Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Yourself and Yours
Yourself and Yours (2016), la critique de B.G
Smoking / No Smoking Youngsoo, un peintre, s'inquiète de l'état de santé de sa mère. Il apprend que sa petite amie Minjung est sortie boire avec un autre homme. Furieux, Youngsoo se dispute avec sa future épouse. Déçue par le comportement de Youngsoo qui préfère croire les rumeurs, Minjung veut faire une pause dans leur relation et quitte l'appartement. Youngsoo, regrettant les mots durs qu'il a pu dire à sa compagne, part à sa recherche. Pendant ce temps, des femmes qui ressemblent étrangement à Minjung, enchaînent les soirées alcoolisées et les rencontres sans lendemain dans les bars de Séoul.Hong Sang-soo revient après Un jour avec, un jour sans avec l'esthétique et l'économie de production qui le caractérisent...
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Le Divan de Staline
Le Divan de Staline (2015), la critique de B.G
Perversion narcissique Soit un énorme palais décadent orné d'inquiétantes gargouilles, perdu au fond de bois profonds en Géorgie, le genre d'antre fait sur mesure pour un ogre solitaire et pas gentil du tout comme on en croise dans les contes qui font peur aux enfants et frissonner même ceux qui les racontent. Staline s'est isolé pour quelques jours avec son étrange et belle maîtresse Lidia Semionova. Elle lui lit Pouchkine, il écoute la Callas chantant l'aria de Lady Macbeth qui « convoque les pouvoirs du mal pour l'ambition de son mari : Callas a dans sa voix la folie des rêves et la terreur des visions »… Il fume la pipe dans son fauteuil, il a l'air cruel d'un gros matou perfide qui semble s'amuser de la crainte qu'il inspire...
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La Femme qui est partie
La Femme qui est partie (2016), la critique de B.G
Les âmes perdues Lav Diaz est un cinéaste philippin en activité depuis presque quinze ans, auteur complet – pour La Femme qui est partie, il est scénariste, réalisateur, chef opérateur et monteur ! – d'une dizaine de films, qui jouissent d’une solide réputation (souvent acquise dans les plus prestigieux festivals), qui sont encensés par une critique quasi-unanime mais qui restent presque totalement méconnus du public. En tout cas en France...
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Lego Batman, le film
Lego Batman, le film (2016), la critique de B.G
"Iron Man_est_naze" Portés par les 469,2 millions $ engrangés par Le film La Grande aventure de Lego en 2014, les studios Warner ont décidé de capitaliser sur Batman avec Lego Batman le film, puisqu'ils possèdent les droits d'adaptation de ce personnage de DC Comics (Ben Affleck est son interprète actuel dans les films en prises de vues réelles).En conservant l'esprit irrévérencieux du premier long métrage, les cinq scénaristes (Seth Grahame-Smith, Chris McKenna, Erik Sommers, Jared Stern et John Whittington) ont fait du bel ouvrage. S'inspirant visiblement de Deadpool (qui n'a pas fini de faire des émules) tout en respectant une volonté de plaire aux enfants, le générique d'ouverture annonce immédiatement la couleur...
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Le Concours
Le Concours (2015), la critique de B.G
La Fémis Le concours d’entrée de la Fémis, Grande Ecole de cinéma, filmé pour la première fois. A travers ce documentaire, Claire Simon questionne le rapport entre les générations et le difficile parcours de sélection qu'organisent nos sociétés contemporaines.Les grandes grilles de la Fémis s'ouvrent et le flot des candidats pénètre dans le berceau, le "saint des saints" du 7e art en France. Les formalités administratives accomplies, voilà notre petite foule rassemblée dans un grand amphithéâtre pour l'analyse d'un extrait de Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa : "vous avez trois heures". Additionnée à l'évaluation de leur dossier d'enquête, cette épreuve génère un premier écrémage...
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Un paese di Calabre
Un paese di Calabre (2015), la critique de B.G
Città Futura C'est une bouffée d'espoir, un souffle d'optimisme qui nous arrivent de Calabre, cette pointe de la botte italienne, pas touristique pour une lire, contrairement à la Sicile toute proche. Plus précisément d'un petit village à l'intérieur des terres, Riace. Un village frappé, comme beaucoup d'autres dans le coin, par un exode rural qui ne date pas d'hier, dans cette région agricole et pauvre qui fut longtemps une très importante terre d'émigration, grossissant une diaspora calabraise particulièrement nombreuse en France, mais surtout aux Etats Unis – au point que les Calabrais sont plus nombreux hors d'Italie que dans leur région d'origine...
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American Honey
American Honey (2015), la critique de B.G
CANNES 2016 - COMPÉTITION - PRIX DU JURY En compagnie des loups Lauréate d’un Oscar pour son court métrage Wasp en 2005, la réalisatrice Andrea Arnold a obtenu le prix du jury à Cannes pou Red Road en 2006 et Fish Tank en 2009. Membre du jury en 2012, elle revient en compétition avec son premier film tourné aux États-Unis, bien que de nationalité britannique, et soutenu par le comédien Shia LaBeouf qui figure parmi ses interprètes. Une nouvelle venue, Sasha Lane, tient le rôle principal d’American Honey, celui d’une adolescente fugueuse qui se retrouve à faire du porte-à-porte avec une équipe de représentants de commerce et découvre à leur contact le monde des adultes...
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Fleur de tonnerre
Fleur de tonnerre (2016), la critique de B.G
Ankou En ce temps-là, le début du XIXe siècle, partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents de l'Atlantique, courent les légendes les plus extravagantes. Le soir, dans les fermes, on évoque inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on sait responsables de la misère et des maux qui frappent sans relâche.De tous, l'Ankou, le serviteur de la mort qui récolte les trépassés à bord de sa charrette grinçante, est le plus craint. Terrorisée autant que fascinée par cette légende, la petite Hélène Jegado, fille de pauvres fermiers, se persuade qu'elle est l'incarnation de l'Ankou...
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Compte tes blessures
Compte tes blessures (2015), la critique de B.G
Père et fils Au premier plan la relation compliquée entre un père et un fils. En toile de fond la scène musicale alternative. Pas facile mine de rien de réaliser un premier long métrage avec cette double focale. Pas facile de mêler la sensibilité intimiste et l'énergie brute. Morgan Simon, à la fois scénariste et réalisateur, s'en sort haut la main, bien épaulé par une distribution sans faille. Kevin Azaïs est formidable, récompensé d'ailleurs dans plusieurs festivals pour ce rôle, Mona Chokri est comme toujours impeccable, et on découvre un étonnant comédien anglo-saxon, Nathan Wilcoks. D'une sincérité évidente, le film est extrêmement touchant, toujours sur le fil du rasoir sans jamais tomber dans le mièvre ni dans la surenchère émotionnelle...
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Au prix du sang
Au prix du sang (2011), la critique de B.G
Un jeune journaliste, longtemps rejeté par son propre père maintenant à l'article de la mort, doit enquêter sur un ancien ami de son père, candidat à la canonisation.Au fur et à mesure qu'il prend connaissance de la relation compliquée entre les deux hommes depuis l'enfance, et à travers les horreurs de la guerre civile espagnole, il découvre un drame poignant, fait de passion, de trahison, d'amour et de religion.Le récit que raconte ce film d'action se déroule pendant l'une des périodes les plus meurtrières de l'histoire, et permet à notre époque de découvrir le rôle irremplaçable du pardon.Au prix du sang a déjà bénéficié d’une sortie en 2011 mais n’a pas eu le succès escompté...
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Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants (2016), la critique de B.G
Mistral gagnant « Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants et les mistrals gagnants » Paroles de la chanson de RenaudLe film d'Anne-Dauphine Julliand nous fait rencontrer cinq enfants : Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual. Ils ont entre six et neuf ans, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves. Ils vivent dans l'instant. Avec humour et surtout l'énergie optimiste de leur âge, ils mènent un combat contre des maladies très graves et/ou évolutives...
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Jackie
Jackie (2016), la critique de B.G
"Camelot" Un mois à peine après le formidable Neruda (toujours à l'affiche  courez le voir si ce n'est pas déjà fait), un nouveau film de Pablo Larraín, un nouveau regard décalé et passionnant sur un personnage célèbre, une figure cette fois tellement médiatique qu'elle pourrait détourner du film le spectateur légitimement méfiant : il aurait tort, il se priverait d'un grand moment de cinéma brillant et suprêmement intelligent.Jackie nous fait vivre l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas, et les quelques jours qui suivront, du point de vue de la rescapée abasourdie, de la veuve immédiatement transformée en icône planétaire...
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Live by Night
Live by Night (2015), la critique de B.G
Public enemies Vétéran de la Première Guerre mondiale, Joe Coughlin devient criminel dans l'Amérique de la prohibition. Il tombe sous le charme de la vénéneuse Emma Gould et se trouve pris dans la guerre entre les mafias italienne et irlandaise. Après une série de braquages de banque et accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, Joe finit en prison, au grand désespoir de son père, Thomas, un policier avec de forts principes moraux. Libéré, Joe n'a pas d'autre choix que d'accepter la proposition du parrain Maso Pescatore, qui l'envoie à Tampa en Floride, pour faire de la contrebande d'alcool. Sur place, il tombe amoureux de Graciella Suarez et veut monter un casino...
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Harmonium
Harmonium (2016), la critique de B.G
CANNES 2016 - UN CERTAIN REGARD Famille, je vous hais ! Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. À la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié...
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La Plus belle soirée de ma vie
La Plus belle soirée de ma vie (1972), la critique de B.G
Lors d’un déplacement en Suisse italienne, à Lugano dans le Tessin, où il vient récupérer une importante somme d’argent sur un compte non déclaré pour échapper au fisc de son pays, le docteur Rossi tombe en panne sur une route de montagne, après y avoir suivi une séduisante jeune femme à moto. Sa valise remplie de billets de banque il demande alors de l’aide au vieux résident d’un château afin d’y être hébergé pour la nuit et y rencontre trois autres magistrats à la retraite. Dès lors, les quatre hommes vont passer en revue la vie du docteur sous forme de procès...
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La Mécanique de l'ombre
La Mécanique de l'ombre (2015), la critique de B.G
Les barbouzes Deux ans après un burn-out, Duval, au chômage, se voit contacter par un mystérieux employeur pour retranscrire des écoutes téléphoniques. Aux abois financièrement, il accepte sans poser de questions sur la finalité de cette organisation. Ce travail simple, s’il lui permet de reprendre pied dans sa vie, va néanmoins le placer très vite au cœur d’un complot politique et le plonger malgré lui dans le monde impitoyable des services secrets…C’est au cœur de l’état et en s’inspirant de plusieurs crises ou complots nés (ou supposés) au cœur de notre pays que le réalisateur installe son intrigue. Pour ce faire, il ne choisit pas les ors de la République mais bien plutôt les bas-fonds du contre-espionnage...
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Dalida
Dalida (2016), la critique de B.G
Iolanda Prénom qui sent bon la Méditerranée, le soleil et la sensualité. Iolanda Gigliotti, d'origine italienne, née au Caire, qui deviendra Dalida, une des plus grandes stars françaises et internationales. C’est la vie de cette artiste hors-norme que nous raconte Lisa Azuelos, dans ce biopic bouleversant. Une Dalida déchirée par les hommes et exploitée jusqu’à la lie. Celle qui fut la reine du disco des années 70 ne connaîtra jamais la sérénité. La réalisatrice filme l’histoire de la chanteuse sous forme d’un puzzle, virulente charge de la condition de la femme dans le milieu du show-business. Et contrairement à d’autres biopics, on entend beaucoup des tubes de ses chansons dans le film, et les fans devraient être ravis...
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La Cigale, le corbeau et les poulets
La Cigale, le corbeau et les poulets (2016), la critique de B.G
« Cellule 34 » et les pieds nickelés C'est une histoire qui ferait rigoler le plus sinistre des neurasthéniques : elle est tout ce qu'il y a de vraie et a néanmoins toutes les apparences d'une farce délirante et cocasse… On rit certes beaucoup à écouter les protagonistes du film se dépêtrer de cette affaire, mais on est aussi un brin admiratif de leur capacité à imposer tranquillement et avec bonne humeur leur volonté infatigable de résister à ce qui les défrise, irréductibles villageois qui mènent leur révolution tranquillement depuis un petit bled de l'Hérault à quatre pas d'ici...
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La La Land
La La Land (2016), la critique de B.G
Tous en scène Du haut de ses trente piges, Damien Chazelle confirme que la réussite de son premier film, le brillant et très remarqué Whiplash, était tout sauf le fruit du hasard. Il a talent fou, voilà tout ! Il récidive donc avec un projet plus ambitieux, une aventure qui porte un cran plus haut le degré d’exigence et confirme que le jeune réalisateur n’a sans doute pas peur de grand chose : ni de croquer à pleines dent dans le mythe, ni de faire trembler ses producteurs dont on imagine qu’ils ont aligné quelques zéros pour être à la hauteur du rêve...
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Tous en scène
Tous en scène (2016), la critique de B.G
Oh Yeah Si vos enfants aiment se dandiner, pousser la chansonnette sous la douche ou en classe, s'ils ne cessent de gigoter sur leur siège de cinéma, ce film est fait pour eux ! Nouvel opus de la bande qui avait déjà sévi avec Moi Moche et Méchant, Les Minions et Comme des Bêtes, Tous en scène la fait sauter (la scène) dans une joyeuse ambiance survoltée et reprend quelques tubes que petits et grands auront plaisir à réécouter.Buster Moon est un élégant koala qui dirige un grand théâtre, jadis illustre, mais aujourd'hui tombé en désuétude. Mais s'il n'a plus la cote, Buster a définitivement gardé la patate et en tant qu'éternel optimiste (un peu bougon quand même), il est prêt à tout pour sauver son théâtre...
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