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Toutes vos critiques :

Arctic
Arctic (2018), la critique de B.G
CANNES 2018: SÉANCE SPÉCIALE Génération Youtube Connu sous le pseudonyme de MysteryGuitarMan, le réalisateur Joe Penna s’est fait un nom sur les réseaux sociaux où sa chaîne YouTube fédère près de 2,8 millions d’abonnés. Il a signé les séries T-Shirt War (2010), Once Upon (2011), Sand Box (2012), Behind the Glasses et les courts métrages Meridian (2012), Instant Getaway (2014) et Beyond (2015). Arctic, son premier long, est un film de survie qui réunit le comédien danois Mads Mikkelsen, prix d’interprétation masculine à Cannes en 2012 pour La chasse, et l’actrice islandaise Maria Thelma Smáradóttir, révélée par la série Fangar (2017)...
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Grâce à Dieu
Grâce à Dieu (2018), la critique de B.G
Ne rien laisser au hasard, ne rien céder au pathos. Refuser le manichéisme autant que les raccourcis, ne pas tomber dans la caricature, fuir les clichés. Frapper fort, mais avec une implacable justesse, sans appel, sans échappatoire, sans possibilité aucune ni de minimiser, ni de tergiverser : voilà la chair, puissante, du nouveau film de François Ozon. Et c’est un grand film, un film important. Il faut par ailleurs une audace certaine pour se lancer dans une fiction inspirée de faits on ne peut plus réels, en ne changeant ni les noms des protagonistes, ni les dates, ni les lieux, ni les témoignages...
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Les Éternels
Les Éternels (2018), la critique de B.G
CANNES 2018: COMPÉTITION L’amour à mort Chroniqueur inlassable des mutations de la Chine du troisième millénaire, Jia  Zhangke prend  cette fois pour prétexte l’histoire  d’amour compliquée d’un caïd de la pègre  avec une femme qui se sacrifie pour lui  avant de surfer sur l’expansion économique en montant un empire du jeu. Croisement de deux destins opposés pour un couple amoureux qui se déroule entre 2001 et 2017 dans  un pays en pleine mutation économique et morale. Les éternels est éclairé par le chef opérateur français Éric Gautier, César 1999 pour la photo de Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau et lauréat du prix de la CST en 2004 pour ses contributions à Clean  d’Olivier Assayas et Carnets de voyage de Walter Salles...
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Le Silence des autres
Le Silence des autres (2018), la critique de B.G
El Silencio de Otros revela la lucha silenciada de las víctimas del régimen franquista, que continúan buscando justicia hasta nuestros días. Filmada a lo largo de seis años, con un estilo de cine directo e intimista, la película acompaña a víctimas y supervivientes del régimen a medida que organizan la denominada « Querella Argentina » y confrontan un « pacto del olvido » sobre los crímenes que padecieron. Producida por Almodóvar y Esther García, la pelicula da voz a la silenciada denuncia de los crímenes contra la humanidad cometidos durante el franquismo. La implicación del documental en el seguimiento de las querellas y todo el proceso pone de manifiesto su objetivo. Que no es otro que concienciar al publico : El pasado no puede borrarse sin más.1977...
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Paris est à nous
Paris est à nous (2018), la critique de B.G
Tourné entre 2014 et 2017 sans autorisation dans les rues de Paris, il a ensuite été soutenu par des internautes lors d’une campagne de financement participatif. Après ça, le combat était du côté de la distribution et tout s’est finalement soldé par l’intérêt de Netflix. Mis en ligne le 22 février 2019 et rebaptisé “Paris est à Nous”, le film du collectif Elisabeth Vogler était donc très attendu.Avant même de le découvrir, “Paris est à Nous” promettait de bousculer les codes du cinéma et il faut bien avouer qu’il y parvient en partie. Avec une caméra toujours proche de son héroïne jouée par Noémie Schmidt, la place laissée à l’improvisation et la captation d’ambiance, le pari était ambitieux...
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Marie Stuart, reine d'Écosse
Marie Stuart, reine d'Écosse (2018), la critique de B.G
Voilà une nouvelle reine qui descend de son piédestal, exhumée de nos livres d’histoire pour apparaître plus complexe à l’écran, plus humaine et contemporaine que ne la momifiaient nos leçons moult fois rabâchées. Décidément, les cinéastes, ces temps derniers, prennent un malin plaisir à farfouiller dans les jupons illustres du passé, dans ces destinées qui nous faisaient rêver petits avant qu’on découvre le revers de la médaille, les têtes qui tombent, la violence sanguinaire des prétendants aux trônes, mais aussi la place de ces femmes tout autant souveraines que prisonnières de leurs cours...
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Nuestro tiempo
Nuestro tiempo (2018), la critique de B.G
Captant initialement l'innocence de l'enfance face aux arrières pensées adolescentes, au travers d'une longue scène de baignade et de jeux dans une eau boueuse, Carlos Reygadas ouvre son film avec des plans de toute beauté. Il bascule ensuite du côté des adultes pour suivre le lent délitement du couple formé par Juan (Carlos Reygadas lui-même) et Esther (Natalia Lopez, écrivaine, monteuse émérite des films d'Amas Escalante et de Reygadas, par ailleurs son époux à la ville !), qui habitent et exploitent un ranch d'élevage de taureaux de combat (!!) près de Tlaxcala, dans la campagne mexicaine.La quiétude des lieux tranche avec le feu intérieur qui consume les personnages...
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L'Amour debout
L'Amour debout (2018), la critique de B.G
Cette histoire pourrait se dérouler dans un roman de Balzac. Cette fois, les Illusions perdues sont celles de Martin et Léa, deux jeunes provinciaux qui viennent de se séparer et qui montent à Paris pour se trouver une place. Mais comment se reconstruire après l'échec du premier amour ? Et que signifie entrer de plain-pied dans le monde adulte ? A l'intérieur de soi, il y a aussi un être mystérieux que l'on ne connaît pas.Martin et Léa ne sont pas des héros modernes. Il y a en eux quelque chose de romantique, qui résiste à l'air du temps, à son obsession de réussite et d'efficacité. Ce sont des êtres sensibles, doux et délicats, qui avancent à leur rythme...
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Les Recrues
Les Recrues (1962), la critique de B.G
Les recrues, réalisé en 1962 et dévoilé au Festival du film de Venise, est sa première oeuvre, adaptée d’un sujet de Pasolini.En effet, Pasolini lui même écrit l’histoire originale qu’il souhaite finalement délaisser pour se consacrer à son prochain long métrage, Mama Roma. Il demande alors à Bernardo Bertolucci d’en écrire le scénario dont le producteur Antonio Cervi, impressionné par le succès d’Accattone, en avait acquis les droits, dans l’espoir que Pasolini le réalise.Bertolucci entame alors le scénario du film avec Sergio Citti (proche collaborateur de Pasolini) dont il se voit confier la réalisation par Antonio Cervi.C’est ainsi qu’à l’âge de 21 ans, Bernardo Bertolucci est le plus jeune réalisateur de l’histoire du cinéma italien...
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"Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des Barbares"
"Peu m’importe si l’histoire nous considère comme des Barbares" (2018), la critique de B.G
L'histoire se passe à notre époque. Mariana Marin, metteur en scène de théâtre, travaille d'arrache-pied sur une reconstitution complexe du massacre d'Odessa, survenu en 1941, quand le chef de l'armée roumaine, Ion Antonescu, a ordonné l'exécution de civils juifs suite à une attaque surprise portée contre ses troupes. Des milliers d'innocents sont morts ce jour-là, et Mariana voudrait rejouer les événement sur une place, au centre de Bucarest...
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Ralph 2.0
Ralph 2.0 (2017), la critique de B.G
Les Mondes de Ralph a connu un tel succès en 2012 que Walt Disney Animation Studios a décidé de faire ce qu'elle n'avait pas fait depuis très longtemps avec l'une de ses productions : créer une suite. Évidemment, une telle entreprise est risquée et, bien que nous ayons aujourd'hui beaucoup d'exemples du contraire, quand on retouche à un succès, on craint toujours de pâlir son souvenir. Heureusement, Ralph Breaks the Internet n'atténuera pas l'étoile de Wreck-It Ralph, bien au contraire. Si ce deuxième opus a un effet sur la franchise, ce ne sera que de la rendre encore plus mémorable.Ce nouveau film mise sur l'humour avant tout...
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Vice
Vice (2018), la critique de B.G
Dick Cheney : il y a des chances que ce nom ne vous dise pas grand chose, notamment aux plus jeunes d’entre vous… Et pourtant durant quelques années, de 2001 à 2006, Richard Bruce Cheney fut probablement l’homme le plus puissant de la planète. 2001, c’est évidemment le 11 septembre, cet attentat qui a sidéré l’Amérique non seulement par le nombre impressionnant de ses victimes (près de 3000 morts) mais aussi par la symbolique de son mode opératoire (plusieurs avions étaient capables de frapper simultanément le pouvoir économique et militaire du pays le plus puissant du monde). Le 11 septembre 2001, le nouveau président inexpérimenté, G.W Bush, n’est que depuis quelques mois au pouvoir...
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Alita : Battle Angel
Alita : Battle Angel (2018), la critique de B.G
Adaptation cinématographique à la fois tant attendu et redouté par les fans du manga de Yukito Kishiro, « Gunnm », Alita : Battle Angel arrive enfin sur nos écrans, après une longue gestation. Projet de longue date initié par James Cameron, le réalisateur a préféré confié la réalisation de cette adaptation au cinéaste Robert Rodriguez, réalisateur ayant déjà opéré dans l’adaptation comic book avec le respecté Sin City (2005)...
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The Hate U Give - La haine qu'on donne
The Hate U Give - La haine qu'on donne (2018), la critique de B.G
« The Hate U Give Little Infants Fucks Everybody. » Cette phrase, rendue célèbre par le rappeur Tupac sous l’acronyme « THUG LIFE », est maintes fois répétée dans le roman The Hate U Give d’Angie Thomas. Cet ouvrage, qui figure depuis 2017 dans le palmarès du New York Times des livres les plus populaires, offre un portrait saisissant, accessible et rigoureux de la brutalité policière et du racisme systémique aux États-Unis. Adapter une œuvre d’une telle densité au cinéma aurait pu s’avérer fort périlleux. Or, malgré l’effet d’engorgement qui menace au départ d’altérer le réalisme de l’œuvre, le réalisateur George Tillman Jr...
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My Beautiful Boy
My Beautiful Boy (2018), la critique de B.G
Nic Sheff (Timothée Chalamet) a tout pour être heureux: un père, David (Steve Carell), et une belle-mère (Maura Tierney) aimants et attentifs, une mère (Amy Ryan) qu’il voit pendant les vacances, un environnement stimulant. Il se met à essayer différentes drogues et, lorsqu'il arrive à la méthamphétamine (crystal meth), la sensation qu’il éprouve est celle d’enfin «voir le monde en Technicolor». David est dépassé par une situation qu’il ne comprend pas. Ce père journaliste utilise alors ses réflexes professionnels. Il cherche, creuse, fouille, interroge un médecin (Timothy Hutton) qui lui explique en quoi le crystal meth est la pire des drogues, et quels sont ses effets à long terme sur le cerveau...
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Dragons 3 : le monde caché
Dragons 3 : le monde caché (2017), la critique de B.G
Maintenant, chef et dirigeant de l'île de Beurk aux côtés d'Astrid, Harold y a fondé une utopie de dragons, totalement chaotique. Lorsque la soudaine apparition d'une femelle Furie Éclair coïncide avec le moment où le village affronte la menace la plus sombre de son histoire, Harold et Krokmou doivent quitter l'endroit où ils ont toujours vécu et se rendre dans un monde caché connu comme étant un mythe. Lorsque se révèlent leurs véritables destinées, le dragon et son cavalier se battront ensemble jusqu'aux confins de la Terre, afin de protéger tout ce qu'ils ont de précieux.C’est un sentiment assez paradoxal qui nous emporte lorsque l’on découvre le troisième opus de la trilogie à succès Dragons...
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Eric Clapton : Life in 12 Bars
Eric Clapton : Life in 12 Bars (2017), la critique de B.G
Bienvenus dans le monde du blues ! En langage musical, une « bar » est une mesure et une « 12 bars blues », la grille d’accords la plus emblématique de ce genre musical. À travers la musique et la voix d’Eric Clapton, le Dieu de la guitare (en référence aux fameux graffitis éparpillés dans Londres, titrant Clapton is God), nous saisissons à quel point l’approche du guitariste sur son métier était révolutionnaire. Eric Clapton est un des premiers à « démocratiser » le blues, chez les populations blanches occidentales notamment. Cet excellent « rockumentaire », composé d’images inédites – aussi bien vidéo que photo – issues de la collection personnelle de Clapton, nous livre pour la première fois l’ensemble de sa vie...
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Une intime conviction
Une intime conviction (2018), la critique de B.G
« La Justice ? C’est cette erreur millénaire qui veut qu’on ait attribué à une administration le nom d’une vertu » disait le grand avocat toulousain Alain Furbury. Et c’est tout à fait de cela dont il est question ici. Si le film s’appuie sur une affaire véritable, que le jeune réalisateur a suivie au plus près des années durant, il brode autour de la réalité une fiction tout en suspens, aux rebondissements narratifs captivants, qui se dévore comme un thriller palpitant. On en ressortira avec plus d’interrogations que de réponses, comme c'est souvent le cas au terme d'un procès… Des multiples rebondissements sur la disparition de Susanne Viguier, le 27 février 2000, on a l’impression d’avoir tout lu, vu ou entendu...
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Rétrospective en trois films : Michael Cacoyannis, l'âme grecque
Rétrospective en trois films : Michael Cacoyannis, l'âme grecque, la critique de B.G
Rétrospective Michael Cocoyannis en 3 films avec la sublime Ellie Lambeti – Le réveil du dimanche– La fille en noir– Fin de crédit
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Si Beale Street pouvait parler
Si Beale Street pouvait parler (2017), la critique de B.G
Il n’y a pas que les humains qui parlent, il y a aussi les rues comme le dit le titre. Et puis les images. Celles de ce Harlem des années 70 sont d’une beauté limpide. Tout autant que l’est le noir lumineux des yeux de la jeune Tish qui expriment tant d’amour, tant de confiance quand elle les plonge dans ceux de Fonny. Ces deux-là se connaissent depuis leurs plus tendres années. Lorsqu'au sortir de l’enfance ils se déclarent leur flamme, elle n’est que le prolongement d’une grande complicité harmonieuse. C’est une relation sans l’ombre d’un doute qui se vit-là, pleine d’espoir : celui de l’avenir radieux promis à ceux qui vont de l’avant, courageux devant l’adversité, les obstacles. Ils sont si beaux à voir qu’on s’attache instantanément à eux...
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