Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Battleship Island
Battleship Island (2017), la critique de B.G
Sur fond de récit d'évasion, de manuel de survie et de dénonciation de crimes de guerre, Battleship island est une symphonie furieuse et fracassante.Vous connaissez peut-être déjà sans le savoir l'île d'Hashima pour l'avoir aperçue dans Skyfall ou visitée en photos sur un de ces pièges à clics du genre "dix lieux abandonnés qui vous donneront la chair de poule". Sur une superficie d'à peine plus de 6 hectares, l'îlot est couvert de bâtiments en ruines dont l'extrême concentration témoigne de l'activité qui y régnait. Hashima a été acquise à la fin du XIXème siècle par la compagnie Mitsubishi qui voulait exploiter sa mine de charbon. Au fil du temps, une ville y a été construite pour loger les mineurs et les administrateurs...
(Lire la suite)
Jacques Rivette en 3 films
Jacques Rivette en 3 films (2018), la critique de B.G
Duelle (1976, 2 h 01) avec Bulle Ogier, Juliet Berto, Nicole Garcia, Noroit (1976, 2 h 25) avec Géraldine Chaplin, Bernadette Lafont, Merry-Go-Round (1981, 2 h 40) avec Joe Dallesandro, Maria Schneider  
(Lire la suite)
Duelle
Duelle (1976), la critique de B.G
 
(Lire la suite)
Le mystère Agatha Christie en quatre films
Le mystère Agatha Christie en quatre films (2018), la critique de B.G
4 films au casting prestigieux adaptés des célèbres romans de la reine du crime : Le Crime de l'Orient-Express de Sidney Lumet, Mort sur le Nil de John Guillermin, Le Miroir se brisa et Meurtre au soleil de Guy Hamilton.
(Lire la suite)
Human Flow
Human Flow (2017), la critique de B.G
Human Flow est bien le titre qui s’impose face à ces images saisissantes d’une rivière humaine au débit incessant, coulée mouvante, vulnérable et anonyme d’enfants, de femmes et d’hommes qui s’écoule inlassablement vers un estuaire improbable dont le nom est espoir. À suivre ces images, capturées dans des paysages contrastés de pluie, de boue, de soleil ou de vent, on sent bien que cette gigantesque marée humaine a quelque chose d’historique. Ces dernières années ont vu plus de 65 millions de personnes contraintes de quitter leur pays pour fuir la famine, les bouleversements climatiques et la guerre : il s'agit du plus important flux migratoire depuis la seconde Guerre Mondiale...
(Lire la suite)
Eva
Eva (2017), la critique de B.G
Imposture, mensonges, calcul, égoïsme... En décidant d’adapter le roman éponyme de James Hadley Chase et en mettant ses pas dans ceux de Joseph Losey qui s’était lancé dans la même entreprise en 1962, le chevronné cinéaste français Benoît Jacquot savait parfaitement qu’il s’embarquait dans un univers de fatalité où l’empathie pour des personnages peu amènes ne tient qu’à un fil. Et de fait, Eva [+], dévoilé en compétition au 68e Festival de Berlin, ne cherche pas particulièrement à séduire le spectateur (hormis à travers son enveloppe visuelle crépusculaire remarquable), mais plutôt à instiller une atmosphère de malaise, de piège, de poisse, de cauchemar, d’impulsions inconscientes, de vacillement des certitudes...
(Lire la suite)
Seijun Suzuki en 6 films
Seijun Suzuki en 6 films (2018), la critique de B.G
Le cinéaste culte japonais à l'honneur avec cette rétrospective événement. Détective Bureau 2-3 (1963, 85 min)La jeunesse de la bête (1963, 91 min)La barrière de chair(1964, 90 min)Histoire d’une prostituée (1965, 96 min)Le vagabond de Tokyo (1966, 89 min)La marque du tueur (1967, 98 min)
(Lire la suite)
Signer
Signer (2017), la critique de B.G
En Israël, plusieurs langues des signes nouvelles se sont développées au XXe siècle. La langue des signes israélienne (ISL) est aujourd'hui pratiquée dans tout le pays. Totalement indépendante de l'hébreu parlé, elle est un mélange de langues des signes des pays d'immigration des juifs sourds dans laquelle on retrouve les traces des langues qui l'ont constituée (par exemple la langue des signes allemande, la langue des signes algérienne etc.) Parallèlement, ont émergé plusieurs langues des signes locales dont les plus importantes sont celle de la tribu bédouine des Al-Sayyid, dans le désert du Neguev et celle de Kafr Qasim, petite ville palestinienne du centre du pays...Ne dites plus « la » langue des signes. Parlez au pluriel...
(Lire la suite)
L'Amour des hommes
L'Amour des hommes (2017), la critique de B.G
À Tunis, Amel, une jeune photographe, file le parfait amour avec son mari Nabil. Un événement va lui faire réévaluer son rapport aux hommes, que ce soit avec son beau-père ou les jeunes messieurs qu’elle se met en tête de photographier.Le troisième long métrage de Mehdi Ben Attia est le beau portrait d’une femme libre, magnifiquement incarnée par Hafsia Herzi. C’est aussi un film sur le regard : le regard affûté sur une société écartelée entre changements et tradition ; le regard épris de désir qui transgresse parce qu’il est le fait d’une femme ; le regard photographique qui fige les corps et le temps dans une suspension sublime.
(Lire la suite)
Call Me by Your Name
Call Me by Your Name (2017), la critique de B.G
Un film en état de grâce. Solaire, d'une beauté radieuse, d'une sensualité enivrante. Écrit par le vétéran James Ivory (oui, le réalisateur un peu oublié de Chambre avec vue, Retour à Howards End, Les Vestiges du jour…) d'après le roman d'André Aciman (par ailleurs éminent spécialiste de Proust, ce qui n'est pas anodin), Call me by your name transcende un sujet qui aurait pu rester banal – et un ancrage dans un milieu très bourgeois qui peut au départ irriter – pour faire naître une magnifique et assez bouleversante histoire d'amour et pour incarner une véritable philosophie de la vie, basée sur l'esprit d'ouverture, la soif de découverte, la bienveillance fondamentale vis-à-vis des êtres et des événements...
(Lire la suite)
L'Insoumis
L'Insoumis (2017), la critique de B.G
Après Les Jours heureux, après La Sociale, Gilles Perret consacre son nouveau documentaire à Jean-Luc Mélenchon. Avec ses hauts, ses bas, sa tendresse, son humour et sa virulence, Mélenchon est de fait un vrai personnage de cinéma. Qu’il soit haï ou adulé, il ne laisse pas grand monde indifférent. Sa campagne présidentielle de 2017 n’a ressemblé à aucune autre dans le paysage politique contemporain. C’est durant ces moments intenses de sa vie, et de celle de la France, que Gilles Perret l’a accompagné au plus près. Une période propice à la découverte des côtés moins connus d’un homme indissociable de sa pensée politique...
(Lire la suite)
L'Insoumis
L'Insoumis (1964), la critique de B.G
Ce film est rare, amputé après avoir été un moment interdit, tout comme Le Petit ­Soldat, de Jean-Luc Godard, réalisé peu avant. La guerre d'Algérie était ­encore ­violemment taboue. Alain Cavalier l'aborde à travers un personnage ambivalent, Thomas, jeune légionnaire, courageux au combat, et qui décide de déserter après l'échec du putsch d'Alger. Contacté par un lieutenant de l'OAS, Thomas participe à l'enlèvement d'une avocate qui ­défend des militants du FLN. Au moment de la séquestration, il fait volte-face et aide la prisonnière à s'enfuir...Deuxième film d'Alain Cavalier, L'Insoumis souffre de quelques scories — il est un peu théâtral et répétitif, surtout dans sa deuxième partie...
(Lire la suite)
Cas de conscience
Cas de conscience (2017), la critique de B.G
Lorsqu'on apprend à le connaître, film après film, réalisateur après réalisateur, il est toujours étonnant de constater à quel point, dans ce pays que l'on présente comme fermé, frappé par la censure, gangréné par l'obscurantisme religieux, le cinéma iranien est riche et passionnant (on en a eu une nouvelle preuve tout récemment avec le magnifique Un homme intègre). On se dit même que c'est peut-être le cinéma au monde qui produit les plus grandes œuvres morales, voire métaphysiques et par là même universelles, affrontant des questions auxquelles chaque être humain est confronté tôt ou tard, où qu'il vive sur le globe...
(Lire la suite)
Vivre ensemble
Vivre ensemble (1973), la critique de B.G
Actrice, chanteuse et écrivaine française, d’origine danoise, Anna Karina est aujourd’hui une icône du cinéma moderne. Visage emblématique de la Nouvelle Vague et actrice fétiche de Jean-Luc Godard, elle réalise en 1973 « Vivre ensemble ». Elle se lance alors, tête baissée, dans un tournage-éclair. En seulement quatre semaines et avec bien peu de moyens, elle esquisse le récit de deux ans d’intimité. Mais le film est aussi la chronique d’une époque, celle de la guerre du Viêt-Nam et du début des années 1970. Karina promène sa caméra dans les quartiers underground de New York, et flâne dans un Paris bohème, celui du Quartier latin, où elle raconte l’usure des sentiments...
(Lire la suite)
Winter Brothers
Winter Brothers (2017), la critique de B.G
Depuis deux ans, le cinéma islandais connaît une période de grande productivité et ne cesse de gagner en reconnaissance. Après des films plusieurs fois récompensés tels que Béliers , L’Histoire du géant timide, Sparrows et Heartstone, les amateurs de festivals et les professionnels attendent avec impatience le prochain grand film du pays nordique. Le réalisateur et artiste visuel islandais Hlynur Pálmason (Copenhague), qui a déjà réalisé trois courts-métrages, est clairement en lice pour le titre du meilleur film avec son premier long-métrage, Winter Brothers. Cette histoire non conformiste d’un conflit fraternel vient d’être présentée à la Compétition Internationale du 70e Festival du Film de Locarno...
(Lire la suite)
La Forme de l'eau
La Forme de l'eau (2016), la critique de B.G
C’est un conte gothique dont la beauté atteint une universalité et une résonance politique qui sont la marque des chefs-d’œuvre du genre. Brillant, drôle, enivrant, c’est sans doute le film le plus abouti de Guillermo del Toro, qui réussit l’alliance parfaite entre maîtrise du style et poésie de la narration.Femme de ménage dans un laboratoire gouvernemental ultra-secret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée du reste du monde qu’elle est muette...
(Lire la suite)
3 Billboards, les panneaux de la vengeance
3 Billboards, les panneaux de la vengeance (2017), la critique de B.G
Sous ce titre assez improbable, aussi bien dans sa version originale que dans sa demi traduction française, se cache un film formidablement réussi, doté d'un scénario remarquable en tous points, toujours passionnant, sans cesse surprenant – je défie quiconque de deviner le déroulement du récit et l'évolution des personnages – et qui s'avère d'une profondeur véritablement émouvante tout en distillant en permanence un humour noir ravageur. Les critiques vont sans doute évoquer les frères Coen et pour le coup la référence n'est pas usurpée : on pense à Fargo, on pense à No country for old men, on est bien à ce niveau-là !Mildred Hayes est une femme en colère. Et ça ne date pas d'aujourd'hui, ni même d'hier...
(Lire la suite)
Roar
Roar (1981), la critique de B.G
LE FILM LE PLUS DANGEREUX DE L’HISTOIRE DU CINÉMAEST DE RETOUR DANS SA VERSION RESTAURÉE Le projet de Roar est initié dès la fin des années 1960 lorsque le couple Noel Marshall/Tippi Hedren se rend en Afrique pour un tournage. Le futur producteur de L’Exorciste et la star hitchcockienne des Oiseaux tombent amoureux des grands fauves et décident de constituer leur propre « élevage » dans leur ranch californien. Ils accueillent ainsi une centaine d’animaux apprivoisés mais non dressés – des tigres, des lions, des guépards et même des éléphants ! – qui vivent en totale liberté auprès du couple et de leur famille...
(Lire la suite)
Demons in Paradise
Demons in Paradise (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: SÉANCE SPÉCIALE Retour sur les lieux du crime Produit par Sister Productions, Démons du Paradis est le premier long métrage du réalisateur d’origine tamoule Jude Ratnam, qui signe aussi le premier documentaire de l’histoire du cinéma sri-lankais en retournant sur les lieux du crime, à savoir la guerre civile qui a ravagé son pays pendant 26 ans, à bord du train rouge de son enfance surnommé Le Démon de fer, qui traverse son pays du Sud au Nord. Résultat: un film mémoriel qui immortalise pour la postérité les cicatrices encore apparentes, en recueillant les témoignages de sa famille, des acteurs du conflit et de personnes rencontrées au cours de sa quête...
(Lire la suite)
Rétrospective Wim Wenders en 6 films
Rétrospective Wim Wenders en 6 films (2017), la critique de B.G
L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty (1971)Alice dans les villes (1973)Faux mouvement (1974)Au fil du temps (1975)L’Ami américain (1976)L’État des choses (1981)  
(Lire la suite)