Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Le Journal d'une femme de chambre
Le Journal d'une femme de chambre (1963), la critique de B.G
Réalisé en 1964, Le Journal d’une femme de chambre inaugure la dernière période de Luis Buñuel – quasi exclusivement située en France – et marque le début de la collaboration entre le cinéaste et son coscénariste Jean-Claude Carrière. Les deux comparses transposent l’intrigue du roman éponyme d’Octave Mirbeau (1900) trente ans plus tard, à la charnière des années 1920 et 1930. Loin de s’être calmé, le contexte politique est devenu encore plus sombre avec la montée de l’extrême droite en Europe. Autre différence notable entre le livre et son adaptation, le point de vue adopté chez Buñuel n’est pas celui de Célestine...
(Lire la suite)
Out
Out (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Le silence de la mer Le réalisateur magyar György Kristóf s’est fait remarquer avec deux courts métrages, Hranice (2009) et Úsvit (2011), avant de se voir convier à participer à l’atelier de la Cinéfondation en 2015. Ce cinéaste hongrois signe là un premier long métrage sous le double signe du burlesque et de l’absurde, dans lequel un père de famille quinquagénaire (qu’incarne Sándor Terhes, vu dans Tender Son: The Frankenstein Project de Kornél Mundruczó, en compétition à Cannes en 2010) s’aventure jusqu’aux confins de la mer Baltique, sous prétexte de trouver un emploi et de réaliser son rêve secret: pêcher un gros poisson...
(Lire la suite)
Les Proies
Les Proies (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Folie de femmes Sofia Coppola signe avec The Beguiled, une nouvelle version des Proies (1971) de Don Siegel, un western situé à la fin de la guerre de Sécession, dans lequel Clint Eastwood incarnait un caporal nordiste blessé qui trouvait refuge dans un pensionnat de jeunes filles sudistes. Un film tiré du roman de l’écrivain sud-africain Thomas Cullinan, publié en 1966. Nicole Kidman y reprend le rôle tenu par Geraldine Page, Kirsten Dunst y retrouve sa réalisatrice de Virgin Suicides (présenté à la Quinzaine en 1999) et Marie Antoinette (en compétition en 2006). Quant à Ella Fanning, elle tenait déjà le rôle principal de Somewhere (2010)...
(Lire la suite)
Cars 3
Cars 3 (2017), la critique de B.G
Moins bon que le premier, mais meilleur que le deuxième, le troisième opus de la franchise Cars de Pixar manque de puissance dans le moteur pour finir la course, mais surprend souvent par la finesse de son dérapage et l'élégance de sa carrosserie. Flash McQueen et son ami le remorqueur Mater ont séduit une foule de jeunes cinéphiles au milieu des années 2000. La petite voiture de course rouge, portant le numéro 95, se retrouvait alors dans tous les bacs de jouets des petits garçons à travers le monde. Voulant profiter du succès de ses bagnoles, Pixar a produit une suite, Cars 2, qui n'a malheureusement pas obtenu l'aval des critiques et du jeune public...
(Lire la suite)
Les As de la jungle
Les As de la jungle (2016), la critique de B.G
Qui mieux que les Fortiches peut faire régner la justice sur la jungle ? Une tigresse, un rhinocéros, un paresseux (pas si fatigué que ça !), et un porc-épic sont les super-héros des animaux ! Ils ont d’autant plus de mérite que contrairement à bon nombre de leurs confrères ‘humains’, eux n’ont aucun super pouvoir : juste leur courage et leur force ! C’est d’ailleurs peut-être pour cela que leur dernière mission est une vrai cata, raison suffisante pour que Tigresse, la boss, décide de mettre un terme à cette super collaboration...
(Lire la suite)
Song to Song
Song to Song (2016), la critique de B.G
N’en déplaise à la majorité de la presse le dernier film de Terrence Malick Sang to Song mérite largement le détour, ce que des critiques fatigués par une absorption massive, si massive d’ailleurs qu’on hésite à les inviter aux projections de presse, n’ont pas réussi à entrevoir dans ce chef-d’œuvre baroque et moderne qu’est Song to Song, car il n’y a pas qu’une prolifération de stars dans le film évoluant au milieu de festivals rock d’Austin dans des villas de hipsters milliardaires. Seul Télérama a compris ce que Song to Song dégage de positif dans ce merveilleux poème.Voici quelques raisons de renouer avec Terrence Malick, pour ceux, nombreux, qui ont été déçus par un, ou deux, ou plus, de ses derniers films...
(Lire la suite)
Valérian et la cité des mille planètes
Valérian et la cité des mille planètes (2016), la critique de B.G
Vingt ans après Le Cinquième Élément, Luc Besson revient au space-opera avec une adaptation de la BD française Valérian et Laureline. Désormais production française la plus onéreuse de l’histoire, Valérian et la cité des mille planètes signe le retour gagnant du réalisateur dans un genre qu’il affectionne particulièrement.Valérian et Laureline, créés par Christin et Mézières dans les années 60, sont deux personnages qui ont marqué la science-fiction française. Les aventures des deux agents spatio-temporels étaient en avance sur leur temps, aussi bien au niveau graphique que scénaristique. Ainsi, la saga a inspiré bon nombre d’œuvres par la suite (Star Wars en tête), mais n’a jamais été adaptée en film...
(Lire la suite)
Everything, Everything
Everything, Everything (2017), la critique de B.G
Maddy, 18 ans, souffre d'un mal étrange qui l'empêche de sortir de chez elle. Elle « rencontre » néanmoins Olly, son nouveau voisin. Ils ne se voient que par fenêtre interposée et ne communiquent que par SMS, mais ils parviennent à nouer une relation très forte. Les deux jeunes gens veulent vivre pleinement leur histoire d'amour naissante. Au grand désespoir de sa mère, Maddy refuse de rester plus longtemps confinée dans sa maison. Avec Olly, elle part découvrir l'océan et veut profiter de sa journée, quitte à prendre des risques pour sa vie. Everything, Everything est une adaptation du roman du même nom de Nicola Yoon...
(Lire la suite)
Avant la fin de l'été
Avant la fin de l'été (2017), la critique de B.G
ACID CANNES 2017 Un film comme une virée en stop sur la route des vacances, un road-movie solaire et nonchalant aux côtés d'un trio épatant de naturel et de sincérité, une épopée ordinaire et fraternelle qui distille une poésie discrète et une chaleur humaine réconfortante. Ils sont trois amis iraniens trentenaires, exilés et installés en France depuis quelques années… Le film s’ouvre sur la silhouette imposante de l’un d’eux, qui a décidé de rentrer au pays dans quelques jours après plusieurs années d’étude. Sa décision est prise : Paris, c’est fini. Trop difficile de s'y faire une place, d'y nouer des relations qui dépassent le bonjour-bonsoir...
(Lire la suite)
Takeshi Kitano Chemins de traverse
Takeshi Kitano Chemins de traverse, la critique de B.G
programme Kids Return (1996, 1 h 48, visa 91 854),Hana-bi (1997, 1 h 43, visa 93 003, avertissement, Lion d’or du Festival de Venise),L’été de Kikujiro (1999, 2 h 01, visa 96 717)
(Lire la suite)
Dunkerque
Dunkerque (2016), la critique de B.G
Dunkerque est inspiré de l’évacuation qui, bien qu'elle ait eu lieu dans les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, a eu un impact décisif sur l’issue du conflit. Cependant, loin de se contenter d'un banal film de guerre, Christopher Nolan s’est donné pour objectif de faire de ce moment historique une œuvre tournée comme un reportage, plongeant le spectateur au cœur de l'action : il a ainsi signé un thriller d’action frénétique où le temps est compté et l’enjeu crucial.L’histoire commence à la fin du mois de mai 1940, au moment où le corps expéditionnaire britannique, accompagné des troupes françaises, belges et canadiennes sont pris en étau sur les plages de Dunkerque, coupées de leurs bases arrières...
(Lire la suite)
Le Caire Confidentiel
Le Caire Confidentiel (2017), la critique de B.G
Le titre donné par le distributeur français à cet excellent polar entièrement tourné au Caire est tout sauf anodin et particulièrement bien choisi : les amateurs du genre pensent immédiatement à L.A. Confidential de James Elroy et à son adaptation cinématographique très réussie, dont l'intrigue policière était indissociable de la radiographie sans complaisance du Los Angeles rutilant et pourri des années 50, gangrené par la violence, le racisme, l'anti-communisme et la corruption. Ici c'est Le Caire qui est soumis au même détecteur de mensonges, de combines, d'hypocrisies, de comportements mafieux...
(Lire la suite)
Keaton, l'acrobate du rire
Keaton, l'acrobate du rire, la critique de B.G
Icône ultime du cinéma muet, Buster Keaton (1895-1966) débuta au cinéma avec Roscoe Arbuckle avant de produire de 1920 à 1923 sa propre série de courts-métrages. Il connut la gloire avec ses longs métrages muets entre 1923 et 1929, et demeure l’un des cinéastes les plus complets et les plus irrésistibles de tous les temps. Égal de Chaplin par son succès, son inventivité et son exigence, sa carrière fut brutalement interrompue par des choix industriels discutables et la désertion de son producteur parti diriger la United Artists. Keaton en quatreLe Mécano de la GeneraleCollegeCadet d'eau douce
(Lire la suite)
Une femme douce
Une femme douce (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Seule contre tous "Une femme douce est une coproduction entre la France, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Lituanie, raconte  Sergei Loznitsa. Nous avons bénéficié du soutien d’investisseurs privés en Russie et en Ukraine et avons profité du crédit d’impôt letton en tournant sur place. Le budget a été rassemblé comme un véritable patchwork. Il s’agissait d’un défi compliqué à relever pour notre producteur principal, Slot Machine, qui devait coordonner des partenaires en provenance de sept territoires différents, mais qui est parvenu à surmonter tous les obstacles, ce qui m’a permis de tourner le film comme je l’entendais...
(Lire la suite)
Spider-Man : Homecoming
Spider-Man : Homecoming (2015), la critique de B.G
Dans Spider-Man: Homecoming, Spider-Man, alias Peter Parker, aspire à rejoindre les Avengers et trouve enfin sa place au sein de l’Univers cinématographique Marvel. Le plus populaire de tous les héros de comics a fait une brève apparition dans Captain America: Civil War l’été dernier, et les réactions toutes plus positives les unes que les autres de la critique comme des fans face à la nouvelle incarnation du personnage ont suscité un véritable engouement pour cette aventure inédite créée par Sony Pictures et Marvel Studios...
(Lire la suite)
Djam
Djam (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: ÉVÉNEMENT 70E CINÉMA DE LA PLAGE Des fourmis dans les jambes Tourné sous le titre de travail Avril et Djam, le 17e long métrage de Tony Gatlif fait l’objet d’une soirée spéciale au Cinéma de la plage, accompagné d’un concert, dans le cadre des célébrations du 70e Festival de Cannes, où le cinéaste est venu à plusieurs reprises et y a obtenu le prix Un certain regard pour Latcho drom en 1993, puis le prix de la mise en scène pour Exils en 2004. Coproduction franco-gréco-turque de 2,49€ entre Princes Films (la société de Gatlif), Pyramide Productions, Blonde Audiovisual Productions et Güverte Film, Djam a bénéficié du soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes, d’Eurimages, du CNC et de son équivalant grec...
(Lire la suite)
Walking Past the Future
Walking Past the Future (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Le sel de la terre Bien que son troisième long métrage, Fly With the Crane, ait été présenté dans la section Horizons de la Mostra de Venise en 2012 et que le suivant, River Road, ait été sélectionné à Berlin en 2015 dans la catégorie Generation Kplus, le réalisateur chinois Ruijun Li est un nouveau venu à Cannes. Diplômé du ministère national chinois de la Radio, du Cinéma et de la Télévision, il accomplit ses classes en tant que réalisateur pour diverses chaînes et sociétés de production entre 2003 et 2006. Il signe son premier film avec The Summer Solstice (2007), puis enchaîne avec The Old Donkey (2010)...
(Lire la suite)
Grand froid
Grand froid (2016), la critique de B.G
Dans une petite ville perdue au milieu de nulle part, le commerce de pompes funèbres d’Edmond Zweck bat de l’aile. L’entreprise ne compte plus que deux employés: Georges, le bras droit de Zweck, et Eddy, un jeune homme encore novice dans le métier. Un beau matin, pourtant, un mort pointe son nez. L’espoir renaît. ..Pour un premier film, l’essai est réussi avec cette comédie à l’humour noir et grinçant. Il en émane une ambiance singulière, la rue centrale de cette ville "fantôme" qui fait penser à celle des westerns, les grandes étendues de terres couvertes de neige...
(Lire la suite)
On the Milky Road
On the Milky Road (2016), la critique de B.G
« Ce film est basé sur trois histoires vraies et beaucoup de fantaisie »… Ainsi débute un film baroque qui tangue entre guerre, paix… et amour. Un film débordant de vie, de fantaisie, où les animaux sont intelligents et interviennent dans la vie des hommes...
(Lire la suite)
Creepy
Creepy (2016), la critique de B.G
Retour au thriller inquiétant pour Kiyoshi Kurosawa, dans la droite lignée de Cure, un de ses plus grands films, celui qui l'a fait découvrir en occident en 1997.Takakura est un ancien détective de la police de Tokyo qui a démissionné de ses fonctions après un incident traumatique que l’on découvre dans le formidable prologue – la tentative d’évasion meurtrière d’un tueur psychopathe – et est désormais professeur de criminologie à l’université. Il déménage pour s’installer dans une paisible banlieue afin de rechercher le calme et la tranquillité avec son épouse...
(Lire la suite)