La Forêt de Quinconces (2016), la critique de
B.G
CANNES 2016 - SÉANCE SPÉCIALE
L'une danse, l'autre pas
“L’art naît de contraintes, vit de luttes et meurt de liberté”, déclare Grégoire Leprince-Ringuet, en citant André Gide, à propos de la gestation de son premier long métrage après les courts Dimanche matin (2010) et Inaperçu (2011). “J’ai dû réécrire des scènes entières pour les faire tenir dans le plan de travail, explique-t-il. À chaque fois, la scène a gagné de cette adaptation.” Le scénario de ce chassé-croisé amoureux dialogué en alexandrins lui a été inspiré par quelques poèmes de son cru et un axiome d’architecte paysagiste. “Écriture, préparation, tournage, montage… Pour moi, c’est un seul geste, déclare-t-il. J’aime toutes ces étapes, chacune en particulier...
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