Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Mountain
Mountain (2015), la critique de B.G
Le Mont des Oliviers Tzvia, une femme pieuse, vit avec son mari et ses quatre enfants dans une maison en frange du plus grand cimetière juif, sur le Mont des Oliviers. Elle s'ennuie ferme, seule chez elle, occupée aux tâches domestiques. Son mari, professeur en Yeshiva, est souvent absent, et leur relation, frustrante, manque de tendresse et de passion. Il est négligeant avec elle et les enfants et fait des heures supplémentaires pour échapper à sa vie de famille. Une nuit, Zvia est le témoin d'une scène de sexe sur une pierre tombale. Elle croise différentes personnes sur le site, des personnes en deuil, des ouvriers arabes, des squatteurs, des prostituées. Mountain est un film comprenant des paysages stupéfiants dans les montagnes de Jérusalem...
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Le Grondement de la montagne
Le Grondement de la montagne (1954), la critique de B.G
  Typhon Monsieur Shingo ressent une profonde affection pour sa belle-fille Kikuko. Celle-ci lui est d'ailleurs dévouée ainsi qu'à son mari, Suichi. Malheureusement, les relations amoureuses se dégradent petit à petit au sein du jeune couple qui n'a toujours pas d'enfant et vit dans la maison paternelle. Quand Kikuko est enfin enceinte, elle refuse de garder le bébé car son mari a une aventure avec une autre femme. Sa décision restera irrévocable tant que durera cette relation extraconjugale. Les parents sont profondément meurtris par la tournure des événements et annoncent alors qu'ils se retirent dans leur village natal...
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La Communauté
La Communauté (2015), la critique de B.G
  The roaring seventies La Communauté démarre sur un ton bon enfant, enjoué, faussement naïf, mais insensiblement un glissement s'opère, et le film prend la dimension d'un tableau à la fois tragique et jubilatoire des mœurs des Seventies, de leurs idéaux, de leurs rêves aussi généreux qu'illusoires. Nous sommes bien dans la lignée du décapant Festen (le film le plus connu de Thomas Vinterberg).L'enfer est pavé de bonnes intentions me susurrait mon aïeule… Si Anna s'en était souvenue à temps, elle n'aurait sans doute pas entraîné sa gentille famille dans ce qui va devenir une spirale infernale. Mais, pas plus qu'on ne peut refaire l'histoire, on ne peut changer la nature des gens...
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Ouvert la nuit
Ouvert la nuit (2016), la critique de B.G
Ouvert la nuit aurait pu s’appeler « Ouvrir les portes » (d’un théâtre, d’un cinéma, de chez soi) ou bien « Ouvrir une bouteille » (de champagne, de vin) voir même « Ouvrir son cœur »… Bref un titre généreux, avenant, engageant, un titre qui donne envie d’aller vers l’autre, vers l’inconnu, vers les lumières de la ville et de la nuit. Alors on va ouvrir tout ça en même temps – parce que c'est comme ça que la vie ne devrait jamais cesser d'être : ouverte comme une fenêtre – et suivre le facétieux, l’incorrigible, le séduisant… j’ai nommé l’inénarrable et incroyable Luigi.Luigi (Edouard toujours délicieusement Baer) est le directeur inspiré et définitivement imprévisible d’un théâtre parisien...
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Entre les frontières
Entre les frontières (2016), la critique de B.G
Théâtre de l'Opprimé Avi Mograbi est un cinéaste résolument à part, une personnalité qui dérange dans son pays, le genre à ne pas mâcher ses images : ses films sont aussi sévères pour l'État hébreu qu'ils sont marqués du sceau d'un humour décapant, sa marque de fabrique en somme. Ici c'est par le biais d'un spectacle en train de se construire qu'il titille là où ça fait mal, avec une technique qui s'apparente à celles du Théâtre de l'Opprimé, fondé par Augusto Boal dans l'Amérique Latine des années 70. Toute la partie théâtre est dirigée par Chen Alon, metteur en scène célèbre en Israël...
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Le Dernier des hommes
Le Dernier des hommes (1924), la critique de B.G
Au carrefour de l'expressionnisme et du réalisme, le film présente la virtuosité des dernières œuvres du muet à cette différence près qu'on est en 1924 et que ce film bilan peut aussi être vu comme un film pionnier.Il y a dans Le dernier des hommes, un des très rares films muets à être dépourvus de tout intertitre, la plus formidable concentration d'énergie, de talent et de procédés stylistiques divers mis en œuvre pour exprimer, par le dehors des hommes et des choses, le dedans de l'homme et de la réalité...
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Souvenir
Souvenir (2015), la critique de B.G
Incroyable, insaisissable, incernable Isabelle Huppert ! Souvenir la met en scène en Liliane, ouvrière dans une usine de pâté, autrefois connue comme Laura, chanteuse à succès dont la disparition brutale de la scène est encore dans les esprits. Elle qui a connu la gloire et les paillettes vit aujourd'hui incognito dans un monde aseptisé et volontairement dénué d’émotions, au rythme languissant d'une vie quotidienne ennuyeuse qu’elle noie dans l’alcool. Elle a payé cher sa déchéance. Le bruit que font les bocaux de pâté qui se cognent entre eux, les aiguilles de l’horloge de l’usine ou les glaçons jetés dans le verre de whisky sont désormais le seul univers musical de Liliane qui n'est plus Laura...
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Le Parc
Le Parc (2016), la critique de B.G
Insolite C'est l'été. Dans le parc, un garçon seul semble attendre quelqu’un. Une fille le rejoint, s’assoit à côté de lui sur un banc. C’est leur premier rendez-vous amoureux. Ils sont timides. Mais à mesure qu’ils s’enfoncent dans ce parc, ils se parlent librement. Il lui parle de Freud, elle, de gymnastique. Elle lui montre une acrobatie qu'il tente maladroitement de reproduire. Arrivés dans le bois, à l’abri des regards, ils finissent par s'embrasser. La journée s'achève, le garçon s’en va, la fille reste, allongée dans l’herbe, lui envoie un SMS. Le garçon lui répond qu'il regrette ce qu'ils ont fait. Le Parc est le second long métrage réalisé par le jeune réalisateur Damien Manivel...
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Beyond Flamenco
Beyond Flamenco (2016), la critique de B.G
Jota On sait le goût de Carlos Saura pour la musique flamencante, on connaît son sens de la mise en scène et de la belle image… Pour cette remontée aux sources de la Jota, bien avant que naisse le Flamenco, il n'a pas mégoté sur les jeux d'écrans, de couleurs, de costumes, il a réuni les meilleurs et nous offre un tour d'horizon savoureux de ses multiples facettes : car de l'Andalousie à la Castille, de la Navarre à la Galice… la Jota a ses expressions locales, ses caractéristiques, ses costumes particuliers...
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Diamond Island
Diamond Island (2015), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2016 Quand vient la modernité Davy Chou avait déjà réalisé le court métrage Cambodia 2009, sélectionné en 2014 à la Quinzaine avant d’aller à Clermont-Ferrand, un film qu’il considère “comme un laboratoire pour Diamond Island”. Le point de départ géographique de ce premier long métrage est un chantier situé sur l’île de Koh Pich au sud de Phnom Penh où des promoteurs, en majorité chinois, construisent des complexes immobiliers de luxe. “J’ai eu envie de raconter le rapport, passionnel et cruel, entre la jeunesse et la modernité en marche du pays. Et Diamond Island, le lieu, me semblait l’incarnation la plus symbolique et la plus cinégénique de ce rapport...
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Assassin's Creed
Assassin's Creed (2015), la critique de B.G
12 Monkeys Nous sommes en 1492, en Andalousie, pendant l'Inquisition espagnole, alors que les Templiers et les Assassins cherchent à mettre la main sur la pomme d'Ève, artefact pouvant supprimer le libre arbitre s'il est utilisé par les Templiers. Les Assassins ont donc pour mission de mettre la précieuse relique en sécurité.Avance rapide à 1985, lorsqu'un jeune garçon découvre le cadavre de sa mère assassinée par son père. Quelques années plus tard, on apprend que le garçonnet devenu adulte s'appelle Callum Lynch (Michael Fassbender)...
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Premier contact
Premier contact (2015), la critique de B.G
Rencontres du troisième type Fidèle à lui-même, Denis Villeneuve mise sur l'originalité et la poésie dans son nouveau film de science-fiction Premier contact (Arrival).Adapté pour le cinéma par Eric Heisserer d'après la nouvelle L'Histoire de ma vie de Ted Chiang, Premier contact est un long métrage d'extraterrestres dans lequel ceux-ci ne servent qu'à appuyer une réflexion sur l'humanité.Louise Banks (Amy Adams), une linguiste, se remet de la mort de sa fille. Lorsque 12 vaisseaux (appelés «coquilles») apparaissent simultanément aux quatre coins de la planète, elle est approchée par le colonel Weber (Forest Whitaker) pour aider l'armée à déchiffrer la langue des extraterrestres...
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Fais de beaux rêves
Fais de beaux rêves (2016), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016 - FILM D'OUVERTURE Accepter la douleur Après Sangue del moi sangue , farce en forme de pied de nez sur la société italienne contemporaine, Marco  Bellocchio revient à un cinéma plus traditionnel sur un scénario coécrit avec Valia Santella et Edoardo Albinati d’après le roman de Massimo Gramellini (Éd.RobertLaffont). Récit autobiographique, son auteur ayant perdu sa propre mère à l’âge de neuf ans dans des circonstances restées longtemps obscures, Fais de beaux rêves a connu un énorme succès dès sa publication en Italie, devenant un phénomène en termes de ventes tout en suscitant les réactions passionnées de nombreux lecteurs. Le personnage principal, Massimo, est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante...
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Heart of Glass
Heart of Glass (2015), la critique de B.G
Le Four Autodidacte, Jeremy Maxwell Wintrebert grandit entre la France, l’Afrique de l’Ouest et les États-Unis. Il découvre le métier de souffleur de verre à 19 ans et se forme auprès de plusieurs maîtres verriers, parmi lesquels Jaime Guerrero en Californie, Davide Salvadore à Murano ou Antoine Brodin en France, dont il deviendra l'assistant durant plusieurs années. En maîtrisant cet art, Jeremy Maxwell Wintrebert a réussi à tourner le dos à un passé douloureux et tumultueux. Il a ouvert un atelier de création LE FOUR, 101 Avenue Daumesnil Paris XII. Un documentaire passionnant. http://gestesdedemain.journeesdesmetiersdart.info/portraits/jeremy-maxwell-wintrebert-le-four/
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Alliés
Alliés (2016), la critique de B.G
Casablanca Le nouveau film de Robert Zemeckis (Forrest Gump, The Walk) nous plonge dans un monde empreint de douce nostalgie, malgré le contexte dans lequel le récit est campé. Un peu comme Le pont des espions , l'excellent film de Steven Spielberg, Alliés fait partie de ces films «comme on n'en fait plus». Évoquant clairement la grande époque du cinéma hollywoodien - et le glamour très assumé qu'on y associait -, Allied emprunte d'abord la forme d'un drame d'espionnage pour ensuite bifurquer du côté du drame sentimental. Avec, en son centre, un dilemme déchirant pour les protagonistes...
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La Mort de Louis XIV
La Mort de Louis XIV (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - SÉANCE SPÉCIALE Le Roi Soleil s’éteint Le metteur en scène catalan Albert Serra s’est fait connaître grâce à Honor de cavallería, très libre adaptation de Don Quichotte présentée à Cannes en 2006 par la Quinzaine des réalisateurs, comme Le chant des oiseaux, grand prix du Festival Entrevues de Belfort en 2008, et Histoire de ma mort , Léopard d’or à Locarno en 2013...
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Quand une femme monte l'escalier
Quand une femme monte l'escalier (1960), la critique de B.G
Parcours millimétré Quand une femme monte l’escalier, qui date de 1959, est l’aboutissement d’une série de chefs-d’œuvre successivement tournés par Naruse dans les années 50. Après La Mère (1952), Chrysanthèmes tardifs (1954), Nuages flottants (1955) et Pluie soudaine (1956), il était prêt à situer ses intrigues dans un Japon désormais prospère et mieux portant. Bien qu’ayant commencé sa carrière à l’époque du cinéma muet, Naruse n’a eu aucune difficulté à ajuster son style objectif et à intégrer l’approche plus décontractée des années 60...
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Rogue One : A Star Wars Story
Rogue One : A Star Wars Story (2016), la critique de B.G
Comme dans «Le Réveil de la Force», les projecteurs sont braqués sur une héroïne, cette fois Jyn Erso, une jeune femme insoumise interprétée par la Britannique Felicity Jones (« Une merveilleuse histoire du temps »). Elle est la fille de Galen Erso (Mads Mikkelsen), un scientifique enrôlé de force par l’Empire pour concevoir l’Etoile noire. Accompagnée par un officier de renseignement de l’Alliance Rebelle, Cassian Andor (Diego Luna) et par le pilote Bodhi Rook (Riz Ahmed), Jyn va partir à la recherche des plans de l’Étoile noire...
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Indochine
Indochine (1992), la critique de B.G
  C'était peut-être cela, la jeunesse. Croire que le monde est fait de choses inséparables : les hommes et les femmes, les montagnes et les plaines, les humains et les dieux, l'Indochine et la France... » La voix de Catherine Deneuve s'élève. Et on la voit, en deuil, voiles noirs flottant au vent, debout dans la jonque funéraire qui transporte, côte à côte, les cercueils d'un prince et de sa femme. Eliane est une Française installée depuis toujours en Indochine. Ses meilleurs amis viennent de périr en mer. Dans sa main, elle tient fort serrée celle d'une petite Annamite de 5 ans, Camille, la fille des disparus. Eliane aussitôt décide de l'adopter...
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La Prunelle de mes yeux
La Prunelle de mes yeux (2015), la critique de B.G
Certains l'aiment chaud La fantaisie comme remède à la morosité, à la léthargie saisonnière, à la lourdeur festive obligatoire, c'est le propos et le programme de La Prunelle de mes yeux, comédie alerte qui joue au chat et à la souris avec les codes du genre, les respectant juste ce qu'il faut pour qu'on soit bien à l'aise dans nos repères et les bousculant suffisamment pour qu'on ne s'endorme pas dans les habitudes...
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