Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Anomalisa
Anomalisa (2015), la critique de B.G
Synecdoche, Cincinnati « Extraordinaire film d'animation » annonçons-nous sans hésiter. On aurait pu écrire « exceptionnel », on était à deux doigts de se laisser aller à « génial » mais on s'est retenu à temps. Sur ce coup, on ne sera sans aucun doute pas les seuls à user (abuser dirons les esprits rétifs à l'enthousiasme) des superlatifs tant Anomalisa s'impose comme une œuvre hors du commun, une réussite totale en ce sens qu'elle fait preuve d'une cohérence parfaite entre le fond et la forme...
(Lire la suite)
Experimenter
Experimenter (2015), la critique de B.G
Le droit de tuer En 1961, Stanley Milgram, sociologue à l'université de Yale, se lance dans une série d'expériences sur le comportement humain face à l'autorité. Des personnes lisent une liste de questions à un cobaye. S'il donne une réponse incorrecte, il reçoit une décharge électrique de plus en plus puissante. Le bourreau ne se révolte jamais, trop soumis aux ordres. L'analyse de Milgram intervient alors que se déroule le procès du nazi Adolf Eichmann, un fonctionnaire qui a obéi sans broncher. Son expérience fait grand bruit : on critique les méthodes de Milgram, que certains considère comme de la manipulation...
(Lire la suite)
Chocolat
Chocolat (2015), la critique de B.G
Appolon noir L’histoire a parfois la mémoire qui flanche et sait être douloureusement sélective quand il s’agit de préférer le glamour à de plus tragiques destinées… Par exemple c’est bien le nom de Joséphine Baker qui vient à l’esprit quand on cherche le nom du « premier artiste noir » à avoir fait carrière en France. Joséphine et ses seins nus, son délicieux accent, ses déhanchements ceinturés de bananes...
(Lire la suite)
Loin du paradis
Loin du paradis (2002), la critique de B.G
Harmonie glaçante  Dans l'Amérique provinciale dans les années 1950, Cathy est une femme au foyer accomplie : son mari a réussi professionnellement et lui a donné deux enfants très mignons et fort obéissants. Sa maison, son jardin et sa vie sont réglés comme du papier à musique. Elle est même plus que cela : elle est la femme d'intérieur idéale, interviewée par la gazette locale et chérie par toutes ses amies. Mais, un soir, elle doit aller chercher son mari au commissariat puis, une autre fois, elle le surprend, dans son bureau, en train d'embrasser un homme. Le monde de Cathy s'écroule, mais il lui faut coûte que coûte sauver les apparences...
(Lire la suite)
Les Délices de Tokyo
Les Délices de Tokyo (2014), la critique de B.G
Dorayakis Tokyo… Un quartier, excentré, banal et terne, s'il n'y avait… les cerisiers en fleurs ! Les voilà qui rivalisent d'exubérance, déployant de subtiles dentelles de pétales, saupoudrant d'un rose fragile le monde grisonnant des hommes. Ils donneraient presque des airs de village ancestral aux bâtisses bétonnées et sans charme. Mais le printemps peine à pénétrer dans certaines boutiques...
(Lire la suite)
Demain
Demain (2015), la critique de B.G
...
(Lire la suite)
Ferda la fourmi
Ferda la fourmi (1973), la critique de B.G
Ferda, c’est une fourmi qui porte fièrement un joli foulard rouge à pois blancs. Créée en 1933, elle est vite devenue une héroïne très populaire dans sa Tchécoslovaquie natale et même dans d’autres pays d’Europe, notamment l’Allemagne. On ne la connait pas en France, ce chouette programme va être l’occasion de s’attacher à cette petite bestiole espiègle.Ferda la fourmi aimerait bien aider ses amis, en toutes circonstances… Un bourdon lui demande de jouer du tuba pour réveiller ses enfants mais elle joue un peu trop fort ; une sorte de scarabée aquatique l’engage pour pomper de l’air au fond de l’étang, mais elle casse sa machine...
(Lire la suite)
La Fille et le fleuve
La Fille et le fleuve (2014), la critique de B.G
  Stand by Nouk rentre dans un fleuve glacé avant d'être sauvée, de justesse, par Samuel. C'est le début d'une histoire : les jeunes gens sont amoureux, mais possessifs et maladroits. Et, le temps passant, Samuel n'est plus sûr d'être attaché à la jeune femme. Tout bascule quand le jeune homme disparaît soudainement, pour se retrouver dans les limbes. Nouk veut tout faire pour retrouver Samuel et heureusement, l'administration qui gère le royaume des morts a aussi ses failles...
(Lire la suite)
Steve Jobs
Steve Jobs (2015), la critique de B.G
 L'ombre de Big Brother Récit épique d'une technologie de rupture, drame satirique sur la vie d'un tyran, dialogue philosophique entre le visionnaire et l'ingénieur… le film d'Aaron Sorkin et Danny Boyle ouvre de multiples « fenêtres » sur la jeune histoire de l'ordinateur personnel et de son plus charismatique acteur, Steve Jobs, dont l'émotion provoquée par sa mort fut comparable à celle d'une rockstar, révélatrice de la portée affective de ses créations...
(Lire la suite)
Joy
Joy (2015), la critique de B.G
  American way of life Joy Mangano entend encore sa grand-mère lui promettre une vie heureuse, et pourtant celle-ci a pris un tour bien sombre. Divorcée, mère de trois enfants, elle doit cohabiter avec une mère accro aux soap operas. Elle a toujours été très créative, et a un don pour inventer des produits. Joy décide de prendre son destin en main en créant la serpillière magique. Grâce à l'argent de la nouvelle compagne de son père, elle se lance dans les affaires. Sauf que ce monde est peuplé de gens sans scrupules. Que ce soit chez les pontes du téléachat où elle essaie de vendre son produit ou chez ses fabricants qui lui volent ses idées...
(Lire la suite)
Contre-pouvoirs
Contre-pouvoirs (2015), la critique de B.G
  El Watan C’est un documentaire remarquable à la narration classique, mais instructif et nécessaire. Une plongée dans le quotidien du comité de rédaction d’El Watan, plus grand journal francophone algérois fondé en 1990, qui n’a rien à envier à ses confrères internationaux, avec son édition en ligne, ses suppléments thématiques, ses correspondants spécialisés, et qui a su intelligemment et vite se moderniser. On suit ici la campagne électorale qui verra le cacique Bouteflika, pathétique ombre de lui-même, obtenir un quatrième mandat présidentiel au printemps 2014...
(Lire la suite)
Les Saisons
Les Saisons (2014), la critique de B.G
Cop 21 Après avoir parcouru le globe à tire-d’aile avec les oiseaux migrateurs et surfé dans tous les océans en compagnie des baleines et des raies manta, Jacques Perrin et Jacques Cluzaud reviennent pour ce nouveau film sur des terres plus familières. Ils nous convient à un voyage à travers le temps pour redécouvrir ces territoires européens que nous partageons avec les animaux sauvages depuis la dernière ère glaciaire. L’hiver durait depuis 80000 ans lorsque, en un temps très bref, une forêt immense recouvre tout le continent. Une nouvelle configuration planétaire et tout est bouleversé...
(Lire la suite)
Salafistes
Salafistes (2015), la critique de B.G
  Brûlot daechois En 2012, les deux réalisateurs François Margolin et Lemine Ould M. Salem se sont rendus dans plusieurs pays qui appliquent la charia pour rencontrer des autorités politiques et religieuses. Entre, notamment, le Mali et la Mauritanie, ils interrogent des responsables, mais aussi des membres de la société civile, acquis à la cause salafiste. Pour illustrer leur propos, les deux réalisateurs ont également compilé des vidéos de propagande, et des images captées par des amateurs lors d'attentats terroristes.....
(Lire la suite)
45 ans
45 ans (2014), la critique de B.G
Dans une autre vie Le décor est posé, maison élégante sans trop de prétention, un couple d'âge plus que mûr, un chien fidèle, un univers de vieux amis et une vie simple et heureuse au village… L'ambiance du film existe de manière immédiate, on y croit ! La campagne anglaise et son spectre chromatique limité infuse tout de suite au film un rythme qui nous invite à l'introspection, à l'écoute attentive de ce qui, on imagine, va cheminer doucement. Le réalisateur Andrew Haigh filme avec un vrai talent pictural les longues routes de campagne et les balades automnales de Kate, la protagoniste principale.Charlotte Rampling est Kate, mariée à Geoff (Tom Courtenay)...
(Lire la suite)
Homeland : Irak année zéro
Homeland : Irak année zéro (2014), la critique de B.G
 Irak: le film C’est une formidable lettre d’amour de près de six heures à un pays martyr et à un jeune garçon parti beaucoup trop tôt et de manière absurde. Abbas Fahdel est né à Hilla, Babylone, en Irak. Mais à 18 ans, le jeune cinéphile a rejoint la France pour y suivre les cours de brillants disparus : Eric Rohmer, Jean Rouch et Serge Daney. Bien évidemment le manque du pays natal et de la famille laissée sur place était une plaie ouverte...
(Lire la suite)
L'Humour à mort
L'Humour à mort (2015), la critique de B.G
  Réhabiliter "Charlie"   11 janvier 2015, des millions des personnes défilent dans les rues de Paris pour défendre la liberté d'expression. Quatre jours plus tôt, la rédaction de Charlie Hebdo était la cible d'une attaque terroriste...
(Lire la suite)
Seuls les anges ont des ailes
Seuls les anges ont des ailes (1939), la critique de B.G
Durant une escale à Barranca, en Amérique du Sud, Bonnie Lee, une danseuse, rencontre Geoff Carter, qui y dirige une ligne de la compagnie Aéropostale. Joe, l'un des pilotes, périt accidentellement lors de l'atterrissage. La jeune femme est alors frappée par l'attitude extrêmement dure de Carter envers ses hommes. La ligne postale ne peut pas subsister sans de nouveaux capitaux et ceux-ci ne seront accordés que si un certain nombre de voyages sont effectués en un temps donné, quelles que soient les conditions atmosphériques ou la fatigue des pilotes. Geoff demande à Bonnie de repartir. Il est trop tard. Bonnie est amoureuse de l'implacable pilote...
(Lire la suite)
Mistress America
Mistress America (2015), la critique de B.G
Quand Tracy rencontre Brooke... Six mois à peine après l'excellent et très drôle While we were young, voici le très drôle et excellent Mistress America...
(Lire la suite)
Bang Gang (une histoire d'amour moderne)
Bang Gang (une histoire d'amour moderne) (2015), la critique de B.G
Innocents Bang Gang commence par un plan séquence impressionnant. La caméra se faufile dans une grande villa d'une région littorale lors d'un été caniculaire. S'y déroule une fête orgiaque confuse entre adolescents, et la caméra semble flotter entre les corps et les volutes de fumées illicites...
(Lire la suite)
J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd
J'avancerai vers toi avec les yeux d'un sourd (2015), la critique de B.G
C'est tout en poésie qu'on se laisse embarquer dans ce film. La réalisatrice rend hommage à un ami et à travers lui à toute une communauté : les sourds. Les sourds sont nombreux, a priori plus de 6% de la population. Les institutions, la société en général et la plupart des entendants considèrent la surdité comme un handicap. Et si c'était simplement une différence ?Ce film est un voyage à la découverte d'une langue : la langue des signes...
(Lire la suite)