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Toutes vos critiques :

Un conte peut en cacher un autre
Un conte peut en cacher un autre (2016), la critique de B.G
C'est ce qui s'appelle une fameuse équipe ! D'un côté Roald Dahl, champion toutes catégories de la littérature pour enfants, et de la bonne, de l'intelligente, de la savoureuse :Charlie et la chocolaterie, Matilda, James et la pêche géante, Fantastic Mr Fox… pour ne citer que quelques titres qui ont d'ailleurs donné lieu à de fameuses adaptations au cinéma...
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Kalachakra, l'éveil
Kalachakra, l'éveil (2015), la critique de B.G
Le Kalachakra, "la roue du temps", est l’initiation la plus élevée dans le bouddhisme tibétain. Elle est enseignée par le Dalaï-lama devant 300 000 personnes tous les deux ou trois ans. C’est une grande fête car chez les Tibétains, il faut avoir assister au moins à un Kalachakra dans sa vie pour atteindre "l’éveil". Le documentaire est né de rencontres humaines qui ont conduit Natalie Fuchs, sa réalisatrice, à trouver le bouddhisme. Elle découvre l'initiation du Kalachakra et entreprend de le filmer dans son intégralité, avec le soutien du Dalaï-lama. Mais à la naissance de ce film, il y a également une douleur liée au deuil et qui accompagne Natalie Fuchs...
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Samedi soir, dimanche matin
Samedi soir, dimanche matin (1960), la critique de B.G
Film-manifeste du Free Cinema britannique, Samedi soir, dimanche matin est une œuvre totalement révolutionnaire dans l'Angleterre des années 60. Car le spectateur découvre alors, stupéfait, une vision inédite du monde ouvrier. Il n'est plus ici question d'une classe sociale victime du capitalisme et inspirant la compassion : Arthur, personnage emblématique de son milieu, boit copieusement avec ses copains, sort avec une femme mariée, drague une jeune fille et, surtout, affiche une forme de détermination et d'assurance qui n'incite guère à le contrarier...
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Blade Runner 2049
Blade Runner 2049 (2017), la critique de B.G
Trente-cinq ans après Ridley Scott, Denis Villeneuve prend les commandes du film futuriste culte Blade Runner. Ryan Gosling rejoint Harrison Ford et déclare une guerre féroce aux humanoïdes « replicants ». Le film se déroule à Los Angeles en 2049, trente ans après les événements du premier volet. La situation écologique s’est dramatiquement dégradée, les eaux de la mer menacent de submerger Los Angeles et les habitants qui n’ont pas eu la chance de partir pour les colonies installées dans l’espace sont condamnés à survivre grâce aux aliments génétiquement modifiés générés par la compagnie Wallace...
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Mise à mort du cerf sacré
Mise à mort du cerf sacré (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Rien ne cerf de courir Le réalisateur grec Yórgos Lánthimos a déboulé sur la scène internationale avec son troisième long métrage, Canine, prix de la jeunesse et prix Un certain regard au Festival de Cannes 2009. C’est fin 2014 qu’il a soumis l’idée de Mise à mort du cerf sacré au producteur Ed Guiney, avec lequel il avait collaboré sur la postproduction de son film précédent. La première version du scénario était prête au moment de Cannes 2015, où The Lobster y obtenait le prix du jury...
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Le Château de verre
Le Château de verre (2016), la critique de B.G
C'est une sorte de Captain Fantastic en moins glamour, en plus brut de décoffrage. Un Captain Fantastic ancré au cœur de l'Amérique profonde. Un Captain Fantastic sans Viggo Mortensen mais avec Woody Harrelson, ce qui veut tout dire: incontestablement moins sexy mais probablement plus réaliste. D'ailleurs le scénario est tiré du livre autobiographique de Jeannette Walls, chroniqueuse mondaine dans le New York huppé des années 1980, qui raconte son enfance pour le moins mouvementée et atypique au sein d'une famille qu'on qualifierait sans aucun doute aujourd'hui de « dysfonctionnelle »...
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D'après une histoire vraie
D'après une histoire vraie (2017), la critique de B.G
CANNES 2017: COMPÉTITION Portrait dans un miroir L’œuvre toute entière de Roman Polanski ressemble à s’y méprendre à un douloureux exorcisme hanté par deux tragédies fondatrices: la Shoah et l’assassinat de son épouse, Sharon Tate. Celui-ci prend toute sa signification avec son 21e long métrage de fiction, D’après une histoire vraie, adaptation du best-seller de Delphine de Vigan paru en 2015 et scénarisé par Olivier Assayas, prix de la mise en scène l’an dernier pour Personal Shopper. Le sujet (l’emprise d’une écrivaine par une lectrice énigmatique et envahissante) rejoint par son aspect fantasmatique des films tels que Répulsion, prix spécial du jury à Berlin en 1965, et Le locataire, en compétition à Cannes en 1976...
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Espèces menacées
Espèces menacées (2016), la critique de B.G
Ils s'aiment trop ou ne s'aiment pas assez, ou alors les deux à la fois, mais surtout ils n'arrivent pas à parler, et quand ils parlent ils ne s'entendent pas, ne s'écoutent pas. Ils s'aiment mal...
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Le Sens de la fête
Le Sens de la fête (2016), la critique de B.G
On ne les présente plus : Toledano et Nakache, binôme inséparable formé depuis plus de vingt ans (ils ont tourné ensemble leurs courts métrages). Le succès phénoménal qui s’est abattu sur eux en a fait les enfants chéris du cinéma français. Et pas seulement parce qu’ils remplissent les tiroirs-caisses des exploitants que nous sommes, mais bien parce que leurs films sont réalisés avec un soin, une intelligence, une exigence pas si fréquents dans le cinéma grand public et parce qu’il y a dans leurs histoires et leurs personnages une bienveillance, une humanité, une sensibilité qui rendent le spectateur heureux. Et ça, ce n’est pas rien.Après Driss, dans Intouchables, et Samba, tout deux interprétés par Omar Sy, leur nouveau héros s’appelle Max...
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Kiss & Cry
Kiss & Cry (2017), la critique de B.G
Pendant de longues minutes, on a tout lieu de croire que Kiss & cry, qui nous entraîne dans l'univers de jeunes patineuses de haut niveau pratiquant leur sport dans un club Colmar, est un film documentaire tellement tout ce qu'on voit à l'écran est saisissant de réalisme. Et puis apparaît la splendide actrice russo-française Dinara Droukarova, que nous sommes un certain nombre à vénérer depuis 1990 et le formidable Bouge pas, meurs et ressuscite de Vitali Kanevski, dans lequel elle incarnait une inoubliable gamine de 12 ans. C'est sa présence qui ancre le film dans la fiction...
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La Solitude du coureur de fond
La Solitude du coureur de fond (1962), la critique de B.G
Colin Smith, est un des représentants des "angry young men". Écœuré par le contre-modèle absolu qu'incarnent ses parents à ses yeux, eux qui n'ont cessé de s'invectiver et de courir après l'argent toute leur vie, le jeune homme refuse de se soumettre au diktat social. Après avoir vu son père s'épuiser - littéralement - à l'usine pour un salaire de misère, il préfère encore le désœuvrement à un travail aliénant. Il va même jusqu'à brûler un billet de banque dans un geste quasi anarchiste. Et si c'est bien entendu pour son vol d'une boulangerie qu'il est placé dans un centre de redressement, c'est aussi pour son refus de courber l'échine...
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La révolution Wong Kar-wai
La révolution Wong Kar-wai, la critique de B.G
Nos Années sauvages (1990)Romantique et mélancolique, tendre et poétique, déchirant et évocateur, ce film est le portrait de l’innocence perdue, de l’adolescence.Les Cendres du Temps Redux (1994)Un film fou, une fresque épique, un pari culotté qui revisite les films de kung-fu comme Leone revisita les westerns.Chungking Express (1995)Deux histoires d’amour à Hong-Kong, la nuit.Les Anges Déchus (1996)Obsessionnels et romantiques, seuls les fous s’aventurent là où les anges ne vont pas…Epoustouflant, excitant, angoissant, Wong Kar-Wai nous met « À Bout de Souffle ».Happy Together (1997)L’amour, la colère la jalousie, la passion.Un tango de sentiments, filmé à Buenos Aires.Un film passionnel, sur le trouble, le désir et l’amour.
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Deux hommes en fuite
Deux hommes en fuite (1970), la critique de B.G
Réalisé en 1969 par le grand Joseph Losey (Eva, Monsieur Klein), Deux Hommes en fuite est un film à double face, formidablement interprété par Robert Shaw (le futur Quint des Dents de la mer) et Malcolm McDowell (tout juste révélé par le film de Lindsay Anderson If…). Le cinéaste signe d’abord un film d’action haletant de bout en bout, dont la particularité est qu’il se joue uniquement au temps présent. Ces deux hommes que tout oppose restent une énigme pour le spectateur : on ne connaîtra rien d’eux, à part leur nom et quelques (rares) bribes de leur passé...
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Mother!
Mother! (2017), la critique de B.G
Un couple voit sa relation remise en question par l'arrivée d'invités imprévus, perturbant leur tranquillité... Réalisé par Darren Aronofsky ("Black Swan", "Requiem for a Dream"), le film "Mother !" met en scène un casting cinq étoiles avec Jennifer Lawrence comme on ne l'a jamais vue, Javier Bardem, Ed Harris et Michelle Pfeiffer. Amour, dévotion et sacrifice sont au cœur de ce vibrant et captivant thriller psychologique. On ne sait quasiment rien de l'histoire... mais sans aucun doute, nous pouvons dire que le réalisateur de "Black Swan" signe ici son grand retour ! Le cinéaste reprend les codes du cinéma d'horreur, et plus particulièrement du huis clos oppressant. Particulièrement déchaîné, il ajoute aussi dans l'histoire plusieurs éléments de paranormal...
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Dans un recoin de ce monde
Dans un recoin de ce monde (2016), la critique de B.G
En 1944, la jeune Suzu quitte son village proche d’Hiroshima pour se marier et vivre avec sa belle-famille à Kure, un port militaire. Suzu imprègne de poésie et de beauté les gestes simples du quotidien. Les difficultés de ravitaillement en temps de guerre, la perte de proches, et les frappes fréquentes de l’aviation américaine, n’altèrent pas son amour de la vie. Mais, en 1945, les bombardements dévastateurs de la ville de Kure, puis la tragédie d’Hiroshima vont mettre à l’épreuve la persévérance et le courage de Suzu. Cette adaptation toute en délicatesse d’un manga de Fumiyo Kouno est bien autre chose que le récit d’un temps de guerre...
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Le Prix du succès
Le Prix du succès (2017), la critique de B.G
« Ma famille c’est un peu comme les Ewing et moi je suis le puits de pétrole » Teddy Lussi-Modeste porte bien son patronyme : réalisateur brillant mais discret, il a réalisé il y a déjà six ansJimmy Rivière, très joli portrait d’un boxer gitan s’inspirant de sa spécificité et de sa culture assez peu présente sur les bancs des écoles de cinéma, puisque Teddy est issu d’une famille de gens du voyage. Il avait espéré, à la sortie de son film sensible et juste évoquant sa communauté, avoir le soutien de ses proches et amis...
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Mort à Sarajevo
Mort à Sarajevo (2016), la critique de B.G
Après ses deux Ours d’argent pour La Femme du ferrailleur en 2013 (dont celui du meilleur acteur pour Nazif Mujić), Danis Tanović, le réalisateur le plus éminent de toute la Bosnie, se retrouve en lice à la Berlinale avec Mort à Sarajevo . Le drame, tourné dans un hôtel de Sarajevo pour commémorer le 100e anniversaire de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, est un regard sur la Bosnie et l’Europe d’aujourd’hui, ainsi que sur la manière dont passé et présent se retrouvent inextricablement entremêlés...
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Ça
Ça (2016), la critique de B.G
Fans d’épouvante, réjouissez-vous : Ça est le film que vous attendiez depuis longtemps. Cauchemardesque, tordue, mais également drôle et émouvante, l’horreur n’avait pas été aussi satisfaisante depuis trop longtemps. Les cinéphiles friands de frissons sur grand écran ont eu la vie dure cette année, devant se contenter majoritairement d’offrandes correctes, tout au plus (Annabelle : La création). C’est aujourd’hui que leur sauveur débarque sur les écrans. Son nom ? Pennywise. Le clown diabolique de Ça, tiré de l’imaginaire du maître de l’horreur Stephen King, refait surface non seulement pour terroriser les jeunes habitants de Derry à l’écran, mais également pour donner une solide frousse aux cinéphiles dans les salles obscures...
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Bonne Pomme
Bonne Pomme (2016), la critique de B.G
Gérard, un homme doux et serviable, en a assez de subir sa belle famille. Il coupe les ponts et décide de se réfugier dans un village du Gâtinais. Sur place, il prend une chambre dans une auberge constamment vide. Peut-être à cause de la nonchalance et de la paresse de la gérante, Barbara, qui aime un peu trop déléguer. Dès que Gérard met les pieds chez elle, il est chargé de toutes les corvées. Soutenu par Mémé Morillon et le maire, il finit par se rebeller car il ne veut pas revivre son passé et se laisser à nouveau marcher sur les pieds. Il aide néanmoins Barbara à faire fonctionner son établissement. Bonne pomme marque la 10e collaboration entre Gérard Depardieu et Catherine Deneuve...
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À l'ouest du Jourdain
À l'ouest du Jourdain (2017), la critique de B.G
QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017 Conscience civique Trente-cinq ans après avoir réalisé Field Diary, Amos Gitai choisit à nouveau de se rendre en Cisjordanie, adoptant une méthode de tournage ultra-légère pour, dit-il, "observer et enregistrer", tout en posant à différents politiciens des questions frontales sur l’avenir de la Cisjordanie après 50 ans d’une occupation qui dure depuis la fin de la guerre des Six-Jours. "Aujourd’hui en Israël, la situation est totalement bloquée, souligne le cinéaste. Le gouvernement en place est particulièrement réactionnaire...
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