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Toutes vos critiques :

Vacances à Venise
Vacances à Venise (1954), la critique de B.G
Brève rencontre Jane Hudson, une Américaine toujours célibataire à 40 ans, passe pour la première fois ses vacances en Europe. Elle s'est installée à Venise, dans la sympathique pension de la signora Fiorini. Jane fait la connaissance de Mauro, un gamin espiègle, qui lui fait découvrir la ville. Au détour des ruelles de la Sérénissime, Jane rencontre Renato, un antiquaire fort séduisant qui, sans plus tarder, lui fait de pressantes avances. Tout d'abord très méfiante, Jane finit par succomber au charme du bel Italien. Hélas, son amoureux est marié et père de famille. Adapté de la pièce The Time of the Cuckoo d’Arthur Laurents, Vacances à Venise est le film que David Lean préfère dans sa filmographie bien remplie...
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Florence Foster Jenkins
Florence Foster Jenkins (2015), la critique de B.G
La cantatrice chauve Pour apprécier à sa juste valeur le nouveau film de Stephen Frears, il faudra en oublier un autre, celui de Xavier Giannoli. Oublier Marguerite… enfin, pas vraiment l'oublier complètement… mais plutôt accepter de se laisser raconter sensiblement la même histoire d’une tout autre manière. Il est sans doute dommage que quelques mois seulement séparent les deux opus, mais il serait encore plus dommage de vous priver de l’interprétation émouvante et grandiose de Meryl Streep dans le rôle de Florence Foster Jenkins. Le paragraphe précédent ne concerne évidemment pas celles et ceux qui n'ont pas vu Marguerite avec l'également superbe Catherine Frot, et qui découvriront donc Florence Foster Jenkins avec des yeux et des oreilles tout neufs...
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Love & Friendship
Love & Friendship (2015), la critique de B.G
Orgueil sans préjugés Les amateurs de Jane Austen seront peut-être un peu décontenancés par ce film sulfureux et jubilatoire. On connait et on admire cette figure tutélaire de la littérature britannique, prématurément disparue à l'aube de la quarantaine, qui, en quelques livres emblématiques, a imposé son style fait d'humour brillant et de satire sociale élégante, jamais excessive, croquant avec saveur ses contemporains et notamment les femmes de la gentry ou de l'aristocratie soucieuses d'assurer leur rang envers et souvent contre leurs sentiments...
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Elvis & Nixon
Elvis & Nixon (2015), la critique de B.G
Le rockeur infiltré… Le 21 décembre 1970, Elvis Presley, roi du rock 'n' roll, se rend à Washington pour rencontrer Richard Nixon, président des États-Unis. La visite, complètement improvisée, a été décidée la veille par le King, qui traîne avec lui deux acolytes de la «Memphis Mafia». But de l'opération: demander à Nixon un badge du Bureau des narcotiques qui lui permettra de devenir agent double. Contre toute attente - et avec un peu de pression de son attaché de presse, qui entrevoit les avantages politiques de cette rencontre -, le président accepte de recevoir Elvis à la Maison-Blanche. Cette rencontre improbable, pour ne pas dire surréaliste, a été immortalisée par une photo célèbre, aujourd'hui disponible aux Archives nationales américaines...
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La Vie est à nous
La Vie est à nous (1936), la critique de B.G
Front Populaire « Je dois à ce film, d'avoir vécu dans l'esprit exaltant du Front Populaire. Il fut un moment où les Français crurent vraiment qu'ils allaient s'aimer les uns les autres. On se sentait porté par une vague de générosité. » Jean RenoirRéalisé à la demande du Parti Communiste Français qui veut, dans le cadre du Front Populaire, produire un film en vue des élections législatives de 1936, La Vie est à nous est attribué à Jean Renoir ; il s’agit en fait d’une réalisation collective puisque le cinéaste est accompagné par tout un groupe de professionnels du cinéma...
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The Strangers
The Strangers (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 SÉANCE SPÉCIALE Jeu de massacre Après The Chaser, présenté en séance de minuit en 2008,et The Murderer , projeté dans le cadre d’Un certain regard en 2011,The Strangers est le troisième long métrage sélectionné à Cannes du réalisateur sud-coréen Na Hong-jin. Cet orfèvre de la mise en scène y orchestre les efforts déployés par un policier pour protéger sa fille dans un village replié sur lui-même dont les habitants s’entretuent dans une sorte de ballet tragique ordonné par une puissance invisible. L’écriture de The Strangers a demandé 32 mois de labeur, son tournage 121 jours, dont 80% en extérieurs naturels, et sa postproduction une année entière...
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Un traître idéal
Un traître idéal (2014), la critique de B.G
Les taupes de John Le Carré  En vacances à Marrakech, Perry et Gail, citoyens britanniques, font la connaissance de Dima, un richissime russe excentrique aux manières plutôt joviales. Le couple comprend très vite que sous ses airs d'honnête citoyen se cache les traits du dirigeant du réseau de blanchiment d'argent de la mafia. Aux pris avec de gros problèmes avec ses ennemis, Dima demande à Perry et Gail de transmettre des informations grâce à une clé USB aux services de renseignements britanniques afin d'éviter la mort et de protéger sa famille. Perry et sa femme font donc équipe avec l'agent Hector du MI6 et se retrouvent entraînés dans un tourbillon de faux-semblants et de secrets qui peut à tout moment leur coûter la vie.....
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L'Âge de glace : les lois de l'univers
L'Âge de glace : les lois de l'univers (2014), la critique de B.G
Les héros de L'Âge de glace sont de retour pour une nouvelle aventure hilarante, où une maladresse de Sid le paresseux va les propulser au cœur d'un monde étrange perdu sous la glace, et peuplé de dinosaures ! Ensemble, ils vont devoir se confronter à des habitants pour le moins hostiles et parfois farfelus. Et le problème, c'est que nos héros ne semblent pas complètement préparés à affronter cet univers inconnu…En effet, Manny et Ellie attendent leur premier enfant mammouth : comment le futur père, déjà hyper stressé, va t'il appréhender la paternité dans ce contexte peu sécurisant ? Diego, le tigre aux dents de sabre, redoute d'avoir perdu ses instincts de prédateur...
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Le BGG – Le Bon gros géant
Le BGG – Le Bon gros géant (2016), la critique de B.G
Rêves-party C’est dans la foulée du Pont des espions que Steven Spielberg a signé Le BGG (Le bon gros géant),sa nouvelle contribution au cinéma familial pour laquelle il a mis en scène l’adaptation par la scénariste d’ E.T. l’extraterrestre, Melissa Mathison (décédée en novembre 2015), d’un classique de Roald Dahl, écrivain britannique souvent transposé au cinéma, notamment par Tim Burton dans Charlie et la chocolaterie (2005) et Wes Anderson avec Fantastic Mr. Fox (2009).Le BGG (Le bon gros géant) a déjà fait l’objet d’un dessin animé de Brian Cosgrove en 1989...
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Masculin féminin
Masculin féminin (1965), la critique de B.G
Godard (déjà) debout Le film prétend montrer "15 faits précis" annoncés par des cartons. Ces derniers sont aussi utilisés à des fins de commentaire et l'un d'entre eux livre la célébrissime formule qui servira de définition à toute une génération hésitante entre une conscience politisée et l'insouciance : "Les enfants de Marx et du coca cola. Comprenne qui voudra." Un autre dit : "Le philosophe et le cinéaste ont en commun une certaine manière d'être, une certaine vue du monde qui est celle d'une génération". Perce là l'idée de Godard selon laquelle le monde n'est beau que si on arrive à le penser. Le philosophe pense en donnant du sens, le cinéaste pense en donnant une forme. Le but est de présenter la trace de l'effort vers la saisie de ce réel...
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Le Décalogue
Le Décalogue (1988), la critique de B.G
Radiographie La découverte du Décalogue fut un choc en 1990. Plus de vingt cinq ans après, les dix films de Kieślowski nous font toujours le même effet. Le Décalogue est sans conteste le chef-d'œuvre du cinéaste polonais, un modèle de cinéma exigeant en même temps qu'accessible à tous les esprits curieux et ouverts. À l'époque de la sortie, Télérama l'avait énormément soutenu et écrivait : « Le Décalogue est un polar de l'âme ». Bien vu, bien dit. Prenant comme point de départ les dix commandements, Kieślowski explore les méandres du comportement humain, les contradictions entre les principes de la morale et les nécessités de la vie. Il scrute notre intime et nous le rend passionnant, excitant, émouvant...
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Tarzan
Tarzan (2016), la critique de B.G
La Légende de Tarzan Lord Greystoke alias John Clayton III dit Tarzan mène une existence paisible à Londres dans l’Angleterre victorienne avec sa ravissante Jane lorsqu’il est mandé par ses pairs de retourner en Afrique afin d’établir des projets commerciaux avec le Congo Belge, protectorat britannique appartenant au roi Léopold II de Belgique après la Conférence de Berlin de 1885. Il fallait bien qu’un jour notre mémorable Tarzan s'essaya aux nouvelles technologies (numérique, infographie, 3D, Dolby Atmos), allez voir le film en 3D, c’est assez stupéfiant...
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L'Outsider
L'Outsider (2015), la critique de B.G
Vilenie néolibérale C'est une œuvre tendue, sur la brèche, qui tient en haleine de A à Z. Un thriller dans un univers ubuesque dont l'ennemi n'aurait pas de visage, dont l'ennemi serait la finance.Jérôme est un beau gosse ni hautain, ni prétentieux, plutôt du genre bosseur tenace qui s'attelle modestement à toutes les tâches qu'on lui confie, toujours prêt à rendre service tant qu'il se sent respecté. Quand ce fils de coiffeuse et de chaudronnier arrive au siège de la Société Générale, c'est déjà une belle réussite pour ce Breton de condition modeste...
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La Femme du dimanche
La Femme du dimanche (1975), la critique de B.G
"Combinazione" Garrone, un riche architecte turinois, a été retrouvé mort chez lui. L’inspecteur Santamaria est chargé de l’enquête. Originaire d’une famille modeste du sud de l’Italie, il navigue avec difficulté dans la haute bourgeoisie de Turin. Les suspects sont nombreux : Anna-Carla Dosio, la veuve désœuvrée d’un industriel, oisive et séduisante, Massimo Campi, un ami homosexuel de Garrone et Lello Riviera, son amant, un petit fonctionnaire. Ils sont tour à tour soumis aux questions pertinentes de Santamaria. Le grand Luigi Comencini signe une analyse de la société italienne des années de plomb où le scénario oppose sans cesse les membres de la haute société industrielle turinoise, au bas peuple...
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Insiang
Insiang (1976), la critique de B.G
Les bas-fonds de Manille Réalisé en 1976 par le cinéaste surdoué Lino Brocka (Manille, Les Insoumis), Insiang est le premier long-métrage philippin à être sélectionné au Festival de Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, en 1978. Véritable plongée dans les bas-fonds de Manille, ce film dépeint un incroyable portrait de femme aux prises avec son milieu...
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Dans les forêts de Sibérie
Dans les forêts de Sibérie (2015), la critique de B.G
Robinsonnade Certes il y a un réalisateur aux commandes, mais à lire le dossier presse, on comprend bien l'intensité de la réflexion collective et du partage qui ont présidé à la fabrication du film. Cela en fait le fruit d'une belle aventure humaine, une passionnante collaboration à tous les niveaux. L'écrivain, les scénaristes, le cinéaste, le directeur de la photographie, les acteurs, le compositeur… fédérés et solidaires afin de raconter et partager quelque chose à la fois de très universel et de très intime, presque indicible…Pour ne rien vous cacher, au tout début du film, on se demande un peu où on est tombé. Rien ne permet au spectateur de se raccrocher à des éléments familiers...
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Cosmodrama
Cosmodrama (2015), la critique de B.G
Fantaisie cosmique en 14 chapitres Il y a bien, bien longtemps, dans une lointaine galaxie… à moins que ce ne soit au tournant des 60's, ou peut-être bien aujourd'hui ou alors dans un futur plus ou moins proche… bref. Toujours est-il que, dans un temps indéterminé, un vaisseau spatial croise, quelque part dans l'univers, en pilotage automatique, et que les sept membres de son équipage, après une longue cryogénisation, sont un à un ranimés. On se met aisément à leur place : au sortir d'un sommeil artificiel sans doute un poil trop long, se réveiller dans le décor de Star Trek sans trop savoir ce qu'on y fait, ni qui on est, ni quels sont le but et la destination de l'entreprise, il y a de quoi, au minimum, être perplexe...
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L'Effet aquatique
L'Effet aquatique (2014), la critique de B.G
  QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016 Le grand vent d'Islande “Au tout début, Sólveig et Jean-Luc Gaget avaient en tête une série pour la télévision entièrement tournée à la piscine Maurice-Thorez de Montreuil. L’appel du grand large islandais a fait basculer le projet en film de cinéma”, explique Patrick Sobelman d’ Agat films & Cie qui a produit tous les longs métrages de Sólveig Anspach. Même s’il se voit indépendamment des deux films précédents, L’effet aquatique s’inscrit comme le dernier volet d’une trilogie ouverte par Back Soon et poursuivie avec Queen of Montreuil . “Sollicités dès le départ, Jean Labadie (Le Pacte) et Skuli Malmquist (Zik Zak, notre coproducteur islandais), ont immédiatement donné un accord enthousiaste...
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Elle
Elle (2015), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION Viol et châtiment Elle est le 16e long métrage du cinéaste néerlandais Paul Verhoeven, depuis Qu’est-ce que je vois? (1971), mais le premier en compétition à Cannes, où il a présenté en ouverture Basic Instinct en1992. Le réalisateur de RoboCop (1987), Total Recall (1990) et Starship Troopers (1997) met en scène l’adaptation par David Birke – scénariste spécialisé dans le cinéma de genre – du roman Oh… de Philippe Djian (Éd. Gallimard). Un auteur qui a déjà inspiré plusieurs films dont 37 2° le matin de Jean-Jacques Beineix (1986),Impardonnables d’André Téchiné (2011) et L’amour est un crime parfait des frères Larrieu (2013)...
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The Neon Demon
The Neon Demon (2016), la critique de B.G
FESTIVAL DE CANNES - COMPÉTITION Le prix de la beauté Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2011 pour Drive, le réalisateur danois Nicolas Winding Refn y est revenu deux ans plus tard avec Only God Forgives. Il concourt cette année à la Palme d’or avec The Neon Demon, un crypto film de vampires situé dans l’univers de la mode où une jeune femme venue à Los Angeles pour faire carrière comme mannequin devient la victime d’une horde de femelles déchaînées, rôle incarné par Elle Fanning, découverte à l’âge de deux ans dans Sam, je suis Sam de Jessie Nelson (2001). “Cela fait plusieurs années que j’ai envie de faire un film sur la beauté car elle est très présente dans ma vie, explique Nicolas  Winding Refn...
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