Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Au nom de ma fille
Au nom de ma fille (2014), la critique de B.G
  Justice est faite On peut reconnaître au réalisateur Vincent Garenq une vraie cohérence et une constance remarquable. Ces trois derniers films commencent de la même façon : l’arrestation au petit matin d’un homme qui s’avérera innocent. Vincent Garenq, homme de conviction qui croit dans la capacité du cinéma à influer sur le cours du monde, a redonné dans Présumé coupable son honneur et sa dignité à Alain Marécaux, l’huissier de justice injustement accusé et emprisonné dans la sinistre affaire dite d’Outreau...
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Rétrospective Akira Kurosawa - Les années Toho - partie 1
Rétrospective Akira Kurosawa - Les années Toho - partie 1 (2016), la critique de B.G
QUI MARCHE SUR LA QUEUE DU TIGRE… 1945 - inéditJE NE REGRETTE RIEN DE MA JEUNESSE 1946 - inéditVIVRE DANS LA PEUR 1955 • LE CHÂTEAU DE L’ARAIGNÉE 1957LES BAS-FONDS 1957 • LES SALAUDS DORMENT EN PAIX 1960YOJIMBO 1961 • ENTRE LE CIEL ET L’ENFER 1963 • DODES’KA-DEN 1970
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Belgica
Belgica (2014), la critique de B.G
Sexe, cocaïne and rock'n roll Après La Merditude des choses et Alabama Monroe (César du meilleur film étranger 2014), voici le nouveau film de Felix Van Groeningen, Belgica. C'est le nom d'un club qui résonne comme celui de tout un pays. Mais c'est avant tout un rêve, celui de Jo, un fada de musique qui imagine transformer son modeste et assez miteux bar à Gand en temple du rock'n roll, en arche de Noé, pour les âmes échouées d'une époque qui déjà prédit à ses enfants des lendemains qui déchantent. Le frère de Jo, Frank, est aux antipodes de tout cela. Si le premier à l'air d'un gringalet un brin fragile, le second a une grande et belle gueule et les épaules carrées...
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No Land's Song
No Land's Song (2014), la critique de B.G
  Ma parole est libre Imaginez un instant ce que serait la scène musicale française sans qu’aucune femme ne puisse chanter seule sur scène. Imaginez que toutes nos chanteuses soient dans l'impossibilité de se produire devant un public mixte. Imaginez qu’elles soient contraintes, pour pouvoir être sur scène, de se placer docilement au second plan, dans les décors, derrière des interprètes uniquement masculins. Imaginez encore qu’on leur demande fermement de ne pas trop pousser leur voix et si possible de se limiter à des chuchotements, de se faire discrètes, de devenir invisibles…Cela semble impensable...
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Entre le ciel et l'enfer
Entre le ciel et l'enfer (1963), la critique de B.G
La Lune dans le caniveau Industriel au sein d’une grande fabrique de chaussures, Kingo Gondo décide de rassembler tous ses biens afin de racheter les actions nécessaires pour devenir majoritaire. C’est à ce moment-là qu’il apprend que son fils Jun a été enlevé et qu’une rançon est exigée. Se produit alors un véritable coup de théâtre : ce n’est pas Jun mais Shin’ichi, le fils de son chauffeur, qui a été enlevé...
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Little Go Girls
Little Go Girls (2015), la critique de B.G
Infamie En 2008, tout commence par une hésitation… À Abidjan, quand Éliane de Latour est face à Nafissa, assise sur le seuil d’un hôtel de passe dans un ghetto où des filles se rassemblent pour trouver des clients. Elle décide de les photographier et se lance dans un projet qui met en lumière un phénomène mondial, celui des filles qui fuient des zones de précarité extrême pour vendre leur corps au sein des mégapoles. Trois ans et une guerre civile plus tard, Éliane de Latour, cinéaste et anthropologue au CNRS, retourne à Abidjan pour leur offrir abri et réinsertion sociale...
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Room
Room (2015), la critique de P.B
Dans STATES OF GRACE de Destin Cretton, Brie Larson incarnait une femme-enfant bouleversante, révélant déjà un jeu subtil tout en vulnérabilité et douceur, laissant poindre à l’orée d’une innocence touchante une violence et une rage farouches. ROOM est un film éprouvant, l’actrice y gagnera un Oscar. L’histoire est grave, et malgré la poésie et l’espoir qu’apporte la narration faite du point de vue du petit garçon de 5 ans, on en ressort tourmenté, en proie à l’horreur d’imaginer que de telles situations arrivent dans la réalité...
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Five
Five (2015), la critique de P.B
Que se passe t-il actuellement dans notre société ? Des campagnes contre le viol sont diffusées, on dénonce de plus en plus le sexisme présent dans les publicités, les femmes se battent pour cesser d’être perçues comme des objets. Côté cinéma, le 30 mars débarquera sur nos écrans le film FIVE considéré comme une « comédie générationnelle » dont on ressort « avec la banane » d’après certaines critiques. Qu'en est-il réellement?   Le découpage et le montage de FIVE sont - à l’image de la bande son - maîtrisés, énergiques et entraînants...
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Louis-Ferdinand Céline
Louis-Ferdinand Céline (2015), la critique de B.G
Deux clowns pour une catastrophe À la fin de la Seconde Guerre mondiale, risquant d'être accusé de collaboration en France, Louis-Ferdinand Céline s'est exilé au Danemark en compagnie de son épouse Lucette. Là, il mène une existence tranquille, dans un petit village de campagne. Il reçoit un jour la visite de Milton Hindus, un jeune écrivain juif américain. Ce dernier est fasciné par le style et l'approche littéraire du célèbre romancier. Il souhaite tirer un livre de leurs conversations et prend donc constamment des notes. Lucette se réjouit de ces discussions, car elle y voit une occasion de redorer le blason de son époux. Mais peu à peu, la rencontre tourne à la confrontation...
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Midnight Special
Midnight Special (2015), la critique de B.G
Rencontres du troisième type Du jeune maître texan Jeff Nichols, qui nous impressionne de film en film (Shotgun Stories, Take Shelter – tous deux disponibles en Vidéo en Poche – et Mud), on attendait l'inattendu… et on n'est pas déçu.La première scène de Midnight Special nous plonge dans l'inconnu. Deux hommes armés semblent attendre, anxieux, dans une chambre de motel aux fenêtres recouvertes de carton. Sur le lit, caché sous un drap, un petit garçon lit à la lumière d'une lampe de poche, imperméable aux événements extérieurs, un casque anti-bruit sur les oreilles, les yeux étrangement recouverts de lunettes de piscine. La télévision diffuse en boucle l'information de la disparition d'un enfant appartenant à une communauté religieuse...
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Pursuit of Loneliness
Pursuit of Loneliness (2012), la critique de B.G
  Solitude et compassion: c’est aussi ça l’Amérique À Los Angeles, une femme âgée meurt anonymement dans un hôpital. À partir de là, quatre personnages sont les piliers de l'intrigue : une infirmière, une assistante sociale, une voisine – indiquée comme personne à contacter en cas d'urgence sur le formulaire d'admission – et un enquêteur des services publics. Tous partent à la recherche du plus proche parent de la défunte, on les suit durant les vingt-quatre heures suivantes...
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Alias María
Alias María (2015), la critique de B.G
Maria ne s’appelle pas Maria. C’est le nom qu’elle porte depuis qu’elle a pris les armes pour rejoindre la guérilla, au cœur de la forêt amazonienne de Colombie. Un surnom (« alias » en espagnol), un pseudonyme, un nom de guerre, la marque que celle qu’elle était avant n’est plus, et qu’elle a perdu, en embrassant la cause, son nom de baptême et les traces de son passé.De Maria on ne saura pas grand chose. Ni pourquoi elle a rejoint les FARC – à moins qu’elle n’ait été enrôlée de force – ni ce qu’était sa vie...
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Célibataire, mode d'emploi
Célibataire, mode d'emploi (2015), la critique de B.G
Pas besoin des hommes Alice et Robin, collègues de travail à New York, vivent leur célibat de façon très différente. Alice est sage et à bien du mal à draguer, soit tout le contraire de l'opulente Robin qui lors des soirées parvient toujours à se faire offrir des verres par les hommes. Celle-ci, qui se souvient à peine des noms de ses amants, ne conçoit pas de vivre une relation sérieuse. Avec son amie exubérante, Alice prend des leçons. De son côté, Meg, une amie d'Alice, est séduite par Ken, un homme beaucoup plus jeune qu'elle...
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Suite armoricaine
Suite armoricaine (2013), la critique de B.G
La recherche du temps perdu C'est une grande et belle découverte que ce film romanesque qui nous charme et nous captive par la richesse de ses thématiques et de ses personnages, par une mise en scène touchée par la grâce. C'est à la fois foisonnant et fluide, réfléchi et sensuel, littéraire et musical, très personnel et universel, érudit et tout à fait accessible. Une réussite de haute volée, qu'on pourrait inscrire, pour donner une idée, dans la veine des meilleurs films d'Arnaud Desplechin. C'est un compliment !Lorsqu’elle était enfant, face au miroir, Françoise s’est fait un masque de buée en soufflant sur le reflet de ses yeux...
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Peur de rien
Peur de rien (2014), la critique de B.G
Il y a des rencontres qui changent tout. Des gens qui font bouger les lignes. Ceux qu'on admire et dont on emboîte le pas. Ceux qui vous détestent et vous mettent des bâtons dans les roues. Mais quand on est vorace, qu'on a soif de vivre, on prend tout pêle-mêle et on avale les obstacles, on se muscle dans l'adversité, on en fait une force. Quand Lina débarque à Paris dans les années 1990, c'est pour croquer la vie à pleines dents. Et tous ceux qui la croient malléable, sous ses airs retenus de jeune fille docile de dix-huit ans, vont en faire les frais. Être née dans un pays perpétuellement en guerre, ça forge un caractère...
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Le Fils de Saul
Le Fils de Saul (2015), la critique de B.G
Kapo Impressionnant tour de force d'un réalisateur hongrois de 38 ans qui signe là son premier film, Le Fils de Saul nous plonge au cœur du chaos, nous place dans les pas de Saul Ausländer, un Juif hongrois interné en 1944 à Auschwitz et recruté immédiatement – de force évidemment – pour faire partie des Sonderkommandos (la déportation des Juifs hongrois fut une des plus tardives mais d'autant plus terrible : 400 000 disparurent en moins d'un an)...
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Le Crime du sommelier
Le Crime du sommelier (2014), la critique de B.G
Le sang de la vigne Giovanni aurait pu continuer sa carrière dans la banque mais, amoureux du vin, il a décidé de se lancer dans l'œnologie. Petit à petit, il est devenu un expert respecté et très demandé. Un jour, on retrouve le corps sans vie de sa femme Adèle. Tout accuse Giovanni. Au fil de l'enquête, on découvre l'origine de son attirance pour le vin et comment il a vendu son intégrité pour assurer sa réussite.  Ce film se déguste comme un grand cru...
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Merci patron !
Merci patron ! (2015), la critique de B.G
« J'aime Bernard » Jocelyne et Serge Klur, ouvriers dans l’industrie textile depuis plus de trente ans, fabriquaient des costumes pour la marque Kenzo dans le nord de la France jusqu’à que leur usine soit délocalisée en Pologne. Désormais au chômage, criblés de dettes, ils risquent simplement de perdre leur maison. Bernard Arnaud est PDG du groupe LVMH. La firme est numéro un mondial du luxe grâce à son portefeuille de plus de soixante marques de prestige dont certaines sont plusieurs fois centenaires. « Groupe à caractère familial, LVMH a pour vocation d’assurer le développement à long terme de chacune de ses Maisons dans le respect de leur identité, leur héritage, leur savoir-faire...
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El Clan
El Clan (2015), la critique de B.G
Affaire de famille C'est tout autant un thriller palpitant qu'un conte cruel et terrible qui met en scène une famille apparemment modèle, pour qui les frontières entre le bien et le mal ont disparu dans un contexte historique bien particulier. El Clan raconte un fait divers bien réel, qui défraya la chronique au milieu des années 1980 dans l'Argentine fraichement sortie de l'abominable dictature des généraux...
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Ave César !
Ave César ! (2014), la critique de B.G
Guerre froide et péplum Nous sommes en 1951 à Los Angeles. Eddie Mannix (le personnage est inspiré d'un adjoint d'un studio hollywoodien qui a réellement existé) est chargé d'huiler les rouages de l'industrie du rêve, en préservant les stars de leurs penchants et des scandales qu'ils pourraient provoquer, en tenant la bride courte aux réalisateurs qui se prennent pour des artistes et en muselant les journalistes avides de ragots...
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