Il buco (2021), la critique de
B.G
Pour Michelangelo Frammartino, c’est, onze ans après, un retour sur les lieux du tournage de son précédent film, le merveilleux Le Quatro volte. Et sa façon de faire est la même, qui nous désarçonne d’emblée. Est-on dans une fiction, dans un documentaire ? Quelle est la part de réel, la part inventée ? Tout devient jeu de piste et d’observation. Dès les premiers instants on n’a d’autre choix que de se laisser porter, comme à dos d’âne, par la beauté des paysages, les sensations, notre imagination. Tiens ? Quel est ce cri qui surplombe ceux de la nature ? Celui d’un homme à la voix tantôt gutturale, tantôt haut perchée, un cri tout aussi primal que celui d’un animal...
(
Lire la suite)