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Toutes vos critiques :

Après la tempête
Après la tempête (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Retour au calme En compétition en 2001 à Cannes pour Distance, mention spéciale du prix du jury œcuménique en 2013 pour Tel père, tel fils, le réalisateur nippon Hirokazu Kore-eda revient sur La Croisette un an après Notre petite sœur pour présenter Après la tempête. Hiroshi Abe ( Still Walking ,2008)y incarne un écrivain en panne d’inspiration qui cherche à reprendre le contrôle de son existence en perdition en renouant avec les siens et notamment avec son petit garçon. “L’origine de l’idée de ce drame familial remonte à 2001, selon Kore-eda, quand, après la mort de mon père, ma mère a dû s’habituer à vivre toute  seule dans un immobilier à loyer modéré...
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Transfiguration
Transfiguration (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Les dents de la mort Transfiguration est un film d’horreur mais pas qu’un film d’horreur, à petit budget qui assume les conventions du genre. Son réalisateur, Michael O’Shea (à ne pas confondre avec l’acteur de télévision homonyme), s’est fait remarquer initialement par un court métrage intitulé Milo (2014) qui brassait déjà des thèmes voisins. Ce n’est pas non plus un hasard si le cinéaste a confié l’un des rôles principaux de ce film de vampires à Lloyd Kaufman, 70 ans, figure emblématique de la série B new-yorkaise à l’origine des studios Troma au milieu des années1970 sous la houlette desquels il a réalisé plus d’une centaine de films et en a interprété trois fois plus...
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The Mumbai Murders
The Mumbai Murders (2016), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016 Indian psycho En quelques années, le nom d’Anurag Kashyap s’est imposé comme l’un des réalisateurs et producteurs les plus influents du cinéma indien indépendant. Ses deux précédents films, Gangs of Wasseypur et Ugly avaient déjà été présentés à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs. Il a également coproduit The Lunchbox de Ritesh Batra, repéré par la Semaine de la critique. “Au départ, je suis un réalisateur qui s’est autoproduit par la force des choses. En fin de compte, j’ai trouvé des partenaires qui avaient envie de soutenir des films indépendants, qui croyaient en un cinéma qui ne soit pas dans la norme. J’ai créé AKFPL (Anurag Kashyap Films Pvt...
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Clash
Clash (2015), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD (ouverture) Huis clos sous tension Le cinéaste égyptien Mohamed Diab s’est fait remarquer sur le plan international en dénonçant le harcèlement sexuel et sexiste qui règne dans son pays. Son premier long métrage, Les femmes du bus 678, lui a valu une dizaine de récompenses dont les prix du public et  du jeune public des Rencontres du cinéma méditerranéen de Montpellier en 2011.“C’est après les événements de 2013 que mon frère Khaled et  moi avons évoqué l’idée de Clash, raconte Mohamed Diab. Nous nous sommes mis au travail en nous renvoyant la balle, avec la certitude que  c’était la meilleure histoire pour parler de l’ Égypte de 2013 et de celle d’aujourd'hui...
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Voir du pays
Voir du pays (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Sas de décompression  Inspiré du roman homonyme de Delphine Coulin ( Éd.Grasset,2013), Voir du pays est le deuxième film qu’elle signe avec sa sœur, Muriel, après 17 filles en 2011. Alors que la première affirme : “Un réalisateur, c’est avant tout un auteur”, sa sœur soutient qu’il s’agit “d’un mixte entre un chef de chantier et un poète”. Cette coproduction franco-grecque d’un budget de 3,9 M€, qui met en scène le passage de deux femmes militaires françaises de retour d’Afghanistan dans un centre de transit est une coproduction franco-grecque. Le tournage a eu lieu entre la France, la Grèce et Chypre...
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Risk
Risk (2016), la critique de B.G
 QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016  Coup tordu Risk de Laura Poitras (la réalisatrice de Citizenfour, Oscar 2015 du meilleur documentaire) présenté cette année à la Quinzaine des réalisateurs s’avère un brûlot de plus de la réalisatrice considérée comme anti-américaine dans son pays. Cette fois-ci elle s’attaque encore une fois à du lourd en dénonçant les agissements des services secrets américains contre le lanceur d’alerte Julien Assange rédacteur en chef de l’ONG WikiLeaks. Le bougre est consigné depuis 4 ans en tant que réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres. Il est en effet accusé d’agressions sexuelles sur deux jeunes femmes suédoises...
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Au-delà des montagnes et des collines
Au-delà des montagnes et des collines (2016), la critique de B.G
Quand la musique est bonne… Le cinéaste israélien Eran Kolirin s’est fait remarquer dès son premier long métrage, La visite de la fanfare, coup de cœur du jury Un certain regard et prix de la jeunesse au Festival de Cannes 2007, puis avec The Exchange, présenté à la Mostra de Venise en 2011. “En raison de la musique et des chanteurs qui y figurent”, le  film Beyond the Mountains and Hills  est présenté par son réalisateur comme “un film sur le mode de vie israélien tel que je le conçois”, a-t-il dit de cette coproduction israélo-germano-belge. Son ambition est d’accroître la notoriété internationale de ces artistes méconnus parmi lesquels Shlomo Artzi, qui a joué dans Hasamba de Joel Silberg (1971) et a représenté son pays à l’Eurovision en 1975...
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Un vent de liberté
Un vent de liberté (2016), la critique de B.G
  UN CERTAIN REGARD - CANNES 2016 Risque de pollution Le court métrage de Behnam Behzadi, Talafi (1999), a valu le Fipa d’argent à Biarritz à ce cinéaste iranien né en 1972 et formé à l’université de Téhéran. Il a ensuite obtenu plusieurs récompenses pour son premier long, Before the Burial (2008), suivi de Bending the Rules, prix du public du Festival des Trois Continents de Nantes en 2013. Réalisateur d’une demi-douzaine de documentaires, d’Ashura (1988) à Swan Song (2005), Behzadi a également œuvré pour la télévision...
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Ma Loute
Ma Loute (2015), la critique de B.G
CANNES 2016 - COMPÉTITION Grand prix du jury à Cannes pour L’humanité en 1999 puis Flandres en 2006,Bruno Dumont s’est fait remarquer dès La Vie de Jésus , Caméra d’or en 1997. Adepte d’un cinéma radical qui passe par une certaine spiritualité et le refus de faire appel à des acteurs professionnels, Dumont rejoint en cela Robert Bresson. Première entorse à ce dogme, lorsqu’il engage Juliette Binoche pour jouer le rôle-titre de Camille Claudel 1915 (2013),que l’on retrouve dans Ma Loute, aux côtés de Fabrice Luchini et Valeria Bruni Tedeschi, une comédie policière baroque située en 1910, dans la continuité de la minisérie P’tit Quinquin (2014), qui mêle comédiens de renom et interprètes nordistes inconnus...
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John From
John From (2015), la critique de B.G
Un film qui tombe à pic pour se préparer à l'été ! Il fait chaud à Lisbonne, c'est les vacances. Rita et Sara, deux ados de quinze ans ont donc tout leur temps pour… ne rien faire ! Mais pas question ici d'ennui, il s'agit plutôt de profiter de n'avoir aucune obligation, aucune contrainte : prendre le soleil les pieds dans l'eau sur la terrasse de l'appartement familial, se retrouver à la table d'un café, écouter de la musique, être ensemble… On est très loin dans ce film de la représentation d'une jeunesse en recherche de sensations fortes ou de fêtes ininterrompues. Ici le quotidien est doux et sucré au naturel...
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L'Esprit de la ruche
L'Esprit de la ruche (1973), la critique de B.G
Mortifère Le beau regard sombre et inquiet d’Anna Torrent dans L’Esprit de la ruche fascina Carlos Saura au point qu’après l’avoir vu il se mit aussi sec à écrire tout exprès pour elle le fameux Cría Cuervos que beaucoup d’entre vous connaissent et qui rencontra un succès phénoménal en 75 et n’a cessé d’être diffusé depuis. Plus de trente ans plus tard, après l’avoir revu, c’est pourtant toujours à L’Esprit de la ruche que vont toutes nos préférences et il n’en finit pas de nous sembler unique...
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Nos souvenirs
Nos souvenirs (2015), la critique de B.G
  Mer d'arbres The Sea of Trees (mer d’arbres) quel beau titre rebaptisé par un titre passe partout Nos souvenirs, pour sûrement éviter l’amalgame avec la cabale dont fut victime le film au festival de Cannes l’année dernière. Certes on peut comprendre pourquoi la presse n’a pas aimé le film mais de là à dire que c’est un navet, c’est assez grotesque de la part de critiques chevronnés. Et je vous conseille d’aller voir le film par vous-même pour vous faire une idée, et vous verrez qu’on est très loin du naufrage annoncé.Dans la forêt d’Aokigahara, au pied du Mont Fuji, Arthur Brennan est venu mettre fin à ses jours, comme beaucoup avant lui en ces lieux...
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La Belle équipe
La Belle équipe (1936), la critique de B.G
Front populaire Terminé au cœur de l'été 1936 et sorti sur les écrans à l'automne, La Belle Equipe de Julien Duvivier a souvent été considéré comme le film phare de la période, révélateur des espoirs et des désillusions du moment. Écrit par Duvivier et par le prolifique Charles Spaak, scénariste de Renoir, Marcel L'Herbier et Jean Grémillon, le film suit la destinée d'un groupe d'amis, quatre ouvriers vivant à Paris et confrontés au chômage, accompagnés d'un proscrit catalan et de sa douce amie. Tirant le diable par la queue, ils sont soudain touchés par la chance : un billet de loterie acquis en commun leur offre un honnête magot de cent mille francs. Nos héros décident d'acheter une maison délabrée et de la transformer en guinguette...
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Boulevard
Boulevard (2014), la critique de B.G
  Loin du paradis Nolan, employé de banque modèle, et sa femme Joy partagent un amour paisible. Nolan affiche pourtant un air absent et se montre insensible à une promotion. Rien ne semble pouvoir combler le vide de son existence. Un soir, alors qu’il circule le long d’une avenue déserte, il fait la rencontre de Léo, jeune homme écorché. Rattrapant le temps perdu, Nolan retrouve un nouveau sens à sa vie et décide enfin de ne plus se mentir… C'est un Robin Williams aux antipodes de ses personnages extravertis qu'on découvre dans ce drame existentiel tourné en 2014, l'année de sa mort, à 63 ans. Il incarne un homme qui décide, enfin, à la faveur d'une rencontre amoureuse, de suivre ses pulsions intimes. Une interprétation bouleversante et subtile.
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Victoria
Victoria (2015), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2016 - FILM D'OUVERTURE Chuter et puis renaître Justine Triet fait partie de cette nouvelle vague de jeunes cinéastes repérés dès leur passage au moyen métrage, notamment grâce au travail effectué par le Festival de Brive. Après avoir présenté son premier long, La Bataille de Solférino, à l’Acid en 2013, Justine Triet fait l’ouverture de la Semaine de la critique avec ce nouvel opus qu’elle présente comme “une dramédie sur la vie mouvementée d’une femme, avocate pénaliste, qui va perdre pied après avoir accepté la défense de son meilleur ami, accusé de tentative de meurtre”...
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Mékong Stories
Mékong Stories (2015), la critique de B.G
Nos années sauvages C'est la fin des années 90, le Vietnam lutte contre la tourmente économique et la surpopulation. Vu, 20 ans, vient d’arriver à Saïgon (depuis sa chute la ville s’appelle Hô-Chi-Minh-Ville mais ses habitants continuent à l’appeler Saïgon, Hô-Chi-Minh-Ville restant en fait le centre de la ville) pour étudier la photographie. Fils de paysan, il loue une petite chambre près du Mékong, dans un quartier pauvre de Saïgon. Son colocataire, Thang, travaille dans une discothèque et partage son temps entre les dealers, le jeu et le milieu de la prostitution. Avec lui, Vu découvre le monde de la nuit et une jeunesse rebelle en rupture avec les règles sociales et morales. Van rêve de devenir danseuse. Cuong chante dans la rue...
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Les Malheurs de Sophie
Les Malheurs de Sophie (2015), la critique de B.G
La petite fille modèle Depuis son château, la petite Sophie ne peut résister à la tentation de l’interdit et ce qu’elle aime par-dessus tout, c’est faire des bêtises avec son cousin Paul. Lorsque ses parents décident de rejoindre l’Amérique, Sophie est enchantée. Un an plus tard, elle est de retour en France avec son horrible belle-mère, Madame Fichini. Mais Sophie va pouvoir compter sur l’aide de ses deux amies, les petites filles modèles, et de leur mère, Madame de Fleurville pour se sauver des griffes de cette femme. Christophe Honoré a construit son film en y incluant une partie des Petites filles modèles. Il peut ainsi construire un modèle de récit en deux temps différents qu’il affectionne et en deux saisons qu’il oppose...
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Apprentice
Apprentice (2015), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Né à Melbourne, en Australie, le réalisateur Boo Junfeng signe avec Apprentice son deuxième long métrage après Sandcastle ,qui figurait parmi la sélection officielle de la Semaine de la critique en 2010. On lui doit également plusieurs courts :Un retrato de familia (2004), Stranger (2005), The Changi Murals (2006), Katong Fugue (2007), Keluar baris (2008), Tanjong rhu (2009),ainsi qu’un sketch de l’anthologie collective 7 Letters (2015) destinée à célébrer le 50e anniversaire du cinéma de Singapour. Apprentice orchestre la trouble fascination d’un gardien de prison solitaire pour un bourreau...
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Fritz Bauer, un héros allemand
Fritz Bauer, un héros allemand (2015), la critique de B.G
Un spécialiste 70 ans après la chute du régime nazi, le cinéma allemand n'a pas fini d'explorer les zones d'ombre de cette sinistre période. Entreprise pédagogique ô combien louable qui nous donne en plus des films passionnants : tout récemment, Elser, un héros ordinaire d'Oliver Hirschbiegel réhabilitait la mémoire du premier (et unique !) civil à avoir tenté d'assassiner Adolf Hitler en 1939...
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Le BGG – Le Bon gros géant
Le BGG – Le Bon gros géant (2016), la critique de Arnaud
Ce 1er juillet 2016 sortira "Le Bon Gros Géant", dernier Spielberg, sur les écrans US, et attendu sur notre cher territoire pour le 20 juillet.Le film vient d'être présenté en séance spéciale au Festival de Cannes 2016 où il reçut un accueil mitigé ... Alors à quoi s'attendre lorsque l'on lit "Par le créateur de E.T, et l'auteur de Charlie et la Chocolaterie" ou encore de "Matilda" sur l'affiche ?Si le film semble vraiment être adressé aux enfants, il se pourrait que l'on n'en apprécie pas la magie si l'on n'a pas moins de 16 ans ! Spielberg nous sort le grand jeu des effets spéciaux (y'a quand même du cash derrière !), les plans sont à couper le souffle (en 4K et 3D il y aura de quoi nourrir l'appétit des perfectionnistes), mais.....
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