Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Réparer les vivants
Réparer les vivants (2015), la critique de B.G
Transmigration Pour que toute la magie de ce film opère (et elle est bien réelle), il faut l'aborder l'esprit vierge, loin de sa genèse, en s'efforçant d'oublier le roman de Maylis de Kerangal. Lâcher prise, accepter de ne pas y retrouver cette intimité si particulière que permet la lecture. Un livre, on le parcourt à son propre rythme, on l'arrête, on le reprend, on prend le temps de l'habiller de nos chimères, d'imaginer les personnages. Lire c'est déjà interpréter, adapter. L'adaptation de Réparer les vivants à l'écran, c'est celle de la cinéaste de son co-scénariste et elle vient forcément télescoper celle des lecteurs. Plus moyen de s'engouffrer dans les silences laissés entre les lignes...
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Afectados (Rester debout)
Afectados (Rester debout), la critique de B.G
Rester debout C'est l'histoire d'un groupe de gens qui ne baissent pas les bras, jamais, et s'organisent pour faire face aux difficultés qui s'accumulent. Un collectif plein de vitalité et d'imagination qui s'acharne à trouver au quotidien les solutions qui vont permettre à l'un ou à l'autre de remonter la pente, chacun devenant à son tour solidaire de ceux qui sont un peu plus démunis, un peu plus paumés dans une sorte de processus permanent d'entr'aide, humain et chaleureux… et c'est un formidable espoir qui se met à germer...
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Ma' Rosa
Ma' Rosa (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - COMPÉTITION - PRIX D'INTERPRÉTATION FÉMININE Drogue store Prix de la mise en scène pour Kinatay en 2009 à Cannes, où il avait déjà présenté Serbis (2008), Brillante Mendoza fait figure de chef de file du cinéma philippin qu’il représente régulièrement dans les festivals internationaux. Il a ainsi obtenu le Léopard d’or à Locarno pour Le masseur en 2005, le prix spécial du jury à Marrakech pour Tirador en 2007 et deux récompenses à Venise en 2012 pour Sinapupunan qui a valu le prix d’interprétation féminine à Nora Aunor. Il a, en outre, retrouvé l’actrice dans Taklub, sélectionné à Un certain regard en 2015 et couronné d’une mention spéciale du jury œcuménique...
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Une Vie
Une Vie (2015), la critique de B.G
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La Fille de Brest
La Fille de Brest (2015), la critique de B.G
Combien de morts? Ce film captivant et exaltant est le récit d'un combat exaltant et captivant. Et pourtant, sur le papier, c'était perdu d’avance. Une lutte à armes absolument inégales entre un petit médecin d'une petite équipe d'un petit hôpital de province et une armée d’experts en tout genre, de scientifiques dorés sur tranche au service d'un géant français de l’industrie pharmaceutique. Le Docteur Irène Frachon, pneumologue, contre l'omnipotent laboratoire Servier ; l'enjeu : un médicament qui est en fait un poison mortel, le Médiator 150 mg.Passionnant par son sujet, édifiant par ce qu’il dénonce, bouleversant d'humanité, La Fille de Brest avance au rythme haletant d'un film à suspense, dégageant une formidable force de conviction et d'émotion...
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L'Histoire de l'amour
L'Histoire de l'amour (2015), la critique de B.G
Il y a 60 ans, la guerre a séparé Leo et Alma, deux jeunes polonais. Parce qu'elle est juive, elle a dû fuir à New York. Elle a fait promettre au jeune homme de la retrouver. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Depuis, il n'a jamais oublié son grand amour et mène une vie fantasque auprès de son ami Bruno Leibovitch à Chinatown. À Brooklyn, de nos jours, la jeune Alma connaît ses premiers émois amoureux. Elle sort avec un garçon mais le repousse pour ne pas passer pour une fille facile. Malgré son jeune âge, la jeune fille ne se fait guère d'illusions sur l'amour. C'est alors qu'elle croise la route de Léo. L’Histoire de l’amour est une adaptation du roman de l’auteure Nicole Krauss...
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Le Voyage au Groenland
Le Voyage au Groenland (2016), la critique de B.G
Fejl... On aimerait pouvoir enfiler ses grosses bottes, son anorak doublé de plumes d’oie capable de résister fastoche à des moins quarante, un gros bonnet à pompon… et passer de l’autre côté de l’écran, marchant dans les pas de Thomas et Thomas, au cœur d'un paysage immaculé qui ressemblerait au tout premier jour du monde. La neige ferait scrontch scrontch sous nos pas hésitants, on aurait d’abord un peu peur de tant de blancheur, de tant de silence, alors on caresserait en douce le clavier de notre téléphone lové au fond de notre poche, histoire de se rassurer sur la proximité d’une civilisation connectée… mais très vite, il faudrait se rendre à l’évidence : ici la 3G n'a aucune utilité. Plus encore : aucun sens...
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La Fille du train
La Fille du train (2015), la critique de B.G
La fille du RER Rachel fantasme le couple que forment Megan et Scott, un modèle de réussite selon elle. Depuis le train qu'elle prend tous les jours, elle les voit évoluer. Un jour, elle aperçoit Megan s'engager dans un tunnel et ne plus en ressortir. Quand la disparition de la jeune femme est signalée, Rachel est interrogée et suspectée de meurtre. La police la soupçonne car Megan était la nourrice de l'enfant de son ex-mari. Or, Rachel rôde régulièrement autour de sa maison. Elle a également des soucis avec l'alcool, qu'elle consomme trop depuis son divorce. Acculée et désespérée, elle se demande si elle n'affabule pas et veut faire la lumière sur cette affaire...
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Bridget Jones Baby
Bridget Jones Baby (2012), la critique de B.G
À 40 ans et séparée de Mark Darcy, Bridget Jones est revenue dans son ancien appartement. Elle fête son anniversaire seule, ses amis étant trop occupés avec leur propre famille. Si sentimentalement rien ne va, Bridget mène une vie professionnelle plutôt épanouie en tant que productrice de télévision. Avec une collègue et amie plus jeune, elle passe le week-end dans un célèbre festival de musique. Sur place, elle fait la connaissance de Jack, un séduisant millionnaire. Ils passent la nuit ensemble. Lors d'un baptême, Bridget revoit Mark Darcy. Quelques semaines plus tard, la jeune femme découvre qu'elle est enceinte.....
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Les Animaux fantastiques
Les Animaux fantastiques (2015), la critique de B.G
Les Copains d’avant C’est le début d’une nouvelle ère pour les fans de Harry Potter. Cinq ans et quatre mois après la sortie du dernier film de la célèbre saga, un nouveau film tiré de l’univers magique de l’auteure J.K. Rowling s’apprête à gagner nos écrans... et à conquérir le box-office international. Après Harry Potter, place aux Animaux fantastiques.Disons-le tout de suite, Les animaux fantastiques n’est pas une suite des aventures d’Harry Potter. Pour se détacher de son célèbre personnage de magicien aux lunettes rondes, J.K. Rowling a situé l’histoire de sa nouvelle saga dans les années 1920 – bien avant la naissance de Potter – et sur un autre continent (en Amérique et plus précisément à New York)...
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L'Odyssée
L'Odyssée (2016), la critique de B.G
Le monde du silence C’était au siècle dernier… quand la télé était encore source d’émerveillement. On pouvait y découvrir les films du Commandant Cousteau, l’homme au bonnet rouge qui nous emmenait à bord du Calypso aux quatre coins du globe pour nous raconter les merveilleux trésors du monde sous-marin. Cousteau, dans les années 80, c'était un explorateur aventurier charismatique, médiatique et très populaire qui savait raconter des histoires comme personne et avait déjà pigé, avant tout le monde, l’immense pouvoir des images et du petit écran. Et pour ne rien gâcher, il maîtrisait à la perfection les rouages de la communication...
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La Sociale
La Sociale (2016), la critique de B.G
Le droit de vivre Et si, plutôt que financier, le plus grand trou de la Sécu était mémoriel ? Après Ma mondialisation (disponible en Vidéo en Poche), Walter, retour en résistance, De mémoires d’ouvriers, et avoir retracé l’histoire du programme du Conseil National de la Résistance, intitulé magnifiquement Les jours heureux, Gilles Perret suit le parcours de ces lois littéralement révolutionnaires, pour en réhabiliter l’origine qui a aujourd'hui sombré dans l’oubli. Il nous conte ainsi cette utopie folle qui, dans cette période sombre, devint réalité à la Libération…La sécurité sociale prend en charge l’assurance maladie, la retraite, les allocations familiales et les accidents du travail...
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Mal de pierres
Mal de pierres (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - COMPÉTITION L’amour en question Le huitième long métrage, mis en scène par Nicole Garcia et coécrit par Jacques Fieschi, est aussi le troisième à être produit par Alain Attal, qui présente par ailleurs La danseuse de Stéphanie Di Giusto à Un certain regard. Après son court métrage 15  août en 1986, L’adversaire en 2002 et Selon Charlie en  2006, la réalisatrice revient en compétition à Cannes avec une adaptation du roman Mal de pierres de Milena Agus (Éd. Liana Levi), transposée de la Sardaigne à la France de l’après-guerre. Ce drame sentimental a pour interprète principale Marion Cotillard, également en lice à Cannes avec Juste la fin du monde de Xavier Dolan...
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Voyage à travers le cinéma français
Voyage à travers le cinéma français (2016), la critique de B.G
CANNES CLASSICS À nos glorieux aînés En effectuant ce Voyage à travers le cinéma français , Bertrand Tavernier rend hommage à ses illustres aînés, tout en se racontant. Comme dans les livres qu’il a consacrés au 7e art et ceux qu’il a édités sous l’égide de l’Institut Lumière dont il est président, il célèbre à la fois des maîtres tels que Jacques Becker et Jean Renoir, mais aussi des cinéastes dont il a été l’attaché de presse, comme Jean-Luc Godard, voire l’assistant, comme Jean-Pierre Melville, ou l’ami, comme Claude Sautet...
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Il Boom
Il Boom (1963), la critique de B.G
Œil pour œil Endetté jusqu'au cou, Giovanni Alberti, un hommes d'affaires qui aime trop le luxe, est acculé. À cause de ses difficultés financières, son mariage avec Silvia est mis à mal. Il tente, sans succès, d'emprunter de l'argent auprès d'un riche entrepreneur. L'épouse de ce dernier, une femme âgée et plutôt laide, lui propose alors un marché a priori inacceptable. Giovanni doit échanger son œil valide contre l'œil de verre de son mari, condition sine qua non pour qu'elle lui prête de l'argent...Le dictionnaire du cinéma italien compare le film de Vittorio De Sica aux « comédies engagées de Monicelli ou de Risi. » En effet, il s’inscrit dans la lignée de ces comédies traitant avec humour des sujets plutôt graves...
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Le Mystère Jérôme Bosch
Le Mystère Jérôme Bosch (2015), la critique de B.G
Le Jardin des délices Savez-vous quel est le point commun entre Deep Purple, le groupe précurseur du heavy metal, et Michael Jackson, le King de la Pop ? La réponse, pour le moins étonnante, est : Jérôme Bosch et plus précisément son célébrissime Le Jardin des Délices...
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Le Client
Le Client (2016), la critique de B.G
  CANNES 2016 - COMPÉTITION Scènes de ménage De retour à Cannes deux ans après y avoir présenté Le passé, qui a valu à Bérénice Bejo le prix d’interprétation féminine, Asghar Farhadi s’est fait remarquer avec Une séparation (2011), Ours d’or à Berlin, Oscar (le premier pour un film iranien), César et Golden Globe du meilleur film étranger. On lui doit également Danse dans la poussière (2003), Les enfants de Belle Ville (2004), La fête du feu (2006) et  À propos d’Elly, Ours d’argent de la mise en scène à Berlin en 2009. Le client évoque l’implosion d’un couple qui interprète la pièce d’Arthur Miller, Mort d’un commis voyageur (portée une quinzaine de fois à l’écran)...
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Mouchette
Mouchette (1967), la critique de B.G
Qui est Mouchette ? Tout d’abord, un personnage d’adolescente apparu sous la plume de Georges Bernanos au début de Sous le soleil de Satan (1926), puis revenu sous une autre version dans l’avant-dernier roman de l’auteur, Nouvelle histoire de Mouchette (1937). Ensuite, l’héroïne d’un des plus beaux films du cinéaste Robert Bresson. Mouchette, c’est un chardon poussé sur du fumier : une petite paysanne pauvre et furieusement solitaire, aux sabots crottés, aux frusques rapetassées et à la bouille crasseuse, qui déambule, farouche, dans une dégaine d’indocilité sauvage...
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Les Pépites
Les Pépites (2016), la critique de B.G
Dérives colonialistes Ils ont aujourd’hui 25 ans et finissent leurs études ou commencent à travailler. Tous, lorsqu’ils étaient enfants, devaient fouiller dans la décharge « à ciel ouvert » de Phnom-Penh, au Cambodge, pour survivre et tous ont été sauvés de la misère et de l’analphabétisme par un couple de Français pas tout à fait comme les autres : Marie-France et Christian des Pallières. Le film raconte l’histoire de cette incroyable aventure humaine, narrée par les principaux protagonistes du film qui ont su construire, sur près de vingt-cinq ans, bien plus qu’une école : un lieu d’avenir, d’espoir et de fraternité...
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La Mélodie du bonheur
La Mélodie du bonheur (1965), la critique de B.G
Let’s start at the very beginning… a very good place to start… En 1966, The Sound of Music obtient dix nominations aux Oscars et remporte cinq statuettes : meilleur film et réalisateur, meilleur son, meilleur adaptation musicale et meilleur montage. Julie Andrews, nommée meilleure actrice et Peggy Wood, (la Mère supérieure) nommée meilleure actrice dans un second rôle repartent bredouille comme le décorateur Boris Leven, le chef opérateur Ted McCord et la costumière Dorothy Jeakins. Mais avant d’être le film couronné de cinq oscars qui allait détrôner Autant en emporte le vent au box office, La mélodie du bonheur - The Sound of music est une histoire vraie...
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