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Toutes vos critiques :

Hotel Singapura
Hotel Singapura (2015), la critique de B.G
Six Sex Stories  "J'ai toujours été fasciné par les chambres d'hôtel et ce qu'il peut bien se passer derrière leurs portes. Le film se passe dans la suite de l'Hôtel Singapura et tourne autour du sexe, de l'amour et du désir. Au travers des changements de décors, nous partageons la vie privée des occupants, de l'apogée de l'Hôtel dans les années 1940 à sa décrépitude dans un futur pas si lointain. Chaque histoire marque le passage d'une nouvelle décennie, identifiable par l'allure de la chambre mais aussi par l'univers musical. Le film démarre alors que les forces japonaises s'apprêtent à envahir Singapour...
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La Couleur de la victoire
La Couleur de la victoire (2015), la critique de B.G
Le Dieu du stade En 1934, alors que les Afro-Américains subissent les lois ségrégationnistes, Jesse Owens arrive à l'université d'État de l'Ohio pour travailler avec les meilleurs entraîneurs de l'époque. Larry Snyder prend ce petit-fils d’esclave sous son aile. Contrairement à ses collègues, il ne fait aucune distinction de couleur entre ses protégés : seule la performance compte. Il entend bien envoyer Jesse aux Jeux Olympiques de 1936, à Berlin. Une victoire serait un beau pied de nez au régime nazi en place. Jesse Owens va finalement battre tous les records de médailles (4 médailles d’or : 100 m, longueur, 200 m, 4 x 100 m). Il s'agit du premier film consacré à l’athlète américain Jesse Owens...
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Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur
Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur (2016), la critique de B.G
Le cinéma d'animation sait, bien mieux que les fictions de chair et d'os, parler aux jeunes spectateurs de sujets délicats quand les adultes, familles ou enseignants, peinent à trouver les mots justes. Iqbal a été conçu, en partenariat avec l'UNICEF, pour cela : aborder auprès des plus jeunes la question des droits des enfants, de l'esclavagisme moderne et plus particulièrement celle, malheureusement toujours d'actualité, du travail des enfants. Malgré un sujet dur, Iqbal est donc une oeuvre destinée aux plus jeunes : son rythme, ses personnages, sa poésie, sa naïveté, ses couleurs répondent parfaitement aux codes habituels du dessin animé traditionnel...
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Rester vertical
Rester vertical (2015), la critique de B.G
CANNES 2016 - COMPÉTITION Toujours debout Produit par Sylvie  Pialat, fidèle à Alain Guiraudie depuis Le roi de l’évasion, Rester vertical est un road movie sur fond de déclassement et de désir de paternité dont le metteur en scène affirme qu’il a été réalisé dans “de plutôt bonnes conditions. Neuf semaines de tournage dans trois régions. Une équipe normale, où tous les postes habituels étaient pourvus”. Évoquant la source de son inspiration, il dit :“J’aime bien rêver d’un projet, de personnages, de lieux… Mon truc, c’est d’articuler un monde fantasmé… Réinventer le réel ou tenter de le désenfouir par le prisme de la fiction...
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Pelé : naissance d'une légende
Pelé : naissance d'une légende (2015), la critique de B.G
Pelé Passionnant biopic sur l’histoire d’un homme qui changea l’Histoire de son pays et dont Andy Warhol disait de lui que Pelé est l'une des 20 personnalités les plus importantes qui ont marqué le XXe siècle. Au-delà de l’histoire du football c’est aussi une grande leçon d’humilité que nous raconte le film, même si la vérité historique concernant les buts du joueur est un peu malmenée. La reconstitution de l’époque est remarquable, des années 50 dans les favelas de Bauru à la finale de la coupe du monde 1958 au stade Råsunda de Stockholm, le film a été tourné à Rio de Janeiro, accentuée par le traitement de l’image...
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Peter et Elliott le dragon
Peter et Elliott le dragon (2015), la critique de B.G
L'enfant sauvage Depuis de longues années, M. Meacham, un vieux sculpteur sur bois, régale les enfants du coin avec ses histoires sur un féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine. Pour sa fille Grace, garde forestière de son état, tout ceci n’est que contes à dormir debout… jusqu'au jour où elle fait connaissance avec Peter. Ce mystérieux petit garçon de dix ans, qui dit n’avoir ni famille ni foyer, assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott...
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C'est quoi cette famille ?!
C'est quoi cette famille ?! (2015), la critique de B.G
Fais pas ci fais pas ça La mère de Bastien s'est mariée trois fois. Ce qui fait de lui le pivot d'une très grande famille recomposée : six demi-frères et sœurs, huit « parents » et les voyages incessants entre les appartements des uns et des autres. Bastien et ses frères ne s'en sortent pas et n'en peuvent plus de leur emploi du temps infernal. Bastien a décidé de prendre les choses en main. Les enfants profitent de l'absence d'Aurore, leur grand-mère loufoque partie en vacances, pour occuper son appartement. Les parents s'aperçoivent enfin du stratagème et sont mis devant le fait accompli. C'est à eux désormais de faire le déplacement s'ils veulent voir leur progéniture...
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Toni Erdmann
Toni Erdmann (2016), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION Un père et passe Toni Erdmann est le 3e film de la productrice et réalisatrice allemande Maren Ade après Der Wald vor lauter Bäumen , prix spécial du jury à Sundance en 2005, et Everyone Else, triplement primé à Berlin en 2009. “Le tournage a nécessité 56 jours en Roumanie et en Allemagne, confie-t-elle. Nous avons filmé 120 heures de rushes et Avons passé une quinzaine de mois en salle de montage. Le plus grand défi consistait à rester cramponné à ce projet pendant cinq années d’un travail quasi constant. Mes trois films ont été produits par Komplizen Film, fondée avec Janine Jackowski et Jonas Dornbach...
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S.O.S Fantômes
S.O.S Fantômes (2015), la critique de B.G
Reboot féminin Erin et Abby écrivent ensemble un livre sur des phénomènes paranormaux. Mais l'ouvrage n'ayant aucun succès, elles tentent de reprendre une vie normale. Des années plus tard, les deux femmes renouent quand leur œuvre est sur le point d'être rééditée. Devenue une enseignante respectée, Erin ne veut plus en entendre parler. Pour annuler la publication, elle accepte d'aider Abby, qui travaille maintenant avec Jillian sur une enquête paranormale. Là, elles sont confrontées à un fantôme. Elles décident alors de créer une agence de détectives spécialisée et tentent de développer des armes pour lutter contre l'invasion d'esprits qui se prépare. Le réalisateur Paul Feig s’est amusé à inverser le concept du premier S.O.S Fantômes...
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Dernier train pour Busan
Dernier train pour Busan (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - SÉANCE DE MINUIT Survivre avec les loups Avec Train to Busan, Yeon Sang-ho signe un film de vampires que les festivaliers auront l’occasion de comparer aux deux autres spécimens modernes du genre: Personal Shopper d’Olivier Assayas et The Neon Demon de Nicolas Winding Refn, tous deux en compétition. Sang-ho s’est fait connaître avec The King of Pigs, le premier film d’animation coréen sélectionné à Cannes en 2012 à la Quinzaine des réalisateurs, et The Fake ,en compétition à Annecy en 2014. Train to Busan s’attache aux ravages d’un virus mortel sur les passagers d’un convoi contraints de lutter pour leur survie durant ce qui pourrait être leur dernier voyage...
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Star Trek sans limites
Star Trek sans limites (2016), la critique de B.G
Sans limites L'USS Enterprise est parti pour une mission de reconnaissance de cinq ans. Le temps passant, les liens se sont resserrés entre le capitaine Kirk et les autres membres de l'équipage. Alors que les premières années de mission se sont déroulées sans encombre, le vaisseau est un jour attaqué par des extraterrestres d'une race inconnue. Ces derniers font de tels dégâts sur l'Enterprise que les hommes sont contraints de l'abandonner. Ils atterrissent sur une planète proche, où il n'y a aucune chance qu'une navette Starfleet vienne les secourir. Là, Kirk et ses hommes découvrent qu'ils vont devoir affronter un ennemi terrible : Krall...
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Parasol
Parasol (2015), la critique de B.G
Paradis À Majorque, trois personnages dérivent au gré de leur solitude. Afie, jeune Anglais, accompagne ses parents envahissants et se cherche amis et amour de vacances. Péré, père célibataire, tente de recoller les morceaux avec sa jeune fille et de gérer son travail accaparant. Annie, une dame belge de 73 ans, tente de retrouver son amant rencontré sur internet. Autant de zones d'ombres que le soleil de Majorque ne parvient à effacer. La promesse de détente, d’évasion, d’un rêve éveillé a été un mirage savamment orchestré par les agences de voyage. Les trois personnages principaux s’engluent dans une comédie de l’absurde, se heurtent contre la résistance d’un univers prévisible, usiné, âpre et sans âme...
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Ma révolution
Ma révolution (2014), la critique de B.G
Les beaux gosses Le Printemps arabe est en train de bouleverser la donne. Un moment historique qui intéresse peu Marwann, malgré ses origines tunisiennes. À 14 ans, il a d'autres chats à fouetter. Il a ses problèmes d'ado : comment être enfin populaire au collège, se faire remarquer par la belle Sygrid et échapper aux parents ? Par le miracle d'une Une de Libération où il apparaît, il devient le symbole de la révolution du Jasmin en France. Il est alors le garçon avec qui il faut être ami. Sentant là une aubaine inespérée, il tente de séduire Sygrid tout en renouant avec la terre de ses ancêtres. Ma révolution provoque un irrépressible sourire et des questionnements sur la nature des racines, comme sur la notion d'engagement...
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D'une famille à l'autre
D'une famille à l'autre (2015), la critique de B.G
Je m'appelle Pierre... Ça commence dans les pas cadencés d'une jeunesse brésilienne branchée qui explore tous les genres. Les nuits endiablées de São Paulo, la musique qui cogne, les filles et les garçons qui se dévorent des yeux, puis des lèvres… L'alcool ou les substances que l'on prend pour se sentir vibrer toujours plus haut, toujours plus fort. Soif inextinguible de liberté, d'appétit de vivre, commune à tous ceux qui rêvent de voler de leurs propres ailes. Parmi eux, Pierre, dix-sept ans, aime se vernir les ongles façon dark rock'n roller androgyne, mais il n'est pas pour autant insensible au charme féminin, surtout quand ces demoiselles le provoquent, l'air coquin...
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Poussières dans le vent
Poussières dans le vent (1986), la critique de B.G
Chronique adolescente Réalisé en 1986, Poussières dans le vent clôt le cycle dit autobiographique de Hou Hsiao-hsien, bien que cette histoire soit en réalité inspirée de la jeunesse de Wu Nien-jen, son co-scénariste, de sept ans son cadet. Ce nouveau long-métrage peut être envisagé comme un prolongement du précédent, Un temps pour vivre, un temps pour mourir, dans la mesure où il s’agit d’une autre chronique de fin d’adolescence, vue à présent sous l’angle amoureux. Comme à son habitude, Hou Hsiao-hsien fait jongler ses personnages entre la campagne et la ville. Cette dernière acquiert un statut quasi romanesque, comme dans les grands romans d’apprentissage du XIXe siècle où le héros voit sa vie bouleversée au contact avec la cité...
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Déesses indiennes en colère
Déesses indiennes en colère (2015), la critique de B.G
La saison des femmes Bienvenue à Goa, la station balnéaire et méridionale du sous-continent indien. Ses rizières de cartes postales où barbotent les buffles, ses plages au sable blanc éclatant , et ses palmiers qui craquent au vent au bord de la mer d’Arabie.Dans les années 70, dans cet état catholique donc étrangement plus permissif que le Kerala voisin, les hippies ont trouvé leur Eden. Un petit mélange de nature paradisiaque, de vie au coût dérisoire pour n’importe quel va-nu-pieds occidental, et de spiritualité orientale vite digérée a fait le succès du lieu...
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Man on High Heels (Le flic aux talons hauts)
Man on High Heels (Le flic aux talons hauts) (2014), la critique de B.G
Amitiés particulières  Yoon Ji-wook, policier d'élite dont le corps est couvert de cicatrices, fait une descente dans une boîte de nuit pour arrêter Heo-gon, un parrain, et massacre facilement tous les hommes de main. Sa jeune collègue veut attraper un tueur en série et tombe amoureuse de son partenaire. Or, Yoon Ji-wook ne rêve que d'une chose : devenir une femme. Il prend des hormones féminines, apprend à se maquiller, s'essaye à porter des robes et souhaite quitter son métier de flic pour partir se faire opérer. Avant de parvenir à ses fins, il doit résoudre son enquête et les sbires du mafieux ne sont pas des tendres. Ce film d'action flamboyant et sentimental sous fond d’amitiés particulières  nous révèle un impressionnant réalisateur coréen...
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La Tortue rouge
La Tortue rouge (2016), la critique de B.G
La vie: mode d’emploi Césarisé en 1996 pour Le moine et le poisson, puis oscarisé et primé à Annecy pour Père et fille en 2001, Michael Dudok de Wit signe avec La tortue rouge un premier long métrage sans paroles couvé artistiquement par le Studio Ghibli, en la personne de l’auteur du Tombeau des lucioles (1988), Isao Takahata, associé pour l’occasion avec Wild Bunch et Why Not. Sa production exécutive a, quant à elle, été prise en charge par Prima Linea dans son studio d’Angoulême. Le réalisateur néerlandais y développe un thème qui le fascine depuis toujours: la confrontation de l’homme avec la nature...
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Suicide Squad
Suicide Squad (2015), la critique de B.G
White trash pop Amanda Waller, un agent du gouvernement américain, décide de réunir une équipe de criminels incarcérés, la Task Force X, pour effectuer des missions suicides afin de racheter leurs crimes passés... Parmi ces dangereux individus, le Joker, l'ennemi juré de Batman, sa petite amie, la déjantée Harley Quinn, l'Enchanteresse, une jeune artiste dotée de pouvoirs magiques, le mercenaire et chasseur de primes Deadshot, El Diablo. On peut également compter Rick Flag, un militaire qui déteste travailler avec des criminels et Captain Boomerang, un braqueur de diamants indissociable de ses... boomerangs. Warner Bros et DC Comics ont eu l'idée de faire ce film après avoir vu la série Arrow où figure l'équipe des super-vilains menée par Amanda Waller...
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Sieranevada
Sieranevada (2016), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION Deuil pour deuil Prix de la critique internationale à la Quinzaine pour son premier long métrage, Le matos et la thune en 2001, le cinéaste roumain Cristi Puiu a obtenu le prix Un certain regard pour La mort de Dante Lazarescu en 2005, avant de revenir dans cette section en 2010 avec Aurora . Sieranevada met en scène le doute existentiel d’un médecin, 40 jours après la disparition de son père. Puiu s’y est inspiré de  sa propre expérience quand, membre du jury Un certain regard en 2007, il a dû  rentrer chez lui précipitamment pour assister à l’enterrement de son propre père et à la commémoration qui s’en est suivie...
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