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Toutes vos critiques :

Johnny en 3 films
Johnny en 3 films (1963), la critique de B.G
En parallèle de la chanson, l’homme qui a métamorphosé le paysage musical français a aussi mené de front une fructueuse carrière au cinéma. Entre 1963 et 1970, déjà star du rock’n’roll, Johnny Hallyday débute une carrière d’acteur avec trois films marquants qui assiéront bientôt sa réputation de comédien. Dans le western à la française D’où viens-tu… Johnny ? de Noël Howard (1963), il suit les traces de son idole Elvis Presley et joue sur son image d’« idole des jeunes »...
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Madame Fang
Madame Fang (2017), la critique de B.G
Le réalisateur chinois Wang Bing revient au Festival de Locarno (après avoir fait partie du jury de la Compétition Internationale l’année passée) avec un film empreint de délicatesse et de désespoir. Coproduit par la France et l’Allemagne, Mrs. Fang (en Compétition Internationale) poursuit le dialogue sur les gens de tous les jours auxquels Wang Bing est intimement lié. En effet, le réalisateur est inlassablement à la recherche du sublime qui se cache dans le quotidien d’une vie apparemment banale.Dans son dernier film, Wang Bing a décidé de nous offrir les derniers moments de vie de Fang Xiuyan (Mrs. Fang précisément), une paysanne née à Huzhou (Fujian) à la fin des années 1940 qui souffre de la maladie d’Alzheimer depuis longtemps...
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Filles du feu
Filles du feu (2017), la critique de B.G
Elles ont à peine 20 ans et affrontent l’État Islamique au Kurdistan syrien. Dans ce Moyen-Orient où d’ordinaire, par tradition patriarcale ancrée, l’homme marche devant et la femme derrière, le fait qu’elles aient pris les armes au côtés de leurs frères revêt une importance extraordinaire. Leurs foulards de couleurs, leur calme et leur courage ont fait le tour du monde, même si parfois ce fut jusqu'à la caricature. À contrepied des flux d’images de guerre, Stéphane Breton a filmé un quotidien dans un monde en ruines, leurs attentes, et les veillées d’armes autour du souvenir de disparus. Ce sont des combattantes kurdes,des “Filles du feu”...
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Hedy Lamarr : from Extase to Wifi
Hedy Lamarr : from Extase to Wifi (2017), la critique de B.G
« Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques, aimez les malgré tout. Si vous faites le bien, on vous prêtera des motifs égoïstes et calculateurs, faites le bien malgré tout. Ceux qui voient grand peuvent être anéantis par les esprits les plus mesquins, voyez grand malgré tout. Ce que vous mettez des années à construire peut être détruit en un instant. Construisez malgré tout. Donnez au monde le meilleur de vous-même, et vous risquez d'y laisser des plumes. Donnez au monde le meilleur de vous-même malgré tout...
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Manhattan Stories
Manhattan Stories (2017), la critique de B.G
Une journée à Manhattan. Dès le réveil, Benny, fan de vinyles collectors et de chemises bariolées n’a qu’une obsession : aller récupérer un disque rare de Charlie Parker. Mais il doit aussi gérer la déprime de son coloc Ray qui ne sait comment se racheter après avoir posté en ligne, en guise de vengeance, des photos de nu de sa copine. Pendant ce temps, Claire, chroniqueuse judiciaire débutante passe sa première journée sur le terrain aux côtés de Phil, journaliste d’investigation pour un tabloïd ayant des méthodes douteuses pour obtenir un scoop. Leur enquête va les mener jusqu’à Jimmy, un horloger qui pourrait détenir, sans le savoir, les preuves d’un meurtre...
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Ocean's 8
Ocean's 8 (2016), la critique de B.G
Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Mindy Kaling, Sarah Paulson, Awkwafina, Rihanna et Helena Bonham Carter font équipe dans le film d’action et d’aventure « Debbie Ocean 8 ». Cinq ans, huit mois, douze jours et des poussières… Debbie Ocean (Sandra Bullock) a eu le temps de planifier le plus ambitieux cambriolage de sa carrière. Toutefois, pour le mettre à exécution, elle devra compter sur une équipe d’arnaqueuses sans égales réunies autour de sa fidèle complice Lou Miller (Cate Blanchett). Ensemble, elles recrutent une nouvelle bande de spécialistes : la bijoutière Amita (Kaling); l’escroc de rue Constance (Awkwafina); la receleuse Tammy (Paulson); la pirate informatique Nine Ball (Rihanna); et la créatrice de mode Rose (Bonham Carter)...
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Deadpool 2
Deadpool 2 (2017), la critique de B.G
Les fans n'ont tout de même pas à s'inquiéter, ils retrouveront leur super-héros baveux, qui est bien plus drôle que la moyenne des ours et qui lance des commentaires déplacés à outrance. Il reste qu'il ne faut pas nier que cet antihéros est attachant, et même séduisant. Il est beau à voir avec Vanessa, son amoureuse avec qui il envisage d'avoir un enfant. Les rebondissements de cette histoire sont nombreux: d'abord, Deadpool, Wade Wilson de son vrai nom, vit un drame bouleversant, qui l'incite à mettre fin à ses jours. Malheureusement (ou heureusement), son pouvoir de guérison le remettra rapidement sur les rails. Il sera ensuite recruté dans l'équipe des X-Men et il se liera d'amitié avec le jeune mutant Russel...
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Trois visages
Trois visages (2018), la critique de B.G
CANNES 2018: COMPÉTITION LE POIDS ÉCRASANT DES TRADITIONS Assistant d’Abbas Kiarostami sur Au travers des oliviers (1994), Jafar Panahi se fait remarquer dès son premier long métrage, Le ballon blanc (1995), Caméra d’or à Cannes...
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Rétrospective Dario Argento
Rétrospective Dario Argento, la critique de B.G
Dario Argento le magicien de la peur - L'Oiseau au plumage de cristal (1970)- Le Chat à neuf queues (1971)- Suspiria (1977)- Phenomena (1985)- Opera (1987)    
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À genoux les gars
À genoux les gars (2017), la critique de B.G
CANNES 2018: UN CERTAIN REGARD 18 ans de réflexion Deux filles, deux garçons et plein de possibilités. Tel est le schéma directeur du 3e long d’Antoine Desrosières après À la belle étoile (1993) et Banqueroute (2000). Une œuvre indissociable de ses interprètes féminines Souad Arsane et Inas Chanti, et de sa coscénariste, Anne-Sophie Nanki, déjà réunies dans son court Haramiste (2014), prix du public à Pantin et à l’affiche pendant un an, dont son nouveau long constitue une sorte de prolongement. Dans  la tradition de films d’apprentissage tels que L’esquive  (2003) d’Abdellatif Kechiche ou Et toi, t’es sur qui ?  (2007) de Lola Doillon, À genoux les gars s’attache au nouveau désordre amoureux sur un ton décalé...
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Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête
Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête (2017), la critique de B.G
Comme il serait agréable de voir un ciel étoilé trôner éternellement au-dessus de sa tête, pour changer des avions, des nuages de pollution et des câblages électriques ! D'avoir la chance de faire un pas de côté infime pour se rapprocher de la Grande Ourse, et paf, faire cuire ses coquillettes dans cette grande casserole céleste, obtenir une cuisson al dente à des années lumières… Puis faire une sieste digestive, en étalant son corps sur la Voie lactée… Bref, comme il serait agréable de pouvoir fantasmer la réalité sans paraître fou ! Et d'avoir la possibilité parfois de vivre seul avec ses névroses, comme Bruno, loin du regard des autres. Car s'il y a bien quelque chose que Bruno ne fait pas, c'est des concessions...
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Nous nous sommes tant aimés
Nous nous sommes tant aimés (1974), la critique de B.G
1974 : c’était le temps de la grande splendeur de la comédie italienne, époque magnifique des Age, Scarpelli, Risi, Comencini, Gassman, Manfredi, Sordi… et une grosse poignée d’autres… Le cinéma italien foisonnait de merveilles : il savait lier drôlerie, émotion, réflexion politique, analyse sociale et grandes histoires d’amour, remplissait les salles d’un public populaire pour qui les professionnels de la profession se décarcassaient afin de pondre des films intelligents. On suivait avec avidité les nouvelles apparitions d’une brochette de comédiens sublimes qui pour la plupart faisaient aussi merveille sur les scènes de théâtre. Ettore Scola était en bonne place parmi les plus aimés, et parmi les plus grands...
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Diamantino
Diamantino (2018), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2018 Riche et célèbre Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt ont réalisé ensemble deux courts métrages, dont Palácios de pena, présenté en 2011 à la Mostra de Venise dans la section Orizzonti. “Nous ne formons pas un duo de collaborateurs, ce qui équivaudrait à un statut  d’artiste unique. Nous ne formons pas non plus un collectif. Nous travaillons ensemble car nous sommes amis. C’est à la fois agréable et gratifiant sur le plan intellectuel. La pratique de l’art devient ainsi un processus social”, expliquent-ils. “Ils ne divisent pas les tâches mais rebondissent sans cesse sur les idées de l’autre...
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Mon cher enfant
Mon cher enfant (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2018 Le fils préféré Après Hedi, présenté à la Berlinale en 2016, le cinéaste tunisien Mohamed Ben Attia propose un film centré sur le personnage de Riadh, un père ne pouvant se résoudre à la disparition de son fils vraisemblablement parti en Syrie. “Au départ, j’ai eu envie de parler de ces jeunes qui choisissent la radicalité comme dernier recours mais je me suis très vite rendu compte que mon vrai sujet était la vie de Riadh, son travail, son couple et bien entendu sa paternité...
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Les Oiseaux de passage
Les Oiseaux de passage (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2018 (Film d'ouverture) Aux origines du narcotrafic Après y avoir présenté en 2015 El abrazo de la serpiente, Ciro Guerra revient à la Quinzaine des réalisateurs avec ce film réalisé cette fois avec  Cristina  Gallego qui avait produit ses précédents longs. Les oiseaux de  passage situe son action dans les années 1970, lors de la “bonanza marimbera”, période durant laquelle la Colombie commence à exporter de la marijuana cultivée en masse. Le film est centré sur une famille d’indigènes Wayuu, le plus grand peuple autochtone du pays, qui va se retrouver au cœur d’un trafic florissant. L’idée est venue lors du tournage d’un film précédent de Ciro Guerra, Los viajes del viento, dans le Nord de la Colombie...
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Joueurs
Joueurs (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2018 Le cercle de l’amour “Le désir du film est né il y a longtemps, lorsqu'une nuit, un peu par hasard, j’ai accompagné un ami dans un cercle de jeu”, raconte Marie Monge. Fascinée par ce milieu, la cinéaste amasse une matière documentaire afin de convaincre ses producteurs. “Lorsque l’écriture du scénario a débuté, en 2014, c’était le crépuscule de ce monde, les derniers cercles fermaient leurs portes. Aujourd'hui, alors que le film est terminé, on annonce la réouverture de nouveaux établissements.” Écrit par la cinéaste avec la collaboration de Romain Compingt, Joueurs a été produit par Michaël Gentile pour The Film, David Pierret étant producteur associé...
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Woman at War
Woman at War (2017), la critique de B.G
SEMAINE DE LA CRITIQUE 2018 Volcan d’Islande L’idée de Woman at War s’est imposée à Benedikt Erlingsson à la suite d’une rencontre impromptue avec des représentants de la banque mondiale, l’amenant à se pencher sur le problème du changement climatique. “Ils nous expliquaient que notre industrie avait beaucoup d’impact sur l’environnement. En sortant du séminaire, j’ai commencé à amasser pas mal de documentation sur le sujet, tout en me posant la question de l’histoire que je voulais raconter. Le risque était de faire un film à thèse qui ennuierait tout le monde. Alors j’ai commencé à imaginer une héroïne, sans pour autant raisonner en termes de genre. Pour moi, l’incarnation de ce combat passait automatiquement par un personnage féminin...
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Mandy
Mandy (2018), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2018 Red is red En 2010, Beyond the Black Rainbow révélait un cinéaste singulier. Sur l’histoire d’une jeune femme séquestrée dans un institut new age pour tester ses pouvoirs psychiques, le Canadien Panos Cosmatos plaquait une  esthétique très “eighties”. Un premier opus rapidement  propulsé au rang de film culte. Près de huit ans plus tard, le réalisateur vient de récidiver  avec Mandy, coécrit avec Aaron Stewart-Ahn qui a notamment collaboré avec Michel Gondry sur Soyez sympas, rembobinez. Un long qui, comme le précédent, s’attaque à la perversion des utopies des années 1960, victimes des pires dérives sectaires...
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En liberté !
En liberté ! (2016), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2018Quintessence de la comédie à la françaiseCette première sélection cannoise pour Pierre Salvadori confirme, s’il en était besoin, l’intérêt prononcé d’Edouard Waintrop envers la comédie populaire. Neuvième film du cinéaste, En liberté ! a été tourné durant l’hiver 2017 dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Île-de-France sur un scénario écrit par le réalisateur, Benoît Graffin et Benjamin Charbit. Sur un argument somme toute fort classique, “une inspecteur de police qui se trouve être la veuve d’un flic considéré comme un héros, découvre fortuitement que ce dernier était le pire des ripoux”, le cinéaste réalise une œuvre qui promet de faire date...
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Escobar
Escobar (2017), la critique de B.G
“Quand je pleure pour un homme, je préfère le faire dans jet privé plutôt quand dans un bus”, dit la voix de narratrice de la journaliste de télévision Virginia Vallejo (Penelope Cruz) dans le dernier film en date, sur tant d’autres, à propos du caïd de la drogue Pablo Escobar. Il serait tout aussi snob de dire, quand on pleure à cause d’un film, que c’est tellement mieux de le faire à la Mostra de Venise que dans un multiplexe de province. Loving Pablo, adapté des mémoires de Vallejo, Loving Pablo, Hating Escobar, de Fernando León de Aranoa, a été projeté hors compétition sur le Lido, avec Javier Bardem dans le rôle d’Escobar...
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