire détonne. Car dans l’été francilien, on y danse, on y fait une fête endiablée, boule à facettes et tutti quanti, avec cette particularité que le dancefloor est le parvis d’une bibliothèque, en l’occurrence la bibliothèque Robert Desnos de Montreuil, en Seine Saint Denis...
(Lire la suite)
Sortilège
Sortilège (2019), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2019 Cinéma sans frontières Ala Eddine Slim présente Tlamess comme une continuité de ses films mais aussi la fin d’un cycle. “J’avais envie de continuer d’explorer l’idée du diptyque, comme je l’ai fait dans mon précédent long, The Last of Us, mais d’aller plus loin dans la séparation des deux volets.” Il a fondé en 2005 Exit Productions, l’une des  premières sociétés indépendante tunisienne. “Aujourd’hui,  plusieurs cinéastes continuent de faire des films en dehors des structures  étatiques et il y a une réelle effervescence chez ces réalisateurs libres ainsi que de vrais désirs de cinéma...
(Lire la suite)
Judy
Judy (2018), la critique de B.G
Très belle évocation de l’actrice Judy Garland lors de ses derniers concerts à Londres, elle mourra six mois plus tard dans cette même ville victime des barbituriques.Octobre 1938. Dans le studio de la Metro Goldwyn Meyer vient de s’amorcer le tournage du futur triomphe Le magicien d’Oz. À une toute jeune Judy Garland, Louis B. Meyer lui-même explique qu’elle n’a pas le plus beau visage ni les plus belles dents, mais qu’elle possède une voix hors du commun. Il y a quelque chose de sourdement menaçant dans la voix doucereuse du tout-puissant bonhomme. Et il y a ce compliment, qui ressemble davantage à de la destruction psychologique...
(Lire la suite)
Sonic le film
Sonic le film (2018), la critique de B.G
Défiant les pronostics, une boule bleue ultrarapide a secoué le box-office nord-américain : pour sa sortie, Sonic The Hedgehog est arrivé en tête de la course. Le long métrage dédié au hérisson du groupe japonais Sega, l’un des personnages de jeux vidéo les plus célèbres au monde, a engrangé 57 millions de dollars de recettes de vendredi à dimanche aux États-Unis et au Canada, pour sa première semaine. Un chiffre qui s’élève à 68 millions en comptant la journée de lundi, fériée aux États-Unis.  Chez nous également le film est arrivé en tête la première semaine alors qu’il avait été éreinté par la critique...
(Lire la suite)
Dark Waters
Dark Waters (2019), la critique de B.G
Il y a quelque chose de pourri en Virginie-Occidentale, au cœur du massif des Appalaches, à la fin des années 90. Les fermiers voient leurs vaches mourir les unes après les autres, les yeux rouges, sanguinolents, comme si elles avaient été possédées. Les habitants de la région affichent quant à eux un taux anormalement élevé de cancers... Et au milieu du paysage – géographique, social, psychologique, affectif –, une usine appartenant à Du Pont, l’un des plus grands groupes industriels de chimie des Etats-Unis. Une usine gigantesque dont tout le monde sait depuis 40 ans qu’on y stocke des quantités pharaoniques de déchets qui ont toutes les chances de se retrouver dans les nappes phréatiques courant sous les champs et abreuvant les étables...
(Lire la suite)
Deux
Deux (2018), la critique de B.G
Ce sont des rêves d’Italie qui bercent les réveils de Madeleine, en même temps que les doux baisers de sa compagne cachée, Nina. Aux yeux de tous, cette dernière n’est qu’une voisine qui vit sur le même palier. Toujours fourrées l’une chez l’autre, elles se nourrissent d’un amour lumineux qui ne demande qu’à s’affirmer au grand jour. Alors, elles manigancent, planifient comment vendre leurs appartements respectifs pour partir s’installer ensemble dans un quartier de Rome, s’offrir la liberté à laquelle elles ont de tout temps aspiré, loin des contraintes sociales, du regard des autres...
(Lire la suite)