Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Justice League
Justice League (2017), la critique de B.G
Après la mort de Clark Kent (Superman) des mains de Doomsday, Batman réévalue ses méthodes extrêmes et décide de réunir des héros extraordinaires pour former une équipe de combattants afin de défendre la Terre de toutes sortes de menaces. En compagnie de Wonder Woman, Batman cherche l'ancienne star de football cybernétiquement renforcée Vic Stone, le speedster Barry Allen et le guerrier atlante Arthur Curry. Ensemble, ils affrontent Steppenwolf, le messager et commandant en second du seigneur de guerre étranger Darkseid, qui est chargé de trouver trois artefacts cachés sur la Terre. En projet à Hollywood depuis maintenant 10 ans, Justice League, réunion des principaux héros de l'univers DC Comics, voit enfin le jour...
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La Fiancée du désert
La Fiancée du désert (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: UN CERTAIN REGARD Quand le corps exulte La fiancée du désert est né de l’association de Valeria Pivato, assistante de réalisation, directrice de casting et superviseure de scénarios pour des cinéastes de renom, et Cecilia Atán réalisatrice de spots de pub et de programmes éducatifs, qui a signé le documentaire Madres de Plaza de Mayo, la historia (2016) cité aux International Emmy Awards. "Nous avons commencé à écrire La fiancée du désert en 2012, racontent-elles, et nous l’avons envisagé d’emblée dans un esprit de synergie. Nous rêvions de faire un film transfrontalier et c’est pour cela que nous nous sommes tournées vers l’actrice chilienne Paulina García pour le rôle principal...
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Ouvrir la voix
Ouvrir la voix (2017), la critique de B.G
Amandine Gay partage son temps entre recherche et création. Comédienne, réalisatrice, universitaire, activiste, elle se définit comme auteure politique, puisque l’écriture peut être cinématographique, théâtrale, journalistique ou chorégraphique et que la réappropriation de la narration est un acte d’émancipation. Elle donne ici la parole à des femmes afro-descendantes qui racontent face caméra leur expérience de femmes noires vivant au sein d’une société blanche et patriarcale. Dans une mise en scène épurée mais très vivante, la réalisatrice laisse s’exprimer des voix aux parcours différents, aux affinités singulières mais qui ont toutes été, d’une manière ou d’une autre, renvoyées à la couleur de leur peau...
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L' Intrusa
L' Intrusa (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Fort apache Leonardo Di Costanzo a réalisé de nombreux documentaires, tous ancrés à Naples, sa terre de cinéma, suivant notamment le monde des bénévoles et des associations qui s’impliquent pour aider des populations en grande précarité et les soustraire aux griffes de la camorra. "Il y a plusieurs années, j’avais suivi une dame qui faisait le lien entre des femmes emprisonnées à Naples et leurs familles à l’extérieur, explique le cinéaste. Je l’aimais beaucoup et elle m’intéressait. Mais en général, ceux qui font ce type de travail n’ont pas envie d’être filmés. Donc, je suis arrivé à la fiction. D’une part, parce que je connais bien ces milieux, mais aussi parce que c’est plus facile...
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Bangkok Nites
Bangkok Nites (2016), la critique de B.G
  Pendant 3 heures le réalisateur Tomita Katsuya nous raconte l’histoire tumultueuse de ces filles de joies spécialisées dans la clientèle japonaise. Toutes parlent couramment japonais et toutes travaillent dures pour combler cette clientèle dépensière et très naïve. Cependant derrière cette traite humaine, Bangkok Nites, nous explique pourquoi ces filles font cela, poussées par leur famille restée au village perdu proche de la frontière du Laos.Ce film dépeint de manière acerbe mais juste le comportement des occidentaux et des japonais victime de leur propre misère sexuelle qui croyant à l’utopie véhiculée depuis des décennies notamment des ‘’backpackers du dimanche’’ que le simple fait de posséder un peu d’argent leur donne tous les droits...
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Derrière les fronts, résistances et résiliences en Palestine
Derrière les fronts, résistances et résiliences en Palestine (2016), la critique de B.G
« On parle toujours de libérer les terres palestiniennes, mais pour moi il est important de libérer l’esprit palestinien, le peuple palestinien, l’identité palestinienne...
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La Mélodie
La Mélodie (2016), la critique de B.G
Dans La Mélodie, premier long-métrage de Rachid Hami qui vient d’être projeté hors-compétition à la Mostra de Venise, Simon (un Kad Merad presque méconnaissable) est un violoniste de talent qui cherche du travail. Il finit par accepter de donner un cours de musique dans un lycée parisien. Bien que rien ne le prédispose à la pédagogie, avec l’aide de Farid (Samir Guesmi), il arrive à établir le contact avec ses turbulents élèves, notamment le timide Arnold (Alfred Renely), qu’il surprend un jour planté sous la fenêtre, subjugué par la musique. Alors que le concert de fin d’année approche, les élèves doivent mettre les bouchées doubles, et Simon aussi...
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Faire la parole
Faire la parole (2015), la critique de B.G
Ouvert sur le témoignage d’un écrivain exilé politique basque qui évoque une enfance où il devait « cacher sa langue comme une chose laide »,Faire la parole emboîte ensuite le pas à de jeunes gens issus du Pays basque français et espagnol, tels Nora, qui a vu le journal où elle travaillait fermé par la Guardia Civil en 2003, puis Aitor, Ana et Ortzi. Ces derniers, encore adolescents, donnent une coloration estivale et flâneuse au film, cadré magnifiquement par l’opérateur fidèle d’Eugène Green, Raphael O’Byrne. Entre les plus jeunes et les trentenaires s’instaure un dialogue d’une qualité rare, comme si la différence de langue, que chacun a dû imposer qui à sa famille, qui à son entourage national, créait une communauté secrète, à mi-mot...
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Corps et âme
Corps et âme (2017), la critique de B.G
Comme souvent les grands films, celui-ci nous captive et nous embarque dès les premières images. Premier plan : un couple de cervidés majestueux marche dans la neige d’une forêt endormie pour l’hiver. Distants et étrangement solidaires, ils s’observent du coin de l’œil, se cajolent secrètement. Plan suivant : une vache aux yeux expressifs, coincée dans une cellule trop étroite, essaie de happer une brise d’air frais venue du dehors. Désespérément seule dans un univers de béton, loin de son élément naturel. En quelques secondes nous sommes à la croisée de deux mondes. Du premier on peut rêver, mais toujours le second vous rattrape, réaliste et clinique. Comme la blancheur immaculée de la graisse des bêtes que l’on sacrifie...
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Demain et tous les autres jours
Demain et tous les autres jours (2015), la critique de B.G
À l’école, les autres filles traitent de « sorcière » la petite Mathilde (Luce Rodriguez, « extraordinairement » vaillante et fervente », selon la cinéaste). Elle n’en a cure. Elle vit à l’intersection du rêve et de la réalité auprès d’une mère (Lvovsky) qui perd la raison. On découvre cette femme élégante et fantasque dans le bureau de la psychologue scolaire. Souriante, aimable et déconnectée, elle entre dans une boucle réflexive à propos d’une question de syntaxe avant de faire monter sa fille sur le bureau pour voir un nid dans un arbre de l’autre côté de la fenêtre… « Je ne suis pas une bonne mère », dit-elle encore, ce qui n’est pas complètement faux. Elle s’achète une robe de mariée et traîne dans les rues...
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Detroit
Detroit (2017), la critique de B.G
Kathryn Bigelow s'attaque à un événement qui a profondément marqué la mémoire collective américaine. Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. La guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale, et la ségrégation raciale nourrissent la contestation.À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux...
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Brooklyn Yiddish
Brooklyn Yiddish (2016), la critique de B.G
Voilà un très joli film, extrêmement attachant, qui réussit à nous toucher profondément tout en s'intéressant à une communauté fermée sur elle-même, presque impénétrable. Une preuve de plus que certains sujets sont universels et qu'on peut s'adresser au monde entier à partir de territoires et de personnages absolument singuliers.Bienvenue à Borough Park, au sud de Brooklyn, New-York City. Le quartier est en grande partie le fief des Juifs ultra-orthodoxes qui y vivent en relative autarcie. Parmi tous ces hommes en habit noir et couvre-chefs traditionnels, la caméra s'attache à celui qui sera notre « héros » : Menashe, physique rondouillard et démarche pataude...
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Sans adieu
Sans adieu (2017), la critique de B.G
C'est un film d'une puissance extraordinaire, une plongée sépulcrale dans la paysannerie du Forez, cette région austère dont le territoire coïncide en grande partie avec celui du département de la Loire. Sans adieu pourrait être le croisement fascinant entre L'Angelus de Millet et La Terre de Zola à ceci près que Christophe Agou, contrairement à Emile, a su trouver le moyen d'exprimer toute sa tendresse envers ses personnages.Christophe Agou, photographe reconnu, avait beau s'être installé à New York, terre d'artistes par excellence, il n'avait jamais oublié sa ville natale de Montbrison et ses environs...
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Carré 35
Carré 35 (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: HORS COMPÉTITION Intime conviction Éric Caravaca signe avec Carré 35 son deuxième long métrage en tant que réalisateur, mais son premier documentaire. Il a bénéficié pour cela du soutien des Films du Poisson, dont l’expertise est notamment associée à l’intégralité des films de Julie Bertuccelli parmi lesquels ses documentaires La cour de Babel (2013) et Dernières nouvelles du Cosmos (2016), mais aussi récemment à La douleur d’Emmanuel Finkiel, d’après le roman de Marguerite Duras...
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Geostorm
Geostorm (2017), la critique de B.G
La Terre était menacée par plusieurs catastrophes naturelles de très grande envergure. Les dirigeants des grandes puissances ont décidé de coopérer pour mettre en place un réseau complexe de satellites destiné à contrôler le climat et à protéger les populations. Mais le dispositif, dont la principale fonction est de lancer des missiles pour créer des tempêtes, s'enraye. Les répercussions sont néfastes. Il faut désormais découvrir la faille du système avant qu’une tempête mondiale – un « geostorm » – n’emporte tout sur son passage. Jake, scientifique dans une base spatiale, est chargé de réparer le système alors qu'un complot visant à assassiner le président fait jour...
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Les Anges déchus
Les Anges déchus (1995), la critique de B.G
À l’origine, Chungking Express devait raconter trois histoires : celle de la femme à la perruque blonde, celle de la femme brune et celle du tueur. Wong Kar-wai choisit, afin de réduire la durée du film, de retirer l’histoire du tueur qui devient ici le point de départ des Anges déchus.À l’image du précédent film, Les Anges déchus a une structure narrative éclatée, où les histoires parallèles finissent par s’entrecroiser. Le cinéaste filme des êtres désenchantés, isolés chacun dans sa bulle au milieu d’une ville grouillante et saisit la désintégration des liens humains. Plus qu’il ne conte une histoire, il capte des moments, des instants, le baroud d’honneur de personnages inadaptés...
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Logan Lucky
Logan Lucky (2017), la critique de B.G
« Les dix règles d’or pour braquer une banque » selon les Logan1/ Décider de braquer une banque. 2/ Avoir un plan. 3/ Avoir un plan B.4/ Etablir une communication béton. 5/ Choisir soigneusement son équipe.6/ S’attendre à l’inattendu. 7/ Des fois ça foire. 8/ Ne pas être gourmand.9/ Ne pas oublier que des fois ça foire. 10/ Savoir quand lâcher l’affaire...
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Ex Libris - The New York Public Library
Ex Libris - The New York Public Library (2017), la critique de B.G
« Je pense que la New York Public Library est bien plus représentative de l’Amérique que Donald Trump. Elle représente la grande tradition démocratique de l’Amérique que Trump aimerait détruire et cet esprit démocratique est constitutif de l’Amérique et représente ce qu’elle a de meilleur ». Frederick WisemanDepuis cinquante ans et en plus de quarante films, Frederick Wiseman filme sans relâche le fonctionnement des grandes institutions, nord-américaines notamment mais pas uniquement. Une œuvre immense et essentielle, sélectionnée et récompensée dans les plus grands festivals du monde, qui a valu à son auteur, en Novembre 2016, un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière...
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La Lune de Jupiter
La Lune de Jupiter (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Quelque part en Europe Le cinéaste Kornél Mundruczó a présenté à cannes dès 2003 son court métrage A 78-as szent Johannája, et s’y est fait remarquer avec Johanna (Un certain regard 2005). En compétition avec Delta (prix Fipresci, 2008), puis deux ans plus tard avec Tender Son-The Frankenstein Project, il obtient le prix Un certain regard en 2014 pour White Dog.La lune de Jupiter traite, sur un mode fantastique, du problème des migrants dans une Hongrie qui s’est distinguée de ses voisins européens en les refoulant aux frontières. Selon Mundruczó, "la première ébauche du film a été conçue par Kata Wéber, avant White Dog, et comme un film en anglais situé dans l’avenir...
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Confident royal
Confident royal (2016), la critique de B.G
De l'histoire d'amitié a priori improbable entre la reine Victoria vieillissante et un de ses serviteurs indiens, le toujours inattendu Stephen Frears a tiré un film subtil et malicieux, un divertissement de haut vol qui allie enracinement historique, reconstitution somptueuse et humour volontiers irrévérencieux...
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