Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

La Jeune fille et son aigle
La Jeune fille et son aigle (2016), la critique de B.G
Que les images sont belles ! Et grandioses et somptueux les paysages de l'Altaï mongol : à perte de vue ce ne sont que plaines immenses perchées entre des sommets enneigés et arides avec, au cœur de cette immensité, quelques yourtes qui fument… Sans ce décor d'une ampleur à vous couper le souffle, les hommes depuis plus de mille ans dressent les aigles royaux, seuls êtres vivants qui osent regarder le soleil en face...
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Les Mauvaises herbes
Les Mauvaises herbes (2016), la critique de B.G
Youhou, c'est le printemps ! Crocus, jonquilles, primevères, tulipes pointent leur nez tour à tour… Alors rien de tel pour célébrer tout ça qu'une joyeuse comédie concoctée par nos cousins québecois et qui rend hommage à l'herbe dont il est toujours plus ou moins question que son usage soit dépénalisé…Autant vous dire tout de suite que le printemps n'est pas de saison dans le film ! Nous sommes à Montréal au cœur de l'hiver, neige abondante et température glaciale de rigueur. Jacques Sauvageau est un comédien un peu raté qui vivote entre représentations théâtrales de seconde zone et publicités télévisuelles...
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Jacques Becker - Les films noirs
Jacques Becker - Les films noirs, la critique de B.G
Trois films noirs :CASQUE D'OR 1h38 (1952),visa d'exploitation : 8542TOUCHEZ PAS AU GRISBI 1h34 (1954),visa d'exploitation : 14611LE TROU 2h12 (1960),visa d'exploitation : 21353
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Lion
Lion (2016), la critique de little river
Le problème avec les histoires vraies, c'est qu'on en connaît la fin. Il revient donc aux acteurs, au réalisateur et au scénariste de nous intéresser suffisamment à l'intrigue pour qu'on ne s'ennuie pas. L'équipe de Lion réussit parfaitement à nous captiver et à nous émouvoir pendant 118 minutes.Saroo Brierley (joué, enfant, par l'excellent et attachant Sunny Pawar, puis, jeune adulte, par un Dev Patel en pleine forme) vit dans un village en Inde avec sa mère (Priyanka Bose), Guddu, son frère aîné (Abhishek Bharate) qui veille sur lui, et sa petite sœur, encore bébé. La vie est dure, mais le garçon de cinq ans est heureux... jusqu'à ce que produise l'innommable...
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La Confession
La Confession (2015), la critique de B.G
« S'il me manque l'amour, je ne suis rien », dit Léon Morin du haut de sa chaire… et le film parle de l'appel à la transcendance certes, mais aussi de cette force invisible qui attire deux êtres l'un vers l'autre. Une force d'autant plus puissante qu'ici les interdits liés à un idéal fort obligent chacun à résister à une attraction qui se trouve ainsi portée à un niveau d'incandescence qui les marquera à jamais...
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Grave
Grave (2016), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2016 Les métamorphoses Avant de réaliser Grave, Julia Ducournau avait mis en scène le court métrage Junior ainsi que Mange, un téléfilm pour Canal+. “À chaque fois, je traite d’une métamorphose physique. Mange était très punk avec beaucoup de sexe et de drogues. Il a été interdit aux moins de 16 ans sur Canal+”. C’est le producteur Jean des Forêts qui va solliciter Julia Ducournau pour faire le remake d’un film qu’elle va décliner. “Elle n’a pas eu envie de se l’approprier mais a trouvé une idée et une problématique sur lesquelles elle a eu envie de travailler. Quelques semaines plus tard, elle m’a proposé une histoire que nous avons patiemment développée pendant quatre ans”...
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Mai Morire - D'une vie à l'autre
Mai Morire - D'une vie à l'autre (2012), la critique de B.G
Chayo, une femme d'âge mur, revient dans son village natal à la campagne, dans la région de Xochimilco, où vit sa famille. Elle est venue prendre soin de sa mère, presque centenaire, dont elle redoute la mort prochaine. Malgré la beauté du lieu, Chayo appréhende le deuil à venir et tente d'exorciser ses angoisses. Le titre Mai morire « fait référence au retour de Chayo auprès de sa mère malade qui, malgré ses efforts, va finalement mourir. » Chayo est une vieille dame qu’Enrique Rivero a rencontrée lorsqu’il faisait des repérages pour son film précédent. Son histoire l’a tellement marqué qu’il a décidé d’en faire un long-métrage...
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Split
Split (2015), la critique de B.G
Casey, Claire et Marcia sont kidnappées dans le stationnement d'un centre commercial par un homme étrange. Celui-ci les enferme dans une pièce lugubre et vient périodiquement leur rendre visite. Les adolescentes comprennent rapidement que leur ravisseur, Kevin, souffre d'un trouble de la personnalité multiple. Elles devront être rusées si elles veulent revoir la lumière du jour. De l'autre côté de la porte, les nombreuses identités de Kevin luttent afin d'empêcher les deux plus malveillantes d'entre elles de prendre le contrôle du corps de leur hôte et de libérer un être encore plus sournois et violent, appelé « La bête »Cela fait très longtemps que les fans attendent « le grand retour » de Shyamalan et Split pourrait bien être ce comeback qu'on espérait...
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Jazmin et Toussaint
Jazmin et Toussaint (2016), la critique de B.G
Jazmín, une jeune femme d'une trentaine d'années, travaille comme serveuse dans un restaurant de Mexico. Alors qu'elle cherche désespérement l'homme idéal, elle voit débarquer du jour au lendemain chez elle son père, Toussaint, dont elle n'avait pas de nouvelles depuis trois ans. En raison d'une santé fragile, ce sexagénaire d'origine haïtienne a décidé de s'intaller dans l'appartement de sa fille. Pour la jeune femme, la cohabitation avec ce père qui n'a jamais vraiment été présent dans sa vie s'avère difficile. Au fil des jours, Toussaint tente de recomposer le puzzle de son passé sous le regard tantôt dur, tantôt bienveillant de Jazmín...Claudia Sainte-Luce est à la fois réalisatrice, scénariste et interprète le premier rôle de Jazmín et Toussaint...
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L'Opéra
L'Opéra (2016), la critique de B.G
  Scène d’ouverture splendide sur le toit de l’opéra Bastille. On surplombe Paris sous les pâles rayons du soleil qui s’éveille : océan d’immeubles et de monuments encore grisés par la nuit qui s’achève, ciel aux bleus hésitants, volutes de nuages teintés de blancs et de gris luminescents. Deux pompiers, rendus minuscules par ce décor grandiose, s’activent sur une musique magistrale, de toute beauté. L’instant d’après, plongée directe dans un bureau cossu où l’on va assister à un conseil d’administration digne d’un scénario d’opéra bouffe. Pris avec distanciation, les non dits, les manœuvres diplomatiques… deviennent autant de petits clins d’œils comiques et parfois cyniques qui donneront complexité et relief à la suite du récit...
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T2 Trainspotting
T2 Trainspotting (2017), la critique de B.G
Trainspotting sorti en 1996 racontait les péripéties tragico-burlesques d'un groupe d'héroïnomanes écossais paumés qui s'ennuyaient ferme avant de partir à Londres pour une lucrative affaire de drogues. Le second volet, librement inspiré du roman Porno d'Irvine Welsh, se déroule 20 ans après. En plein divorce, Mark Renton (McGregor) retourne à Édimbourg pour retrouver ses amis, Begbie (Carlyle) est en prison et Spud (Bremner) est toujours accro à l'héroïne. L'énergie est toujours là. Mais les ventres se sont arrondis et les cheveux se font plus rares. « La réalité brutale », a déclaré Danny Boyle au Sunday Times...
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On the Edge of Life
On the Edge of Life (2017), la critique de B.G
« Plus près !... Plus loin… Là c’est flou, recule… Là tu es trop loin ! » : l’impossible accommodement visuel que le père du cinéaste, devant sa webcam, tente d’atteindre lors de leur conversation sur Skype, est placé en exergue de cette chronique autobiographique d’un déracinement décuplé par le deuil. Est-il possible pour Yaser Kassab de trouver la bonne distance avec la Syrie, qu’il a quittée sous les bombes et où son frère a été tué par un éclat d’obus ? Sourds à ses demandes qu’ils partent à leur tour, ses parents, dévastés par le deuil, dépassent les conversations banales pour se confier, comme jamais sans doute ils ne l’auraient fait dans d’autres circonstances...
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Maman Colonelle
Maman Colonelle (2016), la critique de B.G
Pour Dieudo Hamadi, qui a réalisé le film dans un contexte particulièrement hostile, avec des moyens limités, l’idée de mettre en lumière le travail de Maman Colonelle s’est imposée parce que le personnage s’illustre avec courage et abnégation dans la protection de femmes et d’enfants victimes des violences de la guerre en République démocratique du Congo.La démarche artistique du cinéaste fait voir, sur les traces du Colonel Honorine Munyole (la policière), les blessures d’une guerre déclenchée il y a une vingtaine d’années et le dénuement dans lequel des femmes et des enfants tentent de remonter la pente, de reprendre goût à la vie et de redonner sens à leur part d’humanité et de dignité souillée et bafouée...
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Retour à Forbach
Retour à Forbach (2017), la critique de B.G
Forbach, département de la Moselle, dans le bassin houiller lorrain. Forbach, pour François Hollande en 2012, ce fût un peu comme Gandrange pour Nicolas Sarkozy en 2007. Un décor, un symbole, l'artifice nécessaire pour faire revivre, le temps d'un discours, le souvenir d'une gloire industrielle passée. Un emblème, une décoration qu'un candidat se doit d'accrocher à sa boutonnière en gage de son attachement, forcément sincère, aux « classes populaires ». Dans le discours, à Gandrange, à Forbach, on s'attriste du constat de la région dévastée par la désindustrialisation. On promet à demi-mots, on glisse quelques ferments d'espoir, bien généreux et bien généraux. On fait l'éloge de la si belle diversité...
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L'Autre côté de l'espoir
L'Autre côté de l'espoir (2017), la critique de B.G
Dès les premières images on retrouve avec un bonheur intense Aki Kaurismäki et son univers de cinéma muet rehaussé de couleurs saturées, de bande son rockabilly et d’accessoires issus au plus tard des années 60. Mais L'Autre côté de l’espoir est bien ancré dans notre époque et nous propulse dans une actualité des plus urgentes au travers de deux personnages aussi fabuleux qu’inoubliables : Wikhström, Finlandais pépère en train de mettre sa vie de quinquagénaire sur de nouveaux rails, et Khaled, jeune réfugié syrien échoué à Helsinki et demandeur de papiers. Avec son humour pince-sans-rire, le cinéma de Kaurismaki a toujours été l’abri des laissés-pour-compte, des prolétaires, des petites gens...
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Chez nous
Chez nous (2016), la critique de B.G
Pauline, infirmière à domicile exerçant dans une petite ville du Nord, s’occupe seule de ses deux enfants et de son père, ancien métallurgiste et toujours communiste. Dévouée et généreuse, tous ses patients l’aiment et comptent sur elle. Profitant de sa popularité, les dirigeants d’un parti extrémiste vont lui proposer d’être leur candidate aux prochaines élections municipales… Alors que le film est attaqué par des gens qui se sentent visés mais qui ne l'ont pas vu – ils font partie de cette engeance redoutable : les critiques de bandes-annonces ; la palme de la crapulerie de réseau social va à Gilbert Collard, qui traite les producteurs d'« émules de Gœbbels »...
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Sage femme
Sage femme (2016), la critique de B.G
C'est un film ample et magique qui orchestre la rencontre à l'écran de deux fabuleuses actrices. Frot et Deneuve, les deux grandes Catherine, dont les carrières semblaient ne jamais vouloir se croiser. Leur duo dans Sage femme irradie d'une complicité contagieuse, à la fois subtile et intense. Émouvantes sans pathos, comiques sans surjouer, on se délecte de les voir glisser, telles des funambules virtuoses, sur un fil ténu qui oscille au dessus du grotesque ou du drame, sans jamais sombrer dans l'un ni dans l'autre...
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Ghost in the Shell
Ghost in the Shell (2017), la critique de B.G
Dans un futur proche, le Major, sauvée d’un terrible accident, est une femme cyborg ultraperfectionnée qui lutte contre les plus dangereux criminels. Meilleur élément de la Section 9, cyberpolice musclée qui traque les pirates informatiques, elle doit faire face à une menace d’un nouveau genre qui parvient étrangement à contrôler les esprits. Mais, alors qu’elle se lance à la poursuite de ce redoutable hacker, le Major apprend qu’on lui a menti depuis le début : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Elle se met alors en tête de trouver les responsables de sa condition et de les empêcher de recommencer avec d’autres. Ghost in the Shell est à l’origine un manga créé par Masamune Shirow...
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Les Figures de l'ombre
Les Figures de l'ombre (2016), la critique de B.G
États-Unis, 1961. Tout était alors organisé pour que les Noirs croisent les Blancs le moins souvent possible et s'il était impensable qu'elle fasse pipi dans leurs toilettes ou fréquente leurs universités, il ne serait venu à l'idée d'aucun Américain de race blanche qu'une femme noire puisse avoir quelque talent particulier...
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3 Films de Max Linder
3 Films de Max Linder, la critique de B.G
3 Films de Max Linder en version restaurée: Soyez ma femme (1921)Be My Wife 55mn Sept ans de malheur (1921)Seven Years Bad Luck 62mn L’Étroit mousquetaire (1922)The Three Must-Get-Theres 55mn
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